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n° 15150Fiche technique8399 caractères8399
Temps de lecture estimé : 6 mn
10/09/12
Résumé:  Après nos retrouvailles, l'attirance se fait de plus en plus forte.
Critères:  fh extracon hotel revede pénétratio confession -extraconj
Auteur : Marinette925      Envoi mini-message
Peut-être pas une coïncidence !

Nous avons donc dîné ensemble ce soir-là. Pour une fois, il est arrivé quelques minutes avant moi. Je me gare et descends de ma voiture. Il descend de la sienne. Le soleil lui a encore laissé un beau teint halé. Ses dents ressortent bien. Il me fait craquer ! Nous nous retrouvons. J’ai toujours envie de rire dès que je le vois : moyen défensif qui démontre une grande nervosité de ma part !


Eh oui, j’étais finalement nerveuse, plus que je ne l’aurais imaginé ! Nous choisissons notre table en terrasse (pour une fois qu’il ne pleut pas !) et nous nous installons, choisissons notre vin et nos plats. Notre discussions commence soft, le blabla habituel, le travail, les copains, etc. Mais tout cela coupe court, notre passion commune depuis deux semaines est plus forte ! Nous nous exprimons assez librement sur les pratiques évoquées dans mes textes. Je l’écoute attentivement : ses vices, ses pervertirons, son sadisme, tout ! Nous nous comprenons de A à Z sur ce sujet ! Bien des choses m’échappent chez lui, mais le sexe, ça, on se devine parfaitement ! L’avantage d’être en tête à tête, c’est que l’interprétation est plus facile, plus fluide. J’arrive mieux à décrire, lui à me guider dans ses phantasmes. Il me dit qu’il aime beaucoup me lire et que d’autres textes seraient les bienvenus !


Je le regarde, le dévore des yeux. J’ai envie de lui, envie qu’il prenne l’initiative. Il est tellement mâle ! L’avoir en face de moi m’aide d’avantage à visualiser mes mots de la semaine passée. Je redimensionne son corps, replace sa gestuelle dans l’espace, arrive mieux à décrire ses mains, son regard, son sourire… Je me tortille sur ma chaise en y repensant. J’ai des envies très fortes. Je sens la chaleur monter dans le bas de mon ventre, dur-dur de se contenir ! Il me semble qu’une seule pénétration, avec lui, me ferait jouir immédiatement. Mais, dans un sens, il m’a confié qu’il n’était pas tout à fait à l’aise avec moi. Il est vrai, en dehors de l’attirance charnelle, nous avons des caractères différents.


Lui est plus effacé, plus discret, il prend très peu les devants. Moi, je suis tout l’inverse : bavarde, exubérante, clownesque parfois, sociable, opportuniste à mes heures… Nos ébats antérieurs l’étouffaient, il me dit que je lui interdisais toute prise d’initiative… Quelque part, je suis attristée de ses révélations et j’aimerais qu’il ne ressente plus cette sensation en ma présence. Je suis une fille à qui la vie n’a pas donné grand-chose, alors j’ai appris à prendre ce dont j’avais besoin et, à l’époque, j’avais besoin de LUI !


Nous avons bu, mangé… Cette fois-ci, c’est moi qui l’invite (nous essayons de faire une fois sur deux, parité oblige !). Il me remercie, une première bise sur la joue, la deuxième, très proche de mes lèvres… Mon corps est en transe. Je sais, du fait que je rentre rejoindre mon mari juste après ce repas, qu’il ne peut rien se passer ce soir, mais j’espère qu’il m’embrassera… Ses lèvres… Sa langue… Ses mains sur moi… Rien que l’idée m’enflamme ! Nous quittons le restaurant pour rejoindre nos voitures garées à quelques mètres l’une de l’autre. On fume une dernière cigarette, on papote, puis nous devons nous quitter.


Je le sens, pour la première fois depuis presque un an, chaud. Vraiment chaud. L’alcool me rend amoureuse, je le supplie de m’embrasser. Il me répond non, mais me prend dans ses bras et m’embrasse dans le cou… Il joue. Je ne sais pas exactement où il veut en venir, mais ce soir-là, je rentrerai chez moi chaude comme de la braise.


Le lendemain, je lui envoie un mail pour lui dire que l’état dans lequel il m’avait laissée la veille, était absolument inhumain. Il a l’air de s’en amuser, prétextant que ma mauvaise humeur apparente est due au fait que je n’ai pas terminé cette fabuleuse entrecôte ! Mais il n’a pas tellement l’air disponible. Il me dit que son taf lui prend toutes ses journées… Je reste donc seule, à rêvasser… J’ai l’impression que le soufflé retombe et ça ne me plait pas du tout ! On espace nos discutions. Mais nous parlons toujours de notre prochain dîner. J’essaye, malgré ma patience légendaire de lui laisser du temps… Mais encore combien de temps, je devrai attendre ?


Cette fois-ci, mon mari part quatre jours dans notre appart’ de bord de mer, afin de se reposer. Je suis donc seule. À travers nos mails, je lui dis. Je vais faire garder les enfants samedi soir et m’occuper de moi, trouver une occupation. Il me soumet l’idée d’un repas ce samedi-là. Nous pourrions peut-être même aller danser après. Super bonne idée, moi qui adore danser ! À travers nos récents échanges, j’ai senti comme un éloignement, passer du phantasme au réel nous effraye peut-être tous les deux. Lui, par manque d’audace, moi, par complexes. Ce soir, j’ai décidé de me préparer, de m’habiller correctement mais plus dans l’optique de passer une soirée entre amis qu’entre amants. Il est évident que j’aime la lingerie et les belles fringues donc… Mais il y a sexy et ultra sexy, et ce soir, je serai juste un poil sexy.


Il arrive, en décontracté aussi. Mon sentiment se confirme donc, rien de sexuel au programme. C’est peut-être mieux ainsi. Rester sur du fictif, de l’illusion. Tromper sans vraiment tromper. Mais, comme à notre habitude, nous sommes contents de passer la soirée ensemble. Surtout moi qui, pour une fois, n’ai aucune obligation familiale ! Nous mangeons, buvons plus que d’ordinaire, samedi soir oblige. Il avait convenu que nous rejoindrions des copains en boîte ce soir-là et qu’il n’était pas nécessaire de prendre deux voitures. Je le suis donc et m’embarque avec lui pour ce que je pensais être une soirée à enflammer le dance-floor !


Une fois dans la voiture, il me dit :



Je m’enfonce donc dans le siège passager. Ses yeux pétillent, se mettent à avoir une tournure coquine. Il me regarde différemment. Je me sens extrêmement excitée mais aussi effrayée. Les surprises, c’est pas trop mon truc, je n’arrive pas à dissimuler la déception ! Nous nous dirigeons vers un petit village aux alentours de notre ville habituelle de rendez-vous. Il se gare, en pleine campagne sur le bord de la route, arrête la voiture, se jette sur moi et m’embrasse… Que c’est bon ! Une bestialité monte, j’ai envie de lui arracher ses vêtements dans la voiture et de le manger là, tout de suite. Il stoppe, me regarde et me dit que ce n’est qu’un début, rallume le contact et reprend sa direction. Je suis chavirée entre le « enfin, c’est pas trop tôt » et le « Oh merde, il va me voir à poil » ! Excitation et complexes… Comment vais-je faire ? Et ma lingerie, va-t-elle lui plaire ? Une foule de questions m’inonde l’esprit ! Mais je reste calme, en tout cas, d’apparence ! La principale, j’ai été chez l’esthéticienne la veille… Ouf, au moins ça qui me rassure !


Nous arrivons devant un hôtel de classe moyenne mais je m’en fous. Il a déjà la clé, ce qui veut dire qu’il avait tout prévu à l’avance. J’aime cette prise d’initiative ! Nous arrivons dans notre chambre, il referme la porte derrière moi et me colle contre le mur. Il m’embrasse, fougueusement, je lui rends. L’attente était trop longue, on se déshabille à la hâte. Qu’importe la lingerie, les vêtements, mon corps et tout ce qui me tracassait ! Visiblement, il est à l’aise car il bande fort. Il caresse mon corps, je mords le sien. Il faut qu’il me prenne, là, maintenant… Presque un an d’attente… J’en peux plus ! Il jouera à m’exciter avant de me faire jouir ! Toute la nuit n’aura été que mélange de corps, de caresses, de fessées aussi !


Notre première fois en tant que trentenaire fut mémorable. Nous allons sûrement pouvoir entamer des expériences plus extrêmes !