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Temps de lecture estimé : 60 mn
28/08/12
Résumé:  Une lente initiation...
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Auteur : Aline Issiée      Envoi mini-message
L'apprentie




Ce que ce j’ai vécu, pendant ces quelques mois que je me dispose à vous raconter, a été si intense que je crains la comparaison. Personne, plus jamais, ne m’offrira les sensations et les sentiments que j’ai éprouvés pendant cette période… Je préfère donc, en les décrivant le plus précisément que je le peux, avec les mots tels que je les ai entendus et prononcés sur le moment, les revivre par le souvenir, plutôt que de me risquer de nouveau vers un inconnu qui, s’agissant du plaisir donné et reçu, pourrait me décevoir.


Il s’agit bien d’un apprentissage, ou plutôt d’une initiation : la mienne. Elle fut si bien menée, si accomplie, elle me transforma si bien qu’il me semble « en avoir pris », comme on dit, pour toute mon existence. Mais sait-on jamais ? Peut-être, parmi mes lecteurs (mais j’en doute), y’a-t-il des initiateurs sexuels, des amants, tout aussi doués et aussi experts que celui qui m’a « déniaisée », comme il disait. Ce ne sera qu’en lisant la suite qu’ils pourront en juger…




Oie blanche, certes, mais curieuse…



Il faut tout d’abord tracer un portrait de moi à 19 ans – et pourtant, à cet âge, je n’attirais guère les regards. Je faisais même tout mon possible pour passer inaperçue : j’étais vêtue le plus souvent de vêtements informes qui me dissimulaient le plus possible. J ‘étais revêche, malgracieuse, et surtout ayant été éduquée de la manière la plus stricte qui soit, pleine de préjugés. Mes parents, surtout ma mère, étaient en effet des petits bourgeois extrêmement rigides, religieux, persuadés que le sexe, celui surtout des filles, n’était que perversion.

Je fus donc éduquée, à l’aube du XXIe siècle, comme dans un couvent de 1850 !


On m’interdit naturellement la lecture de certains livres, voire même celle du dictionnaire, je fus inscrite dans une école où l’on ne parlait, en matière sexuelle, que de fleurs et de papillons, les accès à la télévision et encore plus à internet étaient plus que strictement réglementés, on me cachait même les catalogues de lingerie, sans parler des magazines un tant soit peu sexy. Une sorte de charia à la française… Je ne voyais quelques images de corps plus ou moins dénudés que dans les salles d’attente… Mais, si j’étais ignorante, je n’étais pourtant pas stupide : je tentais de m’informer par tous les moyens à ma portée. Mais ce que je voyais ne m’attirait pas du tout : était-ce l’éducation reçue ?


J’avais décidé que les hommes n’étaient que des cochons, les filles qui aimaient « ça », des « putes », et je me voyais sans trembler rester vierge toute ma vie. Quand, par hasard, on m’invitait à une soirée, je faisais exprès de m’habiller de la manière la plus moche possible. Et si je voyais deux jeunes danser un peu trop près l’un de l’autre, je pensais, dégoûtée et soulagée à la fois, qu’heureusement jamais cela ne m’arriverait.


J’avais donc tout ce qu’il fallait pour devenir la plus frigide des femmes – même s’il m’arrivait, parfois, dans ma chambre à la porte fermée à clé, de me dévêtir et de me contempler dans la glace. Quand j’avais retiré ma jupe plissée, mon chemisier, et mes sous-vêtements d’un autre âge (un soutien-gorge particulièrement disgracieux et qui aplatissait tant qu’il pouvait mes seins), ce que je voyais dans le miroir ressemblait pourtant curieusement aux photos de magazine qu’il m’arrivait, si rarement, d’avoir sous les yeux.


J’avais en effet un corps souple, ferme, non pas maigre mais mince, et surtout mes seins étaient pleins, ronds, haut perchés et en même temps extrêmement épanouis, avec des larges aréoles bien dessinées, plus sombres que ma peau claire, et aux pointes épaisses. Ils se tenaient droits au-dessus d’une taille très haute et fine, au nombril profondément creusé, et de hanches qui s’épanouissaient en amphore.


Quant à mon entrejambe… Mon éducation m’avait bien entendu interdit d’explorer ce sexe qui n’existait pour ainsi dire pas pour moi, et ne réagissait jamais. Mais je ne pouvais pas ne pas remarquer que sous mon ventre plat, un triangle de poils légèrement bruns, peu fournis, semblait indiquer comme une direction à suivre… Si je me retournais devant ma psyché, mon dos semblait continuer ce genre de promesses : le long de ma colonne vertébrale, un long sillon profond semblait venir se perdre en haut de mes hanches – et mes fesses, fermes, tendues, bien arrondies au-dessus de cuisses rondes à la peau douce, étaient elles aussi parcourues d’une longue fente…


Je me sentais évidemment coupable, quand je me regardais ainsi longuement dans la glace. Je me dépêchais alors de remettre les vêtements qui dissimulaient un corps pareil, qui me semblait le comble du péché alors qu’il n’était qu’une invitation à la volupté, et je me rendais chez les soirées organisées par mes cousines, où l’on m’accueillait, je le sentais bien, un peu par pitié : je semblais si gourde ! Je ne parlais à aucun garçon (ma mère y veillait), je ne dansais pas, ne buvais jamais d’alcool et, pire que tout, je méprisais sincèrement celles qui semblaient prendre plaisir à la compagnie des hommes.


Et pourtant, ce fut à une de ces soirées où je m’ennuyais d’habitude si fortement, et en méprisant ce que j’y voyais, que j’ai rencontré mon futur mari.




Je me marie



Ma mère, qui me chaperonnait toujours, avait semblé un peu contrariée ce soir-là en apprenant que, lors d’une soirée organisée par ma cousine X, un certain Vladim allait venir. Il faut dire que ce dernier avait une réputation si épouvantable que même moi, à qui l’on ne racontait jamais rien, j’en avais entendu parler. Il paraissait que les femmes ne lui refusaient rien… Ma mère me recommanda donc de me méfier même si, célibataire et extrêmement riche, il était considéré comme « un beau parti ». Et à voir comment les jeunes filles qui étaient là ce soir se tortillaient devant lui, cherchaient à capter son attention, il était évident que ce Vladim était l’objet de tous les désirs.


Oh, j’étais bien sûre qu’il ne me regarderait même pas – j’étais habillée d’une sorte de chemisier en toile raide, du fameux soutien-gorge, raide et épais à souhait, d’une robe trop longue, épaisse et lâche, et mes cheveux étaient strictement serrés dans un chignon si bien tiré vers l’arrière que rien n’en dépassait, mais cela ne m’empêchait pas le regarder, lui. On ne pouvait nier qu’il était très beau, non pas d’une beauté régulière mais avec un visage fort singulier, une chevelure brune et légèrement bouclée, une silhouette bien découplée, au larges épaules, des hanches fines et de longues jambes dans un pantalon serré qui le mettait en valeur, des pommettes saillantes et des lèvres épaisses.


Mais le plus remarquable était ses yeux : verts et avec les paupières tombantes, qui masquaient toujours à demi son regard, ils irradiaient une sensualité rare, et semblaient déshabiller les femmes qui, tout à tour, venaient papillonner autour de lui. Vladim pourtant, tout en souriant à toutes, semblait prendre tout son temps pour choisir sa cavalière : et je me sentis rougir quand, tournant son regard vers moi, à mon grand étonnement, il sembla me détailler longuement… En tout cas, mon cœur se mit à battre d’une surprise énorme quand il traversa la pièce pour venir demander à ma mère la permission de danser avec moi !



Je me sentais gauche et ridicule, mais, pour braver ma mère, j’acceptai l’invitation, et je me retrouvai bientôt au milieu de la pièce…

Au début de la danse, (il s’agissait d’une danse latino, comme une salsa, très entraînante et vive), je fus presque paniquée, puis surtout gênée. C’était la première fois que je me sentais si près d’un corps d’homme, et j’étais si maladroite ! Mais Vladim était vraiment un excellent danseur, et il me conseilla à l’oreille de simplement me laisser guider par lui. Il avait passé une de ses mains dans mon dos, et, alternativement, me rapprochait ou me repoussait de lui. Plus la danse durait, mieux j’arrivais à contrôler les pas de danse, et, chose étrange, mon corps semblait presque malgré moi répondre aux moindres indications de Vladim.



Je lui répondis avec une certaine raideur que je n’avais jamais eu d’amant, que je n’en souhaitais certes pas, et que je m’habillais exactement comme je le voulais : Vladim me regarda alors avec curiosité.



J’admis qu’il avait raison, et nous sortîmes sur le balcon qui donnait sur un grand jardin sombre d’où montait la fraîcheur de la nuit. Là, Vladim me fit passer une sorte d’examen en règle, me questionnant sur mon éducation, mon milieu, mes goûts… Je lui répondais sincèrement, car je sentais que je l’intéressais de plus en plus, et je voyais bien qu’il tombait des nues, quand je lui confirmais que non, je n’avais jamais connu d’homme, à peine embrassé un ou deux garçons au patronage sans même que cela ne me plaise, et surtout que le sexe ne m’intéressait pas du tout…



Et Vladim, me prenant par le bras presque brutalement, me fit rentrer, traverser de nouveau la pièce (et tous les gens qui étaient là nous regardaient, étonnés), et enfin, à mon infinie surprise, demanda ma main à ma mère dès qu’il fut devant elle !

Celle-ci balbutia :



Alors sans presque savoir ce que je disais, je répliquai :



Alors Vladim éclata de rire, et, devant toute la salle qui nous dévisageait, me prit dans ses bras et posa ses lèvres sur les miennes. Je crus qu’il allait en rester là, mais je sentis soudain qu’il cherchait à écarter mes lèvres : quand ma bouche fut ouverte, il introduisit sa langue et se mit à caresser la mienne. Je n’avais jamais éprouvé une telle sensation – car, au lieu de me dégoûter, ce baiser me plaisait, et plus il durait, plus je me laissais faire. C ‘était comme lorsque nous dansions : je m’abandonnais, j’ouvrais la bouche, soumise à la vigueur de sa langue qui enroulait la mienne de sa salive…


Nous fûmes mariés trois semaines plus tard – et ma nuit de noces reste un de mes souvenirs les plus brûlants.




Mes premiers émois !



Ce fut Vladim qui organisa le mariage : il avait interdit à ma mère d’intervenir en quoi que ce soit, prenait tous les frais à sa charge et entendait bien bousculer les traditions : non seulement ce serait lui qui m’offrirait ma robe de mariée, mais elle serait confectionnée suivant ses indications, par sa propre couturière, une certaine Edmonde, femme d’une cinquantaine d’années, ouvrière hors pair et qui avait l’air d’avoir beaucoup profité de la vie.


Tous les jours, comme dans les meilleures traditions des siècles passés, Vladim venait me rendre visite, mais il avait prévenu :



Je répondis sincèrement :



Cela le faisait rire, et, me prenant dans ses bras, il m’embrassait longuement, mais sans jamais laisser ses mains s’égarer.


Edmonde, qui semblait très bien connaître Vladim et avoir habillé pour lui d’autres femmes, vint également me voir pour ma robe de mariée, et je dus me mettre nue devant elle, ce qui me gêna un peu au début. Mais elle devait prendre mes mesures, car ma robe serait cousue à même mon corps. C’était une création tout à fait spéciale : blanche, bien entendu, mais aussi extrêmement sexy : fendue sur le côté, et avec, en guise de corsage, une sorte de filet fait de très minces rubans de soie : de loin, on voyait comme une dentelle blanche, tout à fait « normale ». Mais de près, c’était la peau de mes seins nus (car tout soutien-gorge était impossible) qui s’apercevait sous le filet. Edmonde ne put d’ailleurs s’empêcher de me féliciter :



Je me souvins alors de l’atroce soutien-gorge, et de l’épais corsage, que je portais le soir du bal : je n’avais évidemment, harnachée de la sorte, rien pu sentir de ce que me racontait Edmonde. Mais de ce jour, ma curiosité s’éveilla franchement : quel était cet univers où le « désir » semblait si naturellement s’épanouir ?


La journée du mariage a été splendide – la réception avait été organisée dans un splendide château, loué par les soins de mon mari. Quand je suis apparue dans l’immense salle de banquet, au bras de Vladim, un silence stupéfait s’est établi dans l’assemblée – et mes cousines, je m’en suis bien aperçue, en ont jauni de jalousie.


Je m’en souviens encore : le repas, les boissons, tout avait été parfait, et surtout, quand Vladim m’avait fait danser, j’avais eu le bonheur de sentir ce dont Edmonde m’avait parlé : le désir avait monté en moi quand il m’avait serrée contre lui, et j’avais enfin senti les pointes de mes seins durcir. Ils réagirent d’ailleurs de même avec tous mes autres danseurs, et j’ai bien peur que ces hommes s’en soient rendu compte car, pour dire la vérité, la résille d’Edmonde laissait la peau de mes seins aussi accessibles que s’ils étaient nus.


Je rougissais de laisser voir ainsi mes seins gonflés pendant que je passais de danseur en danseur, et je fus donc soulagée quand Vladim vint me chercher pour aller dans la chambre où nous passerions notre nuit de noces : j’avais peur, naturellement, de la suite, de ce dépucelage dont on m’avait dit quelques mots effrayants, mais mon corps venait cependant de réagir : c’était sans doute de bon augure. Mais, en réalité, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait vraiment.




En douceur, et profondeur…




Mais si je t’en crois, rien de cela ne t’est encore arrivé, et tu n’as même jamais été excitée : alors ma queue risque, les premières fois, de te faire mal et de te faire saigner… Pourtant, je te supplie de me faire confiance et de te laisser aller : car je suis sûr que tu es la compagne que j’ai si longtemps cherchée. Ma jolie petite oie blanche, je suis persuadé, intimement, que tu es en réalité faite pour le sexe, pour l’amour, autant que je le suis. Je crois que tu es mon pendant féminin que, comme moi, tu as un besoin physique de baiser très souvent, tu n’aimes que le plaisir et es faite pour cela. Simplement, tu ne le sais pas encore… À moi de t’initier, de t’apprendre le désir, de t’apprendre à aimer ton corps, et le mien… Es-tu d’accord ?


J’étais violemment émue : oui, je désirais qu’il m’initie, oui, je l’aimais si follement ! Mais j’étais si ignorante ! Par exemple, je me sentais ridicule, car toutes les filles savaient désormais tout sur l’amour, mais moi non, et je comprenais à peine ce que voulait dire « doigtée », « pine » ou « con » ? Vladim riait de mon ignorance, et pour chaque mot inconnu, il m’expliquait « concrètement » sa signification.


Par exemple, il me fit asseoir sur ses genoux, retroussa la jupe de ma robe, découvrit le petit slip de satin blanc orné de nœuds d’argent qu’Edmonde avait brodé sur moi et, passant la main dedans, il fit glisser son doigt du haut en bas de la fente de mon sexe, : il s’attarda surtout à un certain endroit, qui me faisait frissonner chaque fois qu’il le touchait : c’était, me dit-il, mon clitoris, ou bouton d’amour, qui était un des sièges principaux de la volupté, chez la femme Au bout de quelques minutes de ce va-et-vient de cette main qui s’enfonçait dans ma toison, et caressait tendrement ce que Vadim appelait « mon mont de Vénus » ou ma « motte », je compris que Vladim avait raison : je n’étais évidemment pas frigide, et je ressentais enfin ce que le mot « désir » voulait dire !


Pendant que ses doigts faisaient le tour de ce que j’apprenais être mes « grandes lèvres », mon sexe était devenu brûlant et humide. Vladim m’embrassait le cou, tournait ma tête vers lui pour me prendre la bouche, et enfonçait sa langue entre mes dents, entre deux caresses et deux explications. Par exemple, il m’apprit que moi aussi je pouvais faire agir ma propre langue, et le plaisir du baiser était renforcé par nos deux salives mêlées, nos caresses buccales… Enfin, tout doucement, et pendant que nous embrassions à pleine bouche ce qui augmentait encore et encore mon trouble, je sentis qu’un de ses doigts pénétrait dans ma cavité la plus intime, ce vagin que Vladim appelait « ton tendre petit con ». Il tourna lentement son index puis bientôt, remarquant tout haut, avec plaisir, que je semblais non seulement douée, mais que je mouillais comme une « vraie » femme, il fit pénétrer aussi le majeur, et je ne pus m’empêcher de gémir.



Est-ce que j’aimais ça ? Je dus avouer que jamais je n’aurais cru cela si bon…


Il poursuivit :



Et, toujours assis, me prenant la taille entre ses deux larges mains, il approcha d’abord ma poitrine de sa bouche, et se mit à m’embrasser, me sucer et même me mordiller les seins. Ensuite, ah, ensuite… Il remontait les mains et soupesait mes globes, passait ses doigts sur mon visage, les enfonçait dans mes cheveux, pendant que sa bouche me couvrait tout le corps de baisers. Enfin, il me fit de longues caresses sur tout le corps, dos compris, allant jusqu’à, là encore, introduire ses doigts dans la fente de mes fesses en la parcourant longuement de bas en haut…


Enfin, se penchant vers ma motte, il me lécha entièrement le sexe, en écartant doucement mes jambes de ses mains qui les caressaient tendrement : l’intérieur des cuisses, les lèvres, l’entrée du con, sa langue passa partout, puis remonta vers mon clitoris et s’y attarda particulièrement, en le suçant longuement : je sentais que mon bouton d’amour durcissait encore et encore et, sans même le vouloir, j’avançais mon bas-ventre vers Vladim, en écartant les jambes, afin qu’il puisse continuer cette caresse qui me rendait folle et m’envoyait de longues vagues de chaleur et de désir dans tout le corps… Si je rougissais désormais, c’était sous la chaleur de mon désir. Ma gêne, la pudeur que mon éducation m’avait inculquée, disparaissaient, tant j’étais émue – et Vladim appréciait pleinement que, petit à petit, oubliant toute pudeur, je me laisse faire par lui… et il m’encourageait à haute voix à le faire.


Je me sentis m’ouvrir toujours plus sous les mains si expertes et si douces de Vladim : mais j’étais si brûlante que je ne pouvais prononcer un seul mot, simplement soupirer et gémir, alors que lui me couvrait de compliments, en des termes très crus qui ajoutaient encore à mon trouble – je n’avais jamais entendu un vocabulaire aussi libre. Ainsi, quand, lui toujours assis et moi debout devant lui, il me fit pivoter, il s’écria :



Quand à ton dos, comme j’aime ce sillon qui le traverse, comme j’aime voir ta peau frémir sous mes doigts. Non, vraiment, quand on a un corps comme le tien, on est capable de rendre n’importe quel mâle fou de désir, et tu peux obséder tous les hommes rien qu’en les faisant penser à ta chatte…

Sais-tu bien que cela fait trois semaines que je bande en pensant à toi, ma petite chérie ? Retourne-toi, redonne-moi ta motte, je vais te sucer encore un peu, car tu mouilles déjà ma jolie petite bécassine, ma niaise qui croyait qu’elle était frigide, je suis sûr que tu peux être encore excitée un peu plus… mais après, tu iras te coucher sur le lit et tu écarteras les jambes : car je ne peux plus y tenir, il faut que je te prenne…


J’étais partagée entre les secousses de désir et de plaisir que les caresses, les mains, les doigts et surtout la langue de Vladim me procuraient (car désormais, il n’hésitait plus à introduire sa langue jusqu’à l’intérieur de mon con, et léchait le jus qui s’en échappait et témoignait de mon désir), et la peur de ce qui allait m’arriver…

Mais j’étais si amoureuse de Vladim, si complètement, déjà, sienne, que j’obéis immédiatement. Je m’étendis sur le lit, j’écartai les jambes. J’avais fermé les yeux, car je croyais qu’il allait me prendre instantanément… Mais non, il commença d’abord par admirer longuement mon sexe, en me le décrivant avec ces mots qui me brûlaient :



Puis de nouveau, il m’embrassait voluptueusement, passant de ma bouche à mon con, de mon con à ma bouche, forçant mes lèvres, suçant ma langue et se laissant sucer par la mienne, caressant mes cuisses et mes fesses en les couvrant de ses larges mains. Et quand enfin il arrêta ses caresses qui me faisaient désormais me tortiller, je crus que j’allais là y passer… Mais non : il m’ordonna d’abord d’ouvrir les yeux afin, me dit-il, que je puisse contempler le membre qui allait me déflorer, et qu’on appelait « pine », « queue », « pieu d’amour », et bien d’autres noms encore…


Je n’avais jamais vu vraiment de sexe d’homme en érection, encore moins n’en avait touché : j’aurais pu être choquée, mais loin de me faire peur, le sexe de Vladim me plongea dans une sorte d’admiration éperdue, sans doute due à l’émotion qui montait de mon ventre et me faisait frémir : il avait une verge que je trouvais formidable, longue et surtout très grosse à la base, ses testicules (je ne savais pas encore dire le mot « couilles », c’est vous dire mon ignorance !) étaient remontées sous l’effet de son désir et son gland décalotté tendait vers moi une fente où une goutte blanche perlait déjà.


Instinctivement, je me redressai sur le lit en tendant la main, tant j’avais envie de toucher ce sexe, de le caresser à mon tour… Mais Vladim, inexorablement, me recoucha en pressant mes épaules. Il avança son corps entre mes deux jambes écartelées, et se coucha à moitié sur mon ventre : j’étais ainsi bloquée sous lui, je ne pouvais plus bouger et je sentais mes seins durcis s’aplatir sous sa poitrine. Alors, me caressant le clitoris d’une main, il prit son énorme membre de l’autre, le frotta un moment de long en large dans mon entrecuisse et enfin commença à l’introduire dans mon con…


Au tout début, j’étais tellement mouillée que la bite semblait glisser d’elle-même, toujours plus profond. Mais quand elle vint buter sur mon hymen, et que Vladim, impitoyablement, commença à donner comme des coups sur ce dernier, en balançant toujours plus fort et plus violemment sa queue, à grands coups de reins, là, j’eus vraiment mal, mais bizarrement, cela me faisait aussi du bien… Et la douleur ne dura pas longtemps, bien que Vladim continuât de perforer mon con. Lui aussi gémissait maintenant :



Il n’eut pas besoin de m’expliquer ce dernier mot, car je sentis bientôt son sexe pris comme de tremblements à l’intérieur de mon corps, et je sus qu’il était en train, longuement, de « décharger », c’est-à-dire éjaculer en jouissant longuement…


Puis il se retira : sur le drap du lit, du sang, du sperme et du jus de mon con se mêlaient. J’avais mal à l’intérieur du sexe, mais curieusement, j’étais encore si excitée par les caresses, si émue par tout ce que sa langue m’avait procuré comme sensations, que j’étais comme au bord d’une vague. Vladim m’expliqua que, dès que la douleur de la défloration se serait atténuée, cette excitation se muerait en jouissance, quand il me reprendrait. Pour l’instant, il allait me laver sous la douche, changer les draps et continuerait, toute la nuit s’il le fallait, à recommencer les « préliminaires », puis me prendre et me reprendre, jusqu’à ce que je jouisse avec lui…


Il me dit qu’il s’était tant retenu ces dernières semaines qu’il en avait eu mal aux couilles, qu’il se sentait prêt à décharger plusieurs fois de suite. J’étais si « bandante », (encore un nouveau mot !) : il se sentait prêt à « redurcir », rebander, en quelques minutes… Et il adorait m’exciter. Je me sentais si ignorante devant lui : j’avais tant de mal à comprendre de quoi exactement il parlait quand il m’expliquait le fonctionnement habituel du sexe des hommes, mais j’aurais voulu tout savoir de ce membre qui me rendait femme…


La nuit se passa exactement comme il venait de me le dire : en tout, il me prit huit fois, me lavant lui-même, doucement, entre chaque baise et en profitant du savon pour me doigter longuement. Parfois, de retour sur le lit, il m’écartait simplement les jambes et rentrait d’une seule et longue poussée ; parfois il me demandait de placer mes jambes sur ses épaules, ou de les maintenir relevées avec mes mains, et entrait doucement, en s’arrêtant jusqu’à ce que je cambre mon dos pour qu’il continue. La huitième fois, il me demanda de nouer mes jambes derrière son dos : ainsi, mon sexe s’ouvrirait largement et laisserait plus facilement le passage à sa queue. Certes, elle était si longue et surtout si épaisse qu’elle me faisait encore un peu mal, mais dans cette dernière position, le plaisir proprement sexuel, venant du fond de mon con, commença à m’envahir.


Vladim n’avait pas pu s’empêcher d’éjaculer cinq fois, au moins, sur les huit fois où il m’avait prise. Mais son désir semblait sans fin, et cette huitième fois, il s’enfonça si profondément dans mon con que je sentais ses couilles contre mes fesses. Ainsi « attablé », comme il le disait, il prit tout son temps pour aller et venir : il variait ses coups de queue, non plus en grands coups larges qui venaient taper mes parois humides, mais aussi en petits coups serrés, rapides, et même circulaires : et ce fut alors que, n’en pouvant plus, je me sentis me cambrer en criant de plaisir – toutes mes entrailles n’étaient plus qu’une chair heureuse, qui palpitait sous ce sexe qui la labourait – et mon corps, qui avait été toute la nuit embrassé, léché, tiraillé, palpé, répondait enfin, complètement, aux mouvements de Vladim : et, pendant qu’il se penchait pour contempler mon visage et me demandait de le regarder droit dans les yeux, pour qu’il puisse profiter de ma bouche gonflée sous l’orgasme, je jouis pour la première fois de ma vie, de la plante de mes pieds à la racine de mes cheveux, mon sexe brûlant rejetant une fois de plus son jus, et je lui criais que je l’aimais à la folie.


Il étouffa mes cris sous ses baisers, et me promit que ce premier orgasme ne serait certes pas le dernier : j’étais au comble du bonheur, et je l’aimais si fort qu’en retour, je lui promis de me soumettre à tous ses enseignements, que j’étais sa petite femme pour toujours. J’étais fière de moi, fière qu’il ait pu jouir de ma virginité Je remerciai Vladim de m’avoir ainsi initiée… Je me sentais comblée, et experte !


Mais, à ma grande surprise, Vladim sourit et me dit, tout en continuant à me doigter le con à l’aide, non plus de deux, mais de trois doigts :





Trois mois plus tard…



Ma nuit de noces avait été tellement brûlante que je n’avais fait attention à rien d’autre. Mais le lendemain, quand Vladim m’eût quittée (car tous les jours il me laissait, étant retenu par ses affaires, qu’il ne pouvait jamais négliger), je me rendis compte que notre appartement, aménagé par ses soins, était absolument splendide. Non seulement la vaste chambre à coucher contenait, ce dont je ne m’étais presque pas rendue compte, de vastes miroirs dont l’un tenait lieu de ciel de lit, mais la salle de bains, immense et immaculée, la cuisine qui contenait tous les équipements modernes, le vaste salon, tout était d’un goût parfait – mais la pièce que j’allais préférer était la « salle d’école », ainsi nommée parce qu’elle contenait tout ce qui était nécessaire pour apprendre et expérimenter toutes les formes du plaisir sexuel. Ainsi, un ordinateur contenait des dizaines de vidéos pornographiques, et sa souris n’était pas qu’un simple galet blanc, mais reproduisait fidèlement le sexe d’une femme, avec ses grandes lèvres et son bouton d’amour qu’il fallait manipuler de l’index. Des accessoires, godemichets de différentes tailles que Vladim me présenta tour à tour lui-même, permettaient d’expérimenter certaines scènes des vidéos de l’ordinateur. Des livres, des revues enfin, des photos, tout était prévu pour que je puisse compléter mon « éducation ».


Là encore, Vladim avait tout organisé, et ces premières semaines s’écoulèrent ainsi : le matin, je pouvais m’occuper de mon corps en faisant du sport, en nageant, allant au spa ou à la salle de gym qui était à deux pas de l’appartement – ou passer au salon d’esthétique et de massage. Pendant ce temps, une femme de ménage et une cuisinière s’occupaient de l’appartement (à l’exception de la « salle de classe », où seuls Vladim et moi pouvions entrer), préparaient des repas soigneusement choisis pour leurs saveurs, délicieux et souvent fortement excitants – comme les boissons qui, comme le champagne, avaient des pouvoirs aphrodisiaques, puis s’en allaient à mon retour, en fin de matinée.


Bien souvent aussi, Edmonde venait m’essayer les nombreuses tenues que Vladim m’offrait. Toutes me mettaient en valeur, mais je préférais les « tenues d’intérieur » aux tenues « de sortie ». Les premières consistaient souvent en des pièces de lingerie fine, sans autre forme de procès, transparentes ou brodées, qui allaient de la plus sage à la plus coquine – et semblaient parfois sortir droit d’un hors-pair, pour les plus osées. L’une d’entre elles ne consistait d’ailleurs qu’en de fins liens de soie noire, qui entouraient ma poitrine comme l’aurait fait un soutien-gorge, mais en laissant mes seins nus – avec une ceinture noire, en velours, large de dix centimètres, qui m’enserrait la taille, un minuscule slip de soie noire fendu à l’entrecuisse pour permettre l’introduction des doigts ou de la bite de l’homme, des bas de résille noire retenus par des jarretelles reliées à une guêpière qui ne me couvrait pas les reins, et enfin des chaussures à talons vertigineux (au point que je dus m’exercer longtemps, devant le miroir, avant d’arriver à marcher correctement – mais elles me donnaient une allure impériale et un balancement des reins incomparable)… Dans la salle de classe, si je le désirais, je pouvais ajouter des liens, des colliers de satin qui cachaient mon cou mais laissait ma gorge apparente, porter de lourds bijoux qui représentaient des attributs sexuels et que je laissais pendre entre mes seins…


Pendant de longues heures, je m’apprêtais ainsi pour le retour de Vladim : je me coiffais et vaporisais de lourds parfums capiteux dans mes cheveux, je m’épilais soigneusement mais en laissant ma toison pubienne recouvrir légèrement mon mont de vénus, je maquillais ma bouche et mes yeux, mais aussi la pointe de mes seins – j’utilisais une crème un peu huileuse, qui en faisait ressortir le rose sombre. Je m’inspirais parfois de ce que je voyais dans certaines revues de la salle de classe, pour mettre en valeur mon sexe et mes fesses – les enduisant de certaines crèmes qui adoucissaient encore ma peau et lui donnaient des saveurs fruitées. Quand j’avais fini, je me regardais dans les glaces triples qui ornaient le salon : et ma propre vue, de face et de dos, commençait déjà à m’exciter… Je m’habillais alors d’une robe « d’intérieur », donc très sexy, mais aussi parfois d’un simple peignoir mais entrouvert sur mon corps, parfois mes seins nus soutenus par mes mains comme pour les offrir… Souvent alors, je prenais une photo de moi par mon téléphone portable et l’envoyais à Vladim – afin qu’il m’assure que ma tenue lui plaisait.


Nous faisions attention à ne pas trop communiquer pendant la journée – les affaires de Vladim, qui lui procuraient l’argent et le luxe dont je profitais, l’occupaient beaucoup, mais cependant, nous nous envoyions des mots d’amour : « tu es ma petite chérie », « je ne pense qu’à toi » – et aussi, par codes, quelques indications. Ainsi, si Vladim écrivait les lettres : « SMTDS », je savais qu’il me demandait de le sucer, tout de suite, dès son retour — à peine aurait-il ouvert la porte. Je me préparais alors en choisissant une des tenues qui lui plaisaient dans ce cas : il aimait en effet, en s’adossant dès la porte franchie, rester debout et me voir à genoux, le regardant, pleine de désir : il voulait pouvoir plonger sa main dans mes cheveux, les relever, et jouer avec les bijoux attachés à mon cou – et il m’avait demandé de porter des soutien-gorge pigeonnants qui semblaient lui offrir, vus d’en haut, un sillon où il pourrait, après la longue pipe, y fourrer sa queue.


Car tout mon apprentissage tournait désormais non plus seulement autour de la découverte de mon propre corps mais des manières dont je pouvais exciter et donner du plaisir au sien, de combler ses désirs d’homme. Je comprenais parfaitement ses leçons, et il me disait que j’étais douée : car enfin, notre plaisir était décuplé quand il était partagé. Grâce à la « salle de classe », et malgré certaines pratiques que nous n’exercions pas, car nous n’avions pas le goût, j’avais appris à lui proposer de moi-même certaines caresses, certains jeux. Il adorait que je prenne des initiatives, et souvent nous avions recours à l’ordinateur pour aller toujours plus loin dans nos jeux amoureux.


Par exemple, après avoir soupé sans interrompre nos caresses, Vladim presque nu, gardant seulement son slip sur lui, allait s’asseoir devant l’écran et me demandait de lui montrer les scènes qui, pendant son absence, m’avaient le plus émue. Nous stoppions souvent sur certaines images, et commentions ce qui, pour l’un et pour l’autre, constituaient des « préférences » – positions obscènes, variations dans les caresses. Vladim vérifiait ainsi mes « progrès », disait-il, et souvent, nous étions si excités que, pour regarder l’écran, il écartait son slip et laissait se tendre son membre, qui se dépliait comme un diable d’une boîte : je devais alors m’asseoir dos à lui, et m’empaler sur sa pine si dure… Ainsi, quand une image lui plaisait particulièrement, je le sentais à ses mouvements dans mon intimité – et il lui arrivait alors de me faire coulisser contre sa queue. Quant à moi, sa belle verge au fond de moi, regardant les images crues que j’avais choisies, tout cela, me faisaient bien souvent jouir avant lui ; et cela se terminait généralement par la reproduction des scènes – mais sans cinéma !


Trois mois de cette vie toute entière consacrée à la découverte de nos corps, de nos plaisirs, m’avaient rendue comme droguée de sexe : je dois avouer que je ne pensais guère à autre chose. J’avais surtout mis un soin et un temps particuliers, presque un mois et demi, à apprendre à sucer Vladim, car j’aimais commencer nos soirées ainsi. Il m’avait patiemment guidée :



J’adorais quand Vladim m’éduquait ainsi, l’entendre me parler avec ces mots-là, et je passais mes journées dans un état d’excitation sexuelle qui tournait presque à la frénésie. Aussi je fus instantanément d’accord quand, après trois mois de « cours », Vladim me proposa de me faire passer un examen, qui nous permettrait à l’un et à l’autre de vérifier que j’étais bien devenue la nymphomane qui pourrait le satisfaire dans tous ses désirs…


L’examen fut fixé pour le lendemain soir, et cette journée me parut interminable : j’étais à la fois excitée mais, en même temps, effrayée et même angoissée. Car Vladim ne m’avait pas caché que, si je commettais des erreurs ou si je le décevais, il en conclurait que je n’étais pas celle qu’il espérait, et qu’il pourrait retourner « voir ailleurs » (tant de femmes étaient folles de lui, je ne le savais que trop) pour assouvir ses besoins, malgré tout l’amour qu’il avait pour moi et le plaisir que nous nous donnions ensemble.

L’inconnu, la surprise, la gêne de ses partenaires parfois, augmentaient chez lui le plaisir… Et ma jalousie était telle, mon amour pour lui était si exclusif que je ne pouvais admettre même en pensée qu’il baise une autre femme que moi… L’examen me remplissait donc, à la fois, de crainte et de désir, et je préparais mon corps encore plus longuement ce jour-là que les autres.




L’examen…



Le soir fatidique, sitôt rentré, Vladim me parut moins tendre que d’habitude, mais je savais pourquoi : dans la journée, j’avais reçu différents textos qui m’avaient, comme à l’école on propose des « sujets », indiqué l’épreuve de mon « examen ». L’épreuve semblait simple, ne l’était pas tant que cela : je devais le faire jouir par et dans ma bouche, et aucun mot ne devait être prononcé pendant la séance…


Certes, je savais désormais m’occuper de sucer Vladim, mais justement : il savait lui, se retenir pour garder son érection et me faire jouir autrement. Aussi, je devais absolument trouver une manière de gagner mon « épreuve », d’avoir, en le faisant décharger presque contre son gré. Il m’avait tant dit que j’étais, d’après lui, capable de faire jouir les hommes rien qu’avec ma bouche : je devais le lui prouver.


Mais les trois mois que j’avais passés à me perfectionner dans les techniques du sexe me permirent de m’en tirer parfaitement. Car ce soir-là, habillée d’une longue chemise blanche qui, déboutonnée jusqu’au mont de Vénus, laissait entrevoir mon corps à chacun de mes mouvements, je m’agenouillai devant Vladim et lui défis doucement la ceinture, baissai son pantalon et son slip, et le branlai un moment, seulement avec les mains – sans le toucher de ma bouche mais en l’approchant, jusqu’à le frôler, de son gland dont je respirais l’odeur et dont je sentais la douceur de la peau, si fine à cet endroit. Quand sa pine, commença à se raidir, je me relevai, et approchai de lui un fauteuil, dans lequel Vladim, étonné mais respectant la règle du silence, s’assit. Je m’assis alors à mon tour en face de lui, sur une chaise à accoudoirs munie de coussins, que j’avais préparée à l’avance. Autour de nous, les miroirs triples renvoyaient notre image…


Alors, me penchant à la diagonale de ma chaise et posant une de mes jambes sur un des accoudoirs, tandis que l’autre restait sur la chaise – écartant ainsi mon sexe, j’attrapai, derrière un coussin, un des godemichets de la « salle de classe », le plus gros de tous (que j’avais peine à contenir d’une seule main) et, sans dire un mot mais en regardant tantôt Vladim dans les yeux, tantôt mon propre reflet dans la glace, je me mis à jouer avec l’engin – le plaçant tout près de ma bouche entrouverte, le léchant, le faisant descendre doucement entre mes seins, enclenchant son mécanisme de vibration, enfin, en le plaçant sur mon clitoris puis l’enfonçant à moitié dans mon puits d’amour – me redressant à cette occasion pour permettre à Vladim de regarder aussi longtemps qu’il le voulait mon sexe dont les lèvres se gonflaient et dont le jus commençait à couler de ma chatte. Je me caressai ainsi, longuement, devant lui, et je voyais bien que cela lui faisait un tel effet qu’il était obligé de tenir sa bite avec sa main, pour l’empêcher de tressaillir… Quant à moi, ma masturbation me rapprochait de plus en plus de l’orgasme, mais je voulais montrer à Vladim que je pouvais me contrôler


Au bord d’un orgasme, donc, j’arrêtai brusquement le gode et je retournai m’agenouiller devant Vladim – mais encore une fois, afin de retarder de quelques secondes le commencement de la pipe, je commençai d’abord par faire glisser de mes épaules les bretelles de ma chemise blanche, et par relever sur mes hanches le bas du tissu : ainsi cambrée devant Vladim, il pouvait, rien qu’en déplaçant un peu son torse, regarder tout à tour soit mes seins que je tendais vers lui, soit mon cul qui s’arrondissait sur mes talons. Le plus tendrement que je pus, je retirai alors sa main qui retenait son sexe à la base, et approchant ma bouche, je commençai à passer le bout de ma langue sur la fente de son gland. Puis je déployai tout le savoir que m’avait transmis Vladim, le regardant pendant que je léchais sa queue de haut en bas, l’embouchant en le tenant fermement tout en le branlant, prenant ses couilles dans ma bouche…


Au bout d’un moment, Vladim, n’en pouvant plus, se pencha vers moi et fit tourner la pointe de mes seins entre ses mains : j’accélérai alors le va-et-vient de sa bite dans ma bouche, la faisant entrer le plus possible au fond de ma gorge, la pompant sans relâche – et bientôt, sous mes doigts, je sentis le long de sa queue venir son sperme, par secousses, en bouillons qui se pressaient les uns après les autres, et il commença à décharger : j’eus bientôt son sperme en telle quantité dans ma bouche que j’avais du mal à l’avaler – mais j’aimais tant cette texture un peu gluante, ce goût âcre et salé à la fois, qu’une fois sa queue retirée de ma bouche, j’allais avec ma langue chercher au bout de son gland une dernière goutte, qui y était restée collée.


J’avais réussi mon examen… me dit Vladim en riant, et il m’annonça que j’allais avoir ma récompense !




La récompense



Vladim et moi allâmes d’abord prendre une douche, et dîner : le début de soirée nous avait donné une telle faim que les huîtres, le poulet au gingembre, l’avocat farci de moules et les fruits rafraîchis (dont évidemment une banane qui nous procura, à Vladim et à moi, un long fou rire…) furent avalés sans tarder, ainsi que le champagne de rigueur. Puis Vladim me demanda de me changer : je devais, pour bien goûter ma récompense, porter la tenue la plus sexy que j’ai déjà décrite, celle de satin noir avec le petit slip fendu et la ceinture serrée autour de ma taille. J’obtempérai, mais quand je revins dans la salle, je compris instantanément quel allait être mon cadeau : car Vladim avait placé devant les trois miroirs, lui aussi, une chaise spéciale, dont la forme me permettait d’être soutenue dans une position dite « à quatre pattes », en plaçant mon cul en hauteur.


Je sus alors que Vladim allait me prendre en levrette, qui était de toutes, ma position préférée, et je commençai par l’en remercier en l’embrassant farouchement et longuement, pressant mon corps contre le sien et sentant son sexe à nouveau durcir. Il me souleva alors dans ses bras, et m’installa lui-même sur le siège de levrette, en caressant longuement mon cul et ma nuque, qu’il couvrit de baisers. Enfin, réglant la hauteur du siège pour que ma chatte soit exactement en face de sa queue, il m’enfila d’un coup (j’étais si excitée que je gémis de plaisir sous cette longue pénétration) et commença, à grands coups de hanche, ses va-et-vient réguliers.


J’avais découvert cette position, la levrette, grâce aux premiers films pornographiques que j’avais visionnés – et autant les scènes de partouze ou de sodomie me laissaient de marbre, autant la première scène où une fille se faisait ainsi défoncer m’avait émue et excitée. Vladim, qui le savait bien, fourrageant ma motte, tournant son index autour de mon clitoris, s’amusait à sortir presque entièrement sa bite de mon con, attendant que je le supplie :



Je devais ainsi, pour lui plaire, prononcer ces quelques phrases crues, aux mots orduriers, avant qu’il ne vienne à nouveau enfoncer sa queue dans mon con ouvert – et j’avais des orgasmes à répétition dans cette position, surtout quand je nous regardais dans les miroirs : moi, allongée sur le siège spécial, les seins dressés, la main de Vladim pesant sur ma nuque pendant que mes cheveux dénoués traînaient par terre, le dos cambré au maximum et sa belle queue entrant et sortant, luisante et dure, de mon con brûlant.


Ce soir-là, Vladim me lima sans relâche pendant plus de trente minutes, sans aucun arrêt, et me fit jouir coup sur coup, jusqu’à ce que je n’en puisse plus : je dus le supplier d’arrêter, mon sexe commençait à me faire mal de trop de spasmes répétés.

Quand je me redressai du siège, me tournai vers lui en lui passant mes bras autour de son cou, je sentis que mes jambes tremblantes ne me portaient plus, pendant que mon jus de jouissance coulait entre mes cuisses… Mais Vladim ne s’arrêta pas pour autant : il me porta vers le lit, nous disposa dans la posture du « 69 » et, pendant que je reprenais sa bite luisante de mouille dans ma bouche, il me suça longuement le clitoris. Nous roulions de temps en temps dessus dessous, afin que chacun de nous puisse contempler, dans le miroir qui servait de ciel de lit, le corps enfiévré de l’autre. Et je nous trouvais des amants incomparables, lui avec sa taille étroite et ses larges épaules, son torse en V, ses petites fesses rondes, ses longs doigts et ses longues jambes repliées sous mon cul, et je regardais sans fin sa bite et sa langue qui me procuraient un tel plaisir.


Nous avons varié nos caresses : moi lui massant la queue entre mes seins, lui pétrissant mon cul et me léchant de la chatte à l’anus, puis il me retourna et me reprit en levrette : nous eûmes un énorme orgasme ensemble, nous nous sentions vibrer à l’unisson et la jouissance nous réunit encore plus étroitement qu’à l’ordinaire.


Je remarquai alors, tendrement, pendant que nous fumions un joint et commencions à nous endormir, rassasiés, moi tenant ses couilles au creux d’une de mes mains, lui me doigtant de trois doigts, comme il avait coutume de le faire, que désormais nous connaissons tous les plaisirs que nous pouvions nous donner.


Mais encore une fois Vladim me surprit, car se redressant, m’installant tendrement dans ses bras, il m’avoua qu’il avait encore des choses à m’apprendre, et à me faire partager. Il m’expliqua alors que, si je voulais vraiment être la femme qui, pour lui, remplacerait toutes les autres, je devais apprendre à aimer ce qui, jusque-là, me remplissait de peur et de gêne.




Les derniers désirs de Vadim



Je me doutais un peu de ce que serait la première de ces demandes, car nous en avions parlé devant l’écran de l’ordinateur : Vladim souhaitait pouvoir me sodomiser, m’enculer, et j’avais une peur bleue de cette pratique, qui n’éveillait chez moi aucun désir. Mais je fus plus surprise encore par sa seconde demande : il était si fier de moi, me dit-il, qu’il voulait me faire rencontrer d’autres hommes. J’étais, d’après lui, à la fois si insatiable et si désirable que je pouvais, que je devais, faire l’amour avec plusieurs hommes à la fois, et lui serait comblé et fier si, à la fin, il prenait sa place parmi eux et me faisait jouir en dernier. En tout cas, il rêvait de me voir prise par un, voire plusieurs autres hommes…


Ces deux fantasmes, la sodomie et l’amour avec plusieurs hommes, me paniquèrent, car je ne pouvais m’imaginer assouvir aucun des deux. Pour l’enculade, il me semblait que la bite de Vladim était bien trop grosse pour pouvoir entrer en moi par cette voie-là, et surtout qu’il risquait de me mépriser si je me laissais ainsi enculer. Quant aux autres hommes, je n’aimais que Vladim, je ne pouvais m’imaginer un seul instant désirer un autre homme que lui.



Vladim me rassura doucement, en m’assurant que je ne ferais rien que je n’aurais d’abord décidé, et qu’il m’aimait assez – ne me le prouvait-il pas tous les jours ? – pour se passer de ces pratiques. Mais il me dit pourtant qu’en couchant avec d’autres femmes, il s’était rendu compte que certaines jouissaient aussi fortement en étant prises par derrière que par-devant. Et que, en m’offrant à d’autres hommes, je le remplirais d’une fierté et d’un orgueil sans limite, car j’étais si belle et désormais si experte, si merveilleusement avide de sexe, que je pouvais contenter n’importe quel homme. Mais il me conseilla simplement de m’endormir et de ne pas m’en faire : rien ne m’arriverait, me répéta-t-il, que je n’aie voulu d’abord.


Hélas, le lendemain, quand je me réveillai et que je cherchai son épaule pour m’y blottir, il me fallut me rendre à l’évidence : Vladim était parti ! J’attendis anxieusement son appel, mais ce ne fut qu’une heure après que je le reçus : il était désolé, mais ses affaires l’avaient, de manière urgente, forcé à prendre un avion pour le Japon.


Je crus m’évanouir : comment pourrais-je supporter, après avoir été depuis trois mois rendue folle de sexe, après avoir appris à jouir tant et plus, après être devenue une vraie droguée qui ne pouvait plus se passer du membre de Vadim, et qui avait perpétuellement, dans le bas-ventre, des désirs chauds comme la braise, comme allais-je faire pour vivre une telle séparation ? Et dire que j’avais passé l’examen, et reçu ma récompense… Non, une telle séparation me brisait littéralement.




La séparation



Et c’est vrai : je vécus d’abord très mal cette période, malgré les dispositions que Vladim et moi prîmes rapidement. Vladim m’avait en effet plus que conseillé de ne rien changer à mes habitudes journalières : je me levais et prenais ma douche comme avant, je mettais autant de soin à m’occuper de ma forme physique et des soins à mon corps, je sortais habillée comme d’habitude, avec les tenues moulantes qui mettaient mes formes en valeur, mais bien entendu beaucoup moins explicites que mes « tenues d’intérieur » et je recueillais, comme avant, le regard admiratif des hommes que je croisais.


Mais sentaient-ils que j’étais dorénavant seule ? Les commentaires et les propositions étaient bien plus nombreux qu’avant… Ce qui ne m’emplissait d’aucune fierté, mais me rendait triste : si avant, j’aimais ces « hommages », c’est que je retrouvais après le seul homme qui comptait pour moi, et qui pouvait apaiser les troubles que certains regards, certaines allusions faisaient naître. Maintenant, même si un très bel homme, en me croisant, me faisait sentir son désir, et qu’une certaine forme dans son pantalon en témoignait aussi, je restais seule…


C’était pour cela aussi que, malgré l’insistance de Vladim dans ses mails et ses messages par internet, je répugnais à sortir le soir. Auparavant, sachant combien Vladim aimait voir les regards des autres me détailler, et fort bien habillée par les soins d’Edmonde, de robes qui suggéraient tout, j’aimais entrer au restaurant, ou dans les clubs, mon dos nu mis en valeur par une robe transparente qui laissait aussi voir mes seins et épousait mon corps. Mais c’est que j’avais la main de Vladim au creux des reins, et ainsi, je pouvais marcher orgueilleusement, le torse droit et la démarche souple, faisant tanguer mes hanches et se redresser ma poitrine.


Sans lui, les clubs – surtout ceux dont la clientèle était surtout masculine – me faisaient peur et malgré les conseils de Vladim, je n’arrivais pas, le soir, à sortir de l’appartement. Et puis, Vladim et moi avions souvent profité de certains lieux – comme les ascenseurs, ou les toilettes de club, pour faire l’amour – la peur que je ressentais d’être surprise, jupes relevées, pieds posés sur un rebord, tendant ma croupe cambrée pour que, debout, Vladim me prenne en levrette, augmentait encore son désir, et nous arrivions, dans ces moments de baise furtive, à jouir rapidement et souvent au même moment. Non, je ne me voyais pas retourner dans ces lieux si chargés de ce passé plein de plaisirs, sans lui…


Toute ma journée était donc tournée vers le rendez-vous quotidien que j’avais, via internet et les webcams, avec lui. À Paris, il était dix-neuf heures quand je venais m’installer devant l’écran où j’allais le voir apparaître. À Tokyo, je savais qu’il était deux heures du matin : Vladim me donnait donc une nouvelle preuve d’amour en bravant, soir après soir, sa fatigue…


Mais ces rendez-vous qui m’étaient si nécessaires étaient également éprouvants. Bien sûr, nous nous assurions de notre amour mutuel, je racontais à Vladim mes journées sans lui cacher les dragues que, dans la rue, les hommes m’adressaient. Lui me racontait que les japonaises également semblaient l’apprécier, et que parfois, au milieu de réunions de travail, il croisait des regards explicites – ce qui me remplissait de jalousie et me faisait souvent pleurer de rage.


Vladim, pour me calmer, m’assurait que, malgré les forts besoins sexuels qu’il ressentait toujours, il n’aimait que moi. J’allais alors positionner la webcam et, prenant un gode ou simplement me caressant les seins et la chatte, je me masturbais longtemps devant lui, en suivant les indications qu’il me donnait : car je l’excitais, certes, et il n’était pas rare que lui aussi se mette à se branler devant l’écran. Mais ces séances ne m’apaisaient pas, au contraire – quand nous devions arrêter les ordinateurs, j’étais dans de tels états que j’en pleurais. Je dormais de plus en plus mal, et mes rêves étaient tous, sans exception, chargés d’un tel érotisme que lorsque je me réveillais, mon sexe était trempé… Mais Vladim n’était plus là pour, penchant sa tête entre mes cuisses et promenant sa langue sur tout mon sexe, en goûter la saveur acide…


Au bout de quelques jours, j’avouais un soir à Vladim que ma frustration sexuelle, loin de diminuer, était rendue encore plus cruelle par les séances vidéo. Il me conseilla alors, le lendemain, d’aller me promener en forêt, pour tenter de me calmer. Il connaissait un endroit, dans une forêt de l’Oise, à une cinquantaine de kilomètres de Paris, où un carrefour forestier, nommé « la clairière du hêtre », comprenait un arbre, un grand hêtre, que je ne pouvais manquer : il était en effet contourné de telle manière qu’une femme, en s’y adossant, trouvait à la fois un rebord pour maintenir ses fesses et être à la hauteur exacte qui permettait à un homme de la pénétrer, sans effort aucun, sans devoir plier les genoux ou baisser le dos. Il avait souvent pensé à m’y emmener, mais, puisque nous étions séparés, je pouvais peut-être me calmer en allant me caresser seule : il me suffirait de fermer les yeux pour imaginer tout ce que sa pine et ses doigts m’auraient procuré comme plaisir, en un endroit pareil…


Je ne croyais pas cela possible, mais j’aimais tant Vladim qu’à défaut d’aller dîner dans les boîtes qu’il me conseillait, je lui assurai que, dès le lendemain, je suivrai son conseil. Je m’habillerai aussi suivant ses indications : un pantalon blanc moulant nécessitait en effet que je le porte avec des bretelles – et Vladim aimait que ces bretelles reposent à même mes seins. La largeur de leur tissu couvrait à peine mes aréoles, et quand je marchais, les bretelles m’irritaient même un peu. Mais Vladim aurait du plaisir à m’imaginer arriver auprès du hêtre, ôter mon pull et calmer, avec mes mains, la pression du tissu sur le bout de mes seins.


Je lui promis de faire ce qu’il voulait, regardai ce soir-là, un peu plus longtemps que d’habitude, son beau sexe si bien dressé qu’il manipulait en me parlant : j’avais tant envie de pouvoir le toucher, le prendre dans ma bouche, le faire jouir ainsi… Cette nuit-là encore, je dormis mal, malgré le gode que j’avais emporté dans mon lit et que je laissais quasiment toute la nuit vibrer dans mon entrejambe : les petites secousses de plaisir qu’il me procurait n’étaient que de pâles imitations des formidables jouissances que Vladim m’avaient fait découvrir. !




La clairière du Hêtre



Je reconnus tout de suite, quand j’arrivais sur place le lendemain après-midi, l’arbre dont Vladim m’avait parlé : effectivement, il était conçu presqu’aussi précisément que le siège à levrette de la « salle de classe ». Je regardai tout autour de moi : c’était un bel après-midi d’automne, chaud et légèrement venteux, j’étais parfaitement seule. Je m’assis alors dans le creux de l’arbre, posai mon sac près de moi, ôtai mon pull : je sentais la texture du tronc qui labourait un peu mon dos, j’entendais les feuilles bouger – comme si elles me regardaient : je pris mes seins à deux mains et calmai la légère brûlure que m’avait procuré les bretelles, en tournant mes doigts sur mes pointes et en pétrissant mes deux globes. J’avais fermé les yeux, je revis le sexe de Vadim : j’ouvris légèrement la fermeture éclair de mon pantalon blanc, qui était toujours un peu serré mais cela plaisait à mon mari, qui trouvait que mes fesses étaient particulièrement désirables dans ce vêtement, et je commençai à caresser ma motte avec ma main, quand soudain j’eus une bizarre sensation au ventre : il me semblait que je n’étais plus seule.


Et effectivement, quand j’ouvris les yeux, je vis un homme dont le regard était braqué sur moi. Il me parut immense, il était vêtu d’une veste de velours et surtout ses mains étaient énormes. Je fus si paniquée d’avoir été surprise ainsi, qu’abandonnant par terre mes affaires, remontant précipitamment mes bretelles sur mes seins nus, je tournais les talons et m’enfuis en courant droit devant moi…


C’était évidemment ridicule : je ne connaissais rien à cette forêt, et ma course était rendue encore plus difficile par les talons de mes chaussures. Mais je fuyais pourtant devant l’homme des bois, haletante, le cœur serré d’angoisse : j’étais persuadée qu’il allait me violer, s’il me rattrapait – et il me semblait bien entendre le bruit de ses pas derrière moi. J’avais si peur que je ne vis pas une souche du chemin, et tombai lourdement, en me tordant une cheville. Je ne pus que me retourner et ainsi couchée par terre, à demi redressée, les bretelles serrant mes seins en les rapprochant l’un de l’autre et en creusant encore un peu plus leur sillon, je levais la tête, paniquée, vers l’homme qui s’approchait calmement de moi.



Sa voix grave et chaude était si parfaitement calme qu’elle me rassura un peu. Je sentis mon cœur battre un peu moins follement, et je remarquai que mon interlocuteur était un homme d’une force et d’une beauté exceptionnelle. Plus grand que Vladim, la figure moins singulière mais avec des yeux pénétrants, il semblait d’une force peu commune et pouvait très certainement, comme il me le disait, me soulever de terre. Pourtant je tins à me relever moi-même, mais au premier pas que je fis, la douleur fusa dans ma cheville. L’homme m’aida alors, passant son bras sous mon épaule, mais sa main soigneusement éloignée de mon sein droit, tenant de l’autre mon pull et mon sac qu’il avait ramassés et, me portant plus qu’autre chose, m’emmena vers sa cabane. J’avais en effet si mal qu’il me serait impossible de conduire ma petite Clio : il me proposa d’abord de me soigner.


La cabane du bois ressemblait à son propriétaire : grande, carrée, elle était sommairement meublée, mais comprenait une grande cheminée devant laquelle un tapis moelleux était étendu, et une petite salle de toilette était visible, mais pouvait être isolée par un paravent, pour l’instant fermé. L’homme m’installa d’abord dans un fauteuil et mit mon pied sur un coussin, puis alla chercher une pommade d’arnica. J’étais encore violemment émue, et gênée de mes seins nus, de mon pantalon que je n’avais pas eu le temps de refermer, devant lui. Mais il semblait si calme, si doux, et son massage calma presque instantanément ma douleur – je me calmai aussi et pus enfin lui dire merci.



Il continuait à me masser la cheville, mais sa large main prenait aussi mon pied déchaussé et son « massage » ressemblait de plus en plus à une caresse. D’autant que, de l’autre main, il remontait doucement le long de mon autre jambe, et semblait, sans y prendre garde, toucher mon genou et écarter ainsi, doucement, mes deux jambes l’une de l’autre. J’aurais pu, bien sûr, me fâcher et le sommer d’arrêter. Mais je me sentais bien faible, car j’étais seule depuis si longtemps que ces mains d’homme sur mes jambes me troublaient et me faisaient un bien énorme. Je fis cependant un gros effort sur moi-même pour me reprendre, repoussai Laurent pour me relever, et me dirigeai en boitant un peu vers la porte, tout en le remerciant et en l’assurant que j’allais regagner ma voiture.


Ce fut alors que Laurent me fit remarquer qu’en tombant, j’avais sali mon pantalon blanc : un miroir fixé derrière la porte d’entrée de la cabane le confirma ses dires, et je m’arrêtai, ne sachant plus que faire, regardant Laurent comme pour lui demander de l’aide. Il sourit aussitôt et me proposa de passer dans le coin toilette : il déplierait le paravent, ainsi je pourrais ôter mon pantalon, le laver, il le ferait sécher ensuite devant la cheminée. J’eus à peine le temps de prendre ma décision : déjà Laurent préparait le feu, dépliait le paravent et, attrapant le pantalon que je lui tendis, tout en me parlant :



Je trouvai facilement le peignoir en question, mais du coup, j’avais regardé le paravent, et j’en étais restée bouche bée. Car ce paravent était composé de panneaux qui reproduisaient des estampes japonaises très spéciales : ces fameuses images érotiques où des hommes aux sexes démesurés étaient environnés de japonaises finement dessinées. On aurait pu croire que c’était Vladim lui-même, de retour de son voyage au Japon, qui l’avait rapporté. Quant au peignoir « oublié par l’amie », dès que je l’enfilai, je le sentis parfaitement à mes mesures. Il était muni d’une large ceinture qui, si on la fermait (et elle seule se fermait) tendait le tissu sur la poitrine, et la dessinait aussi précisément que sous un « tee-shirt mouillé », comme sur les photos des magazines. De plus, le peignoir était fort court, laissant voir le haut de mes cuisses et très certainement, je n’avais pas intérêt à me pencher si je ne voulais pas en laisser voir d’avantage.


Mais quand je sortis de derrière le paravent, je compris que Laurent ne pouvait s’empêcher de s’emparer, du regard, tout mon corps ainsi voilé si légèrement. Malgré moi, je ne pus m’empêcher de me redresser fièrement, et surtout, ce regard plein de désir éveillait mes sens. Cela faisait si longtemps, trop longtemps, que je devais me contenter d’ersatz : et là, devant moi, un homme me désirait, son pantalon largement bossué en témoignait, et ses mains étaient toutes prêtes à me prendre…


Comme j’étais troublée ! J’avais dit à Vladim que je ne voulais connaître aucun autre homme que lui – mais je savais que lui, à l’inverse, aimait qu’un autre me désire. Certes, il voulait assister à mes éventuels ébats avec d’autres hommes, mais…


Je n’eus pas le temps de finir mes réflexions, car Laurent, comme poussé malgré lui, m’avait prise dans ses bras et m’embrassait profondément. Sa langue était bien plus brutale, moins tendre, moins chaude, que celle de mon mari. Mais je sentis cependant tout mon corps défaillir, surtout quand ses mains, écartant le léger tissu du peignoir, et défaisant les deux seuls boutons qui le retenaient, me dénudèrent.


Laurent, très vite, mit sa main sur mon sexe et, beaucoup plus rapidement que Vladim ne l’aurait fait, me caressa l’entrejambe presque brutalement, avant de faire pénétrer ses doigts dans mon con, de les en faire ressortir et de les porter à ses lèvres, pour les lécher… Nous n’avions pas dit un seul mot, et cet homme inconnu avait déjà pénétré mon intimité, presqu’autant que Vladim l’avait fait. Je voulus protester, le repousser : mais comment dissimuler mon trouble ? Tout mon corps tremblait et appelait cet homme à me faire l’amour. Il m’embrassa encore longuement, et me demanda à l’oreille s’il ne s’était pas trompé : j’avais besoin, selon lui, d’un bon coup de queue avant toute chose. J’aurais dû, là encore, le détromper, mais ne sus que lui répondre, en un souffle, que oui, je voulais baiser, là, tout de suite, et qu’il me fallait qu’il me prenne.


Il me porta alors jusqu’à l’épais tapis devant le feu – je sentis sa chaleur sur ma peau, qui redoubla le feu interne qui me dévorait, et, défaisant lui-même sa ceinture, enlevant sa chemise, son pantalon et son slip, il tendit vers moi, d’une main, son sexe. Son membre ne ressemblait en rien à celui de Vladim : un peu plus long mais plus fin, les couilles plus rondes, il était surtout circoncis, ce qui m’étonna un peu. Mais le désir était le plus fort : je m’emparai de ce superbe manche, le maniai, en soupesai les couilles, et enfin l’embouchai en poussant un soupir de satisfaction : ma frustration prenait fin…


Je ne pus cependant sucer Laurent aussi longtemps que je le faisais pour Vladim car, décidément, cet homme était bien moins tendre, plus pressé, en un mot très différent de mon patient mari. Sans même me lécher le sexe, il ne suça que les pointes durcies de mes seins et, me retournant, il me mit à quatre pattes. Avec donc un minimum de préliminaires, il me prit en levrette, mais cette nouvelle façon de faire ne diminua certes pas mon plaisir. D’autant qu’il me lima si longtemps que j’en avais la peau des lèvres un peu irritée…


Laurent varia les positions, il enfonça aussi, assez souvent, ses ongles au creux de mes reins – curieusement encore, la douleur ajoutait à mon plaisir –, et Laurent ne s’arrêta qu’après m’avoir fait jouir longuement, cambrée et ouverte, pendant que ses mains pinçaient le bout de mes seins. Aussitôt après avoir senti mon orgasme, il se retira de mon con, me retourna vers lui et m’enfonça son sexe dans la bouche : je le suçai alors comme Vladim me l’avait appris, lentement, sortant parfois ma langue puis le réembouchant. Il me laissa faire mais, au bout d’un moment, me prenant rudement les cheveux et tirant ma tête en arrière, il se mit debout, moi à genoux et utilisa ma bouche exactement comme mon con : donnant de grands coups d’avant en arrière, qui faillirent me faire suffoquer. Il ne jouit d’ailleurs pas dedans, sortant au dernier moment et m’aspergeant la figure et la bouche d’un sperme épais et fort abondant.


J’étais parfaitement abasourdie : comment ces deux hommes qui m’avaient prises pouvaient-ils être si différents, et pourtant, chacun à leur manière, m’avoir fait joui si fort ? Vladim devait donc avoir raison : je devais être faite pour plusieurs hommes…


Laurent, après s’être un peu reposé près de moi sur l’épais tapis, s’était relevé puis m’avait nettoyé le visage avec un linge mouillé et, parfaitement à l’aise dans sa nudité, était allé chercher dans un petit frigo une bouteille d’un vin lourd et capiteux, un bourgogne à fort tanin. Il nous servit deux verres et nous bûmes ensemble – mais il me demanda de rester nue et les jambes écartées car, me dit-il, j’avais « le plus joli con du monde » et qu’il voulait le regarder jusque dans ses moindres détails… Je me sentais si bien ainsi, devant le feu qui brûlait toujours, que j’aurais pu parfaitement recommencer à baiser avec lui, mais je m’aperçus soudain qu’il était près de dix-huit heures trente, et que Vladim allait chercher à entrer en connexion avec moi. Laurent me proposa alors, tout naturellement, de mettre à profit les dix minutes qui nous restaient, en suggérant que ce temps lui suffirait amplement pour m’enculer.


Je faillis en casser mon verre. Lui aussi ! J’essayais de lui faire comprendre que je n’avais jamais été sodomisée, et que cette pratique me paniquait… Laurent haussa alors les épaules : ne lui avais-je pas tenu le même discours sur mon mari qui, d’après moi, était le seul capable de me faire jouir ? Mais il m’aida pourtant, fort gentiment, à me rhabiller, (mon pantalon avait bien séché pendant que moi j’étais bien mouillée, rigolait-il) et surtout il me dit que, si j’étais encore frustrée le lendemain, il se tenait à ma disposition : je n’avais qu’à venir de bonne heure, la cabane serait ouverte et nous pourrions continuer notre « discussion »…


Je l’arrêtai : il fallait vraiment que je rentre car, à dix-neuf heures, mon mari allait se brancher via internet et il me demanderait très certainement de me masturber devant lui… Laurent me regarda alors et, en riant, il m’embrassa voluptueusement, avant de me demander comment j’allais expliquer mon état à Vladim. Et de fait : l’amour avec Laurent avait laissé des traces sur moi ; non seulement ses griffures et ses suçons, mais aussi mon sexe qui avait été mis à contribution, mes fesses qui portaient encore la marque de ma chute, mes seins qui, visiblement, avaient été violemment pétris… Comme disait Laurent, on voyait parfaitement que j’avais été tringlée tout l’après-midi !


Je m’en fus donc le plus vite possible, et de nouveau affolée : comment faire pour que Vladim, qui me connaissait si intimement, ne s’aperçoive de rien ? Allait-il accepter, non que j’aie baisé avec un autre homme, ça je savais qu’il le tolérerait très bien, au contraire, mais qu’il n’ait pu assister à la scène ? Et ne se fâcherait-il pas, en s’apercevant qu’au lieu de m’accepter telle que j’étais, prête à me donner à n’importe quel homme, je lui ai fait croire, si longtemps, si stupidement, même si j’étais sincère, que je ne pouvais baiser qu’avec lui ?


J’arrivais juste à temps pour la connexion, mais ce que je vis sur l’écran me coupa le souffle – et me sauva, d’une certaine manière, la mise…




La dernière connexion



Le temps d’arriver, de mettre sur moi une tenue d’« intérieur » qui, je l’espérais, me permettrait de ne pas trop montrer les traces, et déjà le visage si aimé de Vladim apparaissait à l’écran, et je me mis à rougir : non, je n’arriverai pas à lui cacher la vérité. Mais alors que je me sentais si mauvaise conscience, je m’aperçus que mon mari était beaucoup plus grave qu’à l’ordinaire. Et il me demanda de l’écouter, pendant que, quittant l’écran une seconde, il ramenait devant l’écran une femme !


C’était visiblement une japonaise, fort petite, aux yeux très bridés et à la bouche rouge, enfermée dans une de ses robes japonaises brillantes qui sont si gracieuses. Mais je ne voyais qu’une chose : c’était que mon mari était avec une autre, qu’il allait (si ce n’était déjà fait) la baiser devant la caméra, et j’étais si furieuse, si jalouse aussi, que je dus mordre mon poing pour ne pas hurler.


J’avais complètement oublié que moi-même, l’après-midi même, j’étais dans les bras d’un autre… Mais Vladim, remarquant ma rage et mon chagrin, me parla de cette voix calme qui m’apaisait toujours :



Je ne pus alors m’empêcher de sentir mes yeux se mouiller de larmes, car je savais que Vladim atténuait forcément la vérité : j’avais trop vu combien de femmes le désiraient passionnément pour savoir qu’il n’avait qu’un geste à faire…

Il poursuivit :



Mes larmes s’étaient arrêtées et j’étais désormais tiraillée entre tant de sentiments contradictoires que je ne savais plus où j’étais… Je trouvai que Vladim était bien plus loyal que moi, et comment lui refuser un plaisir, avec ce que moi j’avais éprouvé l’après-midi même ? Et puis je voyais bien qu’évidemment, aucun sentiment, aucune tendresse n’était échangés entre lui et la femme. En bonne professionnelle, elle lui suça un long moment la queue avant de lui présenter son cul : mais lui, si tendre avec moi, n’avait guère d’égards pour elle : il bandait dru, certes, mais sans même la préparer ou la caresser, il lui fit enfiler une capote sur sa bite dressée, la retourna et, d’une seule poussée, entra dans son cul.


J’étais fascinée par l’image que je voyais : mon mari enculer une fille ! Je dus avouer que cela me troublait, alors que sur les films pornos, je n’aimais pas ce genre de scène. Mais là : la fille était si petite et si frêle, son cul si menu, qu’il semblait presque impossible que le fort sexe de Vladim, si volumineux, puisse ainsi la prendre. Et pourtant, non seulement il arriva à mettre presque entièrement sa queue dans ce petit cul, mais encore il se mit à aller et venir, comme il l’aurait fait dans mon con. Quant à la fille, son visage n’exprimait aucune douleur, au contraire : elle semblait prendre plaisir à ce qui se passait, ouvrait la bouche et son gémissement n’était certes pas poussé sous le coup de la douleur – ce qui aviva encore ma jalousie. Ce n’était qu’une pute payée par mon mari, et il lui donnait un plaisir que j’aurais pu lui procurer ! Il déchargea bientôt, mais cela me rendit encore plus amoureuse, car cette séance de baise sans vrai désir avait été un peu triste, et pourtant, ce fut mon nom qu’il prononça :



Quand la scène fut finie, je demandai doucement à Vladim la permission d’éteindre les écrans. Je lui dis que je l’aimais plus que jamais, que je n’étais certes pas jalouse sinon du pied que cette fille avait pris, que la séance m’avait même excitée, mais qu’il fallait que je repense à notre situation. En tout cas, lui dis-je en pleurant de nouveau, s’il le fallait, j’irai moi-même au Japon : car le voir ainsi faire l’amour me donnait une telle envie de lui que j’étais prête à tout, et j’insistai sur ce « tout », pour que nous puissions nous retrouver.


La fille était partie, je repensais que Vladim ne l’avait ni embrassée, ni même caressée, se contentant de retrousser sa robe et de dévoiler son cul, sans même être curieux de ses seins – il est vrai que ceux des japonaises sont souvent menus, et que Vladim préférait avant toute chose les seins plus épanouis, comme les miens…

J’admirais pleinement mon mari – il était tellement plus franc que moi ! Aussi, quand l’écran fut fermé, je restai un long moment, fumant une cigarette américaine, à réfléchir à ma conduite. Je me trouvais parfaitement égoïste, et idiote… Enfin, prenant mes résolutions, j’envoyai un sms à Laurent, qui me donna son adresse mail : je rédigeai à son intention un long message, nous correspondîmes ainsi pendant huit ou neuf mails, car Laurent me posa des questions et je répondis de manière très précise. Et quand j’allai me coucher ce soir-là, toutes mes dispositions bien prises pour le lendemain, je m’endormis enfin du plus paisible des sommeils – car je savais que, tout à fait librement, je m’apprêtais à devenir enfin celle que Vladim avait décelée en moi.




Les retrouvailles



Le lendemain était une belle journée, et je choisis, dans ma garde-robe, la tenue que je préférais et que j’ai déjà décrite : celle qui, me laissant le cul et le sexe nu, soulignait d’un simple ruban noir le reste de mes formes, retenait mes bas par des longues jarretières et que je complétai de chaussures à talons aiguilles. Je complétai cependant cette tenue : je mis de longs gants noirs, qui s’arrêtaient sous les épaules, un jupon qui venait cacher le bas de mon corps, un corset que je boutonnai sur mes seins et enfin jetai, sur mes épaules, une longue cape argentée qui cachait complètement mon corps, puis organisai un peu l’appartement, notamment en disposant certaines des caméras qui nous servaient pour nous filmer, Vladim et moi.


Enfin, ayant mis du champagne au frais, j’ouvris la porte de la salle de classe et disposai soigneusement, à l’intérieur, les sièges et les coussins dont je comptais me servir. J’avais à peine eu le temps de finir mes préparatifs, de disposer soigneusement du rouge à lèvres sur ma bouche, de mettre en valeur mes pointes de seins et mes lèvres intimes, que la sonnette retentit. Je me couvris alors de ma cape, et allai ouvrir la porte.


Les deux hommes entrèrent : car j’avais demandé à Laurent d’amener un ami, comme lui parfaitement indemne de toute maladie vénérienne et qui pouvait être tenté par moi. Je le regardai comme il pénétra dans l’appartement : il était beaucoup plus petit que Laurent ou Vladim, s’appelait Bruno, avait un teint bronzé et semblait plus râblé, plus puissant physiquement que les autres. Je lui demandai en souriant si je lui plaisais – pour toute réponse, il m’attira vers lui et murmurant que j’étais une surprise « divine », se mit à m’embrasser longuement. Je mis tout mon soin à satisfaire sa bouche, comme si cela avait été Vladim lui-même – mais l’empêchai de passer ses mains sous ma cape.


Laurent lui avait sans doute expliqué mes intentions, car tout se déroula comme je l’avais organisé : nous mîmes d’abord la caméra en route, et nous nous sommes installés sur le canapé. J’étais entre les deux hommes, le corps toujours recouvert de ma cape, je leur servis à boire et, posant simplement mes mains sur leurs sexes gonflés sous le tissu de leur pantalon, je les embrassai tour à tour… Je me sentis si bien, sous le désir de ces deux hommes qui, alternativement, fouillaient de leurs langues ma bouche, que j’en avais le souffle coupé : comment avais-je pu être assez bête pour refuser à Vladim ce plaisir si simple ?


Enfin, je n’oubliai pas les souhaits de mon mari : il voulait m’offrir à d’autres hommes, mais surtout que je les rende fous de désir. Aussi, je branchai une musique particulièrement sensuelle, (une voix de femme qui vocalisait sur un fond de musique jazzy, portée par des saxophones), les priai de rester assis sur les canapés, et je commençai à me déshabiller, sur le rythme de la musique, en un strip-tease que je prolongeai le plus possible. Je voyais bien que les deux hommes ne pouvaient détacher leurs regards de moi, surtout quand je retirai mon corset et je touchai mes seins : Bruno se mit même à gémir et, n’en pouvant plus, il ouvrit sa braguette et laissa jaillir son pénis, qui semblait tressauter pendant que ma main dégrafait lentement ma jupe et que je la passai entre mes cuisses. Bientôt, Laurent en fit autant, tout en assurant son ami que tout cela n’était rien encore, tant j’étais bonne et si douée qu’on déchargeait en moi sans même débander après !


Je dansais encore un peu quand je fus à peu près nue, à l’exception des liens de velours noir et de mes bas, puis allai m’agenouiller devant les deux hommes et leur fit, alternativement, une bite dans chaque main, de longues caresses. Enfin, j’embouchai le sexe de Bruno et le suçai longuement, pendant que Laurent, passé derrière moi et m’ayant relevé le cul, me doigtait et me suçait le clitoris. C’était si bon que j’allais défaillir, et je dus supplier les deux hommes, qui semblaient dans le même état que moi, de se retenir encore. Laurent serra alors la base de sa queue avec sa main, et Bruno retira, à grand peine sa pine, qu’il faisait entrer et sortir de ma bouche. Les deux hommes, sur ma demande, me prirent ensuite, l’un après l’autre, en levrette, et je me laissai aller à un formidable orgasme, pendant qu’eux aussi déchargèrent : les miroirs renvoyaient mon image, je savais que la caméra enregistrait et mon émotion était encore accrue par le plaisir que j’offrirai ainsi à mon mari – car il était évident que j’aimais cela, j’aimais m’offrir aux hommes et les rendre fous.


Mais j’avais décidé aussi autre chose, et je demandai à Laurent s’il avait bien compris mes désirs : et déjà il mettait en pratique mes instructions. Pendant que Bruno m’ôtait les derniers bouts de tissus qui restaient sur moi, roulant mes bas en en profitant pour embrasser l’intérieur de mes cuisses et défaisant les liens de mes seins, léchant au passage leurs pointes dures, Laurent dégrafa le ruban de velours noir de ma taille et m’en ceintura les yeux, puis, approchant mes poignets dans mon dos, il les ligota d’une cordelette que j’avais préparée. J’étais entièrement nue pour la première fois devant ces hommes, qui me conduisirent, ainsi aveuglée et entravée, devant le siège spécial de la « salle de classe ». Là, ils m’installèrent comme il convenait, mes longs cheveux frôlant le sol, la poitrine à demi relevée, les mains ligotées derrière le dos, cambrée à l’extrême limite et les deux jambes bien écartées, liées elles aussi aux pieds du siège, laissant voir l’intérieur de mon sexe et de mon cul.


Si j’avais ainsi, de moi-même, choisi cette mise en scène, c’était encore en pensant à Vladim : je voulais absolument lui prouver que, dorénavant, il pourrait m’enculer et me faire enculer autant qu’il le souhaiterait. Mais j’avais peur de certaines réactions de mon corps, de ne pouvoir accepter les bites dans mon trou : ainsi attachée, là, je ne pouvais plus reculer…


Laurent et Bruno, après m’avoir ainsi préparée, se présentèrent devant moi et, bien qu’aveuglée par le ruban, je les pris l’un et l’autre dans ma bouche et les suçai un peu. Puis ils me laissèrent, pour aller boire les cocktails que j’avais préparés. Ils venaient de jouir, et il fallait leur laisser le temps de pouvoir rebander… Aussi, couchée ainsi sur le ventre et complètement ouverte, je m’apprêtais à les attendre – et cette attente m’excita tant que je sentis de nouveau mon sexe recommencer à mouiller et à brûler quand, bien plus tôt que je ne le prévoyais, j’entendis des pas approcher. Je n’eus pas le temps de demander si c’était Bruno ou Laurent, car je sentis une queue qui, passant entre mes cuisses, me caressait de haut en bas. Ma position, mes mains liées, ne me permettaient pas de bouger, pas même la tête – aussi tentai-je de simplement goûter le plaisir de sentir ce sexe qui, je le savais, allait bientôt me perforer le cul.


Mais des doigts vinrent alors me caresser, d’une main si douce que mon corps frémit de plaisir : je mouillais si fort que la main inconnue recueillit mon jus, et m’en enduisit le trou qui n’avait jamais encore servi, et enfonça un, puis deux, enfin trois doigts dans mon orifice. J’étais si terriblement excitée que je me mis à gémir, surtout quand je sentis le gland de l’homme prendre la place des doigts, et me pénétrer, peu à peu, dans le cul. Le conduit était serré, la bite devait forcer, mais bizarrement, je ne sentais aucune douleur – simplement un immense plaisir de me sentir prise entièrement, sans aucun espace, par une queue qui commença maintenant un long va-et-vient… Je gémis doucement, et je sentis bientôt les mains de l’homme qui, abandonnant mes fesses qu’elles pétrissaient, vinrent s’occuper, grâce à la disposition de la chaise, de ma chatte et de mon clitoris. J’éprouvai, entre les multiples sensations délicieuses qui m’envahissaient, comme une curieuse sensation : il me semblait que je reconnaissais la douceur de ces doigts, l’exacte pression sur mon sexe, la forme des jambes qui se collaient aux miennes, écartées et liées aux pieds de la chaise… Quand l’homme jouit enfin au plus profond de moi-même, je murmurai :



J’entendis la voix de mon mari qui répondit, toujours aussi sourde, basse et sensuelle, qui me disait que oui, il était là et que j’étais enfin complètement sienne, exactement comme il le rêvait depuis tout ce temps où il allait de fille en fille, et que je le remplissais de plaisir : le bonheur qui m’envahit fut aussi fort que le formidable orgasme que les doigts, la bite, la bouche de Vladim (qui embrassait la base de mon cou) me procuraient…


Vladim me détacha, me remit sur mes pieds tremblants, m’enlaça : je n’étais plus capable de tenir sur mes jambes, et je ne pouvais m’empêcher, de mes mains et de ma bouche, de parcourir tout son corps – je croyais vivre un rêve. Je compris enfin, pendant que lui aussi me caressait les seins et m’emportait vers le canapé, où les deux autres hommes, assis, avaient pu jouir de tout le spectacle, que la « séparation » n’avait été qu’un leurre, préparé par Vladim pour me révéler à moi-même. La femme de la veille habitait Paris, Vladim n’avait fait que prendre une chambre dans un de ces hôtels internationaux qui se ressemblent tous, et Laurent, qui m’avait attendue vainement dans les boîtes où je n’étais pas allée, connaissait bien sûr le lieu de la promenade où il m’avait rencontrée…


J’aurais pu me fâcher de cette supercherie, mais au contraire, elle m’enchanta : car du même coup, mon initiative, faire venir deux hommes et me donner à eux en filmant nos ébats, semblait la couronner, témoignait du succès de l’idée de Vladim. J’étais radieuse, dans ses bras, nue et encore palpitante, mes yeux dans les siens, si étranges et si sensuels. Vladim avait eu raison : nous étions bien de la même espèce, lui et moi, tous deux des animaux si sensuels, si jouisseurs, à l’affût de tous les désirs, que nos corps nous fournissaient les mêmes plaisirs…


Et mon apprentissage enfin terminé, ce fut avec un légitime orgueil que, toujours nue, prête à m’offrir pleinement, je me retournai vers les deux autres hommes, assis, qui m’admiraient. Je marchai sans peur ni gêne vers eux, les seins dressés, et j’entendis la voix de Vadim qui, légèrement moqueuse, s’adressant à eux en ces mots :





Fin