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n° 15080Fiche technique42907 caractères42907
Temps de lecture estimé : 24 mn
19/07/12
Résumé:  De la réalité au fantasme...
Critères:  fh fhh ffh inconnu magasin essayage voir exhib photofilm lingerie hféminisé trans fellation cunnilingu fgode pénétratio double fdanus hdanus hgode hsodo jouet jeu lavement confession -hbi -vêtements
Auteur : Luc Surr            Envoi mini-message
Lingerie

Je passe une première fois devant la vitrine de la boutique, quasiment sans ralentir, survolant du coin de l’œil les modèles en exposition… Intérieurement, je m’amuse presque de mon attitude. Faire semblant d’hésiter ne risque pas de me tromper – je sais parfaitement que je vais le faire, sinon je me traiterais ce soir d’imbécile malheureux, et de trouillard !


Ça fait un moment déjà que j’ai envie d’aller dans un des magasins de cette chaîne, j’ai vu sur leur site internet que leurs produits sont des plus affriolants, sans pour autant coûter au-delà du raisonnable. Ce n’est évidemment pas la première fois que je vais acheter ce type de vêtements, mais jusqu’à présent, j’en étais resté aux grandes surfaces, bien plus anonymes. Hélas, s’ils y sont (relativement) bon marché, l’audace laisse souvent à désirer, et certaines choses y sont quasiment introuvables…


Bon, allez, je ne goûte plus guère cette marche-hésitation, il est temps de passer aux choses sérieuses – en plus, ’y a des soldes ! Après un dernier léchage de la vitrine (la pôvre…), je passe le seuil, salue d’un sourire et d’un petit « bonjour », malgré tout un peu intimidé, la vendeuse derrière sa caisse, et parcours le magasin du regard. Deux clientes seules, un (faux ?) couple de jeunes filles, et un (vrai !) couple de trentenaires… C’est marrant, je me sens presque plus mal à l’aise du fait de cette autre présence masculine.


Il paraît que nombre d’hommes n’osent se risquer seuls dans ces antres de la féminité… Alors quand en plus, ce n’est pas pour offrir… Pourtant, même si je me sens un peu fébrile – encore une fois, au grand amusement de ma partie rationnelle, qui n’en voit pas la raison –, extérieurement, je ne pense pas que ça se remarque de trop, mis à part peut-être une légère rougeur…


Sans m’attarder sur ces sensations, je fais un premier tour rapide des lieux, avant de revenir vers les pièces qui ont attiré mon regard. Une magnifique guêpière, toute de satin noir, me fait hésiter, mais décidément, 80 €, c’est un peu hors-budget (même si je sais bien que ces mignardises sont de loin les plus coûteuses). Un peu plus loin, une nuisette d’un rouge flamboyant (à moins que ce ne soit un fond de robe ? Y a-t-il une réelle différence, d’ailleurs ?)… Ça serait peut-être l’occasion, je n’ai pas encore cet article dans mon coffre à trésor, mais malheureusement, il n’y a pas ma taille. Tiens, les étiquettes sont en français et en italien… Je ne savais pas que cette marque vendait aussi là-bas.


Foin de folies, je resterai (relativement) sage ! Je sélectionne d’abord un joli string rouge lui aussi, fait de tulle élastique replié à la ceinture. Simple et original, il devrait envelopper mon anatomie sans problèmes… Juste à côté, je déniche un vieil objet de fantasme : une jarretière, elle aussi en tulle rouge (décidément !). Enfin, je mets la main sur la culotte qui m’a conquis dès le premier regard dans la vitrine. Brune, elle joue également dans la transparence, le devant en tulle, partiellement brodée de rose sombre et d’argent, avec au centre un lacet factice veillant symboliquement sur le pubis. À l’arrière, encore un petit triangle de tulle brodé, juste au creux des reins, et une mousseline au motif rayé pour recouvrir délicatement les fesses sans rien en dissimuler. Je ne me demande même pas si elle m’ira, elle me plaît trop !


Pendant mes pérégrinations, le magasin s’est vidé sans que je m’en rende compte, j’y suis désormais seul avec la vendeuse, vers qui je me dirige avec mes achats. Je remarque alors que le rideau de fer est à moitié baissé, ce qui explique le manque de clientèle – il est presque midi. Je devais être vraiment absorbé pour ne pas l’entendre descendre !



– Oui.


Qu’est-ce que vous vouliez que je réponde ? Elle inspecte alors rapidement mes achats, vérifiant sans doute les tailles, tout en me demandant d’une voix étrange, presque ironique, mais toujours avec un petit quelque chose de sensuel :



Elle relève ses jolis yeux noisette sur moi, et cette fois, pas de doute, son sourire est franchement ironique.



J’ai l’impression qu’elle n’a pas été dupe ! Pourtant, sans me démonter, je rétorque :



Bon, la situation a le mérite d’être claire ! Alors, soit je m’enferre dans mon histoire, je doute qu’elle insiste beaucoup, au risque de faire fuir le client… Soit je tente l’expérience.



Je prends encore quelques instants de fausse réflexion, avant de souffler :



Sans un mot de plus, elle se dirige vers l’entrée et finit de descendre le rideau de fer. Je la regarde vraiment pour la première fois, humant sa fragrance rémanente, légèrement vanillée et épicée ; peut-être de la cannelle ? C’est un petit bout de femme, la trentaine, au corps menu et délié. Juchée sur des escarpins aux talons raisonnables (dans les cinq centimètres, quand même…), elle m’arrive juste au menton – et sans être petit, je n’ai rien d’une armoire à glace ou d’un basketteur… Son tailleur-jupe vert bouteille met bien en valeur des courbes évocatrices…


Alors qu’elle revient vers moi, mon regard remonte de ses hanches dont, me semble-t-il, elle accentue quelque peu les ondulations, glisse sur sa poitrine qui, bien que dissimulée sous la veste, me semble assez timide, jusqu’à son petit visage de brunette, un petit triangle chair encadré de cheveux mi-longs, et toujours illuminé par le sourire qui n’a pas quitté ses lèvres sensuelles. Je ne sais si l’objectivité existe en matière de beauté, mais moi, je la trouve terriblement mignonne, avec ses yeux noisette brillants d’excitation.



Cette fois, c’est à elle d’hésiter, mais pas très longtemps.



Elle en profite pour ramener de l’arrière-boutique son matériel photo. On se déshabille alors tous les deux, face à face, sans fausse pudeur mais sans guère de sensualité non plus. Mis à part quelques regards par en dessous de part et d’autre, qui nous révèlent notre manque de goût commun pour la pilosité intime, rien ne se passe avant que nous n’ayons tous deux revêtu le petit string rouge et la jarretière assortie. Après quelques instants d’observation réciproque, qui me permettent de confirmer mes soupçons – elle a un très joli corps, et ses petits seins ne souffrent aucunement de l’absence de soutien… –, Aurore attrape son reflex.



Elle fait d’abord quelques clichés en me faisant tourner sur moi-même, avant de me demander de déambuler dans la boutique, de m’intéresser à quelques articles… Après quelques minutes, elle remarque :



Si les deux-trois premières minutes, je la sens un peu tendue, elle se libère rapidement, pour mon plus grand plaisir.



Mais où voudrait-elle que j’aille, surtout dans cette tenue ? Aurore attrape dans ses éventaires le premier peignoir qui lui tombe sous la main, un incendiaire modèle de soie rouge, avant de disparaître encore une fois dans l’arrière-boutique. Elle revient deux minutes plus tard, exhibant triomphalement une paire d’escarpins aux talons vertigineux…



Finalement, je me rends compte que ça ne change pas grand-chose à l’affaire. Je fais quelques pas, encouragé et conseillé par ma nouvelle amie :



Apparemment, elle partage cet avis. Après tout, j’imagine que même si elle s’amuse beaucoup, elle aimerait autant rouvrir à peu près à l’heure habituelle ! D’ailleurs, elle décide de passer à la vitesse supérieure :



Aussitôt dit, aussitôt fait. Avec un petit sourire en coin, elle défait la ceinture de son peignoir, qui s’ouvre dès qu’elle s’accroupit sur ses talons pour faire glisser la jarretière sur ma cuisse. Le temps de lui faire passer mon pied, je m’appuie légèrement sur elle pour conserver mon équilibre. Alors qu’elle commence à faire glisser mon string, elle s’arrête, nez-à-nez avec un « petit » problème. Eh oui, si j’avais jusqu’à présent réussi à contenir mon excitation à des dimensions raisonnables et compatibles avec ma mise, ses mains, son souffle sur ma peau, la vision troublante que m’offre sa position, ont définitivement submergé mon self-control. Comme elle reste silencieuse, je lâche :



Et après avoir renfilé à la va-vite son tailleur, elle disparaît une fois de plus dans sa réserve, pour revenir rapidement avec quatre verres d’eau glacée. Elle en présente un à mon encombrant appendice, que je force avec quelques difficultés à faire trempette.



Prenant cette fois garde à certaines zones stratégiques, ma compagne m’enfile alors la magnifique culotte brune aux indiscrètes transparences. La fleur des filles peut encore essayer de se dissimuler derrière le fond en coton, mais je n’ai pour ma part nulle part où cacher mon intimité… Soucieuse de ma pudeur, elle me passe rapidement un peignoir aussi incendiaire que le sien.


Si la première séance de photos était plutôt dans le style dit « de charme », on passe cette fois-ci dans un autre registre. Je refais de nouveau le tour de la boutique, cambré sur mes hauts talons, mais l’artiste me fait maintenant prendre des poses bien plus explicites… À demi accroupi sur son objectif, les cuisses bien écartées, comme en train de m’intéresser à un petit boxer rose tout en bas d’un rayon… À quatre pattes, le bas du peignoir rejeté au creux des reins, la culotte à moitié rentrée entre les fesses, cherchant quelque chimère sous un rayonnage… Debout de dos, cambré par mes bras rejetés en arrière, le peignoir retenu par mes seuls poignets glissant sur mes jambes sans dissimuler les escarpins, mes deux mains ayant déjà fait glisser la mousseline presque en bas de mes hanches… Vous voyez le tableau – ou plutôt, les photos !


Évidemment, son tour vient assez vite, et je ne me gêne pas pour profiter à mon tour de son corps, d’abord pendant le changement de tenue – gnnnnn ! J’ai pas craqué ! – puis pendant les prises de vue. Aurore accoudée à son comptoir, le dos bien cambré, les cuisses légèrement écartée, exposant ses fesses enluminées de soie feu, et laissant deviner son petit abricot juteux à point… Aurore essayant d’attraper quelque chose en hauteur, son corps tendu, son peignoir ouvert ne protégeant plus ni ses seins, ni ses hanches… Aurore debout, la culotte descendue à mi-cuisse, celles-ci légèrement écartées, et son entrejambe forment un cadre à l’intérieur duquel on la voit se contempler dans un des miroirs qui décorent les lieux…


Évidemment, ça s’est réveillé, entre mes cuisses ! Mais ma compagne n’est pas encore rassasiée.



Sans rajouter un mot, elle file vers les guêpières que j’avais repérées tout à l’heure, et revient avec deux de ces mignonnes petites choses de satin noir.



Ben oui, moi aussi je suis sacrément déçu ! Mais je ne vois pas quoi faire, mis à part se rhabiller et aller en acheter ailleurs, mais le seul magasin du coin qui en ait, à ma connaissance, doit être fermé à cette heure… Heureusement, Aurore ne semble jamais à cours de ressources.



Et c’est reparti ! Le seul avantage, c’est que cette pause permet à nouveau à ma « girafe » de « boire » sans peine. La jeune femme revient bientôt, exhibant fièrement une superbe paire de bas noirs satinés bordés de dentelles noir et rouge… Et suivie par une autre jeune femme ! Sans me laisser le temps d’ouvrir la bouche pour rugir de cette trahison, elle nous présente.



Bon. De toute façon, elle est là. En plus, elle est jolie, elle aussi. Bien plus grande que son amie – juchée sur ses immenses talons aiguilles, encore plus grands que les miens, je dois lui rendre un ou deux centimètres ! – mais toute aussi brune, ses cheveux tressés à l’africaine encadrant un petit visage doux orné de deux améthystes envoûtantes. Son corps, dissimulé par une jolie robe noire s’arrêtant à mi-cuisses, semble en quelque sorte le pendant de celui d’Aurore – une poitrine voluptueuse, mais moins de courbes aux hanches… Ses jambes sont gainées de nylon blanc – et tout comme moi, je suis sûr que vous mettriez votre main au feu qu’il ne s’agit pas de collants ! Tout ça, je l’observe tout en déambulant un peu devant les deux femmes pour que la nouvelle venue se fasse une idée de ma personne.



Vous pensez bien que j’allais pas dire non ! La nouvelle venue commence aussitôt à me dévêtir, sous l’œil cyclopéen de la photographe, qui ne perd rien du spectacle. Si Kriss m’a clairement fait comprendre que je n’avais pas le droit de la toucher, elle ne se prive pas de me frôler de façon fort sensuelle, alors qu’elle me débarrasse de la culotte, libérant mon animal de nouveau plein d’ardeurs.



Les derniers gobelets d’eau glacée ne serviront donc pas ! Mais déjà, la guêpière se referme sur mon torse. Puis mon habilleuse déchausse ma jambe droite, la gaine de nylon, fait de même avec la gauche, me remet mes escarpins et conclut en fixant les bas aux jarretelles.



Elles échangent un long regard qui me reste hermétique puis, avec un petit haussement d’épaule, Kriss soupire :



Je ne me fais pas prier, et la tournant face à l’objectif, je passe dans son dos. Tout en lui donnant de petits baisers dans le cou et sur ses douces épaules dégagées, je fais descendre mes mains de ses aisselles à ses cuisses en une légère caresse, frôlant au passage les rondeurs de sa généreuse poitrine. Puis, saisissant le bas de sa robe, je la remonte lentement, dévoilant tour à tour ses cuisses, son entrejambe, son ventre et ses seins. Elle finit sa robe troussée sur ses bras levés au-dessus de sa tête, dissimulant entièrement celle-ci.


Par jeu, je me suis interdit de jeter par-dessus son épaule un œil sur l’anatomie dévoilée de la belle – et comme il n’y a aucun miroir en face de nous, je n’ai même pas pu tricher ! De dos, je ne peux que constater que sa lingerie est assortie à ses bas (gagné !).



Je me plaque alors contre son dos, calant ma mâle raideur entre ses fesses, tout en partant à la découverte de sa brassière et de ce qu’elle cache. Kriss semble apprécier, elle se tortille un peu en se cambrant pour mieux plaquer son postérieur à mon bas-ventre tout en m’offrant sa superbe poitrine, dont les tétons raidis par l’excitation semblent vouloir déchiqueter le tulle délicat qui les enferme. Mes mains, assez grandes, ont de quoi faire ! Pourtant, je la sens également tendue comme un arc, sans que j’en comprenne la raison…


Je poursuis néanmoins mon exploration, attentif au moindre signe de sa part… Mais elle se laisse faire, totalement passive, avec toujours cet étrange mélange de lascivité et d’appréhension. J’ai vraiment l’impression d’avoir affaire à une vierge, pour le coup. Mes mains ont maintenant atteint le haut de ses hanches, ont franchi le porte-jarretelles en dentelle ivoire pour rejoindre la ceinture du string. Elles la suivent, quittant bientôt le satin du dos pour un tulle brodé légèrement élastique, si j’en crois la pulpe de mes doigts. La troisième protagoniste semble avoir oublié son appareil, fascinée par le spectacle.


Alors que je m’approche tout doucement du point névralgique, tout se fige. C’est qu’au lieu de la douce plaine convergeant sur de moites et timides reliefs auxquels je m’attendais, je viens de tomber sur un massif érigé des plus impressionnants, qui soulève et déforme sauvagement l’infortuné sous-vêtement !


Rien ne bouge pendant les quelques interminables secondes qui me sont nécessaires pour absorber cette surprise, et décider de ma réaction. Puis, infiniment lentement, je reprends ma progression, glissant mes doigts sous le string pour venir enserrer la hampe de chair qu’il héberge. Simultanément, je m’accroupis, laissant glisser ma tête contre le dos de ma partenaire jusqu’à venir la nicher au creux de ses reins. Elle s’est détendue, manifestement heureuse de ma réaction.



Je sens de nouveau le corps de Kriss se contracter dans l’attente de ma réponse. Pourtant, elle bande toujours à mort entre mes doigts…



Une fois le chiffon de tulle à ses chevilles, je me redresse et lui fais face, contemplant encore un instant son corps, son visage ombré d’un reste d’appréhension. Même dans mon état d’excitation actuel, je ne sais pas si je pourrais embrasser un homme. Mais si elle n’est pas une femme, elle est pourtant féminine jusqu’au bout des ongles, et c’est avec plaisir que je soude mes lèvres aux siennes. Certes timide au départ, ce baiser se débride rapidement, et bientôt nos langues dansent une sarabande torride et mouillée. Trop vite à mon goût, Aurore, délaissant définitivement son reflex, me saisit aux épaules et me force à me plier en deux, les jambes toujours bien droites dans mes talons aiguilles, pour approcher mon visage du membre de son amie. Je me doutais bien que son ordre était à double sens…


Bien qu’encore quelque part incertain, je ne m’autorise aucune hésitation et pose mes lèvres sur l’extrémité incarnat de l’organe, puis un bout de langue… C’est lisse, c’est chaud, beaucoup moins humide que sa contrepartie féminine, mais surtout, c’est incroyablement ferme, comme un muscle… bandé à mort ! Je crois que j’aime ! D’ailleurs, je m’enhardis rapidement, léchant et suçant avec enthousiasme toute la tige, de la canopée aux racines. Elle est aussi lisse que moi, un régal. Et si, faute de pratique, je ne me risque pas à la gorge profonde, ce n’est pas l’envie qui manque.



Tiens, je suis devenue une fille… Bah, ’faut être honnête, je n’ai rien contre, en ce moment, ça m’exciterait encore plus, en fait !



À nous deux, nous avons tôt fait de dévêtir Aurore pour lui enfiler sa guêpière nuit et ses bas assortis. En plus, ses balconnets sont des plus pigeonnants, ne cachant rien de ses tétons turgescents – miam !


Elles m’entraînent alors vers l’arrière-boutique, qui communique avec les toilettes du personnel. La grande brune nous quitte un instant, le temps de récupérer son « petit matériel » – dont je gage que vous avez deviné la nature… Effectivement, elle réapparaît en me brandissant sous le nez, mi-amusée, mi-menaçante, une bête poire à lavement toute noire.



Je suis donc le premier à « boire la tasse », assisté par Kriss, pendant qu’Aurore fait le guet – on n’est jamais à l’abri d’un visiteur, ou plutôt d’une visiteuse intempestive, puisque nous opérons chez ces dames. Bien qu’indispensable, ce n’est pas l’activité que je préfère, même si elle n’est pas dépourvue d’une certaine dose d’érotisme… Une fois les trois rectums bien rincés, retour à la boutique de lingerie.


Aurore reprend aussitôt son rôle de maîtresse des jeux :



L’engin fait quand même au moins trois centimètres de diamètre, tout rond, tout lisse… De toute façon, pendant que je déguste toujours ma sucette, Aurore m’offre d’abord ma première feuille de rose, tout en utilisant ses doigts pour commencer à m’ouvrir. Un peu de gel, et son olisbos – couvert – n’éprouve aucune difficulté à pénétrer mes entrailles. Ma future « étalone » (héhé !) demande alors :



Et bientôt, je me retrouve accroupi au-dessus du membre de la shemale, prestement recouvert de latex par la seule vraie fille du trio. Celle-ci se recule maintenant, pour apprécier la scène, qui semble la fasciner. Avec un rien d’appréhension tout de même, les mains de ma partenaire sur mes hanches, plus pour me rassurer qu’autre chose, je descends mes fesses à la rencontre du pieu, et m’aide d’une main pour en placer la pointe sur ma rose d’ombre. Alors, tout en ondulant de la croupe pour faciliter la pénétration, je me cambre instinctivement et accentue la pression, me sentant lentement ouvert, perforé. C’est que le pal, sans être exceptionnel, est tout de même de dimensions respectables, au moins en largeur – je le sens quand même passer ! Mais, bien lubrifié et assoupli, mon antre prend rapidement la mesure de l’intrus, et je peux finir de m’empaler jusqu’à la garde.


Seuls nos souffles perturbent le « silence » de la boutique. La rumeur de la galerie commerciale me fait penser à tous ces gens qui passent devant le magasin, de l’autre côté du rideau de fer, s’ils savaient ! Les mains de Kriss commencent à me masser les fesses, me ramenant à nos activités. Sans bouger encore autour de son « joystick », je me venge sur sa splendide poitrine, maltraitant ses tétines aussi dures que sa queue, manifestement pour son plus grand plaisir. Puis je reprends mes ondulations du bassin, sentant son pilon me fouailler le ventre, et entame timidement un lent va-et-vient.


Bientôt, j’ai trouvé un rythme qui me convient, avancée assez rapide et recul tout en douceur. Mes quelques expériences solitaires en ce domaine semblent confirmées. Si, bien qu’agréables, les sensations physiques n’ont rien d’orgasmiques, j’éprouve un intense plaisir cérébral à me faire ainsi prendre comme une fille.



Ce n’est pas forcément mon truc, d’habitude, mais ce jeu de DS ajoute beaucoup à mon plaisir, aujourd’hui… La levrette me fait sentir encore plus bestialement femelle, encore plus pute.



Je m’avance aussitôt vers cet alléchant entrejambe artistiquement encadré de dentelles et satin. Alors que je donne quelques petits coups de langues à proximité immédiate des zones sensibles, pour la chauffer encore un peu, j’avance mes mains à la rencontre de sa mignonne poitrine, qui s’est depuis beau temps évadée des symboliques balconnets de la guêpière. Ce qui a pour effet collatéral d’encore mieux exposer ma croupe au mandrin qui me perfore toujours, tantôt en un lent ramonage, tantôt presque immobile au plus profond de mon ventre…


Lassées d’être attisée en vain, ma « maîtresse » a saisi ma tête pour la plaquer avec autorité sur sa fleur. Je peux enfin laper à la source son nectar aux saveurs épicées, masser ses replis cachés, aspirer son petit bouton, et même mordiller, avec force retenue, ses délicats pétales… Elle semble apprécier et relève de ses mains ses jambes contre sa poitrine, en une muette mais explicite invitation. Plantant mon regard dans le sien, je descends sans hésitation vers son œillet, lui rendant avec plaisir ce qu’elle m’a fait découvrir plus tôt. Lorsque, raidissant ma langue, j’ai réussi à forcer sur quelques millimètres cette porte donnant sur tant de perversité, elle se dégage et vient me flatter l’échine :



Si ça continue, je vais me mettre à aboyer et à me gratter l’oreille avec la patte arrière… Mais bon, ne boudons pas notre plaisir.



Il doit faire au moins six centimètres de sexe-scions – pardon, de section.



Une fois son derrière dûment garni, elle se redresse puis s’agenouille en me tirant les bras en arrière pour m’asseoir sur son chibre et m’exposer aux appétits de notre compagne. Celle-ci ne perd pas de temps, couvre ma queue d’une capote et, s’asseyant sur mes cuisses, la guide dans son antre fondant d’excitation. Baiser et être baisé en même temps, c’est quelque chose !


Aurore s’est aussitôt plaquée à moi, nous enlaçant tous deux (ou toutes deux ?). Je me retrouve enserré entre deux poitrines, massé par quatre petits picots de plaisir, tandis que nos lèvres et langues se débrouillent comme elles peuvent pour enchaîner de dévastateurs trios… Mes mains, à nouveau libres, sont venues se plaquer au cou de la belle, avant de fondre en douceur (!) le long de son dos, vers sa délicieuse croupe. Je masse ses fesses fermes et généreuses, aventurant rapidement un puis deux doigts à l’orée de son petit trou. Imbibé de salive et cyprine, l’orifice n’oppose aucune résistance à cette invasion, qui tire à sa propriétaire un langoureux frisson.


Nous réussissons à faire encore durer le plaisir une ou deux minutes, puis Kriss parvient au bout de sa remarquable endurance et explose en moi. Que je hais à cet instant cette membrane de caoutchouc qui m’empêche de recevoir ses jets de foutre au creux de mon ventre… Mais déjà, Aurore s’abandonne à son tour au plaisir dans un long feulement étouffé par nos baisers et un petit torrent qui nous inonde le bas-ventre ! Les soubresauts sauvages de son sexe ont presque instantanément raison de mon self-control – de toute façon, je n’ai plus aucune raison de me retenir !


Nous restons le plus longtemps possible enchâssés les uns dans les autres, pour profiter encore un peu de ces instants intenses. Puis, à regret, nous nous séparons avant d’entreprendre une rapide toilette avec les moyens du bord – il est bientôt quatorze heure, plus question de tenter le diable dans les toilettes du personnel !


Pendant que je rassemble mes affaires, à nouveau juché sur mes talons aiguilles (je les avais perdus dans le feu de l’action, tout comme mes deux partenaires…), et seulement vêtu de ma guêpière et de mes bas, je surprends un petit conciliabule entre les deux filles.



J’hésite quand même un peu, la lingerie n’est pas vraiment un problème, mais les chaussures… Finalement, sans leur répondre, je retourne dans les rayons et sélectionne rapidement un boxer-string assorti à la tenue, alliant noirs satin et dentelle rebrodée d’incarnat – et quelques folâtres petits rubans, rouges également… Revenu devant elles, je l’enfile avec un petit sourire timide, scellant mon accord. Je ne crois pas qu’elles s’attendaient à ce que je relève le gant !


Une fois que nous sommes tous rhabillés, Kriss retourne dans sa boutique après un rapide baiser d’adieu, pendant qu’Aurore, après m’avoir fait une copie des photos sur ma clé USB, relève son rideau. Avant de nous quitter, elle me glisse à l’oreille :



Et je sors. Je dois être rouge comme une écrevisse, mais du haut de mon mètre quatre-vingt-dix (au minimum !) je survole fièrement les badauds – dont je vous laisse imaginer les têtes ! Une petite partie de moi s’amuse d’ailleurs follement des réactions que je provoque… Mais les meilleures blagues sont les plus courtes et, sitôt sorti de la galerie, je m’enferme dans les premières toilettes venues pour retrouver mes chaussures habituelles, plus adaptées à ma personnalité… et à mes capacités physiques !


Bien malin maintenant qui pourrait deviner qu’une si féminine lingerie se cache sous mes virils jeans, t-shirt et chemise…








Une partie de cette histoire est parfaitement autobiographique – je laisse à votre salace sagacité le soin de séparer la réalité du fantasme… ou pas !