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n° 15014Fiche technique30184 caractères30184
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Temps de lecture estimé : 22 mn
03/06/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Un mari trompe sa femme avec un homme. Elle va l'apprendre et se venger.
Critères:  #vengeance #confession #bisexuel fhh hbi extracon collègues sauna humilié(e) fellation cunnilingu 69 double sandwich attache yeuxbandés
Auteur : Viona
Vengeance, amour, fidélité. Qui fixe les limites?

J’ai tout pour être heureux. Un métier passionnant qui paye bien. Une femme ravissante, intelligente, épanouie qui travaille aussi. Je dis ma femme mais en réalité nous ne sommes pas mariés mais vivons ensemble depuis cinq ans. Je n’aime pas « compagne », cela fait vieux, ni « copine ou amie » que je trouve trop légers pour marquer notre relation. Nous nous aimons. Et en plus physiquement c’est le top. Jade et moi avions déjà de l’expérience avant de nous rencontrer et tout de suite notre accord a été parfait.


Donc, tout va bien, enfin tout allait bien. Mais depuis quelques semaines, je suis perturbé. Le pire c’est que je ne sais par quoi. Une déprime ? Un manque de magnésium ? En tout cas rien qui m’empêche de travailler.


Justement, avec un collègue nous avons bossé comme des fous depuis six heures du matin pour des repérages aux alentours de Marseille. La surprise du jour, c’est que notre réservation d’hôtel s’est perdue et qu’il reste une seule chambre, heureusement à deux lits séparés. Pour réparer, la direction nous propose un accès au sauna. C’est une bonne occasion de nous détendre avant le repas.


Depuis un moment chacun est allongé sur une banquette, mais la chaleur est un peu forte et je m’assois avant de sortir. Mon collègue, Philippe, est toujours allongé et il semble détendu, les yeux fermés. Je ne sais pas pourquoi, mais sa nudité me touche. J’ai beaucoup pratiqué le rugby et les hommes nus, sous la douche et dans le vestiaire, ne m’ont jamais impressionné ou troublé. Il est loin le temps où, gamins, on jetait un œil sur le zizi des copains pour comparer. Mais là, je le regarde d’une autre façon. Il respire lentement, sa poitrine se gonfle et son sexe repose bien aligné sur son pubis. Lui aussi a sacrifié à la mode du « sans poils » et il est aussi nu que moi. Il doit plaire aux femmes, car il est plutôt beau garçon avec de belles épaules. Mais qu’est-ce qui me prend ? Mon sexe frémit avec un début d’érection. Le temps d’attraper une serviette, mais c’est trop tard, mon collègue m’a surpris. Il me faut une bonne dose de courage pour sortir, comme si ma serviette ne cachait pas un sexe en émoi, et dire :



Une fois dans le vestiaire, j’attends qu’elle se calme pour aller me doucher.

Voilà. Un peu d’eau froide a remis les choses en place. Je termine de me sécher lorsque Philippe arrive pour se doucher. Oh, rien de bien extraordinaire. Tout simplement un savon et de la mousse. Comme tout le monde, il se lave. Comme tout homme, il veille à bien nettoyer sous le prépuce, savonne ses testicules et la raie des fesses. Alors pourquoi je bande ? Pas une petite érection, non du dur, du solide que je réserve d’habitude à Jade. Je n’ai pas le temps de réagir que j’entends :



Que répondre, si ce n’est :



Mais il n’écoute pas vraiment mes vagues excuses. Sa main humide s’empare de ma verge et la presse doucement. Je vais reculer et protester, mais je ne bouge pas. Maintenant il me branle, remontant mon prépuce sur le gland pendant que son autre main palpe mes testicules. Nous sommes face à face, son visage si près qu’il n’a qu’à se pencher pour que ses lèvres effleurent les miennes. Il va m’embrasser. Non, il recule et s’agenouille pour, pour… Oui, il le fait. Ses lèvres me caressent la verge, sa langue titille mon méat et doucement il s’empare de ma queue dans sa bouche. Oui, il me suce et c’est bon. Très bon même. Un homme me fait une fellation et j’apprécie. De toute façon, mon sexe parle pour moi. Il me pompe si bien que je sens rapidement mon sperme monter. Il n’a que le temps de me retirer de sa gorge pour que j’éjacule sur le carrelage de la douche.


Le reste de la soirée s’est passé comme si rien ne s’était produit entre nous. C’est seulement dans la chambre, lumière éteinte que j’ai osé parler pour m’excuser. Tout de suite il m’a gentiment fait comprendre que je devais assumer et que je n’étais pas un « cas ». Lui aussi était bisexuel et d’ailleurs plaignait les « mono ». C’est un peu plus tard qu’il est venu dans mon lit et que pour la première fois de ma vie j’ai sucé un homme.


Nous sommes devenus amants nous retrouvant régulièrement dans un petit hôtel. Il m’a initié et très vite, dès que nous avons eu les résultats des tests, j’ai connu le plaisir de goûter à son sperme. Mon petit trou a appris à se dilater pour que sa queue me prenne sans douleur. Bien sûr, nous étions extrêmement prudents et prenions toutes les précautions pour que personne ne connaisse notre liaison. En réalité, il n’y a pas de sentiment entre nous, juste du plaisir. Cela nous convient.


Je me souviendrai longtemps de ce soir où, en rentrant à la maison, je trouve Jade assise dans le noir. Je m’inquiète, l’interroge mais elle ne répond pas. J’allume, elle est assise, des documents sur la table. J’approche, me penche pour l’embrasser et mon regard tombe sur les documents, des photos. En une fraction de seconde, je réalise que c’est moi et Philippe qui en sommes les acteurs. Je ne peux m’empêcher de les parcourir et c’est bien nous, dans des situations sans équivoque. Je bégaie.



Jade bondit et hurle :



Je ne dis rien. Je veux la prendre dans mes bras, mais elle me repousse :



C’est seulement un peu plus tard que, par bribes, elle m’a expliqué.


Intriguée par mon comportement, aussi bien au lit qu’au quotidien, elle a commencé à avoir des soupçons. Un détective a mis quelques jours pour trouver mes escapades à l’hôtel. Mais elle voulait savoir avec qui, une inconnue, une amie. C’est alors qu’il a découvert que c’était avec un homme. Comme elle a refusé de le croire, j’imagine qu’il a piégé la chambre, certainement avec la complicité du gardien. Si je ne me retenais pas, j’irais lui casser la gueule.


Comment expliquer l’inexplicable ? Comment justifier l’inexcusable ? En tout cas je n’ai pas su trouver les bons mots, les bonnes excuses. Heureusement Jade n’est pas partie. Bien sûr, Philippe et moi avons cessé de nous retrouver.


À la maison, c’est service minimum. La plupart du temps elle sort avec ses copines. Moi j’attends. Oui, j’attends que le temps fasse son œuvre et que je puisse lui prouver mon amour.


Aujourd’hui, exceptionnellement, elle m’a téléphoné au bureau pour me demander d’être à 19 h précise à la maison. J’ouvre la porte avec le secret espoir de nos retrouvailles. L’entrée est sombre, le salon également, juste une lueur éclaire le couloir. C’est l’éclairage de notre chambre qui diffuse cette clarté par la porte ouverte. Je souris, elle m’attend. Elle m’a pardonné et il n’y a pas de meilleur endroit que notre chambre pour repartir à zéro. Mais mon sourire se fige. Oui, elle est bien là et m’attend. Mais c’est en chevauchant un homme, allongé sur le lit. Elle lui tourne le dos, face à la porte et si mon sourire se transforme en rictus, ses yeux me fixent et me défient. Oh, elle n’a pas besoin de parler. J’ai compris. C’est sa vengeance. Elle se donne à un autre homme, dans notre chambre, dans notre lit.


Ostensiblement elle se soulève, libère le sexe, et toujours me fixant, le réintroduit dans sa chatte. Non, je ne peux pas rester pour voir cela même si je mérite cette punition. Je sors en fermant la porte et m’effondre dans un fauteuil. Mais la porte s’ouvre et ma femme s’avance dans le couloir pour vérifier que je suis encore là. J’ai compris, elle veut que je reste. Une voix l’appelle :



Elle répond :



Alors, pendant deux heures, j’ai dû entendre tout ce qui se passait à quelques mètres de moi. Et Jade s’est employée à m’humilier. Elle, si retenue dans le plaisir, n’a pas arrêté de crier, de gémir, d’encourager son amant. Elle ne supportant pas les mots crus, même dans les moments les plus forts, décrivait tout ce qu’ils faisaient. Jamais je n’avais entendu dans sa bouche des mots comme : « suce-moi le bouton, encule-moi, viens, bourre-moi, plus fort, crache dans ma gorge, mon copain a une petite bite, il ne me fait pas jouir ». Et, pendant que son amant reprenait des forces, elle est passée plusieurs fois devant moi, nue, provocante, des coulures blanchâtres sur le corps, avec ce regard qui me transperce.


Enfin ils ont terminé. Ils sortent de la chambre et c’est à cet instant que je reconnais Philippe. Lui aussi tombe des nues.



Nous sommes effondrés et Jade se moque en riant :



Que dire sans ajouter à ma honte ?


Le lendemain, Philippe me raconte comment il s’est fait draguer et que c’est la seconde fois qu’elle le fait venir à la maison. Manifestement, elle avait voulu faire une répétition. Pour hier, elle a même exigé qu’il fournisse un résultat de test HIV. Dans mon désarroi, je n’avais même vu qu’il n’était pas protégé. Philippe se confond en excuses. Mais il n’y est pour rien.


Une semaine plus tard, il m’annonce que Jade l’a invité pour le lendemain. Bien sûr il refuse, mais par retour il reçoit une photo sans équivoque sur notre relation passée. Jade est trop fine pour brandir une menace mais nous convenons qu’il ne faut pas prendre de risques. Il accepte. Le matin, ma femme me demande de passer prendre une commande chez le traiteur avant de rentrer. Elle ajoute :



Non, je ne peux pas laisser faire. Je ne suis pas une carpette. Elle se venge, d’accord, mais pas en m’humiliant de cette façon. Toute la journée, j’ai ruminé et finalement je fais ce qu’elle me demande. Je prends conscience que je ne veux pas la perdre. Elle va se lasser. Elle va me pardonner. Elle va me revenir. Il suffit d’être patient.


Les bras chargés, j’entre dans l’appartement. Silence, pénombre, personne. Je range les paquets du traiteur dans le frigo, la bouteille de Ruinart dans un seau à glace. Un mot, posé bien en évidence sur la table de la cuisine, attire mon attention.



Déshabille-toi, va dans la chambre, assieds-toi dans le fauteuil de l’angle.

Attends, ne bouge pas, ne dis rien.



À quoi bon résister ? J’obéis. J’ai froid à attendre, nu, immobile. Je vais dans le salon pour monter le thermostat et je n’ai que le temps de regagner ma place lorsque j’entends la porte s’ouvrir. Elle arrive. Ils arrivent. Ils sont complices, rient, Philippe joue le jeu. Le couloir s’éclaire. Ils entrent dans la chambre, laissent la porte ouverte. Seul le lit est à la lumière. On ne peut pas me voir, tapi dans l’ombre. Sait-elle que je suis bien là ? Philippe est-il dans la confidence ? En tout cas, ils s’embrassent et très vite les vêtements tombent au sol. Je n’ai que le temps de reconnaître les dessous que je lui avais offerts pour notre anniversaire de rencontre. Demi-balconnet qui remonte ses seins et pousse ses tétons en avant et string avec cette ficelle qui glisse dans sa fente. Elle pousse son amant vers le lit et s’agenouille devant lui. Le sexe en demi-érection disparaît dans sa bouche. Elle tourne le dos à la lumière et son ombre cache la fellation, mais sa tête qui monte et qui descend montre qu’elle s’applique à le sucer et l’absorber au plus profond de sa gorge.


Philippe grogne, il apprécie, l’encourage par un :



Un instant elle l’abandonne.



Il ne dit rien.



Elle a dû le mordre ou lui pincer le sexe.



Il s’exécute.



Elle insiste :



Et, en tournant la tête dans la direction du fauteuil, elle ajoute :



Elle se lève et tout en se positionnant en 69 sur son amant, elle lui dit :



Pendant les minutes qui suivent, pas une parole n’est échangée. Si j’avais l’esprit à rire, je dirais que Philippe étouffe sous les fesses de Jade alors qu’elle ne peut pas parler, la bouche pleine de son bâton. Mais je n’ai pas l’esprit à la plaisanterie. C’est ma femme et mon ex-amant qui font l’amour devant moi. Les minutes passent, une éternité.


Elle se redresse, plaque ses mains sur ses seins qu’elle presse pour faire jaillir ses tétons qu’elle tire en avant pour les faire rouler entre ses doigts. Elle fait toujours cela lorsqu’elle sent que son plaisir arrive. Elle vibre et se tortille comme pour s’ouvrir un peu plus à la langue qui la caresse. Voilà. Elle jouit en poussant de petits cris. Tiens, elle ne crie pas comme l’autre fois. Elle s’est laissé détourner de sa vengeance ? C’est vrai qu’elle n’a pas besoin de forcer le trait, je suis le spectateur privilégié. Sans attendre elle replonge sur la queue un instant abandonnée pour la sucer avec avidité, sa langue court tout le long, sa bouche s’ouvre pour absorber le gland, ses lèvres rampent le long de la hampe et butent sur la base. C’est vrai qu’elle suce bien. Combien de fois m’a-t-elle fait jouir de cette façon ? Il ne va pas résister longtemps. Voilà, il annonce :



Elle ne garde que le gland dans la bouche. Le sperme jaillit contre ses joues et elle le laisse couler lentement sur la verge. Deux, trois, peut-être quatre giclées abondantes forment maintenant des traînées sur la queue encore bien dure. Elle replonge et lorsqu’elle remonte le sexe est nettoyé. Elle a tenu sa promesse.


Alors elle enjambe son amant pour poser ses pieds sur la moquette. Elle se lève et se dirige vers moi. Que veut-elle ? Elle ne demande rien mais d’un geste me fait me lever. Nous sommes face à face, elle approche ses mains de mon visage, pose ses lèvres sur les miennes et sa langue en force le passage. Un liquide tiède, âcre envahit ma bouche. Oh, elle avait tout calculé, tout prémédité pour me transmettre par surprise le sperme qu’elle vient de récolter. Vraiment, elle veut me faire payer chacune de mes lâchetés. Son baiser dure jusqu’à ce que j’avale la semence de Philippe.



Elle a raison, mon sexe est dur. Elle insiste :



Elle retourne près de son amant.



Et je l’ai fait. Je n’ai rien dit, parfait esclave de ma femme et de l’homme qui la baise. Puis, pendant une éternité j’ai dû assister à leurs ébats. Elle en voulait toujours plus, organisatrice exigeante et imaginative. Pourtant je ne suis pas sûr que ses cris de jouissance soient bien réels. Je la connais, certains sonnaient faux. La volonté de me punir en m’humiliant était trop présente pour qu’elle se laisse aller. Et puis Philippe a déclaré forfait, épuisé après toutes ces éjaculations. Finalement le grand gagnant de cette soirée, c’est lui.


Après son départ, le sommeil ne veut pas venir et je sens que c’est la même chose pour Jade. Oui, nous dormons dans le même lit, dans celui qu’elle utilise pour le sexe. C’est elle qui l’exige. J’imagine que cela fait partie du scénario. Bien sûr, je n’ai pas pu la toucher depuis la découverte de ma faute. Je veux lui parler, faire une nouvelle, la dernière tentative pour que nous recommencions comme avant, enfin essayer au moins.



… et je parle, parle, m’excuse, lui rappelle combien nous étions heureux, reconnais toute la responsabilité, parle de folie, de pulsion, promets, jure que jamais, plus jamais, etc. Mais, aussi, que je ne peux plus accepter ce qu’elle me fait subir, et je conclus :



Elle reste un long moment silencieuse, mais après une interminable attente je l’entends, dans un murmure, dire.



Je suis si heureux que je vais la prendre dans mes bras, mais elle s’éloigne. Ce n’est pas gagné !


Pas de réels progrès pendant les quinze jours suivants, toujours des échanges réduits au quotidien et bien sûr, pas de sexe. Et puis je reçois ce message.



Je suis prête à te pardonner. Je peux comprendre, comme tu le dis, « ce moment de folie, cette pulsion irrépressible », bien que ce « moment de folie » ait duré plusieurs mois. Mais as-tu pensé que moi aussi je pouvais avoir une pulsion, une envie, un fantasme ? Je te propose un marché. Si tu es capable d’accepter cela, alors, vendredi soir procède de la même façon que la dernière fois. Tu dois savoir que je ne viendrai pas seule. Si tu m’aimes vraiment, alors accepte et envoie-moi un « Oui » par SMS. Je ne veux pas que nous abordions ce sujet de vive voix.



Sans réfléchir, j’ai envoyé le « Oui » demandé. Qu’avais-je à perdre ?


J’attends dans la chambre dans mon coin. Bien sûr, je suis nu. À tout hasard j’ai mis du champagne au frais, non pas pour le servir aux amants, mais pour célébrer, peut-être, nos retrouvailles.


La porte d’entrée s’ouvre. Deux voix, Jade et encore Philippe. Mais Jade n’est pas comme d’habitude, elle rit fort et je reconnais les intonations qui sont les signes qu’elle est pompette. Pourquoi a-t-elle bu ? Pour se donner du courage ? Mais les autres fois elle était bien à jeun !


Ils entrent dans la chambre. Elle l’embrasse, le déshabille, se déshabille, s’étend sur le lit. Non, cela ne va pas recommencer ? Elle tend le bras vers la table de nuit et sort une sorte de sac en toile que je n’avais jamais remarqué.



Philippe s’en saisit pendant que ma femme s’allonge. À ma grande surprise, il utilise les liens trouvés dans ce sac pour l’attacher. Pas un mot n’est échangé, juste « ce n’est pas trop serré ? » Enfin la scène est complète lorsqu’il lui bande les yeux. Elle est immobilisée les bras en croix, les fesses au bord du lit et les cuisses écartées par des liens qui partent des genoux.


Ainsi, c’est ça son fantasme ! Jamais je n’aurais imaginé pareille envie de sa part, elle si active pendant l’amour. La voilà, immobilisée, aveuglée, à la merci d’un homme. Puis, je me souviens qu’au début de notre relation nous avions regardé un film érotique qui passait tard le dimanche soir sur une chaîne de télé. C’était gentillet, pas porno, tourné dans une villa magnifique. L’héroïne se faisait attacher, comme Jade ce soir, et un homme lui faisait l’amour jusqu’à ce que le mari les surprenne. Alors, silencieusement, il prenait la place de l’amant, et la femme jouissait sous des caresses qu’elle pensait venir d’un autre. Puis le mari invitait l’homme à le rejoindre et ensemble ils prenaient possession du corps de cette femme par une scène de double pénétration habilement suggérée.

Jade m’avait faire rire, car elle m’avait dit :



Et elle m’avait renversée pour me chevaucher, manifestement excitée par le film, même si elle ne voulait pas le reconnaître.


Revenant à la réalité, je vois que Philippe s’est placé entre les cuisses de la soumise et qu’il commence à la caresser par la bouche. Doucement je m’approche et lorsqu’il m’aperçoit, il me fait un signe avec le pouce vers le haut. Nous sommes en phase et je comprends que je peux intervenir. Enfin je peux retrouver le corps de ma femme et mes mains apprécient à nouveau son grain de peau, la fermeté de sa poitrine, la douceur de ses hanches et le velouté de l’intérieur de ses cuisses. Malgré mon impatience et la raideur de ma verge, je suis très attentif à ne pas révéler ma présence. Toutes ces caresses pourraient venir de son amant. Nous échangeons notre place et c’est moi qui suis en charge de son minou. Oh, qu’elle m’a manqué cette vallée des plaisirs ! Ma langue retrouve le chemin du clitoris, joignant ma salive à celle de Philippe. Je glisse vers la rondelle déjà bien amadouée et je me retiens pour ne pas y glisser un doigt. Mais deux mains sont déjà à l’œuvre et, même si je fais partie du scénario de Jade, il est trop tôt pour me révéler.


Mes caresses s’ajoutent à celles de son amant et ma femme ne cache pas son plaisir. Son sexe écartelé par les liens m’ouvre le chemin de sa grotte et ma langue s’insinue avec gourmandise. Philippe qui a déjà baisé plusieurs fois mon épouse connaît maintenant ses points sensibles et nos caresses convergent. J’ai ma récompense et je retrouve enfin son jus, sa cyprine que je reçois comme un don même si Jade croit que c’est son amant qui en profite.


Nous la laissons reprendre son souffle et je crois l’entendre dire « Pierre », mais c’est si faible que cela ressemble à un rêve. Peu importe, le sort en est jeté et je dois tenter ma chance. Je demande à Philippe d’embrasser la poitrine de Jade. Ses tétons sont si gonflés qu’il lui est facile de les prendre dans sa bouche. Alors je fais de même et chaque téton est au chaud dans une bouche. C’est l’instant fatidique. Ma femme ne peut ignorer maintenant que deux hommes sont avec elle. Si je me suis trompé sur ses intentions, elle va hurler ou me chasser d’un mot. Mais rien ne se passe, ou plutôt le sursaut de surprise est immédiatement suivi d’un « oui » d’attente. Nous nous appliquons, sa poitrine se gonfle, elle se soulève malgré ses liens pour nous la présenter. Je me déplace et j’enjambe ma femme pour lui présenter mon sexe à sucer. J’aimerais pouvoir lui demander si elle connaît le propriétaire de la queue que sa bouche accepte de recevoir, mais c’est trop tôt. Je suis si dur et si tendu que malgré ses efforts elle ne peut pas la faire pénétrer mais ses lèvres forment un anneau qui enserre la base de mon gland.


Pendant ce temps, Philippe s’est positionné entre ses cuisses et sur un signe, il pousse sa verge dans la fente d’un mouvement brusque. Sous le choc mon gland glisse un peu plus dans la bouche. Cela fait si longtemps que je n’ai pas fait l’amour que quelques va-et-vient suffisent pour me faire éjaculer. Ma femme ne rechigne pas à recevoir ma semence et, alors que son amant continue de la baiser avec ardeur, je viens échanger un baiser comme un signe de reconnaissance et de soumission. Nos langues bataillent et signent la paix. Alors je m’approche de son oreille et chuchote.



Mais elle ne peut pas continuer, emportée par son plaisir. Juste un feulement, pas de cri. Dommage, j’aimerais bien l’entendre à nouveau hurler et commenter sa jouissance comme elle le faisait pour m’humilier.


Philippe peut enfin se laisser aller et je peux imaginer le liquide jaillir. Moi aussi, j’ai connu le plaisir de se sentir inondé et je comprends la sensation que Jade doit ressentir. Il sort son sexe et lâche une dernière giclée sur le pubis, le décorant d’une traînée blanchâtre.


Une pause est la bienvenue et je libère ma femme de ses liens pendant que Philippe va chercher à boire. Le symbole n’est pas anodin. Trois adultes trinquent. J’ai retrouvé ma place, je ne suis plus le mari puni et humilié. Jade a conservé son masque et comme je lui propose de l’enlever, elle nous dit.



Ses mains cherchent nos sexes et ne trouvent que deux petites choses qui reprennent des forces.



Elle veut se pencher pour nous caresser, mais je la force à tourner plusieurs fois sur elle-même pour la désorienter tout en disant :



Trois minutes plus tard, tout est en place. Je n’ai pas eu besoin de beaucoup de temps car depuis longtemps je voulais filmer nos ébats mais, même si elle avait toujours refusé, je savais où placer l’objectif pour une bonne prise.


Deux hommes assis au bord du lit. Une femme aveuglée par un bandeau, à genoux, redonne vigueur à leur sexe. Il n’a pas fallu longtemps pour que les deux petits bouts flasques se transforment en queues dressées vers le ciel. La femme s’applique, passe de l’une à l’autre, fait courir sa langue du méat aux testicules. Elle reprend son souffle pour engloutir chacune le plus loin possible dans sa gorge. Philippe et moi restons silencieux, même si ce traitement déclenche des frissons de plaisir. On ne peut pas tenir des heures comme cela.


J’explique, par geste, à mon complice ce que je veux. Il comprend, se lève entraînant Jade avec lui. Il s’allonge et la positionne pour qu’elle le chevauche. Je souris en nous imaginant visionner la vidéo qui doit être comique par son aspect film muet. Un oscar, peut-être ? La queue retrouve le chemin qu’elle vient de quitter à peine vingt minutes plus tôt, et le sperme sert de lubrifiant.


À moi. J’écarte la raie des fesses, frotte mon gland pour recueillir un peu du jus des amants et sans préliminaire, prends possession du cul de ma femme. Bien sûr, elle sursaute devant une telle agression, mais elle ne proteste pas. Jamais je n’ai été si entreprenant. Mais la victoire n’a pas de prix. D’une certaine façon, je me venge de toutes ses humiliations. Pour moi aussi, c’est une première. Jamais ma queue ne s’est frottée à une autre dans ma femme. Dans aucune femme d’ailleurs. C’est mon premier double. Voilà une chose que nous les hommes ne pourrons jamais ressentir. Je suis frustré, je ne peux pas questionner mon épouse, sous peine de me découvrir. Pourtant j’aimerais qu’elle nous explique ce que cela fait d’avoir deux bites en elle, séparées par une paroi si mince. Pourtant c’est une vraie expérience.


Jade est inactive. Ses liens sont partis mais d’une certaine façon elle est prisonnière. Oui, deux hommes ne sont là que pour elle. C’est à eux d’imposer le rythme et c’est ce que nous faisons, bien que ce ne soit pas facile. Enfin après quelques tâtonnements qui font que nos sexes sortent de leur fourreau, nous arrivons à contrôler. Il avance, je recule et ainsi de suite. C’est la bonne façon, notre hôtesse est satisfaite. Elle apprécie, se laisse conduire. Son corps bouge sous le flux et le reflux.


Je rêve. Si je gagne mon pari, j’aimerais que nous organisions une soirée à trois, mais différente. J’ai goûté au plaisir d’être pris et de prendre un homme et même si j’ai juré de ne plus laisser libre cours à ma libido, j’aimerais retrouver cette jouissance. Si Jade acceptait, Philippe pourrait devenir notre amant. Oh, sodomiser un homme qui lui-même posséderait ma femme ! Oh, enculer ou baiser ma chère épouse pendant que mon cul est lui-même plein d’un sexe d’homme ! Mais prudence, il faut attendre. Je ne sais pas si ma chérie est prête. Pourtant il y a deux mois, ni elle ni moi n’aurions pensé que cette soirée soit possible. Et pourtant, elle vibre sous nos coups.


Elle vibre, jouit en même temps que Philippe qui, je le sens par ma queue, balance à nouveau sa purée. Moi, perdu dans mes rêves, je me suis activé, par réflexe, la queue bien raide mais presque insensible. Voilà pourquoi je suis encore vaillant et frais. La place est libre, la croupe se tord pour la saillie. Et je bourre ce cul dont elle m’a privé pendant trop longtemps. Je ne sais pas si elle sait que c’est moi et, en réalité je m’en fous. J’entre, je sors, frotte ma queue aux nouvelles liqueurs pour replonger en transperçant son œillet dilaté. Ce n’est plus la Jade que j’ai connue. Une nouvelle femme est née, décomplexée, fière de sa sexualité, tendue vers son plaisir, provocatrice. Elle active ses fesses pour aider à la possession. Oh ! si elle voulait bien exprimer son plaisir, conduire sa sodomie, exprimer son envie, enfin hurler qu’elle veut se faire « enculer » comme elle le faisait si bien pour me punir. Rien ne vient, mais j’accélère et mon pubis claque contre ses fesses avec une telle force que Philippe la maintient entre ses bras. Enfin, un cri, un mot, un souffle et sa voix éclate dans le silence de la chambre conjugale, témoin de nos turpitudes.



J’ai perdu mon pari. Quel sera le prix à payer ? Un moment ! « Mon chéri », cela peut très bien être Philippe. Après tout, je l’ai déjà entendu. Elle insiste :



Et je jouis.


Avant qu’elle enlève son bandeau nous prenons bien soin de nous éloigner.

C’est Philippe qui pose la question : « Alors ? »


Alors, j’ai perdu.

Alors, chaque jour je pose la question, mais j’obtiens toujours la même réponse :



Et si j’avais ouvert la boîte de Pandore ?

Si, elle avait un amant ? Deux, peut-être ? Une femme, peut-être ?



Et si lui aussi était son amant ?

Je sais ce que je vais faire : embaucher un détective privé…