n° 14988 | Fiche technique | 19732 caractères | 19732Temps de lecture estimé : 12 mn | 23/05/12 corrigé 11/06/21 |
Résumé: L'égalité. | ||||
Critères: fh fsoumise hsoumis fdomine hdomine cérébral fouetfesse init -initfh -fsoumisah -hsoumisaf | ||||
Auteur : La Plume d'Ariane Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Retournements Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Résumé : Cet homme était devenu « son » homme. De lui, elle attendait d’être portée, transportée. Il le faisait à merveille, elle le lui avait dit. Grignotée petit à petit, dévorée, elle aimait cela et en voulait encore plus.
« La fessée, je ne la veux que de lui, de lui seul », se plaisait-elle à dire chaque jour.
Au fil des jours et de leurs conversations, elle devina que lui aussi caressait le désir d’être fessé. Elle patienta avant d’oser lui poser la question. Directe comme à son habitude, elle finit par le lui demander et la réponse fut sans équivoque ! À peine surprise, elle sourit à cette réponse. Il se dévoilait donc, enfin ! Elle aima cette mise à nu. Elle l’attendait depuis si longtemps de cet homme.
Dès lors une « égalité » prit forme dans leur relation. Elle allait donc le fesser, le dominer, le faire hurler, puisque c’était son souhait à lui aussi, le rendre aussi animal qu’elle. Elle avait de l’emprise sur lui, elle le savait. Elle sentait au son de sa voix, au rythme de ses intonations, qu’elle le faisait basculer, l’emmenait vers d’autres rivages, et qu’elle le prenait par sa seule présence et ses seules paroles. Oui, elle le prenait et devenait sa Maîtresse. Il le lui avait avoué lors d’une discussion.
Entre eux c’était un jeu, un va-et-vient permanent de mots, de pirouettes, de provocations consenties, de postures assumées. Il baissait alors sa garde, et elle devenait salope et libertine pour son plus grand plaisir à lui : il suffisait qu’elle sente monter en lui son désir d’elle pour qu’elle abuse de ce moment pour le faire bander, le faire durcir sous ses mots à elle. Il devenait sa chose, elle le branlait à sa guise, le mettait à vif, il adorait ça et, ne tenant plus sous le désir grandissant, il allait se masturber pour elle, pour eux.
Elle aimait cette emprise qui devenait de plus en plus vraie, de plus en plus charnelle, il était au bord de l’explosion, lui décrivant sa bite, sa raideur et l’odeur de son sexe suintant, érigé pour elle seule. Cela la faisait mouiller, jouir, elle était heureuse de savoir qu’il bandait pour elle. Elle, souveraine, devenait sa Salope, sa Maîtresse : elle était une Libertine.
La voix de l’homme :
Au fil des ans, j’ai nourri l’espoir insensé de rencontrer un jour une femme en qui ma confiance serait telle, et mon désir d’abandon si puissant que je serais prêt à baisser ma garde pour lui montrer combien devenait insignifiante et poreuse la barrière dominant/dominé dans une relation entre un homme et une femme. Lui montrer que la situation des êtres n’était pas figée de façon irrévocable, qu’à l’instant précis de la rencontre les rôles pouvaient s’interchanger et basculer vers leur exact contraire, produisant alors une plénitude incomparable, une volupté troublante, un ravissement inédit. Il m’aura fallu en approcher des femmes, lors de rencontres fugaces ou plus abouties, d’échanges interminables où l’issue était toujours incertaine, pour comprendre qu’il s’agissait alors d’une quête vers laquelle je tendais depuis toujours, d’une quête à laquelle je ne pouvais ni ne voulais plus me soustraire.
Il m’en aura fallu vaincre des obstacles et des préjugés pour parvenir au but ultime de cette quête : d’abord l’idée d’un jugement extérieur sans appel sur mes désirs extrêmes, ou les réflexions stériles sur la notion de normalité. Il me faut accepter le retournement, me disais-je souvent, oui seul ce mot me convenait, le retournement, il épousait au plus près mes désirs érotiques enfin affirmés. Retourner, retourner l’autre pour le prendre, le dominer, le disposer, observer ses réactions et le décrire, mais aussi dans la foulée, décider soi-même de se retourner pour se donner à voir, pour s’exposer à son tour. Car il s’agissait bien de cela, de l’exposition d’un homme, moi, au regard d’une femme souveraine par nature, elle.
Il s’agissait bien de se mettre à la disposition des mains expertes de cette femme, de se livrer à ses caprices transgressifs pour y succomber ensuite avec délice, il s’agissait bien de se livrer à ses envies refoulées, de lui faire entrevoir l’exigence de la tâche à accomplir, les coins et recoins du territoire à annexer, la complexité du sujet à dominer. Il s’agissait de lui abdiquer tout pouvoir, pour lui remettre en mains propres celui auquel elle pouvait prétendre l’espace d’un instant.
La femme rencontrée, celle pour laquelle j’écris et à qui je dédie ce récit, celle à laquelle je me suis rendu, un jour de confidences, cette femme-là, nouvelle pour moi, brillante, s’est révélée être la synthèse des expériences que j’avais accumulées au cours des ans. J’ai senti son implication et pour tout dire son désir de se réaliser à travers moi comme moi je pouvais le faire à travers elle. J’ai alors accepté de me retourner, de lui offrir l’emprise à laquelle elle aspirait, sachant qu’elle ferait bon usage du pouvoir nouveau dont elle était maintenant détentrice.
Je m’en suis remis à elle, je me suis livré corps et âme, conscient que la plénitude ne serait possible que dans cet échange inédit, dans ce pouvoir partagé. Lui seul pouvait nous souder, nous lier à jamais. À discuter avec elle, je me suis rendu compte que c’était bien ce pouvoir-là qu’elle cherchait intuitivement dans sa vie de femme. Nos longs échanges ne lui avaient servi qu’à faire affleurer l’impensé. En dépit de ses inclinations à l’empathie, elle aimait par-dessus tout dominer, soumettre. « Tu as été longtemps une Maîtresse qui s’ignore, lui disais-je un jour ». « Je te hais », me répondit-elle.
La voix de la femme :
C’est vrai, j’ai longtemps été une Maîtresse, une Maîtresse qui s’ignorait, je n’en disconviens plus. Cet homme a tout deviné, tout anticipé. Cette phrase, il me l’a répétée, ressassée à l’envi, tant susurrée qu’elle m’en est devenue familière, que j’ai fini par l’apprivoiser, m’en imprégner, même si jamais elle ne me laissait en paix. Une Maîtresse, oui j’étais bien une Maîtresse, corps et âme. Mais ces mots me cinglaient étrangement car ils révélaient mon identité profonde si longtemps mise entre parenthèses.
L’évocation de ce mot me ramenait à mon enfance, à mon institutrice, pour laquelle j’avais tant de considération et d’admiration. Cette femme fut au sens noble du terme ma « Maîtresse », mélange subtil de tendresse maternelle et d’autorité à la fois, dispensatrice de savoir et de règles.
Aussi loin que je regarde dans mon passé, aussi loin que je me remémore, les hommes qui ont traversé ma vie de femme, jamais aucun d’entre eux ne m’a considérée comme Maîtresse. Tout au plus étais-je une amante s’inscrivant dans une durée aléatoire. Moi-même je ne me voyais pas ainsi. Pourquoi ce simple mot me troublait-il alors autant à chaque fois qu’il sortait de sa bouche ?
Ce mot renvoyait chez moi au pouvoir. Je déteste les gens exerçant leur pouvoir sur les autres. Avais-je eu un jour du pouvoir sur les hommes ? A priori, non ! Je cherchais dans les recoins de ma mémoire, dans les bribes de ma vie intime, dans mes passions ordinaires, mais rien ne me laissait entrevoir que j’étais ou avais été une Maîtresse.
Des jours durant j’analysais mon comportement au regard de situations diverses et variées, d’expériences sexuelles inégales, jusqu’au moment où des événements et des lieux s’imposèrent à moi.
L’école, où je deviens « déléguée » de classe, c’est le pouvoir. Le collège, où je siège au conseil d’administration, c’est encore le pouvoir. J’avance, je décide, je choisis, c’est toujours et encore le pouvoir. J’aimais ce pouvoir et ce qu’il provoquait en moi : l’excitation, la fierté. J’ose, je franchis les obstacles, je brave les conventions, je mets à mal les stéréotypes, tout cela me convient et me confère du pouvoir.
Adolescente, je découvre les délices des premiers plaisirs solitaires. Maîtresse de mon corps, je ressens alors le pouvoir, celui de modeler mon désir, de le juguler ou de lui lâcher la bride. Premier amour. Celui qui te marque au fer rouge une vie durant puisque tu lui as donné la clé symbolique de ce qui va faire de toi une femme. En me déflorant, il me donna la connaissance de la sexualité à deux, un nouveau pouvoir.
Les caresses partagées, celles que l’on prodigue à l’autre pendant son sommeil ou au petit matin pour réveiller ses sens endormis et le faire bander de ses doigts, c’est encore du pouvoir que tu exerces sur lui. Dans cet éveil des sens, il est à toi, il est à ta merci, tu le tiens, tu ne le lâches plus, il devient ton objet, ta chose. Oui, j’ai bien été une maîtresse qui s’ignorait.
Creusant mon intimité dans sa face la plus obscure, je découvre au contact de cet homme une vérité simple, qui m’éclate au visage : j’aime séduire, j’aime être libertine, salope, et jouer avec celui qui est en face de moi et me regarde. Ce jeu cérébral me conduit à l’acte, mais peu d’hommes sur mon chemin se sont montrés à la hauteur de mes attentes. Il m’était difficile de leur en parler, tant cela les effrayait, ébranlait leurs certitudes masculines. L’éducation reçue mettait en évidence chez eux une sexualité machiste. Comment pouvais-je dans ce cas attendre d’eux, autre chose qu’une indifférence à mes désirs les plus secrets ? Comment oser leur demander une chose à laquelle les conventions ne se prêtaient pas ? Ils étaient limités et entravés par un passé archaïque, enfermés dans des préjugés et des comportements stéréotypés. Soumis à leurs propres désirs égoïstes, ne percevant rien d’autre qu’eux-mêmes, ils ne remarquaient pas que je m’échappais de la relation pour mieux reprendre l’avantage et dominer nos ébats sexuels. Sans me l’avouer, j’étais devenue maîtresse du jeu.
Observer, j’aimais observer, lorsqu’à la terrasse d’un café je voyais un homme me jeter en passant une œillade, parce que seule. Croiser délibérément un regard pour m’amuser, provoquer, j’aime cela. Incessant mouvement des yeux, qui scrutent et allument. Regarder sans un mot. Un regard, une attitude, un simple geste suffisent quelques fois à tout faire basculer.
Cérébralement je dominais ces hommes, tous ces hommes rencontrés au hasard de ma vie. Oui j’en retirais une fierté, une jouissance intellectuelle et érotique, une espèce de bien-être proche de l’orgasme. Cela me faisait rire quelques fois, mouiller souvent. Par glissement naturel, je m’entreprenais seule chez moi au fond de mon lit, plaisir solitaire auquel je m’adonne souvent encore. Exercer le pouvoir sur mon corps, être maîtresse de moi-même, me faire hurler de plaisir à en être trempée. Être rebelle et insoumise, voilà ce qui me mettait en émoi.
Tel un toréador dans l’arène, j’aime jouer de ma cape rouge, je la fais tournoyer autour de l’homme, autour de son corps et du mien, je me montre, je me cache, je pique, je joue et provoque, je suis dans une légèreté qui nous mènera au lit, où la chair sera seule gagnante, où je donnerai mais où je prendrai aussi, car en prenant, je deviens reine de cette arène, souveraine de notre plaisir.
Je suis animale, dominante. Je domine quand on s’y attend le moins, c’est ma force, mon pouvoir. On pense me tenir mais telle une anguille je glisse, j’échappe, je fais alors basculer l’autre vers moi, plaisir suprême de voir dans ses yeux, dans ses gestes que je gagne. Quand le jeu m’ennuie, je tire ma révérence et disparais. Finalement, je ne me donne jamais entièrement, paradoxe quand on sait que je suis si entière !
Et pourtant – je dois l’avouer – à certains moments de ma vie j’aurais tout abandonné pour un homme, pour être sienne, soumise, obéissante. Car obéir pour moi avait et a toujours le goût du « plaisir » suprême. C’est vrai, j’ai du plaisir à obéir, une jouissance infinie à me rendre docile. Pour me laisser couler dans les bras d’un homme ou dans sa tête, je me serais liquéfiée si on avait su me le demander.
Pour l’abandon, le don de ma personne, il me faut sentir la confiance, le respect, et trouver un homme qui a ces qualités, un homme qui me porte, qui me fasse plier, qui sache faire, un homme en qui je pourrais remettre mon corps et mon âme sans me poser de questions. Ne plus être sur mes gardes, me laisser faire, me laisser retourner et prendre.
Me laisser prendre. Avoir le plaisir d’abdiquer face à cet homme. Qu’il puisse jouir de moi, tout en sachant que la situation peut s’inverser d’un moment à l’autre et que je pourrai jouir de lui à ma guise, selon mes caprices et mes envies. Le caresser de mes mains, de ma bouche, le saisir, le branler bien raide, le prendre comme il me prendra, avec des gestes assurés, tendres, le cœur battant la chamade, et le fesser comme je le souhaite, comme il le mérite, bravant ainsi l’éducation, les clichés sociaux. Complicité absolue de l’instant ! Oui, subitement le retourner et le faire plier à son tour, pour qu’il se donne à moi et que je le domine, que je devienne son égale. Quel homme peut comprendre cela ? Aucun de ceux que j’avais rencontrés dans ma vie.
Sauf Lui !
J’ai donc laissé tout cela loin de moi durant des années, sans jamais me demander si je pouvais en souffrir, si je me sentais ou non épanouie, si le jour viendrait où je verrais enfin se réaliser l’équilibre parfait de mes pulsions contradictoires.
Lui, il est arrivé dans ma vie sans crier gare, il a joué avec moi ! Avec ce jeu il a su me prendre, m’entendre, sentir l’animale en moi, la libertine, la rebelle, la cérébrale, toutes ces facettes qui font ce que je suis aujourd’hui : une femme sereine, assumant ses paradoxes, basculant sans cesse entre l’envie de dominer et le désir d’être dominée.
Oui je suis maîtresse, sa Maîtresse, oui je suis libertine, sa Libertine, oui je suis salope, sa Salope, et lorsque je pense à lui, mon corps tout entier le réclame, se chauffe de lui. Ma tête devient fournaise, mes seins bandent, mon ventre devient une mer qui se déchaîne, mon sexe se réveille ruisselant, et mes fesses le désirent.
Il a fait de moi sa créature, tout en sachant qu’il était aussi la mienne. Nous sommes une complétude, un assemblage aux multiples facettes, un puzzle, dont les pièces s’insèrent sans forcer les unes dans les autres. Nous nous imbriquons l’un dans l’autre, tour à tour, jour après jour, il est Moi, je suis Lui. Nous sommes un tableau de couleurs chaudes, de plaisirs à vivre, de lumière et d’ombre, un tableau où nous laissons tomber masques, conventions et autres carcans de nos vies.
Ses désirs, je les ai faits miens, mes envies, il les a faites siennes.
Il est celui que j’attendais, celui qui a compris ce que j’étais, qui a réveillé mon corps de femme.
Grâce à lui, j’ai accepté ce que j’étais depuis toujours au fond de moi, sans avoir jamais pu le mettre en mots.
Il est le seul réceptacle de mon aveu, aveu si longtemps retenu et contenu. Aveu que je lui offre et par lequel je veux être à lui pour longtemps. Aveu pour lequel je te hais, moi la Maîtresse qui s’ignorait.
Cette rencontre avec lui était-elle inscrite dans une quête ? Ou bien n’est-elle que le fruit d’un pur hasard ? Peu m’importe, je ne veux pas le savoir. Je sais seulement que je vais toucher enfin du doigt mon étoile.
C’est une chambre d’hôtel, un lieu situé dans une ville, lieu identifiable, mais qui dans leur imaginaire pourrait être n’importe quel autre lieu.
Une parenthèse dans leur vie, un ailleurs qui les arrache à leurs contingences respectives, un entre-deux, un espace hors du temps, du monde, hors d’eux-mêmes.
Ils sont en apesanteur, délivrés de tout ce qui alourdit leur vie d’homme et de femme, remplis seulement de leurs désirs de partage, de don et d’abandon, de soumission et de domination, remplis de leurs pulsions de retournement. Ils vont se donner, se prendre, se posséder.
Ils vont se retourner.
Ils ne seront plus dissociables.
Elle, elle est plus que jamais duale, soumise et Maîtresse, tendre et sauvage, elle est tout et rien à la fois, elle oublie son amour-propre, elle se sait salope, salope à cœur, mûre pour cet homme. Lui, il sait qu’il l’a révélée, c’est sa supériorité – immense – sur elle, elle est son œuvre, il jouit de le savoir.
Elle, elle lui permet d’en jouir. Elle lui permet d’être maître d’elle. C’est sa force à elle que de donner à cet homme l’illusion de sa supériorité. Elle est dans le jeu, il le sait. Il aime le jeu. Sans le jeu, elle ne l’intéresserait pas. C’est le jeu qui les a réunis et leur permet aujourd’hui de ne pas perdre la face l’un devant l’autre, de s’assumer, de se faire des concessions mutuelles, d’oser les mots et les situations induites par ceux-ci. Elle lui concède par jeu et par intérêt la fessée. Par reconnaissance pour elle, et pour donner libre cours à ses pulsions d’homme, il lui abdiquera sa volonté propre.
Elle le prendra et le possédera, le fessera, le fera hurler, se tendre, jouir, elle saura faire, elle n’a pas besoin d’apprendre, tout est déjà inscrit en elle depuis longtemps. Cela, elle le sait depuis qu’elle l’a rencontré.
Ils sont sur un pied d’égalité.
La chambre est le lieu où l’égalité se révèle enfin, où elle va prendre corps et se gorger de leurs désirs si longtemps bridés. Ils vont être dans un équilibre parfait, dans un juste milieu, rassurés, apaisés, chacun complétant l’autre, le parachevant, le conduisant à la plénitude absolue, lui permettant de se réaliser dans le partage, dans la possession consentie.
Quand l’homme arrive, la femme l’attend, déjà offerte, préparée, c’est leur deuxième rencontre, là elle sait qu’une fois maniée, fessée et comblée, elle s’emparera de l’homme, le mettra à sa merci, elle sait qu’il lui obéira, qu’il n’aura plus le choix. Elle veut qu’il se rende, s’en remette à elle, se réalise par elle.
C’est le début de l’après-midi, ils sont l’un en face de l’autre, exposés dans cette chambre impersonnelle, porteurs de leur histoire commune commencée il y a quelques mois déjà.
Il n’y a pas de retour possible, c’est l’avenir qui s’ouvre à eux, leur avenir, avec ses promesses, ses audaces et ses incertitudes. Ils savent ce qu’ils ont à faire. Ils le font.
Tout commence…