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n° 15016Fiche technique18223 caractères18223
Temps de lecture estimé : 11 mn
04/06/12
Résumé:  Une femme se laisse entraîner dans un tourbillon érotique par un photographe pervers.
Critères:  fh inconnu exhib photofilm lingerie fellation cunnilingu pénétratio fsodo fouetfesse confession -totalsexe
Auteur : Thomas Sanders      
Un photographe très intime

Le soleil brille sur Paris, le printemps est en avance, les arbres se chargent de feuilles, le thermomètre remonte… Je devrais être heureuse… Et pourtant, la mélancolie domine.

Le courrier ce matin, la sempiternelle lettre de refus, suite à l’entretien d’embauche que j’ai passé le mois dernier. Malgré les qualités indéniables dont vous faites preuve, blablabla… Insupportable.


Je descends de chez moi et me retrouve place des Abbesses, un quartier que j’aime tant. Les gens sourient, semblent heureux de sortir de l’hiver parisien. Le gris laisse place à des couleurs plus chaudes. Les terrasses sont pleines de gens que je trouve beaux, je me sens laide. Je dois réagir, ce n’est pas moi.


À l’angle de la rue Lepic, ma boutique de lingerie préférée ouvre ses portes. Je souris à la vendeuse que je connais bien. Elle me propose d’entrer, elle vient de recevoir des nouveautés qui devraient me plaire. La lingerie a sur moi un effet rassurant, euphorisant, pour ne pas dire excitant. Comment quelques grammes de dentelle peuvent-ils doper mon moral ? Cela reste un mystère. J’ai toujours préféré les strings, tangas, caracos et autres bas au Lexomil. Les hommes que j’ai croisés dans ma vie ne me l’ont jamais reproché. Une petite culotte en dentelle blanche, on ne peut plus transparente, attire mon regard. La vendeuse me propose le soutien-gorge à balconnet et le porte-jarretelles assortis.


Devant la glace de la cabine, je ne peux m’empêcher de sourire à la vue de ma toison pubienne en ticket de métro. L’esthéticienne a fait un super boulot. Je me sens déjà mieux, cela vaut bien les 230 € réclamés. Et dire que mon banquier ne jouira jamais de ce spectacle, il le mériterait pourtant, au vu de mon découvert qui se creuse.


Je remonte chez moi, impatiente de me changer pour mettre en valeur mes achats. Je choisi une jupe clairement trop courte, et un chemisier légèrement transparent. Des bas chair et des escarpins en daim beige.


Je redescends le cœur léger, l’excitation et une envie de profiter de la vie m’envahissent soudain. La lingerie devrait être remboursée par la sécurité sociale. Je remonte vers la place du Tertre et le Sacré-Cœur. Les pavés et les escaliers me font déjà regretter mes escarpins. J’envie les touristes en tennis, mais le crissement des bas quand mes jambes se frôlent commence déjà à m’exciter. Je m’assois sur les marches du Sacré-Cœur, Paris à mes pieds.


La vue est toujours aussi magique. Je crois que je ne m’en lasserai jamais. Le vent tiède passant sous ma jupe me fait prendre conscience de la légèreté de ma tenue. Je vois bien quelques regards masculins appuyés, je m’en moque. Je me sens bien. Très bien même. Des envies de sexe commencent à me traverser l’esprit.


Quelques marches plus bas, un photographe mitraille le Sacré-Cœur en contre-plongée. Au vu de son matériel, il a tout d’un professionnel. Je le regarde travailler, c’est un métier dont j’ai toujours rêvé.


Au bout de quelques minutes, son sujet semble avoir changé. Je le vois cadrer ma jupe et, plus précisément, ce que je porte sous ma jupe. Son manège n’est pas d’une discrétion absolue, mais je ne sais dire pourquoi, il m’amuse. Je devrais m’en offusquer mais je n’y arrive pas. Je rentre dans son jeu et écarte légèrement les cuisses. Ma jupe remonte et la dentelle de mes bas est maintenant clairement visible. Je suis folle, mais le fait que l’on s’intéresse à moi est exactement ce dont j’ai besoin aujourd’hui. Ma petite culotte en dentelle commence à s’humidifier.


Le photographe se rapproche et change d’objectif. Je le dévisage et ne regrette pas mon inconscience. Avec ses cheveux bruns très courts, ses yeux bleus et sa peau mate, il est tout à fait mon type d’homme. Sa barbe de trois jours renforce le côté artiste baroudeur qui me fait fondre. Il reprend quelques clichés mais cette fois, n’ose plus me cadrer. Nous sommes trop proches l’un de l’autre.

Il s’approche.



Il rougit légèrement.



Je le sens hésiter mais il me tend son appareil et je fais défiler les photos sur l’écran. À la vue de certains clichés, je rougis à mon tour. Ce ne sont pas mes jambes que l’on y voit mais mon string et l’amorce de mon porte-jarretelles. Le piqué des photos est tel que ma toison y est clairement visible. Je ne sais trop comment réagir. Je choisis l’humour.



Je pensais le déstabiliser mais il m’avoue que ces clichés seront pour sa collection personnelle.



J’éclate de rire.



La façon qu’il a de s’exprimer lui donne une forme de candeur enfantine. Il passe de l’enthousiasme à la tristesse en une seconde. Son français châtié, conjugué à une pointe d’accent espagnol, le rend irrésistible.



Je me lève et le suis en me traitant intérieurement de folle. Son studio est au dernier étage d’un immeuble Art Déco. La vue sur Paris est absolument incroyable.



Mon regard passe de la fenêtre aux innombrables photos accrochées aux murs. De magnifiques portraits noir-et-blanc de femmes toutes plus belles les unes que les autres. Il ne dit rien et me laisse admirer son travail.



Il sort un book volumineux et s’assied à côté de moi. Ce sont toujours des photos en noir-et-blanc mais le thème est, disons, plus intime. C’est une succession de photos de sexe de femme, certains voilés derrière de la lingerie, d’autres crûment dénudés. Il y en de toute sorte, des jeunes, des vieux, des fins, des charnus, des glabres, des poilus.

Je ne sais comment réagir. Laisser transparaître mon trouble ou afficher une attitude offusquée ? Je bois une gorgée pour me donner une contenance.



Je suis maintenant écarlate et ne sais quoi répondre. Sa main sur ma cuisse m’évite de dire une bêtise. Mon cœur bat la chamade. Il me sourit avec son naturel désarmant. Je lui rends son sourire et comprends que je ne saurai pas résister.


Son baiser est d’une incroyable douceur. Avec lui tout semble naturel, ma langue cherche la sienne. Je caresse ses cheveux tandis que sa main remonte le long de mes bas. La chaleur envahit mon ventre, la tête me tourne. Je pense une seconde à la façon dont a débuté cette journée et maintenant à son dénouement prévisible. La vie est si merveilleuse. Sa main plaquée sur mon pubis me ramène à mon désir. J’écarte légèrement les cuisses et laisse sa main me caresser. Je ferme les yeux. Son doigt titille maintenant mon clitoris au travers de la dentelle. Il m’arrache un gémissement.



Mon beau photographe est maintenant à genoux, en train de remonter ma jupe. Il embrasse mes bas, puis la dentelle de ceux-ci et enfin le haut de mes cuisses. Avec une indécence que je ne me connais pas, je guide sa tête vers mon sexe. Sa langue parcourt le sillon de mes lèvres. Il écarte la dentelle de mon string et aspire délicatement mon clito. Je me sens devenir trempée. Il me rend folle. Sa langue s’insinue maintenant dans mon intimité et son souffle chaud décuple mes sensations. Mon orgasme est imminent et je tente de me dégager mais il plaque davantage sa bouche contre ma chatte en fusion. Des éclairs traversent mes yeux, mon ventre se tord et le plaisir me submerge.



Il semble un peu surpris par la soudaineté et la violence de mon orgasme qui m’a fait écraser sa tête entre mes cuisses. Nous restons quelques secondes sous le choc avant qu’il ne me prenne dans ses bras et me laisse récupérer doucement. C’est comme s’il lisait dans mes pensées, qu’il anticipait tous mes désirs, mes envies de pause comme mes élans passionnés.


Je m’en voudrais d’être égoïste après des préliminaires aussi réussis et je pose ma main sur sa braguette. Son sexe est dur et mes caresses le font encore grandir. Je m’agenouille à mon tour devant lui et extrais sa queue de son jean. Je ne regrette plus du tout de l’avoir suivi dans son studio. Je dépose des baisers sur son gland, puis ma langue s’enroule autour de celui-ci. Je le tète comme un bébé et l’aspire dans ma bouche chaude.



Millimètre par millimètre, j’avale son sexe, maintenant d’une taille tout à fait respectable. Ma chatte redevient fontaine, il faut dire que sucer est mon péché mignon. Mes lèvres resserrées autour de sa hampe font des va-et-vient qui le font gémir de plus en plus fort.



Enrique est bilingue, même en amour. Je le branle en aspirant son gland, des spasmes dans son ventre annoncent une issue proche. Je relâche la pression afin de profiter de mon bel hidalgo le plus longtemps possible. Je lèche maintenant ses couilles délicatement épilées, caresse ses fesses et doucement le reprends en bouche… Puis, par jeu, je me lève et vais regarder par la fenêtre. La vue sur Paris est sublime et je sens Enrique se coller à moi.


Ma jupe tombe à mes pieds. Je sens son sexe dur contre mes fesses, j’adore. Il glisse une main sous mon porte-jarretelles, joue avec, le fait claquer contre mes cuisses. Une petite claque sur mes fesses m’annonce un changement de jeu. Je deviens la proie.



Pour toute réponse, je me cambre, ce qui a pour effet d’exposer mon cul de façon indécente. Un appel à la fessée. Mon photographe adoré comprend immédiatement le message, et mes fesses rougissent sous la claque suivante. Je mouille maintenant comme une folle. Chaque fessée accroît mon trouble et mon envie de me faire prendre, là, tout de suite. Enrique écarte ma culotte et je sens son sexe glisser entre mes cuisses. Je me cambre encore pour lui faciliter le passage. D’un coup de rein, il me pénètre. Je ne peux m’empêcher de pousser un cri.


Que c’est bon !


Agrippé à mes hanches, il me baise maintenant sans ménagement. Ma vue se brouille, mais je distingue malgré tout un homme à sa fenêtre dans l’immeuble dans face. Il nous matte sans vergogne. Son sexe à la main, il se branle en me regardant me faire baiser. Enrique s’en aperçoit et me dit :



Finalement, cela m’excite encore plus et j’écarte mes fesses pour sentir le sexe de mon amant encore plus profondément dans ma chatte. Mon bel hidalgo, se méprenant certainement sur mes intentions, sort son sexe de ma chatte et pose son gland sur mon anus.



Nous ne sommes pas les rois des fins de phrase.



Enrique frotte doucement son gland entre mes fesses, comme pour me masser. Sans chercher à me pénétrer, ce qui me met progressivement en confiance. Je me détends et il me chuchote des mots crus à l’oreille. Cet homme est diabolique ou il me connaît d’une vie antérieure. Il lève tous mes freins, comme par magie, sachant parfaitement ce que j’attends d’un homme, au moment où je l’attends. Toujours est-il qu’entendre sa voix chaude au creux de mon oreille me donne la chair de poule, et me libère totalement.


Il le sent et presse son gland à l’entrée de mon petit cul qui s’ouvre doucement à cette nouvelle sensation.

La douleur se mêle à l’excitation mais la lenteur de la pénétration me laisse le temps de m’habituer. Enrique s’allonge sur le sol et me demande de descendre sur son sexe.



Le mot me fait sursauter. Je l’ai toujours trouvé très cru, très indécent, pour tout dire, vulgaire. Mais là, je ne saurais dire si c’est l’accent charmant de mon amant ou mon excitation grandissante, mais il provoque en moi comme une déflagration érotique. Je pose les mains sur son torse et descends mon bassin millimètre par millimètre sur son sexe turgescent. Je sens mon ventre s’ouvrir. La douleur disparaît progressivement et laisse la place à un trouble profond. Mon souffle devient court et je m’empale complètement sur son sexe.



Pour toute réponse, il prend mes fesses à pleine main, les écarte et d’un coup de bassin me pénètre encore plus profondément.



J’ai des étoiles plein les yeux et sens mon ventre se contracter. Il commence des va-et-vient entre mes fesses qui me tirent des cris de plaisir. Je n’aurais jamais cru ressentir cela un jour. Un plaisir différent, violent, presque animal.


Je ne suis plus qu’une poupée de chair, mais qui garde suffisamment de lucidité pour remarquer notre voyeur en train de prendre des photos au téléobjectif. Sur le moment, cela me laisse indifférente. D’autant plus que l’assaut que fait subir Enrique à mon cul devient frénétique. Ma jouissance est proche et la sienne aussi si j’en crois ses râles.


Son cri me surprend néanmoins. Un cri de délivrance et de domination. Il enfonce l’estocade au fond de mes fesses. Il est le torero, je suis l’animal. Mais à la différence du toro, je prends du plaisir à me faire sodomiser. Un plaisir fou, même. Un plaisir nouveau pour moi, comme si mon ventre s’ouvrait.



Je sens son sperme chaud inonder mon cul par saccade et cela décuple mon orgasme. Je m’affaisse sur son ventre, chancelante, en nage, le souffle coupé.



Le regard mal assuré de mon beau photographe me confirme que j’ai vu juste.



La gifle le cueille par surprise et le laisse sans voix. J’en profite pour me rhabiller à toute vitesse et avant qu’il ne réagisse, je suis déjà dans l’escalier. Un étage plus bas, n’entendant aucun bruit, je m’arrête pour reprendre mon souffle. Tout a été si vite que la tête me tourne. Je m’appuie contre le mur et me demande si je n’ai pas rêvé. Mais la sensation de ma culotte en dentelle trempée contre mon sexe me tire un sourire.


Décidemment, je devrais acheter de la lingerie plus souvent…