n° 15085 | Fiche technique | 23029 caractères | 23029Temps de lecture estimé : 14 mn | 24/07/12 |
Résumé: Deux jeunes couples. Les garçons n'osent pas, n'osent rien. Ils ont tort. | ||||
Critères: ff copains forêt campagne voir massage cunnilingu aliments piquepince init -initff -fbi -nature | ||||
Auteur : SophieF. Envoi mini-message |
Chloé me saoule avec son bavardage. Elle ferait mieux de regarder où elle met les pieds, elle va se tordre les chevilles sur ce sentier plein de cailloux. Et les garçons qui filent devant comme des dératés !
Un moment de silence, ouf ! Qu’est-ce qu’elle lui reproche, à son Thomas ? Il gambade, sautant de pierre en pierre en dévalant ce chemin. Il s’agit de descendre dans le ravin, de traverser le ruisseau et de remonter vers les ruines du château-fort. Julien a passé ses vacances dans le coin, quand il était adolescent. Il avait envie d’y retourner. Nous suivons donc, vaille que vaille, Chloé et moi.
Avec elle, le mutisme ne dure jamais bien longtemps :
Je lui ai demandé ça en riant. Elle écarte les bras, comme si elle voulait répondre : si tu veux…
Ah, voilà pourquoi elle ne cesse de faire la coquette pour lui, depuis le départ ! Elle vient de me parler. Je n’écoutais pas.
Les garçons s’arrêtent et se retournent.
Julien et l’effroyablement sentimental se connaissent depuis ce matin seulement mais ils semblent bien s’entendre.
Elle en est toute faraude, qu’il soit jaloux comme un tigre ! Elle est en stage depuis un petit mois, et je suis chargée de m’occuper d’elle. Lundi dernier, un garçon l’attendait à la sortie du bureau. Elle m’a dit que c’était Thomas, son copain, et m’a invitée à prendre un pot avec eux à la terrasse du Café de l’Union pour me remercier d’être si gentille avec elle, comme une grande sœur, a-t-elle dit. Elle lui a donc fait signe de nous rejoindre. Je lui ai d’abord trouvé l’air un peu ahuri, à ce garçon, puis j’ai changé d’avis, et nous avons eu une conversation intéressante.
Ils sont loin de chez eux et n’ont pas beaucoup d’argent. L’idée m’est venue de leur proposer de passer le week-end avec Julien et moi, vers ce fameux château. Je savais que Julien serait d’accord, je lui avais parlé de Chloé en lui disant qu’elle était sympathique, un peu évaporée, et surtout bavarde. Il avait rétorqué qu’il connaissait un moyen de lui fermer la bouche, si elle était jolie. Je l’avais regardé avec une ostensible pitié, en le traitant d’obsédé. Mais je lui avais confirmé qu’elle était jolie, qu’elle me plairait beaucoup si j’étais un garçon… et même qu’elle me plaisait, d’ailleurs, tout simplement. Il avait pris un air étonné.
Dans le sac à dos de Thomas, il y a de quoi pique-niquer. Je l’avais trouvé un peu trop gros, Thomas, lundi. Il est râblé, simplement, donc avec un fessier plus imposant que celui de Julien. Ils sont en short tous les deux. Chloé a le haut de son bikini rouge sous son chemisier non boutonné. Elle a mis un short, elle aussi. Elle a de jolies jambes et des chevilles fines. Julien porte dans un sac de plage des bouteilles d’eau et du rosé de Provence.
Plus de sapins mais des pins rabougris. Thomas s’arrête et nous explique : la neige les casse, alors ils poussent tordus.
Nous continuons à descendre et bientôt le ruisseau apparaît en contre-bas. Les ruines du château nous dominent. Encore deux tournants, puis le sable et l’eau, très limpide. C’est déjà l’heure du pique-nique. Le mot m’amuse, j’en souris toute seule. Chloé s’est isolée derrière un bosquet de genévriers et nous rejoint, chemisier, short et petite culotte à la main, en bikini. Trois triangles rouges.
J’ôte chemisier et soutif. Je le fais bien sur les plages. Les garçons sont déjà torse nu, eux aussi. Thomas, comme je m’en doutais, a de puissantes épaules et un large thorax. Chloé me dit que j’ai bien raison, après tout, et se débarrasse également de son haut de bikini. Un seul triangle rouge, désormais. Moi, je reste avec ma jupette bleue et ma petite culotte dessous. Mon bikini est dans le sac de Julien.
Les seins de Chloé sont deux petites pommes aux aréoles rose pâle. Thomas dispose sur le sable, assiettes et gobelets en carton, tout en jetant quelques regards sur ma poitrine, plus grosse que celle de sa copine mais bien ferme quand même, sûrement en raison du jet d’eau froide auquel elle a droit chaque matin, sous la douche. Je m’accroupis au bord du ruisseau pour me rincer les mains, et j’en profite pour asperger mes seins d’un peu d’eau glacée, pour en faire gonfler les pointes.
Le résultat ne semble pas déplaire à Thomas. Le pique-nique commence : rillettes, pain de campagne, macédoine et mayonnaise en tube. Thomas et Chloé se sont chargés de la nourriture, et moi de l’hébergement. J’ai retenu les deux chambres d’un gîte rural dans un village voisin. Thomas baisse les yeux, ne regarde mes seins qu’en douce, mine de rien, et Julien fait comme s’il était naturel que nous soyons quasiment nus tous les quatre, sans que le désir vienne rôder… Or il rôde, le désir, je le sais bien. Mais on n’ose pas, on n’ose rien, et Chloé pas plus que moi. Il faut que je prenne une initiative. Je fais gicler un peu de mayonnaise sur la pointe de mon sein gauche. Si personne ne réagit, je vais être bien ridicule. Thomas est à ma gauche. Il n’ose pas. Il faut donc que je me tourne vers Julien, qui lèche aussitôt la mayonnaise, puis tète et mordille un peu, comme il le fait souvent. Je ne déteste pas, loin de là !
Julien prétend ne pas être jaloux, pas du tout. Souhaite-t-il que Thomas me suce l’autre sein ? Je tends le tube à Thomas. Mais il estime sans doute qu’il ne peut décemment pas s’attaquer à ma poitrine, le niais, alors c’est le sein droit de Chloé qui se trouve décoré et son téton léché et sucé. On ne va pas plus loin, Julien meurt sans doute d’envie d’assaisonner ainsi les tétons de Chloé mais il s’abstient. La macédoine est mangée en silence, avec la mayonnaise mise bêtement sur les petits légumes, dans les assiettes en carton. Puis vient du jambon. Qu’ont-ils prévu pour le dessert ? J’aimerais bien que ce soit de la confiture pour en badigeonner les seins de Chloé et les miens, et peut-être aussi, chez les garçons, ce qu’ils ont sous le short. Mais non, ce sont quatre babas au rhum, mangés dans d’autres assiettes en carton, plus petites que les premières.
Le moment est venu de monter au château. Julien dit que nous pouvons laisser les sacs au bord du ruisseau et qu’il est inutile de nous rhabiller car il ne passe pratiquement jamais personne ici.
Julien sort le tube de la poche de son short. Va-t-il le lui donner, ou se proposer pour l’appliquer lui-même ? Il n’ose pas, il a tort. Il le lui donne, elle s’en passe sur les épaules, le cou, la poitrine, les cuisses.
Il prend une noisette de crème au creux de sa main droite et en badigeonne le dos de Chloé. S’il en remettait sur ses seins, comment régirais-je ? Je serais à la fois un peu jalouse et… amusée. Il n’ose pas, bien sûr. Si je les pinçais, moi, ces petites framboises roses rendues luisantes par la crème ? Pourquoi résister à une telle envie ? Je le fais donc, mais délicatement, pendant deux ou trois secondes. Elle rit, rougit un peu.
Et elle fait de même avec la pointe de mes seins, mais en pinçant fort. Comment sait-elle que j’adore cette délicieuse torture ? Je suis idiote, c’est parce que je viens de la lui infliger, pardi ! Alors je réitère, mais en pinçant plus fortement. Elle grimace, et serre plus fort, très fort.
Le voilà qui fait sa mine de chien battu. Il faut donc que je le rassure :
J’ai lâché les seins de Chloé, qui m’a imitée. Vient donc la douleur que procure l’afflux du sang dans les tétons qui rougissent, pendant que glisse la main de Thomas sur la peau de mon dos. Sa main s’avance légèrement sous mon bras gauche que j’ai écarté pour l’inviter à aller plus avant. Si je me tourne, elle sera sur mon sein, sa main. Je me tourne.
Il avale sa salive, le regard trouble. C’est en les caressant doucement qu’il recouvre mes seins de crème. Leurs pointes grossissent et durcissent. Comme elles sont bien, après avoir un peu souffert ! Deux fraises, qui devraient attirer sa bouche. Il n’ose pas. Il a tort. Julien sourit bêtement mais il bande sous son short. Tiens, Thomas aussi !
Je caresse la poitrine de Thomas, puis ses cuisses, en me penchant un peu. J’envisage de frôler le devant du short, comme par inadvertance, mais je n’ose pas. J’ai peut-être tort. Chloé, accroupie devant Julien, lui badigeonne consciencieusement les mollets, les genoux, les cuisses. Les choses ne vont pas plus loin et nous nous mettons en route. Les garçons ont la démarche maladroite de ceux qui bandent ferme. Ça leur passera, dommage ! Je chemine à côté de Chloé, qui me parle à mi-voix :
Elle en reste toute pensive. Dans les ruines du château, il n’y a pas âme qui vive et s’il prenait fantaisie à quelqu’un d’y monter nous le verrions venir de loin. Nous sommes donc seuls au monde. Nous explorons, çà et là, puis les garçons escaladent le donjon à moitié écroulé. De petits arbres ont même poussé entre les pierres.
Nous n’avons plus le temps, en effet. Ils sont déjà là :
Le week-end est gâché, parce qu’on n’ose pas, parce qu’on n’ose rien. La descente est morne. Voici le ruisseau. Il n’est pas assez profond. En amont, il y a des gouffres, prétend Julien. Mais tellement de buissons ont poussé depuis quelques années que le sentier est obstrué. De toute façon l’eau est glacée, ce serait de la folie de se baigner. Il faut prendre les sacs et remonter jusqu’à la voiture.
Mieux vaut changer ses désirs que l’ordre du monde, comme dit l’autre. Les garçons marchent devant. Ils sont capables de parler foot, ces abrutis ! Chloé m’entretient de son stage. De temps à autre, machinalement, elle pince légèrement les pointes de ses seins pour qu’elles demeurent gonflées, elle trouve que ça fait plus joli. Sans ça, elles rabougrissent, dit-elle.
Nous courrons comme des malades. Quand les garçons daigneront se retourner, ils ne nous verront plus. Nous nous enfonçons dans la forêt de pins tordus et de genévriers. À gauche les taillis sont plus épais, nous y allons, nous les dépassons, Chloé se laisse tomber sur le sol.
Ma jupe et ma petite culotte jetées sur le sol, je la débarrasse de son bas de bikini, sans prendre la peine de délasser ses baskets. Mais au lieu de me coucher auprès d’elle et d’attendre que viennent les garçons, je frôle sa poitrine aplatie par sa position. Presque une poitrine de garçon, sauf les deux tétons que je pince légèrement.
Je pince un peu plus durement puis je passe la main sur son mont de Vénus. Tout le corps de Chloé frémit.
Je mordille le téton gauche, puis le téton droit.
Les garçons nous appellent. J’abandonne la poitrine pour poser mes lèvres sur le pubis aux petits poils noirs, et je souffle.
Son mignon clito fait coucou entre ses lèvres roses. Et ma bouche bientôt dessus.
Ma langue entre ses lèvres finement ourlées, deux pétales de rose.
Ma bouche qui aspire le clito.
Je ne réponds plus, mes lèvres et ma langue ont autre chose à faire ! Chloé se tord et gémit dans l’attente du plaisir. Et elle le crie, son plaisir, juste au moment où les garçons nous rejoignent et se plantent là, sans bouger.
Je crois déceler un peu d’amertume chez lui. Je me redresse, les lèvres humides de cyprine. Chloé, les yeux fermés, halète, bras et jambes encore en croix de Saint-André.
Je me couche sur la mousse un peu plus loin, bras et jambes écartés. Thomas me regarde mais ne bouge pas. Julien semble fasciné par le pubis luisant de Chloé. Et c’est elle qui se redresse enfin, radieuse.
Tout de suite elle se jette sur ma chatte, en entrouvre les lèvres de ses deux mains et lèche, lèche, débusque le clito et le fait vibrer, puis l’aspire. Remonte les mains pour venir me pincer les tétons. Le fait que les garçons nous regardent ajoute à mon excitation et je ne tarde pas à jouir à mon tour. Satisfaite, Chloé remonte pour poser ses lèvres sur les miennes. Échange de cyprine ! Julien se tripote l’entrejambe, sans doute pour mettre plus à l’aise ce qu’il a dans le slip. Tiens, Thomas aussi ! Mais ils ne tentent rien, ils se contentent de nous regarder faire, en silence.
Alors nous nous rhabillons, Chloé et moi. Slip de bain et short pour elle, plus son haut de bikini et son chemisier que Thomas sort de son sac. Julien me tend ensuite mon soutif et ma chemisette. J’ai déjà remis jupe et petite culotte. Voilà, nous pouvons regagner la voiture.
Au volant, Julien se mord les lèvres. Se tournant vers moi, qui suis à côté de lui :
J’éclate de rire.
Elle s’avance, elle est assise derrière moi. Elle me chuchote :
Je réponds par un hochement de tête. C’était bien, oui, mais je préfère quand même les garçons, moi. C’était bien, c’était comme avec Isabelle, il y a quelques années, mais je préfère les garçons, oui. Les avoir au fond de moi. Profondément. Qu’ils bougent, qu’ils me défoncent, qu’ils me fassent même mal, parfois, quand je le leur demande.
Il va falloir gérer la suite. Ils font la gueule, les garçons. Ce matin, Thomas et Chloé se tenaient par la main, à l’arrière de la voiture. Ils étaient mignons. Julien ne regarde que la route, le visage fermé.
Il hausse les épaules et grommelle que je suis une cuistre. Je suis une cuistre à l’entrecuisse humide. Pour un garçon pas jaloux, il me fait rire, Julien. Je serai cette nuit à qui voudra bien me prendre, lui Julien ou Thomas ou le propriétaire du gîte s’il n’est pas trop vieux ou trop moche… Chloé ? Chloé si le reste fait défaut, Chloé qui me regarde amoureusement. Eh bien, si les garçons sont assez stupides pour ne pas comprendre, je coucherai avec Chloé, sa tête entre mes cuisses, la mienne entre les siennes. Rien que d’y penser, je mouille !
Qu’ai-je répondu à Julien, quand il m’a demandé ironiquement si je me mettais aux filles, maintenant ? Sait-on jamais ? je crois. Eh bien, on sait.