Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15133Fiche technique30940 caractères30940
Temps de lecture estimé : 18 mn
31/08/12
Résumé:  Avant le sida, quand tout était permis grâce à la pilule ou au stérilet, quelques jeunes couples sont réunis dans un hôtel qui va fermer ses portes.
Critères:  fh grp jeunes couple extracon copains plage hotel intermast cunnilingu pénétratio échange jeu attache nostalgie
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message
Le bon vieux temps

La côte a retrouvé son calme, car les vacanciers sont partis. L’hôtel Beau Rivage n’en accueillera plus jamais, il va être vendu à un promoteur qui le transformera en appartements. Catherine l’a annoncé la semaine dernière à Isabelle, en l’invitant à y passer le dernier week-end de septembre. Mais elle a ajouté que je pouvais venir aussi, comme tous ceux et celles qui partagent la vie de ses meilleurs anciens camarades de lycée.


Les parents de Catherine, propriétaires de l’hôtel, prennent leur retraite et commencent par passer quelques jours en Italie. Le personnel de service a reçu son solde de tout compte, le restaurant est fermé, nous prendrons nos repas dans un des restaurants du port.


J’ai dragué Catherine l’année dernière. Je me rappelle sa réaction :



Elle n’était pas farouche, pourtant, la petite Cathy ! Mais elle ne voulait pas piquer le copain de sa meilleure amie sans le lui dire ! Elle vit maintenant avec Thierry, qui travaille dans une banque. Moi, je courtise encore les filles qui me plaisent, et comme elles sont nombreuses à me plaire, ça marche de temps en temps. Isabelle n’a toujours pas besoin d’être au courant.



xxxXXXxxx



Quand nous arrivons, en fin de matinée, Catherine nous attribue la chambre 12. Le déjeuner est agréable, Au rendez-vous des marins. Nous retrouvons avec plaisir Corinne et Alain que nous n’avons pas vus depuis quelque temps. Certaines filles sont bien jolies, notamment Chantal qui est en face de moi. Elle veut bien abandonner ses chevilles aux caresses de mon pied droit sorti de son mocassin. Son copain Jean-Luc parle cinéma avec Isa. La télé vient de repasser Le septième sceau et il se rappelle avoir vu le film avec elle, quand ils étaient en seconde. Elle se souvient très bien, elle aussi. Mon pied monte jusqu’aux genoux de Chantal, qui s’écartent suffisamment pour que l’ongle de mon gros orteil puisse gratter entre ses cuisses. Elle me regarde, amusée. Mais elle a une petite culotte !


Il fait chaud pour cette fin septembre de l’année 1975. Comme prévu, nous passerons l’après-midi à la plage.



Comme son nom ne l’indique pas, Bruno est blond. Une fille ravissante l’accompagne, Nadine, dont le décolleté laisse entrevoir un soutien-gorge plein de promesses. Vision confirmée quand le regard se glisse sous son aisselle car il est en outre démuni de manches, son corsage fuchsia.



Nous allons chercher nos maillots de bain. Nadine et Bruno nous précèdent dans les escaliers. Qu’elles sont jolies, les cuisses de Nadine, sous sa jupette rouge !


Rouge aussi le bikini d’Isabelle.



Pendant le court trajet qui conduit de l’hôtel à la plage, je murmure à Catherine que si elle avait bien voulu, l’année dernière… Elle rit, gentiment, et me répond que maintenant les circonstances sont tout à fait différentes, car Isabelle est avec nous. Elle donne les clés des cabines aux filles – de grosses clés avec une étiquette de plastique dont les numéros sont identiques à ceux de chambres.



Elle aurait bien pu me choisir ! Chantal est déjà dans la cabine 10, avec son copain Jean-Luc. Corinne ne me regarde pas et pousse Alain dans la 8. Me voici donc, par la force des choses, avec Isabelle dans la 12.



Que répondre ? Elle enfile son slip de bain, confirme qu’elle ne mettra pas le haut.




xxxXXXxxx



Il y avait dans la cabine deux serviettes de plage au logo de l’hôtel, du jaune et du bleu avec l’inscription BEAU RIVAGE. Nous étendons les nôtres le plus près possible de la mer. Corinne et Alain s’installent à côté de nous, Corinne à moins d’un mètre de moi. Deux pommes, les seins de Corinne, et quelle envie de les croquer, ces pommes !


Puis viennent Chantal et Jean-Luc. Il pose sa serviette tout près d’Isabelle pour pouvoir reprendre son bavardage avec elle. Chantal a les seins nus, elle aussi. Ils sont petits et ronds, avec des aréoles d’un rose très pâle. Comme elle se couche sur le ventre, elle les aplatit et c’est bien dommage. Mais elle a de belles fesses, aussi. Les autres nous rejoignent, plus tard. Thierry tient Nadine par la taille, Catherine et Bruno se donnent la main. Ils ont tous les lèvres rouges et gonflées. La pointe des seins nus des filles est arrogante. Le slip de Catherine est humide à l’entrejambe.


Elle trouve que nous avons mis les serviettes trop près du rivage. Elle pose la sienne plus haut. Il faut que nous déménagions, en effet, car la mer monte. Si j’en profitais ? Jean-Luc se mettant une fois encore à côté d’Isabelle pour lui parler plus facilement, je m’installe très près de Chantal, encore couchée sur le ventre. Le temps passe. Se serait-elle endormie ? Je compte en moi-même : À 10, je toucherai sa cuisse, et je glisserai ma main dessous… 9, 10, 11, 12… à 20 je touche sa cuisse ou je ne suis qu’un pauvre type… 20 ! Elle tourne la tête.



Le beau gris-bleu de ses yeux !



Je cours devant, pour qu’elle ne voie pas que je bande à moitié. Je me jette dans l’eau. Elle avance doucement, se mouille la nuque, les cuisses, le ventre, et se met à nager la brasse. Elle le fait très bien, elle ne va pas se noyer, je ne lui ferai pas du bouche-à-bouche. Je nage à côté d’elle, le plus près possible. Nos mains se frôlent de temps en temps. S’il y avait une île…


Elle fait la planche. Les vagues caressent ses seins. Soudain elle se retourne et nage vigoureusement vers le bord. J’ai du mal à la suivre. Elle s’arrête. On a pied, maintenant. La voilà debout, dans l’eau jusqu’à la taille seulement. Elle regarde la plage.



C’est vrai. Ils se tiennent par la main et sont proches des cabines.



Ses seins mouillés contre ma poitrine, ses bras autour de mon cou, les miens autour de sa taille, puis sur ses fesses, nos lèvres et nos langues qui se rencontrent, c’est divin ! Sa main droite se glisse entre nos bas-ventres, pour palper. Je quitte ses fesses pour caresser devant, mais sous son slip de bain. Mon majeur dans sa fente humide ! Et le petit bouton que je taquine…



Elle sort de l’eau et s’essuie avec sa serviette, les yeux fixés sur la cabine numéro 12.



xxxXXXxxx




Catherine a dit cela il y a un bon quart d’heure, alors que nous revenions du restaurant. Je suis donc dans la chambre 12 et j’attends… Je pense à cet après-midi. Isabelle avait, elle aussi, les lèvres gonflées, les tétons rougis et le slip humide quand elle m’a rejoint sur la plage :



Tiens, la voici ! Il ne se passera donc rien ce soir… enfin si, nous ferons l’amour, elle et moi, bien sûr.



Dans celle-ci il y a deux peignoirs, un bleu et un rose. Nous nous déshabillons. Isabelle se regarde longuement dans le miroir et me rejoint sous la douche alors que je me rince. Je tente de caresser ses seins, elle me l’interdit et dirige un jet d’eau glacée sur mon pubis, pour me calmer. Moi qui commençais à bander…


Couvre-lit et couverture enlevés et posés sur une chaise, je m’allonge et je pense aux couples qui ont fait l’amour dans cette chambre. Des légitimes et d’autres… De belles femmes sans doute. Ah, si ces murs pouvaient parler ! J’entends l’eau couler sur le corps d’Isabelle. Oui, nous allons faire l’amour nous aussi et ce sera bien, comme d’habitude…



xxxXXXxxx




Elle trouve le nécessaire dans le tiroir du chevet : de longues écharpes de nylon. Catherine a donc prévu cela. Deux rouges pour mes poignets. Isabelle vérifie la solidité des boucles.



Elle va dans la salle de bain où elle enfile un peignoir, éteint les lumières et part. Quand elle ouvre la porte de la chambre, les veilleuses du couloir me permettent de voir sa silhouette rose refermer la porte. Il devait y avoir des écharpes dans toutes les chambres. Isabelle est-elle déjà avec un autre, attaché comme moi ? Alors une autre fille va venir, Chantal sans doute… Elle devrait être déjà ici, pourtant.


Personne ne vient mais des rires me parviennent du rez-de-chaussée. Puis une chanson : Je vais, je vais et je viens, entre tes reins, et je suis… bien. Après la voix de Serge Gainsbourg, celle de Jane Birkin. Je t’aime, oh ! je t’aime…


Vont-ils me laisser ainsi toute la nuit ? Si je me détachais ? Je pourrais tirer le bout d’une écharpe avec les dents. Personne ne viendra peut-être… Ah ! si, la porte s’ouvre et se referme aussitôt. J’ai entrevu une silhouette rose. Une main tâte mes poignets pour s’assurer que je suis toujours attaché, puis passe sur mon corps, touche ma poitrine, descend sur mon bas-ventre. Un petit gloussement salue le fait que je ne bande pas, la main palpe mes bourses, j’écarte les cuisses, la main descend jusqu’aux genoux, remonte, caresse mon visage, s’attarde sur mes lèvres, que j’entrouvre. Un doigt peut pénétrer ma bouche, s’il le veut. Je suis à la disposition de cette inconnue. Mais non, elle ne me touche plus. Elle s’en va !


Ce qui m’arrive est atroce. Ces filles sont vraiment des garces ! J’entends de petits rires, et la chanson qui recommence : Je vais, je vais et je viens, entre tes reins… Le temps passe, interminablement. La chanson recommence en boucle… Je vais me détacher, et j’irai voir où est Isabelle. Je me rendrai ridicule mais tant pis ! Ah, quand même, la porte s’ouvre enfin ! Quelqu’un est entré et s’approche du lit. Une main cherche mon pénis, l’enserre, le masturbe dans le plus profond silence. Puis s’en va. Je suis de nouveau seul, mais désormais je bande ! Pas assez au gré de ma visiteuse ?


Ça chuchote dans le couloir, ça rit. La porte s’ouvre une fois de plus. Des mains touchent ma poitrine, frôlent mes cuisses, palpent mon pénis dur comme du bois. Un léger courant d’air me fait comprendre que la fille quitte son peignoir et le laisse tomber sur la moquette. Elle grimpe sur le lit, se déplace de manière à avoir les genoux contre mes hanches et commence à s’empaler, sans dire un mot.


Le rythme de ses va-et-vient se cale sur celui de la chanson pendant quelques minutes puis il ralentit et la fille se soulève, libérant mon sexe encore solidement bandé car je n’ai pas joui. Elle non plus, de toute évidence. Elle descend du lit, remet son peignoir dont un pan vient frôler ma jambe, et s’en va.


Pourquoi est-elle partie ? J’attends, j’attends… Ah, la porte s’ouvre enfin ! Et la lumière s’allume, éblouissante.



Je ne réponds pas. Isabelle va dans la salle de bain dont elle néglige de fermer la porte. Je la vois quitter son peignoir pour aller sous la douche en chantonnant… Je vais, je vais et je viens…




xxxXXXxxx




C’était la voix de Catherine au téléphone. Elle a raccroché aussitôt.



Elle se lève, tire le rideau et tourne la manivelle qui, en grinçant, fait remonter le volet roulant. Beau soleil rougeâtre de septembre. Elle est en nuisette courte et transparente, plus désirable que si elle était nue. Après sa légère toilette qui suit l’amour, elle prend toujours une nuisette que j’adore.



Elle met son peignoir rose et s’en va. Je l’attends, couché sur le dos, pacha tout nu, les mains sous la nuque. Je ne lui reparlerai pas de ce qui s’est passé hier soir. Je lui ai fait l’amour avec rage, après. Elle m’a dit : « Vide-toi en moi ! ». Jamais elle ne m’avait dit cela. Ah, la voici qui revient !


Non, c’est Chantal, qui a dû se tromper de chambre. Elle s’avance vers moi, pourtant. Pose en souriant le plateau sur le lit. Regarde mon bas-ventre, avec comme une moue de déception. Bien sûr, je ne bande pas… pas encore.



Elle place un doigt devant ses lèvres et me montre un papier et un stylo posés sur le plateau.


Il est interdit de parler.

On doit écrire sur cette feuille.


Ma première idée est de demander où est Isabelle, mais ce serait idiot. Alors, bêtement…


Je suis content que tu sois ici.

C’est le hasard. On a tiré au sort.

Dommage ! J’espérais…

Quoi ?

Que tu m’aies choisi.

Présomptueux !

Tu viens dans le lit, pour le petit déjeuner que tu as apporté ?

Pour ça ?

Tu préférerais autre chose ?

Ce n’est pas à moi de décider.

Ah bon ! Pose le plateau sur la table.

Bien. J’obéis. Ce matin les filles sont obligées d’obéir.

Tu le regrettes ?

Peut-être pas.

Enlève ton peignoir.

Ton pyjama.

Tu es très belle !

Viens.


À chaque échange du stylo, je caressais ses doigts. Elle se laissait faire en riant. Peu à peu, je me suis mis à bander. Elle me montre le papier et le stylo, m’interrogeant du regard. Je lui fais signe de les laisser tomber sur la moquette, nous n’avons pas besoin. Nous nous embrassons, comme hier après-midi.



Nous avons murmuré, simplement… J’explore son corps. Son ventre est doux, ses cuisses s’ouvrent dès que ma bouche s’approche de leur fourche, et ses mains viennent sur mes tempes. Ma langue est en elle, et ses mains se crispent… Mais il faut que je la prenne, et vite ! Elle le comprend, laisse mon visage remonter vers le sien, accepte un nouveau baiser que parfume sa cyprine… J’entre en elle et en prends possession.


Qui possède l’autre, en fait ? Chantal se soulève, son pubis heurte le mien, ses mains ont empoigné mes fesses pour me dicter les mouvements qui lui plaisent. Puis les abandonnent pour venir me griffer le dos. Quelle furie, ce traitement va me faire jouir trop vite ! Mais non, c’est elle qui grogne déjà dans les soubresauts d’un début d’orgasme. Je la défonce sauvagement, et le plaisir nous terrasse au même instant.


Mon torse sur ses seins, mes cuisses entre les siennes, je sens mon sexe diminuer en elle. Elle me repousse, me fait basculer sur le côté et se lève. Quelles belles fesses ! Elle se penche, ramasse son peignoir, l’enfile, se penche à nouveau pour récupérer son pyjama, le papier et le stylo et s’en va.



xxxXXXxxx




Isabelle est radieuse, elle chantonne.




xxxXXXxxx



Apéritif au bar de l’hôtel, avant d’aller déjeuner. Catherine :



Elle a posé sur une table basse les papiers du matin, quand il était interdit de parler. Elle les consulte.



Elle finit son verre de chouchen. Moi, je trouve que c’est loin d’être terrible, le chouchen, mais je le bois quand même.



xxxXXXxxx



Fauteuils et canapés, dans le salon de l’hôtel après avoir quitté le restaurant du quai des voiliers, où nous étions les seuls clients. Le fauteuil de Catherine est à côté du mien. Isabelle est sur un canapé, entre Alain et Bruno, chacun une main sur un de ses genoux, sa jupe étant relevée à mi-cuisses. Épanouie, elle interroge :



Une main se lève, celle d’Alain. C’est la seule.



Éclat de rire général, et je me sens rougir.



xxxXXXxxx




Caresses sur ses cuisses, son ventre, frôlements partout, petits bisous sur ses tétons, pichenettes sur son sexe très vite vertical alors que ses bourses sont palpées… Chantal, Corinne et Catherine s’amusent beaucoup. Nadine reste à l’écart, Isabelle aussi, en se mordant les lèvres.



Nue, elle s’allonge sur le billard, les jambes jointes, les yeux fermés. Je vois battre l’artère de son cou, à l’endroit où, si souvent, je dépose un baiser… Moi qui l’ai trompée si souvent, je lui en veux d’avoir dit à Alain « Oui, mon chéri. »


Bruno lui triture les seins. Elle grimace. Il se calme mais en agace les pointes. Thierry le remplace et y porte les lèvres. Jean-Luc lui caresse l’intérieur des cuisses, lui fait ouvrir les jambes et bien vite frôle son pubis, puis y entre un doigt. Elle gémit et commence à se tordre. Il se penche pour glisser sa langue entre ses lèvres intimes. Assis sur une chaise, Alain regarde et commence à se masturber, comme machinalement.



Ils ne bougent pas, disent que c’est injuste, que je suis son copain et que je profite d’elle en permanence alors pourquoi pas eux ?



Isabelle qui gémit, les mains sur les tempes de Jean-Luc pour qu’il ne relève surtout pas la tête.


Quelques instants plus tard :




xxxXXXxxx