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n° 15044Fiche technique11435 caractères11435
Temps de lecture estimé : 8 mn
24/06/12
Résumé:  L'histoire d'une première infidélité. Rêves, phantasmes, culpabilité, remords, délire, ...
Critères:  ffh extracon hotel noculotte strip préservati hdanus hgode délire -humour -extraconj
Auteur : Forti      Envoi mini-message
Trahison

Après de nombreuses rencontres à la sauvette dans des bars et des coins sombres, je me rends enfin pour la première fois à l’hôtel pour y retrouver ma maîtresse. Ne croyez pas que je sois coutumier du fait. Depuis mon mariage, je n’ai jamais pénétré d’autres femmes que la mienne. C’est donc une première. J’ai beaucoup hésité avant de sauter le pas entre le flirt appuyé et une vraie relation charnelle au fond d’un lit. Mais ma tendre maîtresse a su me convaincre. D’ailleurs, faire jouir une autre femme que la sienne n’est-ce pas déjà tromper ? Alors quelle différence ? Je sens bien pourtant que notre relation va franchir un cap que j’ai du mal à assumer.


J’ai rencontré Iris, ma maîtresse, sur un forum. Au début, je ne pensais pas du tout à ce type de rencontre mais seulement à partager un goût commun pour l’écriture. Puis nous nous sommes rencontrés dans la vraie vie, une fois, puis deux, puis souvent pour enfin me retrouver au pied du mur de façade de cet hôtel de banlieue.


Ce matin, je suis parti normalement, jetant à ma femme un dernier baiser et un :




Je rentre dans l’hôtel, je passe rapidement le hall. J’ai honte et à la fois j’espère un moment magique. Comment puis-je faire ça à la femme que j’aime depuis une éternité. Corinne était la seule femme de ma vie. Et j’ai rencontré Iris. Cette aventure m’est tombée dessus sans prévenir. Lorsque je suis avec Iris, ma libido se réveille, mes pulsions sont plus fortes que mes doutes et mes remords. Quand je rentre à la maison, je retrouve ma femme et je m’en veux de la trahir avec une autre.


Je me glisse dans l’ascenseur. Troisième étage, chambre 312. J’ai suivi les consignes d’Iris. Je suis nu dans mon jean et mon pull. J’ai un sac avec moi. J’enlève chaussures et chaussettes que je glisse dans le sac. J’ôte le pull qui les rejoint et enfin je fourre le jean par-dessus avant de frapper. La porte s’ouvre. Et j’entre dans la pénombre de la pièce. La porte de la chambre se referme derrière moi. J’entends distinctement le bruit du verrou. Nous sommes seuls dans cette chambre, je ne peux plus reculer.


Iris est là sur le lit. Pour me faire plaisir, elle a passé une robe plutôt courte et décolletée. Elle la soulève pour me montrer qu’elle porte les sous-vêtements que nous avons achetés ensemble. Bas, porte-jarretelles, soutien-gorge mais pas de culotte, effectivement nous n’en avions pas achetée. La robe retombe sur ses hanches larges.


Elle se lève et vient m’embrasser. Son corps voluptueux est chaud et doux. J’admire et profite de ses rondeurs dans cette tenue exceptionnelle pour elle qui ne porte en général que des pantalons. Elle profite de ma nudité pour vérifier l’effet quelle me fait. Les yeux ne suffisent pas, elle tâte de la main mon envie qui pointe vers elle. La caresse de ses doigts est électrisante. Elle lâche ma tige tendue et se colle à moi. Ses mains se posent sur mes fesses. Nos corps sont collés, le tissus de sa robe est doux le long ma hampe dressée.


Mais soudain, un doute se forme dans un coin de mon cerveau. Qui a pu fermer la porte alors qu’Iris était sur le lit ? Je pense à un piège, pourtant j’avais confiance en elle. J’oublie ma maîtresse qui se frotte à moi. Je m’écarte, mon excitation retombe. Je me retourne, la silhouette cachée dans l’ombre est franchement féminine. Elle porte une robe longue et a les mêmes formes avantageuses qu’Iris.


Elle avance d’un pas et je reconnais Corinne. Autant dire que je suis d’abord surpris puis ensuite plutôt effrayé. La tension est palpable dans la chambre. Je cherche des yeux mon sac : il a disparu. Nu dans la pièce verrouillée, je ne suis pas fier. Iris lance un semblant d’explication :



À ma trahison répond un guet-apens. Que va-t-il se passer ? Je ne sais pas quoi dire, alors je me tais et j’attends. Mais rien ne se passe, Corinne n’ouvre pas la bouche me laissant dans l’expectative sur les raisons de sa présence. Seule Iris brise le lourd silence :



Corinne s’assoit en silence dans la pénombre. Elle disparaît presque à la vue. Iris commence un strip-tease qui essaye de détourner mon attention. Si je jette encore quelque temps des coups d’œil derrière mon dos, je ne résiste pas à Iris lorsque sa robe tombe à terre et qu’elle commence à jouer avec ses seins gonflant la dentelle bleue.


Même si j’ai du mal à oublier la présence sur le fauteuil, je ne peux que me laisser prendre par les agacements de ma maîtresse. Je peux, pour la première fois, apprécier ses formes généreuses que j’aime tant. Elle passe les mains sur son ventre, soupèse ses seins, les fait pigeonner dans le tissu léger. Ses mains courent, légères, sur les globes blancs dans la soie bleue. Elles disparaissent dans le dos et dégrafent le soutien-gorge qui glisse le long de ses bras et tombe à ses pieds. Elle continue à caresser ses seins, elle sait que cela m’excite beaucoup. Les tétons pointent, ils me donnent l’envie de les prendre en bouche.


Iris se rapproche, je sens les bouts dressés contre ma poitrine. Elle glisse ses mains sur son corps et sur le mien. Malgré mes appréhensions, je bande mou et une perle suinte au bout de mon gland. Iris se met à genoux et glisse un préservatif autour de mon sexe. Puis elle m’embouche et me suce avec science tout en malaxant mes fesses. Mon érection ne tarde pas à devenir présentable. J’ai à ce moment presque oublié ma femme dans un recoin de la chambre.


Iris s’allonge sur le dos et sur le lit. Elle me tient la main, et m’entraîne vers elle. Je me jette littéralement sur elle et cherche ses lèvres pour un baiser fougueux. Mais sa main attrape mon sexe et commence à le glisser en elle. Elle est rapide. Elle qui se disait adepte des préliminaires et de la douceur, s’empale sur mon membre goulûment. Son ventre rebondi me fait comme un petit coussin sur lequel je m’allonge avec volupté.


Son sexe mouillé m’accueille et me gobe tout entier. Iris me tient par les fesses et guide mes mouvements de pilonnage des deux mains. Elle en profite pour m’écarter. Avant que je me demande pourquoi, je sens un froid gluant sur mon petit trou. En jetant un coup d’œil, j’aperçois Corinne derrière moi. Elle passe ses doigts le long de ma raie s’attardant sur mon œillet pour y étaler le gel. Elle sait, pour l’avoir déjà fait lors de nos ébats, que j’aime sentir son doigt en moi. Iris aussi est au courant de mon vice dont nous avons parlé. L’intromission n’a jamais été préméditée et était jusqu’à présent uniquement lubrifiée par nos fluides corporels.


La nouveauté du gel me laisse à penser que l’acte est prémédité. D’ailleurs les doigts de ma femme se font plus insistants. Je sens de petits mouvements tournant qui tentent d’amadouer la peau fripée. Iris continue à me maintenir les fesses largement ouvertes et guide les mouvements de mon bassin. Malgré la situation étrange, sentir ses muqueuses caresser ma hampe me maintient dans une excitation qui brouille mon esprit. Un doigt fouille déjà mon anus et par des mouvements rotatoires, cherche à écarter ma rondelle. D’ailleurs, au bout de quelques instants, il a fait la place pour un autre. À eux deux, ils jouent à s’écarter et se rejoindre détendant mon sphincter de plus en plus. Iris lâche mes hanches et me prend dans ses bras me serrant contre elle et prenant ma bouche pour un long baiser enflammé. Je bascule vers l’avant la pénétrant encore plus profondément.


Je sens autre chose que des doigts contre mes fesses. C’est plus dur et plus froid. Je réussis à quitter les yeux d’Iris pour regarder derrière mon épaule. Corinne est entièrement nue. Enfin, non, pas entièrement nue, elle porte une ceinture de cuir et un gros sexe noir pointe de son bas-ventre. Je sens l’engin forcer mon œillet rose bien lubrifié qui s’ouvre sous la pression. Je suis tellement surpris que je ne peux pas réagir. Iris continue à accompagner mes mouvements qui, par contrecoup, font pénétrer plus avant l’olisbos. Ma rondelle est entièrement distendue et le gode fouille mes entrailles, pénétrant de plus en plus profondément. Je sens mon sexe dans Iris et celui de Corinne en moi. La situation est étrange, irréelle, surréaliste. Mais contre toute attente j’apprécie l’expérience. Je commence à ressentir du plaisir à me faire pénétrer après celui de fouiller la matrice de ma maîtresse.


Je sens les seins de ma femme dont la pointe effleure mon dos, je sens ceux d’Iris contre ma poitrine. Le pubis de Corinne vient maintenant claquer sur mes fesses me poussant tout au fond d’Iris. Le rythme s’est naturellement accordé entre moi et mes deux partenaires. Je ressens un plaisir diffus dans mes entrailles fouillées par l’engin. Il est très différent de celui qui enfle dans mon sexe. La sensation inconnue m’excite de plus en plus, je ne peux plus me retenir. Je râle de plaisir et éjacule dans le préservatif. J’ai la joie de sentir le corps d’Iris vibrer en même temps.


Elle m’emprisonne dans ses bras alors que l’objet de luxure quitte mes fesses. Iris me garde contre elle le temps d’un long câlin. Un doux bien-être m’envahit. Sa bouche dépose de petits baisers dans mon cou. Ses mains glissent dans mon dos et électrisent ma peau. Je crois qu’à ce moment-là j’oublie tout. Lorsqu’Iris me libère et que je reprends mes esprits, nous sommes seuls dans la chambre. Mon sac trône au milieu du tapis.


Elle me quitte également pour faire un brin de toilette dans la salle de bain. J’en profite pour sauter dans mon jean, enfiler mon pull et mes chaussures sans prendre le temps de remettre mes chaussettes. Je gagne l’ascenseur puis la rue et pars au hasard.


Je traîne de bar en bar jusqu’à plus d’heure. Cette expérience m’a perturbé plus que je ne le pensais. J’hésite à aller à l’hôtel, mais il faudra bien rentrer alors, courage ou lâcheté, je rentre chez moi. Ma femme dort, je ne tiens pas à la réveiller, je me glisse dans la chambre d’amis et tourne dans le canapé-lit jusqu’à l’heure du réveil.


Je vais dans la cuisine et prépare le petit déjeuner comme d’habitude. J’ai la tête comme un compteur. Je ne suis pas sûr de bien me rappeler la soirée terminée dans les remords et les vapeurs d’alcool. J’allume mon téléphone. Un message d’Iris clignote :



Ma femme descend et me sourit :