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Temps de lecture estimé : 8 mn
07/09/12
Résumé:  Depuis mes quatorze ans, il me hante... J'ai aujourd'hui trente ans et il réaparaît et me boulverse.
Critères:  fh jeunes amour cérébral revede pénétratio -coupfoudr -amiamour -amourcach
Auteur : Marinette  (Mariée, 2 enfants et pleine de phantasmes...)
Ne serait-ce que coïncidences ?

L’histoire que je vais vous raconter concerne aujourd’hui un homme de mon âge, dont j’ai été la première expérience sexuelle quand nous avions quatorze ans. Les débuts de cette relation est importante pour la comprendre.


Ma première expérience avait été des plus désastreuse et humiliante. Une amourette de vacances, il m’avait fait croire qu’il était amoureux, je me suis fait avoir… Ma sexualité s’abordait mal !



Puis, à quatorze ans, nous étions en troisième, nous sommes sortis ensemble et nous avons fait l’amour. C’était pour moi, comme une nouvelle première fois. Avec du recul, cet acte relevait plutôt du « je l’ai fait » qu’à du réel plaisir. Mais il m’a réconciliée avec la sexualité. À quatorze ans, on ne réfléchit pas. Je l’ai quitté, sûrement pour un détail futile, comme à mon habitude. La cour d’école faisait courir des rumeurs qui, disait-on, émanaient de lui. Je me suis donc vengée avec d’autres rumeurs, bien plus embarrassantes. Bêtises d’ado, plus que méchanceté. Je redouble ma troisième, lui aussi. Encore un an à le supporter !


Puis nous passons en seconde, dans deux lycées différents… Ouf ! Mais je le retrouve dans ma classe en première, cette probabilité était infime vu le nombre de sections et de lycées dans cette grande ville ! Puis s’enchaîne la terminale… Toujours ni un regard, ni un échange. Ça me semble même pénible ! Et le clou du spectacle : nous allons suivre le même BTS, dans le même lycée, dans la même classe… À cette période-là, j’étais avec ma « première vraie relation », lui aussi. Il était discret, presque insignifiant.


Septembre, la rentrée en BTS. Tout le monde s’installe et je le vois entrer dans la classe… Il avait subi une métamorphose pendant l’été. Il avait toujours eu pour lui de très beaux yeux, une très belle bouche, de belles dents blanches correctement alignées, mais là, tout était mis en valeur par ce qu’il dégageait. Je suis tombée de suite folle de Lui. Mais notre « conflit », surtout généré par moi-même, allait être difficile à désamorcer. Nous avions des actions à faire en collectif, il fallait donc s’entraider.


Un jour, nous nous sommes retrouvés tous les deux, nous avons discuté. Je me suis excusée d’avoir été aussi odieuse, j’avais même honte ! La discussion tourne bien, le courant passe. Mais moi, je suis déjà en transe. Il me plaît, il m’attire ! Je ne comprends d’ailleurs pas ce qu’il m’arrive. Nous descendons fumer une clope et de manière incontrôlée, je le colle contre le mur et l’embrasse. Il ne se débat pas. Le soir même, je quitte le copain avec qui j’étais.


Nous nous sommes envoyés en l’air pendant deux ans. Dès que je le voyais, je ne pensais qu’à lui en moi… Oubliant presque nos études, j’aurais voulu qu’on soit enfermés tous les deux dans une chambre, à faire l’amour oubliant tout le reste. J’ai jamais su vraiment ce qu’il pensait de tout ça… Juste une fois, un texto « Tu es une déesse au lit ». Il est vrai que je suis, dans neuf cas sur dix, l’instigatrice de nos assauts. Avec lui, j’ai les premiers vrais orgasmes, ceux qui vous chavirent et vous font trembler les jambes. Je sens que j’ai besoin de lui, de son souffle, de sa peau, de son corps, de ses mains, de son sexe. Il embrasse merveilleusement bien, ses lèvres sont un délice. J’ai des souvenirs torrides dans les voitures, sur les capots… Son sexe tendu, dans ma bouche, ses éjaculations en saccades.


Mais le BTS touche à sa fin et nous optons pour des voies différentes. Il ne donne plus de signe de vie. Je suis extrêmement malheureuse. Mon meilleur amant, celui que je pense aimer, être l’homme de ma vie disparaît sans laisser d’adresse. Pour moi, il est très difficile de faire le deuil… Je cumule alors les liaisons, les hommes, les femmes. Je reconnais que j’ai une sexualité hors du commun. J’avoue aussi que je m’éclate… mais il me manque. Il ne sort pas de ma tête. Un an et demi se passe et j’ai du mal à en guérir. Je termine ma licence, que j’obtiens. Je commence à travailler et je rencontre l’homme qui deviendra mon mari. Je ne peux pas parler de coup de foudre, mais de passion sexuelle. J’apprends à l’aimer, lui à m’apprivoiser. Il m’aide, m’encourage, me stabilise.




********************




J’ai aujourd’hui trente ans et j’ai eu avec lui deux enfants. Je suis épanouie, j’aime mon mari et la famille que nous avons construite tous les deux. Je suis d’un tempérament libre, autant dans mes actes que dans ma sexualité. Mon mari me comprend bien sur ce sujet et nous sommes d’ailleurs très complices. J’aime séduire, plaire, j’ai toujours fait attention à mon apparence, mais mes deux grossesses très rapprochées m’ont rangée au statut de maman, plus qu’à celui de femme. Je le vis mal. J’entreprends un régime et reprends une ligne plus acceptable.


Malgré tout cet épanouissement apparent, il n’a jamais vraiment quitté mon esprit. Dix années s’écoulent, sans nouvelles. Je guette de temps à autres sur les réseaux sociaux, est-il présent ? Non. Je sais qu’il est en couple, pas plus. J’avais laissé complètement tomber et abandonné l’idée de le revoir un jour. De toute façon, je sais qu’une rencontre éventuelle serait dangereuse au vu de ma situation familiale.


Octobre 2011, un mail sur ma boîte : « Vous Le connaissez peut-être ? »… Un flash, un coup au cœur. Mes mains tremblent… Bien sûr que je le connais ! Je décide de lui envoyer un mail. Les images de nos ébats reviennent, tout ressort avec une violence complètement démesurée… J’ai l’impression de sentir son odeur, celle qu’il avait quand il me pénétrait. J’ai déjà envie de lui ! Il me répond et nous commençons à échanger sur tout ce qui s’est passé durant toutes ces années. Il m’apprend qu’il se sépare, je lui dis que je suis mariée… Nous sommes contents, visiblement, de renouer le contact. Les échanges texto et mails se multiplient… Il est temps que nous dînions ensemble pour nous raconter tout cela. Nous nous donnons rendez-vous dans la grande ville la plus proche. J’ai peur qu’il ne me trouve plus séduisante, qu’il soit déçu par mon apparence.



Je le vois arriver, je suis nerveuse, même très nerveuse… Il est toujours aussi beau, aussi sexy, et encore plus élégant que dans mes souvenirs. Tout de suite, mon corps s’éveille. Me limiter à lui faire la bise est un vrai supplice. Je suis mal barrée, la soirée ne fait que commencer ! Nous nous rendons au resto. Sur le trajet, on parle de nos galères pendant ces dix longues années, nous fumons une cigarette. Je ne le quitte pas des yeux. J’ai l’estomac retourné, je chavire, comme à mes vingt ans…


Nous dînons, tout en savourant une bonne bouteille de vin. Notre discussion tourne vite autour du sexe. Nous aimons ça tous les deux, nous nous connaissons un peu. Pour moi, c’est insupportable, j’ai envie de lui là, maintenant. Ses mains, sa bouche, son parfum, tout m’enivre furieusement. Notre dîner se termine, bien trop vite à mon sens.


Nous marchons jusqu’à la voiture, nous discutons, mais l’alcool n’arrange rien. J’ai chaud, il me regarde mais je ne sais pas ce qu’il y a dans sa tête… La même chose que moi ? Je n’ai jamais su le décrypter… Nous aimions faire l’amour sauvagement à l’époque… J’y repense dès que je croise son regard, je revois son corps nu… Il me raccompagne et je ne peux résister à l’embrasser avant de partir… Ses lèvres sont bonnes, sa langue aussi. Mais cette fois, il n’est plus à ma disposition comme avant. Il me repousse. Et je ne suis pas libre. Certainement qu’il veut respecter ma nouvelle vie, celle que je me suis construite…


Je rentre chez moi, frustrée de ne pas avoir pu le sentir en moi, encore une fois. Je lui envoie un texto : « merci pour cette soirée, frustrée de ne pas avoir fêté nos retrouvailles à l’ancienne ». Il me répond : « c’était un vrai plaisir pour moi aussi ».

Pour moi, ça ne fait que commencer…




Nous conversons par textos. C’est vrai que je suis souvent à l’initiative de nos échanges. Je prétexte tout et n’importe quoi pour garder contact avec lui. J’ai envie de savoir ce qu’il pense de moi, s’il a encore envie de moi, si je l’excite. Il n’est pas très doué en ce qui concerne l’expression de ses sentiments, et de ses ressentis. C’est tout l’inverse de moi, qui lui envoie des textos de plus en plus chauds, histoire de le provoquer. Rien n’y fait. Je suis extrêmement vexée dans ma dignité de femme. Je ne lui plais plus, à Lui. Nous instaurons naturellement un dîner presque bimensuel. Nous parlons de choses et d’autres. Le moment de se dire au revoir est pour moi une épreuve. Je l’imagine me retenir, m’embrasser, me toucher, me lécher, me mordre… Mais à chaque fois, la déception est de plus en plus grande. Plus Il me résiste, plus Il m’obsède. Je sais très bien qu’avec nos expériences acquises au fils des années, ce serait explosif !


Je rentre chez moi avec des phantasmes plein la tête. Lui, excité, son sexe tendu, ses mains sur moi. Un effeuillage bestial, incontrôlé. J’ai envie de lui faire profiter de ma bouche, j’ai envie qu’il me fasse profiter de la sienne. Heureusement que mon mari ne s’aperçoit de rien. Il y a des gens qui sont faits pour vivre ensemble, d’autre, pour baiser ensemble… Je pense que c’est notre cas à nous.


Mais il me résiste encore et toujours, me dit que j’appartiens au passé, à cette page qu’il veut tourner. Il veut construire sa famille, trouver la femme de sa vie. Je comprends mais j’ai beaucoup de mal à accepter ! Nous devenons de plus en plus proches. Il devient mon confident. J’ai des fois l’impression de monologuer avec Lui mais son oreille est attentive et ses conseils sont francs.


Puis, depuis le retour de vacances, on discute. Comme d’ordinaire, la discussion tourne au sexe. Je sens cette fois son approche plus provocante. Ses textos sont plus directs « tu avales ou pas ? » … ! Je lui réponds, du tac au tac « bien sûr »… et nos échanges deviennent très chauds. La température monte. Il me dit que je le fait bander, qu’il va même se branler en y pensant. Alors, je lui envoie des récits. Récits qui évoquent mes phantasmes, ce que j’aimerais faire avec lui… Il aime ! Et moi, je ne pense qu’à ça… Comment va se passer notre prochain dîner ? Il me dit que je ne le laisse pas du tout de marbre, mais qu’il a besoin d’être en conditions… (?) Je le taquine mais je suis curieuse…


Le dîner approche mais je ne me sens pas aussi nerveuse que d’ordinaire. Un peu d’appréhension quand même mais, vu nos récents échanges, je sais qu’on va parler sexe, dans le détail, au plus profond de nous. J’ai un mari qui est très bon amant, mais je ne peux pas pousser le vice comme avec lui. Nous parlons de sexe intense, de pénétrations violentes, de perversion. Je ne peux m’exprimer qu’avec lui sur ce sujet. Je sais qu’il me comprend, que les expériences qu’on évoque l’excitent.


J’aimerais tant l’avoir en moi, qu’il me fasse jouir encore, ne serait-ce qu’une fois. Je l’imagine m’arracher mes vêtements, me mettre sa belle queue dans la bouche… Je le sucerais à merveille, pour qu’il s’en souvienne à jamais. Puis je lui offrirais tout : mes seins, mon corps, mon sexe, mon cul… Tout ! J’ai hâte qu’il soit prêt à un assaut sulfureux !