n° 15084 | Fiche technique | 20114 caractères | 20114Temps de lecture estimé : 12 mn | 24/07/12 corrigé 11/06/21 |
Résumé: Une jeune femme attend son amoureux avec comme projet de réaliser un de ses fantasmes. | ||||
Critères: fh couple hdomine exhib fellation cunnilingu pénétratio jeu -couple -lieuxpubl | ||||
Auteur : Mintee Envoi mini-message |
Il faisait sombre dans tout l’appartement, le seul rai de lumière vif provenait de sous la porte de la salle de bain. J’étais assise dans la cuisine, et je patientais. La lueur de la pleine lune éclairait très légèrement la pièce et lui donnait une allure inquiétante.
Je l’attendais. J’attendais qu’il sorte de la salle de bain.
Il était rentré du travail tout grognon, il avait avalé son souper sans lever les yeux de son assiette, mais il n’avait pas oublié pour autant de m’embrasser tendrement avant de sauter sous la douche. Il est mignon quand il est grincheux, et j’aime par-dessus tout l’apaiser, alors je lui réservais une petite surprise.
Je l’attendais dans la cuisine. Toute nue.
Mes longs cheveux étaient lâchés et retombaient sur mes épaules. Je ne portais qu’une paire d’escarpins, et j’avais croisé mes jambes pour me donner un petit air.
Quand j’entendis l’eau du robinet s’arrêter, l’excitation était déjà bien présente. Il prenait son temps pour sortir, normal, vu qu’il ne se doutait de rien. Quand il sortit de la douche il fut surpris de voir toutes les lumières éteintes. Il alla dans notre chambre, probablement pensait-il que je dormais. Ne m’y voyant pas il m’appela, et je lui répondis en tentant maladroitement de prendre une voix sexy.
Quand il arriva dans la cuisine, la lueur de la lune éclairait les petites gouttes d’eau qui séchaient sur son torse. Il avait l’air étonné, mais je ne pouvais pas vraiment voir son visage. Je me levai, me dirigeai vers lui lentement pour le laisser admirer mon corps nu. J’imaginais que la cambrure que m’imposaient mes chaussures avait son petit effet, ou alors était-ce le fait que je sois nue dans la cuisine avec une paire d’escarpins ?
Je m’approchai de lui et le défis de sa serviette, qui tomba sur le sol tout en légèreté et en sensualité, en dévoilant sa nudité. Je laissai courir le bout de mes doigts sur son torse, en prenant soin de contourner ses tétons, puis son nombril, puis son pubis. Je m’accroupis devant lui et déposai un baiser sur son genou, un autre sur sa cuisse, puis encore plus haut, et je remontai ainsi jusqu’à sa bouche, sur laquelle je déposai un timide baiser.
Je fis une pause pour lui laisser le temps d’imaginer mille et une possibilités.
Je lui fis un clin d’œil, il était partant et le jeu commença.
Même désarçonné par la soudaine témérité de ma douce moitié, je l’enlaçai et l’embrassai langoureusement. Nos bouches s’ouvrirent et nos langues se mêlèrent, se massèrent, se battirent presque. Et inexorablement, je la poussai vers la porte du balcon, tout en palpant son corps sulfureux. Mes mains pétrirent ses hanches, son ventre et son dos à loisir. Je sentis sur mon torse ses seins voluptueux, dont les pointes semblaient agacées par mes poils.
Je jetai un coup d’œil. La porte se rapprochait et sa nervosité augmentait alors que ses mains fébriles me serraient et me pinçaient presque violemment. Je souris sous nos baisers. À distance de main, la poignée.
Son corps se serrait contre moi et sa langue se fit envahissante. Sa respiration poussait ses seins contre moi presque frénétiquement et tout cela m’enivrait énormément, me donnant une trique du tonnerre et me galvanisant de confiance. Force était de constater que moi aussi j’avais la trouille.
Je tendis la main et d’un seul coup ouvris la porte. La chaleur de l’été s’engouffra d’un coup et délassa nos corps, la première barrière passée, je m’écartai d’elle et la regardai dans les yeux.
Son corps se couvrit de chair de poule. J’imaginais son estomac se crisper d’un coup. Tout de même, elle sortit le bout du pied et me tourna le dos. Je posai la main sur ses reins pour la rassurer et lui murmurai que j’étais derrière elle à chaque pas. Fière et splendide, la voilà qui traversait d’un pas chaloupé le balcon, déployant ses cuisses magnifiques sous la lumière de la nuit et marquant le pas d’un élégant claquement de talon.
J’entendais sa respiration calme et sereine, je voyais son corps plein et confiant. Elle me devançait, pivota sur elle-même et s’assit lentement en ouvrant les cuisses, sur le rebord du transat. Son corps somptueux teinté d’obscurité était merveilleux et une offrande à laquelle je ne pouvais résister. Elle étendit derrière elle ses bras pour poser ses mains sur le bois de la chaise, humide de la pluie du midi. Cette confiance m’ébranla et me ravit. Le mouvement était presque théâtral, alors qu’elle rejeta la tête en arrière.
Je m’approchai, me plaçai entre ses cuisses et plongeai mes doigts dans sa chevelure qui tombait dans son dos. L’attrait de ce cou fragile et pâle m’était trop fort et mes lèvres s’y posèrent pour le couvrir de baisers. Mon autre main atteignit sa hanche où je m’accrochai tel un vampire pour mieux me tenir contre elle. Mon sang battait dans mon sexe, qui lui-même battait contre sa poitrine, et elle ne s’empêchait même pas d’onduler délicieusement pour se frotter à ma hampe, la passant entre les globes pour me faire sentir leur chaleur ou alors carrément y gratter un mamelon érigé.
Sa gorge laissait aller des soupirs remplis d’envie et de volupté et je regardai ses lèvres qu’elle mordillait et humectait. Je l’embrassai encore et encore, me repaissant du goût doux et onctueux de sa bouche et de sa salive. Je glissai lentement vers son oreille où je déposai un nouveau baiser et je lui soufflai au bout du désir :
Je me redressai et continuai de peigner ses cheveux de mes doigts, mon sexe battant devant moi.
Sans me poser plus de questions, je commençai à jouer avec ma langue sur son gland. Son sexe était fièrement dressé devant moi.
Je n’avais pas eu à le prier pour qu’il entre dans mon jeu, et l’assurance avec laquelle il m’avait conduite sur le balcon me fit oublier presque toutes les questions que j’aurais pu me poser. Et elles étaient nombreuses.
Ses mains couraient dans mes cheveux et ma langue glissait avec douceur sur son sexe. Nos gestes étaient tendres et précis, comme si on les avait chorégraphiés au préalable pour qu’aucune fausse note ne puisse nuire à notre rythme.
Seuls nos bruits perturbaient le silence pesant de la nuit, et quand enfin, je le pris entièrement dans ma bouche, il échappa un souffle entre la surprise et le soulagement.
J’étais partagée entre l’excitation et le trac. J’étais attentive au moindre signe de sa part, je levais parfois les yeux pour le regarder se mordiller la bouche. Je le voyais quand même jeter des regards inquiets dans l’obscurité. Peut-être était-il aussi inquiet que moi ? Peut-être plus encore ? Mes mains remontaient le long de ses jambes, et je caressais ses fesses et le bas de son dos, musclé et fort. J’étais au moins autant excitée que lui, pas seulement par la situation mais aussi de constater l’effet que les caresses que je lui prodiguais avaient sur lui.
J’avais envie de lui demander s’il aimait ce que je lui faisais, mais pour une raison inconnue, je n’osais pas. J’espérais que le jeu prenait une tournure qui lui plaisait mais je ne pouvais pas le lui demander, c’était son fantasme, et tout devait être parfait. C’était un de ces fantasmes qui ouvrent l’esprit et scellent les bouches.
Je continuais de le sucer, parfois je laissais son sexe sortir de ma bouche et je le léchais avidement, comme pour ne pas en perdre la moindre goutte. Mes yeux délicieusement enfoncés dans les siens, je ne perdais rien non plus du plaisir qu’il avait à m’observer ainsi, le suivant dans un recoin de son imagination perverse.
Je jouais le jeu.
Je pris une de ses mains pour la coller sur mon sein. Il me caressa délicatement, puis malaxa mon sein à pleine main, et s’attaqua enfin à mon téton, sensible et vulnérable. Son autre main caressait toujours mes cheveux et soudain elle ne me caressait plus tant qu’elle ne soutenait ma tête, et il imposa un va-et-vient plus rapide entre mes lèvres. Son sexe enflait sous ma langue, et de la salive coulait un peu le long de ma bouche.
Il tira un peu sur mes cheveux pour me faire signe de me redresser. Maladroitement, je me levai, un peu sonnée et déséquilibrée par les talons. Avec mes chaussures j’étais plus grande que lui et avant que ça ne colle plus au scénario, il me tira la tête en arrière pour me dévorer le cou de baisers.
J’étais gênée, un papillonnement étrange se faisait sentir dans mon ventre. Je repensais aux cris que j’allais devoir réprimer, et aux voisins qui pouvaient nous surprendre. Malgré ça, la tête me tournait tant le jeu me plaisait, et tant l’excitation était présente.
Je n’arrivais pas à savoir d’où me venait tout ce cran infaillible. Peut-être de mon érection limite douloureuse qui me poussait à profiter encore et encore de cette occasion qui pouvait être la seule de ma vie. Ou alors parce que de voir le désir et le plaisir dans les yeux de cette femme splendide me poussait à dépasser les limites. Était-ce divin ?
Une chose est sûre, cette fellation sur le bord du balcon m’avait mis dans un état pas possible. Le jeu m’enivrait et je savais que ça lui vrillait les nerfs.
Elle se tourna, très lentement, en me jetant un regard destructeur. Quelque part, c’est elle qui avait tout le pouvoir sur moi, ou alors nous nous l’échangions sans cesse. La courbe des hanches, puis le dos et les fesses m’apparurent. En chaloupant gracieusement sa croupe, elle fit claquer cinq fois ses talons hauts sur le bois pour atteindre la rambarde.
Ses yeux libidineux s’emparèrent des miens quand sa tête se tourna vers moi, l’air de m’inviter à la prendre sur le champ. Je m’étonnai de mon calme et mon contrôle, galvanisé par l’impression de puissance qui m’envahissait. Pour la faire attendre, je m’appuyai au mur et lui ordonnai d’une voix calme de bouger pour moi.
Dans la nuit, j’admirai des formes pleines se mettre en mouvement pour me rendre encore plus fou d’elle. Elle oscillait, ondulait et chaloupait et au bout d’une intenable minute, elle y ajouta un très léger râle plaintif.
En deux pas, j’avais rejoint son corps somptueux et je me fis violence pour ne pas outrageusement la prendre. Je conservai mon rôle de dominateur, que je ne me connaissais pas, au prix d’un effort surhumain. Je me fis chaud et calme et m’inclinai un peu pour poser la main sur son mollet et le caresser longuement, en palper la chair et la masser pour très patiemment remonter à l’arrière de son genou, puis sur sa cuisse que je contournai pour en sentir la chaleur.
Ma voix me surprenait encore, mais l’excitation de son obéissance instantanée m’émerveilla.
Le compas de ses jambes s’ouvrit largement.
Un dernier claquement de talons et elle était offerte devant moi, pour notre plaisir.
Sa peau frémissait sans discontinuer et elle gémissait doucement tandis que mes pouces remontaient à l’intérieur de ses cuisses. À quelques centimètres de son sexe brûlant, je découvris avec satisfaction l’effet incontestable de la situation : elle mouillait tant que sa peau en était trempée.
Je laissai mes paumes la pétrir et étendre doucement sa cyprine puis continuai ma progression.
Je me redressai, mon sexe voulant éclater de la posséder, et me positionnai derrière elle. Une main grimpa tout près de son sexe, le pouce enfoncé dans sa chair à un tout petit centimètre de sa chatte qui me faisait envie à m’en faire mal. L’autre main épousant la chute de ses reins, flattant et cajolant sa peau.
Elle hoqueta dès que j’appuyai mon membre entre ses lèvres.
Je n’en pouvais plus d’attendre. La petite angoisse ne s’était pas totalement évaporée pour autant, mais elle rajoutait un petit piquant à notre escapade nocturne. Peu à peu, j’oubliais où j’étais, que je devais rester silencieuse et j’étais presque sûre que s’il m’avait demandé mon prénom ou mon âge je n’aurais pas été en mesure de répondre, tant mon esprit n’était obnubilé que par la seule envie que son sexe glisse enfin dans le mien.
Comme s’il avait entendu mes pensées à cet instant, il donna un premier coup de rein, qui m’arracha un gémissement, à mi-chemin entre la surprise et le soulagement. Son sexe était chaud dans le mien, et nous nous emboîtions à merveille. Lentement, tendrement, il continua à aller et venir en moi, et c’était merveilleux.
Mes mains étaient solidement agrippées à la rambarde, j’avais peur de flancher si je la lâchais. Il se penchait un peu sur moi, son torse était chaud contre mon dos, sa peau était douce. J’avais envie de me retourner, de me blottir contre lui et d’être à l’abri des regards ou du petit vent un peu trop frais qui taquinait ma peau nue. Mais j’étais fière et j’avais envie de mériter le traitement qui m’était réservé. Alors je me contentais de cette chaleur qui m’était offerte, et patiente, j’attendais de voir où il voulait en venir.
Mon ton insolent avait eu son petit effet. Je voulais lui laisser son rôle de dominateur. Ça lui allait à merveille. Je découvrais une nouvelle facette de sa personnalité, un homme sûr de lui, en parfaite maîtrise de son corps et ses gestes. Cet homme était beau, et fort, et excitant, et il aurait pu me mener n’importe où.
Je sentis mes jambes faillir sous cette magnifique menace. Comme il l’avait promis, il accéléra le rythme. Il appuya sa main sur mes fesses pour me cambrer d’avantage, s’agrippa à ma hanche et de l’autre main, empauma mon sein. Son bassin tapait contre mes fesses alors qu’il me prenait un peu plus profondément à chaque coup. Je jetai ma tête en arrière et me fis violence pour ne pas hurler mon plaisir au voisinage. Le rythme était rapide et régulier. Son sexe était enserré dans le mien et la pression montait tant que je sentais les battements de mon cœur jusqu’au bout de mes doigts.
Sa main descendit le long de mes côtes, revint entre mes jambes en même temps qu’il me secouait de coups meilleurs les uns que les autres. Il passa sa main entre mes lèvres dégoulinantes d’envie, et se mit à jouer délicatement avec mon petit bouton. Il savait exactement quoi faire à ce moment-là. Il savait depuis un moment, et faisait juste durer le plaisir. Il tournait son doigt autour de mon clitoris, le titillait tout doucement et le taquinait délicieusement. Progressivement, tous les muscles de mon corps atteignirent une tension maximale, les parois de mon sexe emprisonnèrent le sien alors que je ne pouvais m’empêcher de gémir. Mon corps était emporté par un puissant orgasme, décuplé par l’adrénaline et l’envie de satisfaire mon amoureux. Alors que je redescendais doucement du nuage sur lequel je venais d’être transportée, il me retourna vers lui, prit mon visage dans ses mains et m’embrassa tendrement.
Je repassai ma main dans ses cheveux pour les agripper et tirer sa tête en arrière. Sa plainte lascive m’excita un peu plus encore et au même instant je lui pinçai un mamelon et le roulai entre mes doigts.
Gémissements sur gémissements, j’entrepris de remplacer ma main par ma bouche pour descendre mes doigts sur son corps et d’un seul trait en enfoncer deux dans son sexe impatient. Tout son corps sursauta et elle ne put retenir un petit hoquet qui s’éteignit sur un nouveau râle.
Je sortis la langue pour lécher délicatement le téton et entamai ma progression pour descendre le long de son corps et bien vite rejoindre sa chatte. J’avais lâché ses cheveux, mais elle restait adossée à la rambarde, mains crispées sur le métal et cambrée, offerte, elle m’excitait plus que tout.
Mes lèvres devant son sexe, je soufflai sur son clitoris avant de poser la pointe de ma langue dessus et d’y dessiner des cercles ou de le pincer délicatement entre mes lèvres. Je me délectai de son goût pendant un moment, passant ma langue sur ses lèvres pour la calmer puis retournant titiller son clitoris. Ses jambes furent bientôt prises de tremblements et avant qu’elle ne hurle son plaisir, je me redressai d’un coup, la retournai à nouveau et la pris d’un seul coup jusqu’à la garde.
Le cri net qu’elle ne put retenir déchira la nuit. J’en fus inquiet et à la fois surexcité. Mes mains la ceinturèrent aux hanches et je me disais que si personne ne l’avait entendue hurler, alors personne ne m’entendrait lui claquer une fesse. Mon bassin cognait con cul férocement et je sentais mon sexe plonger jusqu’au fond d’elle pour la labourer de plaisir, ses muscles me pétrissant inlassablement et tous deux nous montions vers le plaisir.
J’en étais au maximum de mes capacités et ses gémissements qu’elle ne pouvait plus retenir m’amenèrent à l’orgasme et juste avant qu’il ne me terrasse, je l’entendis dire entre deux souffles :
Et je continuai dans mon élan pour besogner son corps et me répandre en elle alors que son dos s’arquait et qu’elle expirait ce souffle d’extase qui sembla la porter si loin.
Je me retins comme je pus de ne pas grogner alors que je me vidais en elle de tout ce que je détenais et, alangui, radouci, je posai une main près de la sienne sur la rambarde et me penchai sur son dos pour embrasser sa nuque et ses omoplates.
Haletants, nous nous fîmes face et nos langues se joignirent, nos lèvres et nos corps suivant le mouvement.
Une fois remis, je me dégageai, passai une main sur ses fesses et lui dis d’un ton impératif :
Mon sexe se réveillait déjà et à la lueur dans les yeux de cette splendide femme, je savais qu’elle était bien d’accord.
Co-écrit avec Ed Benelli