Dans le premier épisode, Manon et Fred, étudiants aux relations très libres, rencontrent Marie, lesbienne convaincue…
*********************
À la cafète, le lendemain, Marie nous attendait, même si elle s’en est défendue, car elle arriva avec son plateau en même temps que nous.
- — Je peux ? demanda-t-elle, s’asseyant sans attendre notre réponse.
- — J’ai pas bien dormi, nous dit-elle au bout de quelques instants.
Et comme nous ne disions rien, Manon m’ayant donné un coup de genou, souhaitant la laisser se dévoiler :
- — J’ai vraiment mal dormi. J’étais énervée, excitée, alors que j’avais passé une très bonne soirée qui aurait dû me permettre de m’endormir rapidement. Et vous ? Vous avez bien dormi ?
- — Parfaitement, répondit Manon. Fred aussi, je crois. Après ton départ on a fait l’amour et on s’est endormis tout de suite après, ajouta-t-elle.
Marie, assise face à nous, nous regarda, longuement, l’un et l’autre.
- — Je sais pourquoi je n’ai pas dormi. Je le sais maintenant que je vous regarde tous les deux. Je te regarde Manon et je mouille, je mouille, là, maintenant, en pensant à ton corps. Ça, ça ne me choque pas, tu es une fille et je suis lesbienne. Je mouille en pensant à ce qu’on a fait ensemble, c’est normal. Mais putain, ce qui n’est pas normal c’est que je mouille en regardant Fred.
Puis :
Et elle ouvrit son sac, en sortit un kleenex, le glissa dans sa main, glissa sa main dans la ceinture de sa jupe.
- — Je mets des Kleenex dans ma culotte, sinon je vais tacher ma jupe
Puis ressortant sa main et la tendant à Manon :
Manon, ravie, se régala de sentir ces doigts parfumés du sexe de Marie qui reprit :
- — Ça n’est pas normal que le fait de regarder Fred me fasse cet effet ! Je suis une gouine, une vraie gouine, depuis toujours. Et je regarde Fred et je sens mon sexe envahi, rempli, comme hier soir. Et ça me fait un effet fou. Je crois que je vais jouir rien que de vous regarder tous les deux.
Puis, au bout d’un moment :
- — Mais qu’est-ce que vous m’avez fait ? Je ne voulais pas, moi ! Je voulais Manon, une fille, normale. Je voulais bouffer une fille normale. Je voulais qu’elle me bouffe, qu’elle me doigte, qu’elle m’embrasse. Je voulais faire ce que font les gouines avec une fille et c’est tout. Et voilà que je regarde un mec, et que je pense à son sexe qui me pénètre.
Nous ne disions rien mais le genou de Manon cherchait le mien et s’y appuyait, cherchant une réponse à cette situation. Nos yeux se croisèrent et se comprirent.
- — Viens ce soir, lui dis-je. Et si tu veux, tu dormiras avec nous.
- — Oui, tu dormiras avec nous, rajouta Manon.
Nous avions terminé notre repas.
- — Je vais aux toilettes, j’ai besoin de me nettoyer un peu, nous dit tranquillement Marie.
- — Je te suis, répondit Manon. Tu m’as fait mouiller avec ton histoire.
- — Et moi ? leur demandai-je. Personne ne s’occupe de mon érection ?
- — Ce soir, dirent-elles en riant, filant vers les toilettes, bras dessus, bras dessous, heureuses de leur complicité.
Dans le bus, en rentrant, Manon était de très bonne humeur, pensant sans doute à la soirée qui se préparait.
- — Tu ne vas pas chez JB ce soir ? lui demandai-je. Nous sommes vendredi, il va t’attendre.
- — Je l’avais totalement oublié celui-là. Je vais l’appeler pour lui dire que je ne viens pas, me répondit-elle.
- — Sûrement pas, lui dis-je. Tu vas y aller, tu ne seras que mieux lorsque tu rentreras. JB t’aura un peu calmée car je te sens bien excitée.
- — Et puis Marie ne vient qu’après le repas car elle avait accepté une invitation de son colocataire qui l’emmène au Mac Do, dit-elle, convaincue maintenant que les choses se présentaient bien et que cette soirée allait décidément être intéressante.
Puis au bout d’un moment :
- — Demain, c’est samedi. Rien ne nous obligera à nous lever de bonne heure.
Et, au bout de quelques minutes :
- — Qu’est-ce que vous allez faire en m’attendant ? Tu ne vas pas sauter Marie tant que je ne serai pas là ; je te l’interdis.
- — Tu sais très bien qu’on t’attendra. C’est quand même bien pour toi qu’elle vient, la rassurai-je.
Notre repas fut vite expédié. Manon se changea, enfilant la petite culotte préférée de JB, sous une petite jupe en jean, trop courte pour la fac mais parfaitement adaptée à ce genre de sortie.
Je prenais une douche lorsque Marie sonna.
- — Entre, lui criai-je, ce n’est pas fermé.
Et je la rejoignis, enroulé dans une serviette.
- — Où est Manon ? questionna-t-elle, un peu affolée de son absence et craignant je ne sais quoi.
- — Elle est chez JB, mais elle ne rentrera pas tard, la rassurai-je.
- — Qui est JB ? s’étonna-t-elle.
- — Manon ne t’a jamais parlé de JB ? Je le crois pas ! Je ne sais pas, moi, comment t’expliquer qui est JB. Je ne sais pas comment elle t’en aurait parlé, lui dis-je, très embêté.
- — C’est un copain ? Un bon copain si important pour que tu fasses tant de mystère ? insista-t-elle.
- — Viens, on va l’attendre au lit. N’aie pas peur, je ne vais pas te violer, lui dis-je, jetant ma serviette sur le fauteuil et me glissant sous le drap. Je pense qu’elle sera là dans une demi-heure ou trois quarts d’heure.
- — Tu as raison, on ne va pas rester debout à l’attendre, répondit-elle en se déshabillant, comme Manon, jetant ses vêtements dans tous les sens.
Nue en un tournemain, elle se glissa dans le lit et vint se blottir contre moi.
- — Dis-moi qui est ce JB, murmura-t-elle à mon oreille.
Elle avait glissé un bras sous mon cou, j’avais glissé le mien sous le sien. Elle avait posé une jambe sur moi, qui étais couché sur le dos, écrasant ses seins contre mes côtes, sa tête sur mon épaule.
- — JB, même si ça y ressemble, n’est pas l’amant de Manon, au sens où on l’entend généralement. Il n’est pas son amant car il ne lui fait pas l’amour, mais il la baise. Il la baise comme un sauvage, et il la fait jouir, beaucoup. Et Manon adore ça. C’est pour se faire baiser que, deux fois par semaine, elle va chez lui.
Marie avait fait un bond dans le lit, me regardant, hésitant entre colère et indignation :
- — Elle se fait baiser par un mec que tu connais, et tu ne dis rien ? Et tu trouves ça normal ?
- — Bien sûr que je trouve ça normal ! Vous avez bien fait l’amour toutes les deux et j’ai bien trouvé ça normal.
Ce dernier argument calma la colère de Marie mais pas sa surprise.
- — Elle va voir un mec pour lequel elle n’éprouve rien, juste pour qu’il la fasse jouir ? Sur le cul ! Elle me fout sur le cul ! J’avais bien senti que cette fille avait quelque chose de particulier mais je ne pensais pas à ce point.
- — Tu vas voir, elle va nous revenir épanouie. Je t’assure que tu ne regretteras pas qu’elle nous ait fait un peu patienter. Quand elle rentre, on fait l’amour, on ne baise pas, on fait l’amour. Tu comprends la différence ?
- — Je comprends, mais je suis surprise.
- — Moi je suis ravi qu’elle aille voir JB. Je ne pourrais pas la satisfaire tout seul. Manon a des besoins exceptionnels, des besoins qui sortent de l’ordinaire et qui finiraient par nous séparer car je ne pourrais pas assumer tout seul. Tu verras, elle ne sera même pas fatiguée, ajoutai-je.
Marie me serra un peu plus fort et déposa un baiser sur ma joue :
- — T’es un garçon incroyable quand même ! Ta nana s’envoie en l’air avec un garçon et tu l’attends au lit avec la nana avec laquelle elle s’envoie aussi en l’air !
Nous restâmes ainsi enlacés, la main libre de Marie caressant ma poitrine, son genou sur mon sexe qui commençait à se réveiller. Sentant ceci, Marie se laissa aller sur le dos, prit ma main qu’elle posa sur ses seins :
- — Comment tu les trouves, mes seins ? Aucun garçon ne les a jamais touchés mais toi, tu as le droit. Mais vas-y doucement.
Les seins de Manon étaient bien plus gros mais j’appréciai tout de même la douceur et la fermeté de ceux de Marie.
Et la porte s’ouvrit :
- — Qu’est-ce que je vois ? Mon mec au lit avec une fille ? Vous avez été sages au moins ? plaisanta Manon, manifestement en pleine forme.
Et, comme Marie l’avait fait tout à l’heure, Manon jeta ses vêtements dans toute la pièce.
- — Je vais prendre une douche, dit-elle
- — Je viens avec toi, répondit Marie sautant du lit.
Des rires se firent entendre rapidement, rires qui se transformèrent rapidement en soupirs et en cris de plaisir. Les filles s’étaient retrouvées et Manon semblait avoir encore de la ressource et Marie n’en voulait plus à Manon. Elles réapparurent, se frictionnant l’une l’autre, et se jetèrent sur le lit.
- — Regarde-le ! Regarde comme il est beau quand il bande. Il est déjà prêt ! constata avec plaisir Manon.
- — Oh ! Les filles ! Je vous ai entendues et ça m’a un peu émoustillé, leur répondis-je.
- — Marie, Fred va te faire l’amour mais je vais t’aider. Je vais me coucher sur le dos et tu plongeras entre mes cuisses comme tu aimes. Mais tu seras à genoux et Fred te pénètrera et te pilonnera comme tu l’as vu me faire hier. T’es d’accord ? questionna Manon sur un ton qui n’appelait qu’une réponse positive que Marie ne fit pas.
- — Tu vas lui enfiler un préservatif, ajouta-t-elle, fouillant dans son sac.
- — J’en ai piqué à JB.
Et elle s’allongea sur le dos jambes ouvertes, offerte à la bouche de Marie qui en rêvait. Celle-ci se débattit avec le préservatif dont elle n’avait jamais eu besoin. Elle finit par ouvrir la pochette.
- — Lèche-le un peu avant de le lui enfiler, conseilla Manon.
Et Marie, sans aucune hésitation, me prit dans sa bouche, cherchant mes yeux, me fit coulisser jusqu’au bout, les dents légèrement serrées.
- — Ça ira comme ça ? me demanda-t-elle.
Et sans attendre ma réponse, elle déroula le préservatif puis plongea vers ce que Manon lui offrait, me présentant son sexe. Ma langue, qui n’y avait pourtant pas été invitée, s’insinua et constata combien était déjà mouillée l’intimité de la lesbienne préférée de Manon.
Je me présentai entre ses lèvres que j’ouvris de mes doigts, écartant les poils, et attendis la réaction qui se limita à un frisson. Je me sentis donc autorisé à pénétrer plus avant, ce que je fis, lentement, aussi lentement que possible. Et je finis par avoir totalement disparu, absorbé par cette douce caverne, encore étroite, mais que je sentis prête à accepter mes assauts.
Marie lâcha un instant Manon qui commençait à nous expliquer son plaisir au travers de borborygmes, pour pousser un « Ouahhhh ! » significatif.
- — Tu es bien ? lui demanda alors Manon, ravie.
- — Ouiiiii ! souffla Marie qui avait déjà recommencé à besogner Manon.
J’entrepris alors d’aller et venir, doucement pour ne pas l’effrayer, et les soupirs que j’entendais me laissèrent supposer que ces caresses étaient appréciées.
Mes mains se saisirent alors de ses seins dont les bouts étaient dressés et que je roulais entre mes doigts.
À chaque allée et venue, lorsque mon bassin était appuyé contre ses fesses, Marie grognait, ne quittant pas le sexe de Manon qui, de son côté, poussait des cris qui annoncèrent une jouissance que Marie avait le talent de faire durer. J’accélérai alors le mouvement et les grognements de Marie augmentèrent d’intensité. Elle lâcha un instant Manon pour râler :
- — Tu me tues, je n’ai jamais senti ça, je vais jouiiiir.
Et c’est à ce moment-là que mon doigt est remonté trouver le clitoris de Marie. Les deux filles poussèrent alors ensemble un cri dont l’intensité me surprit. J’étais ravi d’avoir réussi à me retenir car je pensai que la nuit serait longue. Je me retirai et Marie s’allongea près de Manon dont elle couvrit le visage de baisers.
- — Vous m’avez crevée ! Jamais je n’ai eu autant de plaisir. Qu’est-ce que je me suis régalée de te bouffer ! dit-elle à Manon.
- — Je te sentais fondre dans ma bouche et j’aime ça. Et Fred ? Mais vous me rendez folle, tous les deux. J’ai pris un plaisir incroyable à le sentir entrer et sortir, glisser, s’appuyer et reculer. J’ai fait l’amour avec un garçon ! Je le crois pas ! Et le pire c’est que j’ai aimé ça, follement. J’ai pris un pied terrible. Ouaaaah !
- — Je te l’avais dit, lui dit Manon
- — Mais regarde Fred, il faut le soulager, ajouta-t-elle, m’enlevant le préservatif.
- — Tu devrais le sucer. Tu verras comment un homme a du plaisir quand il se lâche. Tu n’es pas obligée d’avaler mais ne le laisse pas tant qu’il n’aura pas terminé. Tu n’as pas envie ?
- — Au point où j’en suis, je veux bien tout essayer, accepta Marie.
- — On va s’installer par terre, on aura plus de place, décida Manon, jetant les draps sur le sol.
- — Fred, tu vas t’allonger sur le dos, Marie à genoux pour sucer Fred et moi, je m’allonge sur le dos, je glisse ma tête sous ton bassin et je te broute, ma petite Marie, imposa Manon, dirigeant les opérations.
Et ce qui fut dit fut fait. Marie me prit dans sa bouche et entreprit des allées et venues prometteuses, recommençant ce qu’elle avait tenté tout à l’heure avec ses dents et que j’avais trouvé fort agréable. Je ne voyais pas Manon mais, à en croire les soupirs de Marie, sa langue avait dû trouver les points sensibles de Marie. Celle-ci tentait de parler la bouche pleine, ce qui n’est pas très pratique, aussi se contentait-elle de grogner, de gémir, de souffler. Me lâchant un instant elle nous affirma :
Et elle me reprit entre ses lèvres, suçant, léchant. Une de ses mains avait trouvé mes testicules et les faisait rouler tandis que l’autre pressait ma rosette. Cette fille apprenait vite, j’en étais impressionné mais je savais que je n’allais pas durer longtemps. J’entendis maintenant Manon crier ; elle devait se caresser tout en ayant sa langue occupée. Marie grognait de plus en plus fort et je ne pus que leur dire « J’y suis ! », me laissant aller dans cette bouche qui, hier encore, n’avait goûté que des sexes de filles.
Plusieurs jets l’inondèrent sans qu’elle marque le moindre recul. Bien au contraire elle suça méticuleusement jusqu’à ce que je lui demande de se relever. Manon se releva également, le visage ravagé, mais souriante.
- — Alors ? demanda-t-elle simplement à Marie.
Celle-ci ouvrit la bouche et nous montra ce que, bonne élève, elle venait de recueillir. Manon lui tendit des kleenex mais Marie secoua la tête. Elle me gardait dans sa bouche, nous regardant alternativement, pour finalement avaler, rayonnante. Elle se jeta alors sur Manon et l’embrassa à pleine bouche pour partager sans doute avec elle ce qu’elle n’avait pas totalement dégluti. Elles roulèrent sur le lit, ainsi liées, le doigt de l’une dans le sexe de l’autre, comme si je n’existais pas. Je ne me lassais pas du spectacle de ces deux filles faisant l’amour comme si elles étaient seules au monde.
Ce n’est que tard que nous nous endormîmes, moi, en sandwich entre Marie et Manon, les fesses de l’une contre mon ventre, les seins de l’autre, écrasés contre mon dos.