n° 15015 | Fiche technique | 14838 caractères | 14838Temps de lecture estimé : 10 mn | 03/06/12 |
Résumé: Une femme passe du phantasme de la putain à la réalité d'une rencontre tarifée. | ||||
Critères: fh inconnu hotel fsoumise fellation préservati pénétratio fsodo confession -tarifé | ||||
Auteur : Chamberienne |
En rentrant chez moi, je posai les 300 euros sur la table du salon. Ils resteront là quelques jours. Ce n’était pas un trophée, j’étais plus embêtée par cet argent qui pour moi ne m’appartenait pas, dont je ne savais que faire.
Divorcée, j’avais un peu avant la quarantaine une vie heureuse, enfants, travail, amies, sorties… Bien sûr les hommes étaient aussi présents. Mais entre ceux qui veulent s’installer avec moi immédiatement, ceux qui ont une femme, ceux qui ne veulent qu’une aventure d’un soir, j’avais un peu de mal à trouver un compromis, avec eux et surtout avec moi-même. Toutefois, j’allais parfois sur un site d’annonces où il y avait une partie « rencontres ». Je m’excitais seule devant les annonces de femmes cherchant d’autres femmes. J’aimais bien l’idée mais je ne me sentais pas prête à passer à l’action, peut-être cela restera-t-il seulement un phantasme. Et puis il y avait des annonces « sans lendemain », que je regardais avec détachement. Entre les couples qui cherchent une tierce personne, les dominateurs qui cherchent une soumise, il y avait aussi des hommes qui cherchent une femme. Une annonce d’un homme de ma région m’intrigua.
« H 48 ans cherche occasionnelle »
Je me permis de répondre, juste par curiosité, pour essayer de savoir pourquoi un homme marié met ce type d’annonce. Qu’est-ce qu’il attend, combien est-il prêt à payer ?
Dans mon premier mail, j’indiquais que cette situation était un phantasme pour moi, que la situation d’offrir mon corps à un homme qui paye pouvait m’exciter, même si je n’étais pas du tout vénale. À ce moment-là, il était pour moi hors de question d’aller avec un homme contre rétribution, je n’ai rien contre les putains mais je trouvais cela plutôt dégradant de gagner de l’argent comme cela. Les réponses qu’il m’apportait me donnèrent envie de continuer dans cet échange virtuel. Je me créais le personnage d’une femme mariée, ayant le phantasme de la prostituée, la belle-de-jour qu’est Catherine Deneuve dans le film de Buñuel.
Avant de répondre sur le thème de l’argent, il me demanda de me décrire, ce que j’étais prête à faire… et bien sûr, il souhaitait une photo. Je précisai que pour être à l’aise et bien vivre cette situation, il fallait vraiment qu’il y ait un rapport du client avec la putain : il paie, il veut ceci et je le lui offre. Par exemple, je lui dis que j’acceptais de sucer sans préservatif et qu’il pourrait jouir dans ma bouche. Cette réponse le ravit, sans doute est-il en manque de cela dans son couple. Il aborda aussi son envie de sodomie. Je lui répondis que ce n’était pas trop mon truc car j’étais étroite des fesses mais qu’à partir du moment où il l’exigeait et qu’il y mettait le prix, je n’étais pas contre. (En réalité j’aime assez la sodomie quand je suis excitée, j’ai même souvent du plaisir dans cet acte.)
Toutes mes réponses étaient réfléchies, pesées, pour garder le contact et voir jusqu’où un homme pouvait aller, c’était plus de la sociologie qu’une envie de rencontre. Je me pris en photo avec un appareil automatique, photo où l’on voyait mon corps nu sous une robe transparente. Bien entendu, mon visage n’apparaissait pas. Il semblait de plus en plus intéressé par mon personnage, mon côté vraiment « occasionnelle » et même « débutante » dans ce domaine. Au bout d’un moment, il m’annonça une somme de 200 euros pour passer un après-midi ensemble. Je n’avais aucune notion des prix, mais je trouvais toutefois cette somme bien faible par rapport à tout ce qu’il voulait de moi. Cependant peu importait, j’étais arrivée à mes fins et cette négociation virtuelle se terminait. Je lui répondis donc que je ne souhaitais pas poursuivre en prétextant que cette somme ne me convenait pas. Je reçus immédiatement une autre proposition à 300 euros avec rencontre au plus vite.
C’est seulement à ce moment-là que je me mis à me dire « et pourquoi pas ? » Depuis ma séparation j’avais eu quelques relations peu glorieuses, dont je ne suis pas très fière. Là, peut-être, je m’y retrouverais avec l’argent. Et puis, je dois reconnaître que cet homme dans sa recherche pouvait presque m’attendrir. Sans savoir si j’en serais capable, je lui dis OK, à condition que cela se fasse dans un hôtel. J’ajoutai que le jeudi après-midi était possible pour moi. Il me restait quelques jours pour me désister définitivement.
Il m’envoya alors un mail pour me préciser la tenue qu’il souhaitait que je porte. Talons, jupe, bas… ce n’était pas très original, mais c’est sans doute ce mail qui me fit partir dans le réel. Je m’amusai un soir à m’habiller selon sa convenance et, devant ma glace, je commençais à être vraiment excitée. Le mardi, il m’informa de l’hôtel choisi par ses soins, c’était un hôtel type « Formule 1 », ce qui me rassura par rapport, d’abord à la discrétion de ces lieux, et aussi, par rapport à l’épaisseur des murs. S’il n’était pas celui que je pensais, en criant très fort quelqu’un viendrait voir ce qui se passe. Il m’annonça alors qu’il n’avait pas envie d’un lapin et qu’il souhaitait avoir mon téléphone. Je refusai bien sûr, en espérant que ce détail aller bloquer cette rencontre. Ce fut lui qui finalement me donna son numéro.
Le jeudi matin, après quelques dernières hésitations, je lui envoyai un SMS confirmant le rendez-vous et reprécisant que pour ne pas trop mal vivre ce moment, je voulais vraiment qu’il se comporte en client exigeant, voire directif.
Après une douche, je m’habillai comme il le souhaitait, un haut légèrement transparent et un imperméable. C’est le cœur serré que j’arrivai sur le parking de l’hôtel. À mon SMS, je vis une silhouette sortir d’une voiture et prendre une chambre avec sa carte bleue. Je n’avais pas imaginé comment pouvait être cet homme, peu m’importait son physique, je voulais seulement quelqu’un de propre, pas répugnant. Sa voiture, son allure normale enlevèrent mes dernières réticences. Au bout de quelques minutes, je reçus un SMS précisant la chambre et le code d’accès. Après avoir composé le code, le clic d’ouverture se déclencha et je me glissai dans la chambre.
Dans la pénombre, je vis un homme allongé sur le lit, il avait simplement enlevé ses chaussures. Il me dit de manière assez directive que l’enveloppe était sur la table. Après que j’ai vérifié le contenu, il me demanda de me mettre contre le mur, face au lit. Je me mis alors à le regarder et vis quelqu’un, sans doute plus âgé que ce qu’il annonçait, d’une allure quelconque mais acceptable. Il me demanda d’enlever mon chemisier puis mon soutien-gorge. Il se leva alors et, face à moi, commença à m’effleurer l’épaule et vint assez vite me caresser les seins presque négligemment. Puis il s’assit au bord du lit, juste en face de moi et me demanda de me retourner et de soulever ma jupe. Je me pris au jeu et le fis de manière suggestive. À la vue de mes bas et de mon string, il me dit :
Il me demanda de me retourner et de ne garder que mes bas et mes talons. Je me retrouvai nue devant lui, il revint me toucher en commençant de nouveau par mes épaules et mes seins. Il descendit sa main sur mon sexe et entra ses doigts sans ménagement. Il constata alors que la situation ne me laissait pas indifférente. Il enleva sa main et me le fit plutôt crûment remarquer en étalant mon liquide sur mes lèvres. Il me roula alors une pelle. J’avoue que je n’avais pas imaginé un homme m’embrasser dans cette situation. Je ne trouvais pas cela bien agréable, d’autant plus qu’il y rajoutait allégrement sa langue.
Je comprends tout à fait les vraies putes qui refusent cet acte si intime. J’essayai de m’opposer en tournant la tête, mais il insista en me rappelant ma demande qu’il soit exigeant et directif. Je me mis à caresser son dos, déboutonner sa chemise pour faire diversion et aller à l’essentiel. Il avait un corps typique des cinquantaines, une petite bedaine. Il cessa alors de m’embrasser et appuya fermement sur mes épaules pour me faire mettre à genoux. Là, j’entrai dans mon rôle. En enlevant son pantalon, je caressai son sexe avec mes joues à travers son slip et j’en profitai pour enlever ses chaussettes (je trouve que c’est vraiment une faute de goût de garder ses chaussettes dans un moment pareil). Il me demanda d’enlever son slip et un sexe de taille plutôt ordinaire m’attendait. Cela me rassurait pour l’éventuelle sodomie.
« 300 euros, c’est une somme, tu vas t’appliquer. » Et je m’appliquai avec mes mains, mes lèvres, ma langue. Je le suçai et finis littéralement par aspirer son sexe, caresse que quelques hommes m’ont dit adorer. J’eus droit à des « pute, salope, sacrée suceuse… » que je ne supporte pas en temps normal mais ne me dérangèrent pas à ce moment. Je me surpris alors à avoir les mêmes tactiques, j’imagine, que les vraies putes, le faire jouir au plus vite et partir avec le fric. Mais je me rendis compte que j’étais un peu prétentieuse, il avait l’air de bien se contrôler, le quinqua. Puis il me demanda de m’allonger sur le lit, se jeta sur moi et se remit à m’embrasser la bouche, les seins. J’étais en train de me dire que j’allais refuser le cunni qu’il allait certainement effectuer. Du tout, il me retourna et me demanda de le sucer de nouveau. Je connaissais son envie. Lors de ma description, j’avais dit avoir une poitrine généreuse et que je pouvais branler un sexe entre mes seins pendant que je suçais. En mettant ses fesses sur mes genoux, j’arrivai à combiner les deux actions. Il sembla adorer et j’eus même droit à un « ma femme ne m’a jamais fait cela ». Désolée, madame, j’ai les arguments pour…
Je m’activai pour de nouveau essayer de le faire jouir, mais il contrôlait toujours. Il me fit arrêter et me demanda de me caresser pendant qu’il mettait un préservatif. Me caresser devant un inconnu était une première, je le fis, tout en gardant les yeux ouverts pour bien vérifier qu’il enfilait convenablement le préservatif. Il vint alors me pénétrer directement. Je ne sentis rien, pas de douleur, ni de sensation positive, comme si j’étais comme détachée de mon corps. Puis on inversa les positions. Sur lui, je n’eus pas le choix et devins active. Le faire jouir maintenant ce serait idéal, pas de sodomie, pas de sperme à avaler, je contractai mes fesses, mon vagin pour qu’il ne maîtrise plus rien. Mais il me bloqua fermement, m’empêchant de bouger.
Il se requinqua et me demanda alors de me mettre en levrette. Je voyais arriver l’heure de la sodomie que je redoutais, mais il me pénétra de nouveau dans mon sexe. C’est ma position préférée et j’avoue à ce moment-là commencer à ressentir du plaisir. J’ai la chance de pouvoir jouir quasiment à chaque fois dans cette position. La bouche sur le matelas, j’essayais de masquer mon plaisir, gênée pour moi, pour lui, pour les femmes frigides, d’arriver à jouir dans ce contexte et pour 300 euros. Mais il y a finalement une justice car alors que je sentais mon plaisir arriver, il se retira en me disant :
Il eut du mal à me pénétrer, il faut dire que je ne faisais rien pour lui faciliter l’entrée. Consciemment ou inconsciemment, j’étais très crispée. Il était toujours très dur mais éprouvait beaucoup de difficultés à trouver le chemin. Je regrettais de ne pas avoir pris de gel mais je n’en avais jamais utilisé pour cet acte. Je dus baisser un peu mes fesses pour qu’il entre dans ce lieu… et d’un seul coup ! J’eus mal, cela me brûlait, je trouvais cette souffrance presque salutaire. Il fallait bien que je me mette à regretter cette relation, me donner l’envie de ne pas retenter l’expérience. Il remuait très fièrement dans mon cul. Il se retira très directement et tenta de retourner dans mon sexe. Je m’y opposai pour des raisons d’hygiène et lui proposai alors de changer de préservatif.
Il ne le fit pas, je suppose qu’il avait peur de débander pendant ce changement. À la place, j’eus droit à un retour très direct dans mes fesses. J’eus vraiment la sensation de n’être qu’un trou à 300 euros. Un peu pour son plaisir, beaucoup pour m’humilier, il rentrait, sortait plusieurs fois de mon cul sans aucune attention. Je ne pouvais lui dire de stopper ou de se modérer, l’argent rentrait à ce moment-là vraiment en ligne de compte. La fin du calvaire arriva bien cinq minutes plus tard. J’avais l’impression de ne plus avoir d’anus.
Il retira son préservatif, me fit mettre à ses genoux. Je devais maintenant le faire jouir. Sa semence arriva assez vite. Il n’avait pas dû éjaculer depuis longtemps car la quantité de sperme était abondante. Il me fallut plusieurs gorgées pour tout avaler. Je gardai quelque temps son sexe dans ma bouche, car j’avais peur de la suite. Peur qu’il souhaite remettre le couvert (après tout, il m’avait louée pour l’après-midi), peur de devoir écouter ses monologues sur sa femme, ses enfants…
C’est lui qui retira son sexe de ma bouche. Qu’ils paient ou pas, les hommes deviennent insensibles après avoir éjaculé. C’est alors que je sortis immédiatement de mon rôle. Levée, je me dirigeai vers mes vêtements, et m’habillai prestement. Je n’avais aucune envie de m’attarder, je mis l’enveloppe dans mon sac. Je ne voulais en aucun cas rester dans cette chambre, je lui en voulais vraiment de ses allers-retours dans mon anus.
Sans même un regard, je sortis de la chambre, effaçai son numéro et rentrai chez moi prendre un long bain. Les douches, bains furent nombreux dans les jours qui suivirent. Finalement, je rangeai l’argent dans mon porte-monnaie. Je n’avais pas envie d’acheter quelque chose de précis avec cet argent, je voulais oublier et utilisais quotidiennement cet argent, gagné sur un phantasme que je n’arrive même pas à savoir si je regrette ou pas de l’avoir assouvi.