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n° 15031Fiche technique24472 caractères24472
Temps de lecture estimé : 14 mn
14/06/12
Résumé:  Comment une visite de courtoisie oblige à donner de sa personne.
Critères:  ffh fplusag inconnu copains collègues fsoumise fdomine fellation fgode préservati pénétratio fsodo hdanus fouetfesse -hff
Auteur : Tawara            Envoi mini-message
Un après-midi mouvementé

Devant la porte d’entrée de l’appartement, en attendant qu’on vienne lui ouvrir, Vincent défroisse d’une main l’emballage du petit paquet qu’il a amené avec lui. Il se retourne au bruit des pas dans la cage d’escalier. Une femme un peu potelée apparaît. En passant, elle sourit au jeune trentenaire grand et mince, planté là, l’air un peu emprunté. Lui, la salue en retour, avec cette spontanéité mâtinée d’une pointe d’embarras, du timide qui force sa nature. Sans être spécialement beau, il émane de son visage ovale encadré par de courtes boucles blondes une sensation d’harmonie. Ses yeux en particulier attirent l’attention : d’un vert éclatant comme ceux des chats, ils sont agrémentés de longs cils. L’impression de douceur presque féminine qui s’en dégage contraste avec les larges épaules et la taille étroite. Les ridules d’expression qui commencent à apparaître sur le front et le contour des yeux apportent une touche de maturité.


Un pas résonne enfin derrière la porte, qui s’ouvre sur une belle femme aux cheveux bruns coupés au carré. Son visage s’illumine en reconnaissant son visiteur.



Carole escorte son visiteur dans le salon. Contrairement à son habitude, sa tenue vestimentaire est davantage confortable qu’élégante : un jean foncé et un col roulé noir. L’ensemble plutôt moulant met en valeur les fesses rebondies et la poitrine volumineuse, à peine un peu affaissée à l’approche de la cinquantaine.



Ils prennent tranquillement place autour d’un guéridon, sur lequel trônent bientôt une assiette de gourmandises et une bouteille de millésimé. La conversation porte sur leurs activités professionnelles. Depuis quelques années, Carole s’est établie à son compte comme architecte. Vincent est l’un des avocats de la société qui gère les aspects juridiques et comptables de l’entreprise. Amenés de ce fait à se rencontrer régulièrement, ces deux célibataires impénitents ont vite sympathisé, au point d’avoir une brève aventure. Paradoxalement, le constat de leur indisponibilité réciproque pour une véritable relation les a encore davantage rapprochés, ce qui a fait naître une véritable amitié.


Peu à peu, le fil de la discussion dévie sur leurs vies sentimentales respectives. Si Vincent papillonne comme à son habitude, Carole a rencontré un homme avec lequel elle n’aurait pas détesté se fixer. Malheureusement, il est marié et, comme toujours dans ce genre de situation, jure ses grands dieux que son couple est mort depuis des années, que sa femme et lui n’éprouvent plus rien l’un pour l’autre et qu’il va la quitter. Mais pas maintenant, car c’est compliqué et il faut attendre le moment approprié.



La bouteille est aux trois quarts vide et la tête leur tourne légèrement. Carole se penche sur l’épaule du jeune homme et lui glisse, en passant doucement les doigts dans ses cheveux blonds, qu’effectivement il n’a pas toujours fait preuve d’une originalité extraordinaire de ce côté-là, mais que le classicisme a du bon aussi. Ses yeux brillent et l’alcool lui colore les joues. Vincent tourne la tête vers elle et pose ses lèvres sur les siennes. Il sent sur sa langue la texture du rouge à lèvres de son amie. Carole vient s’asseoir sur lui, face à face. Lui tenant la tête à deux mains, elle picore maintenant son visage de baisers, puis suit la ligne du cou, jusqu’à l’échancrure de la chemise. Rapidement, une main descend le long du torse du jeune homme, puis s’affaire à déboucler sa ceinture. La maîtresse de maison descend de sur son hôte et lui fait signe de se lever. Elle tire sur le pantalon, dévoilant un boxer noir, déformé par l’érection du jeune homme. À travers le tissu, Carole promène sa bouche sur la hampe de chair, la mordille légèrement. Le fragile rempart de tissu glisse bientôt vers les chevilles de Vincent. Sur la verge bien tendue, le réseau des veines bleutées forme un relief à la surface de la peau. Un peu de liquide séminal suinte sur le gland gorgé de sang. La femme le nettoie doucement de la pointe de la langue. Vincent gémit ; et ainsi agenouillée devant lui, elle le fixe dans les yeux, un sourire aux lèvres.


Après quelques instants, sans que leurs regards ne se lâchent, elle fait lentement coulisser le sexe dans sa bouche. Le méat vient buter contre le fond de son palais. Elle enroule sa langue autour de la colonne douce et chaude, dont elle sent déjà les premières palpitations. Une main enserrant la base du sexe de son amant, l’autre qui lui caresse les testicules, la maîtresse de maison commence une fellation endiablée, ponctuée par les grognements du jeune homme. Emprisonné dans la fournaise moite qu’est devenue la bouche de Carole, il lutte pour ne pas jouir tout de suite. À chaque fois qu’elle le sent proche de perdre le contrôle, son amie stoppe les mouvements de sa tête et presse la base des testicules et de la verge entre ses doigts. À regret, Vincent s’arrache finalement de l’écrin soyeux.



Vite nu, il attrape la bouteille de champagne et se dirige gaillardement vers la chambre à coucher. Carole est sur le lit, déjà presque entièrement déshabillée. Elle ne porte plus qu’un tanga violet. Les années ont rendu sa poitrine lourde légèrement tombante. Au-delà des aréoles couleur framboise, on devine le fin réseau veineux, à travers la peau pâle. Les cuisses pleines sont restées fermes et le ventre est à peine alourdi d’un petit bourrelet, bien naturel vu la position assise de la femme. Seules les pattes d’oie et de légères rides d’expression autour de la bouche trahissent véritablement le passage du temps. Après avoir posé la bouteille, Vincent grimpe à son tour sur le lit et vient enfouir son visage entre les seins de sa partenaire.



Puis il commence sa descente. Sa langue s’attarde un peu sur le nombril, jusqu’à poser la bouche sur le mont de Vénus, à travers le tissu. Se redressant soudain, il passe rapidement les mains sous les fesses de la femme pour attraper l’élastique du sous-vêtement et tire dessus. La maîtresse de maison l’aide à la débarrasser du dernier vêtement. Il reprend la bouteille, où subsiste un fond de champagne, qu’il renverse sur le bas-ventre et la vulve de Carole. Celle-ci a un sursaut sous l’averse, mais déjà le jeune homme a placé la tête entre ses jambes et commence à la lécher. Sous les effluves alcoolisés, l’odeur est puissante, le goût légèrement âcre. De la pointe de la langue, il parcourt le sexe largement ouvert de son hôtesse, qui se caresse les seins en gémissant. Le clitoris est maintenant totalement érigé. Vincent roule ce petit bourgeon entre ses lèvres. Un, puis deux et enfin trois doigts investissent le vagin dégoulinant de cyprine. Les gémissements deviennent des cris.


Soudain, l’homme se redresse et attrape la bouteille vide, abandonnée au bord du lit. Il se positionne, à genoux à côté de Carole, toujours allongée. Penché sur la fente de l’entrejambe, d’un geste lent et assuré, il enfonce le goulot en elle. Sous la surprise, Carole se crispe, puis se détend en soupirant bruyamment, pour mieux accueillir l’objet dur et froid, qui s’agite en elle.



Elle se tourne à demi vers son partenaire, ce qui lui permet d’amener la tête entre les cuisses de Vincent. Une de ses mains flatte tour à tour les bourses et la raie du jeune homme. Celui-ci comprend ce que veut faire son amie et pour lui faciliter la tâche, vient se positionner sur elle, en soixante-neuf. Il empoigne la bouteille à deux mains et lui impose un rythme nouveau, plus lent, mais cherche désormais à la faire pénétrer davantage, jusqu’au bout de la partie évasée.


Carole, pendant ce temps, dirige le sexe roide vers sa poitrine, en agaçant les testicules de la langue. Puis elle vient papillonner autour de l’anus, qu’elle détend peu à peu. Vincent soupire d’aise sous la feuille de rose savamment administrée. Une phalange le pénètre timidement, puis s’enhardit peu à peu. C’est bientôt tout le doigt de Carole, qui lui masse délicatement la prostate, à travers la mince paroi.



La vague de l’orgasme les fauche dans un râle commun. Un unique et long jet de semence vient s’étaler sur le ventre de Carole. Après quelques halètements, les amants s’écartent l’un de l’autre. Vincent retire avec délicatesse l’olisbos improvisé.


Après un brin de toilette, ils reprennent des forces entre les draps tout juste changés, allongés côte à côte.



La sonnette de la porte d’entrée les interrompt.



L’avocat se rue dans le salon, pour renfiler précipitamment chemise et pantalon, alors qu’il entend déjà un brouhaha dans l’entrée. Tout en rajustant sa ceinture, il s’efforce vainement de prendre un air dégagé pour accueillir l’arrivant. Lequel s’avère être une jeune femme d’environ vingt-cinq ans, dont le tailleur strict ne masque pas l’allure sportive, porteuse d’un grand carton à dessins sous le bras. En apercevant Vincent, elle stoppe net et le toise, depuis ses cheveux en bataille jusqu’à ses pieds nus, en passant par les vêtements froissés et enfilés à la diable.



L’intéressée salue d’un signe de tête, trop gênée par l’incongruité de la situation pour articuler un mot.



Mélanie éclate d’un bref rire nerveux en entendant la formule ambiguë. Sa réaction a pour effet bienvenu de détendre sensiblement l’atmosphère.



Celui-ci bondit avec reconnaissance sur cette occasion de s’éclipser et se précipite dans la cuisine, en se demandant si son amie a conscience de l’océan d’embarras dans lequel elle a l’air bien décidé à les noyer tous les trois. Seul, il respire profondément et le calme revient un peu. Après tout, il ne connaît cette fille ni d’Ève ni d’Adam et ne la recroisera probablement jamais, constat qui ne manque pas de l’apaiser. Lorsqu’il reparaît, porteur d’un verre de jus de fruit, il se sent même sourire à l’idée de la façon dont son amie va bien pouvoir se sortir dignement de cette situation ubuesque, qu’elle a elle-même provoquée. Les deux femmes ont pris place autour du guéridon. Il tend sans cérémonie le verre à Mélanie, qui s’en empare en laissant courir ses longs doigts fins sur les siens, peut-être un tout petit peu plus longtemps que le strict nécessaire. Elle lui sourit malicieusement, touchée elle aussi par l’aspect drolatique de ces originales présentations.



Une relance sur l’aspect artistique de son métier achève de détendre complètement la jeune femme qui, se trouvant en terrain connu, s’engage pleine d’assurance dans des explications animées, qu’elle ponctue de grands gestes expressifs. Si expressifs qu’elle finit par en renverser son verre, heureusement presque vide.



D’une traction plus appuyée, elle fait passer la jeune femme à quatre pattes, puis promène sa main libre sur le petit derrière bien cambré. Tétanisé sur son siège, Vincent essaie désespérément de recoller les éléments d’une situation qui n’a cessé de lui échapper depuis l’arrivée de Mélanie. De toute évidence, il assiste à une espèce de jeu entre les deux femmes. Au-delà de la surprise et de la gêne, le sang lui bat les tempes et il ressent un début d’érection.


Carole a retroussé la jupe de Mélanie, dévoilant un string noir et les élastiques de bas assortis. Elle lui administre maintenant de petites tapes sèches sur les fesses, lesquelles ne tardent pas à rougir sous pareil traitement. À chaque impact, la jeune femme pousse un curieux grognement, entre douleur et plaisir. Puis la douce tortionnaire écarte le sous-vêtement, ce qui offre à Vincent une vue imprenable sur le sillon rosé, déjà luisant d’humidité. Du bout des doigts, Carole caresse les orifices offerts, mais sans jamais aller au-delà des effleurements. Chez Mélanie, l’envie de jouir se fait impérieuse. Elle ondule de la croupe pour venir s’empaler sur les doigts de Carole, mais celle-ci veille soigneusement à lui refuser la délivrance recherchée. Vincent a déboutonné son pantalon et se masturbe en se délectant du spectacle.



Mélanie s’exécute docilement. Étant très mince, son ossature saille sous la peau bronzée. Sa poitrine presque inexistante sous le soutien-gorge abaissé par la main impatiente de son aînée rappelle celle d’un garçon et tranche violemment avec les hanches pleines. Désormais parée de sa seule lingerie, la victime plus que consentante s’offre à ses bourreaux, qui viennent chacun emboucher un sein. Rapidement, les dents remplacent les lèvres sur les tétons. Ses jambes flageolent sous l’assaut. Elle grogne, autant de plaisir que de frustration, car Carole veille à ce qu’elle ne puisse pas venir se caresser et ne lui laisse que le maigre exutoire de serrer fortement ses cuisses l’une sur l’autre.


Quand Mélanie se laisse finalement aller au sol, obligeant ses amants à lâcher prise, la meneuse du jeu avise la verge tendue de son ami et ordonne à leur jouet de lui offrir sa bouche. Aussitôt, Vincent se débarrasse de ses vêtements, puis, toujours debout, s’engouffre entre les lèvres grandes ouvertes de Mélanie. À genoux, celle-ci a croisé ses bras dans son dos, pour accroître encore son sentiment de soumission. Du coin de l’œil, le jeune homme avise Carole qui sort de la pièce, mais il n’en a cure, concentré sur la savante fellation qui lui est prodiguée. Les mains sur la tête de Mélanie, il s’enfonce jusqu’au fond de sa bouche. La jeune femme goûte la saveur du membre, puis avance la tête avec lenteur pour forcer le passage du gland jusqu’au fond de sa gorge. Pour Vincent, les sensations sont indescriptibles. Après quelques secondes, la jeune femme hoquette et sort le mandrin de sa bouche pour reprendre son souffle, avant de repartir à la charge.


Carole est revenue et, peignoir défait, appuyée contre le mur, elle se caresse en contemplant le tableau. Au bout d’un moment, elle sort de la poche du vêtement un préservatif qu’elle donne à Vincent. Celui-ci quitte la bouche accueillante qui l’abritait, pour enfiler l’engin. Pendant ce temps, Carole s’est allongée par terre et ordonne à Mélanie de venir à quatre pattes, pour la lécher. La petite langue agile de cette dernière fouille les chairs moites, débusquant le bouton si sensible. Des deux mains, la maîtresse de maison presse la tête de sa jeune conquête entre ses jambes. Sexe dardé, Vincent se précipite sur la croupe offerte. À peine en position, il s’enfonce d’un trait au fond de la matrice détrempée. Du pouce, il vient agacer l’œillet brun, qui s’ouvre bientôt sous la caresse. L’odeur lourde du plaisir des deux femmes environne le trio. Une vague de tremblements saisit Mélanie, annonciatrice de sa jouissance. Elle enfonce sa langue aussi loin qu’elle peut dans le con de Carole, laquelle lâche prise à son tour.


Vincent s’efforce de résister aux contractions vaginales qui lui compriment délicieusement la verge. Dès qu’elles s’apaisent, il se retire et presse sans vergogne son gland contre l’anus palpitant de Mélanie. Loin de s’en formaliser, celle-ci pousse pour accueillir l’homme au fond de ses reins. Au fur et à mesure que le sphincter se relâche, Vincent augmente l’amplitude de ses va-et-vient. Carole s’est assise pour offrir sa poitrine aux lèvres de son amante. Elle-même ne reste pas inactive et du bout des doigts, elle pince violemment les tétons gonflés de Mélanie. Des spasmes secouent le corps de la jeune femme, tandis que ses gémissements continus se transforment en cris, puis en un bref hurlement. L’ultime resserrement de l’anneau de chair autour de son pénis a raison de Vincent, dont l’orgasme est si fort qu’il en devient douloureux.


Une fois le trio remis de ses émotions, Vincent apprit des deux femmes que Mélanie, qui appréciait beaucoup d’être, ainsi qu’elle le disait joliment, comme une poupée entre les mains d’une autre femme ou d’un couple, avait initié Carole à cette pratique peu après leur rencontre. Celle-ci s’était montrée d’autant plus réceptive aux avances de sa cadette, qu’outre une réelle curiosité pour la chose, elle cherchait justement à s’éloigner autant que possible de tout ce qui pouvait lui rappeler son amant marié. Quant à la petite récréation qui venait d’avoir lieu, Carole l’avait improvisée à l’arrivée impromptue de Mélanie. Le moment où il les avait laissées seules avait suffi à Carole pour convaincre la jeune femme de tenter l’expérience avec lui.



La sonnette la coupe au milieu de sa phrase.



Tous les trois éclatent de rire.