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n° 15156Fiche technique28074 caractères28074
Temps de lecture estimé : 17 mn
15/09/12
Résumé:  Ils n'auraient jamais dû se rencontrer. Une femme libérée, un mari blessé. C'est la magie de l'imprévu.
Critères:  fhh 2couples couplus piscine intermast fellation cunnilingu pénétratio fsodo hsodo -entrecoup -extraconj
Auteur : RobertAnne62
Sex-shop et peinture ; cherchez l'erreur

Récit de Marie


Bonjour, je m’appelle Marie et j’ai 28 ans. J’ai une sœur jumelle, Anne, et jusqu’à aujourd’hui nous avons bien profité de la vie grâce à un petit héritage qui nous donnait le nécessaire et le superflu. Au fil des années, un garçon, Xavier s’est joint à nous et nous formons maintenant un trio inséparable.


Dans la succession il y avait un petit immeuble dans le 9ème arrondissement, en très mauvais état et qui nécessitait des travaux importants. Aussi une idée nous est venue récemment, celle de créer une boutique de type sex-shop, mais d’un standing élevé avec une ambiance très cosy. L’emplacement est idéal, les autorisations accordées, ne manque que le financement. C’est la raison pour laquelle nous faisons le tour des banques.


Je ne vous dis pas le regard de Mesdames et Messieurs les conseillers. Le diable est entré dans leur bureau. Et si ce n’est pas le diable, c’est une fille facile. Pensez donc ! Une femme, créer un sex-shop ! C’est une fille qui couche ! Les cons ! Bornés ! Même pas un regard sur notre dossier, notre étude de marché et notre business-plan. Oui, on couche ! Oui, on aime cela ! Mais pas pour de l’argent ! Non, pour le plaisir ! Et sûrement pas pour obtenir un prêt !


Un seul, dans une petite banque, s’est donné la peine de nous recevoir, de poser des questions et qui a gardé le dossier, pour examen. C’est justement lui qui m’appelle quelques jours plus tard. Après s’être fait reconnaître, il m’annonce.



Soupir de déception.



Je n’ai pas besoin de réfléchir pour répondre « Oui ». Il ajoute :



Et, peut-être pour la première fois de notre vie, nous bossons comme des fous. D’ailleurs cela nous permet d’apprendre que les tabous et les pratiques sexuelles sont très différents d’un pays à l’autre.

Quelques jours avant la date fatidique, notre banquier nous rappelle.



La dernière phrase est très claire, mais ne nous choque pas plus que ça. Bien sûr, nous ne nous lancerions pas dans ce type d’activité sans expérience. Et de l’expérience, nous en avons. Vous n’imaginez pas ce que des sœurs jumelles peuvent déclencher comme fantasmes chez les hommes, et chez les femmes d’ailleurs. Je crois que nous avons tout essayé, enfin tout sauf le border line comme l’uro ou l’équivalent.




Récit de Martine


Bonjour, je m’appelle Martine, j’ai 50 ans et suis mariée avec Paul âgé de 60 ans. Lorsque notre ami le banquier, Henri, m’a parlé du projet de sex-shop, cela a fait tilt. Je suis organisatrice de voyages et de visites pour de nombreux tour-operators étrangers et cela faisait un moment que je voulais inclure ce type de lieu, mais aucun ne correspondait à ce que je cherche. Je suis sûre qu’il y a de l’argent à faire et mon mari est d’accord pour aider au financement.


En proposant de recevoir les auteurs du projet dans notre maison du Lubéron, j’ai pensé que nous pourrions faire d’une pierre deux coups. Le boulot, bien sûr, mais aussi le plaisir. Nous invitons souvent d’autres couples qui sont, comme nous, très libérés sexuellement, pour des week-ends très chauds. J’ai pensé, qu’avec un peu de chance, nos trois amis pourraient se joindre à nous. Trois jeunes gens apporteraient un peu de fraîcheur et de regain d’intérêt.


Dès leur arrivée nous avons expédié la présentation du projet. Je n’ai pas abattu toutes mes cartes, mais vraiment, ils sont au point. Le garçon est manifestement en charge de la gestion et de tout ce qui va avec. Les filles, charmantes par ailleurs, ont tout ce qu’il faut pour le côté client et commercial. Je vais les faire « mijoter » un peu avant d’annoncer que nous sommes d’accord. Je suis sûre que cette « carotte » va les rendre plus réceptifs à mes projets.


L’avantage du Lubéron à cette saison, c’est qu’il fait tellement chaud que la piscine devient « LE » centre de la maison. Dès la fin du repas, tout le monde se précipite et je donne tout de suite le « LA » en me baignant toute nue. Personne ne fait de résistance et très vite, nous sommes sur un pied d’égalité. Après quelques longueurs, je décide de tester le jeune Xavier qui est déjà retourné s’allonger. Donc je m’approche de lui, entame la conversation sur un point du projet, tout en faisant mine de m’essuyer. En réalité mes mouvements ne sont que des prétextes pour attirer son regard sur mes seins, mes cuisses, ma chatte que j’affiche largement offerte. Je n’ai plus vingt ans mais j’ai toujours pris soin de mon corps, aidé par la chirurgie pour raffermir et gonfler ma poitrine.


J’ai le plaisir de voir sa verge enfler doucement par mon manège.



Bien sûr, personne n’est dupe. Arrivés dans ma chambre, je l’entraîne sur le lit où je prends tout de suite l’initiative de le prendre dans ma bouche. J’aime cet instant où la verge encore molle se déploie, se tend, gonfle et durcit par mes caresses. Très vite il est dur, de cette tension propre à la jeunesse. Il est trop long pour que je le gobe complètement, mais je vais le plus loin possible.


Il sursaute. Lui ai-je fait mal ? Non. C’est mon mari qui entre dans la chambre et va s’asseoir dans un fauteuil pour nous regarder. Je rassure mon jeune amant d’un sourire avant de replonger. Il prend ma tête entre ses mains pour me guider et imposer son rythme. Moi, je caresse ses bourses et explore la raie des fesses.


Il me repousse. Maintenant c’est lui qui me caresse la chatte avec mes jambes hautes et écartées. Je suis à sa merci. Ses mains parcourent mon corps, palpent mes seins fermes et gonflés dans l’attente du plaisir, ses doigts tirent mes tétons pour les tordre puis rejoignent sa bouche qui suce mes petites lèvres. Que c’est bon. Il sait y faire. Sa langue joue avec mon clito. Il me tend ses doigts pour que je les suce. Je coule.



Son sexe glisse dans le mien. Il est dur, gros, fort, il me remplit. Mon regard croise celui de mon mari qui n’en perd pas une miette. Il a besoin de ce spectacle pour bander. Son tour viendra plus tard. Xavier me bourre avec vigueur et le lit tressaute sous la force de ses avancées. Je caresse mes tétons de la paume de main. Mes jambes encerclent les hanches de mon partenaire. À chaque recul, mes talons frappent ses fesses comme une cavalière éperonne son cheval.



Et le plaisir est là. Il monte, il monte, dure, dure. Xavier va de plus en plus vite. Je sens qu’il va jouir.



Et il le fait. De longues traînées s’étalent sur mon ventre et ma poitrine. Ah, la richesse de la jeunesse. J’étale son sperme épais et crémeux sur ma peau humide de transpiration.


Il s’affaisse à mon côté. Nous sommes maintenant, côte à côte. La tension retombe. Son sexe glisse doucement sur ses couilles. D’une main distraite, je flatte cet objet de chair qui donne tant de plaisir. Un mouvement. Paul est près de nous. Lentement il s’agenouille devant Xavier. Son visage se dirige entre les cuisses. Son regard ne quitte pas celui de mon amant qui se redresse sur les coudes. Toujours très doucement avec cette interrogation muette, attendant un accord ou un refus, la bouche s’approche de la verge sans force et l’absorbe. Pas de refus, au contraire Xavier se laisse retomber sur le lit. Il se laisse sucer par mon mari.


Il ne faut pas longtemps, encore un privilège de la jeunesse, pour que la verge molle se transforme en bâton, gros et long que Paul ne fait maintenant que parcourir de la langue.

Il se lève. Me regardant, il demande :



J’obtempère car je sais la suite du jeu. Alors Paul maintenant s’occupe de mon sillon, jouant de la langue sur mon œillet à grand renfort de salive. Quand il pense que je suis prête, il cède la place pour Xavier en disant :



Xavier se positionne. Je sens son gland appuyer. Le passage résiste et, comme je pousse un long soupir pour me décontracter, il entre. Le plus dur est fait. Je ne compte plus les visiteurs de mon cul et cette nouvelle queue rampe dans le conduit pour ne s’arrêter qu’avec les couilles.



Si je ne peux pas le voir, je sais que maintenant il caresse le cul de mon amant en lui faisant une feuille de rose. Les hommes n’apprécient pas toujours ce geste, surtout que c’est un prélude à la sodomie. Xavier ne bronche pas, donnant ainsi son autorisation. Si jeune et déjà si expérimenté !


Expérimenté, c’est certain, car la bite de mon mari ne semble pas rencontrer une grande résistance. La queue et le corps de Xavier me transmettent chaque mouvement, chaque sensation. C’est comme si le sexe de Paul ne faisait qu’un avec celui qui me possède. Je le sens qui gonfle, dilatant un peu plus mon anus. Nous ne faisons qu’un. Paul s’accroche à mes hanches et commence à baiser le garçon. Chaque poussée m’est transmise. J’ai bien du mal à ne pas m’effondrer sous la violence. Xavier se retient aussi en s’accrochant aux draps. Je sens son souffle sur ma nuque, légère brise tiède rythmée par la possession.

Paul est infatigable. Privilège de l’âge. Démarrage laborieux mais, une fois lancé, il peut tenir une éternité. Je sais aussi qu’à chaque mouvement sa queue durcit et gonfle un peu plus, remplissant et dilatant le cul. À chaque poussée, j’ai l’impression que la queue qui m’encule avance un peu plus loin.



Quelques derniers va-et-vient et il se retire. Xavier est libéré. Il se redresse et dans le mouvement son sexe me quitte. Ses mains se plaquent sur ma poitrine et d’un seul coup, il me reprend à fond. Il se déchaîne, impatient, excité par son enculade. Ses doigts tirent sur mes tétons pour me retenir et me faire avancer vers lui. Oh, ce n’est pas la peine de me solliciter, moi aussi je brûle de partout. Je me penche un peu plus, en appui sur la tête, cambrée au maximum pour gagner encore quelques millimètres de pénétration, si c’est possible. Ma main trouve le chemin de mon clito et sous les assauts je me caresse, touchant aussi la queue qui me baise.


C’est moi qui jouis la première, inondant les draps d’un liquide abondant que je ne produis que dans cette situation. Mystère de la sexualité féminine. C’est bon. Mais mon amant continue. Je ne sais pas depuis combien de temps nous avons commencé mais j’ai l’impression de brûler de l’intérieur.

Enfin. Mon incendie se calme sous les jets de sperme que Xavier balance en bon petit soldat du feu.




Récit de Marie (suite 1)


J’ai à peine remarqué le départ de Xavier tellement j’étais fatiguée. Je crois que j’ai somnolé un moment. À mon réveil, j’ai piqué une tête dans la piscine, accompagnée par ma sœur. Quel délice. Quelques longueurs et nous allons nous asseoir sur la margelle, les jambes délicieusement pendantes dans l’eau. Le soleil est assez bas pour que cette zone soit à l’ombre de la maison.


Le banquier, Henri je crois, et sa femme, viennent échanger quelques platitudes avant d’aller se rafraîchir. Eux aussi font quelques longueurs mais, au lieu de sortir de l’eau, la femme glisse doucement près de nous. Elle se place juste à mon aplomb, les mains agrippant le bord à quelques centimètres de moi, flottant sur le ventre. Son mari la suit, se place derrière elle et, il n’est pas nécessaire d’être devin pour comprendre qu’il l’enfile dans cette positions. L’eau est transparente mais les reflets cachent le principal. Seules les vagues et remous qu’ils provoquent sont la partie apparente de l’iceberg de ces deux corps qui déplacent « un volume d’eau équivalent au… Si Archimède m’était conté !… ». La force du mari fait monter le visage de la femme de plus en plus près de ma chatte que je ne cherche pas à cacher. Elle ne me quitte pas des yeux, lui non plus. Ma main descend et j’entrouvre ma fente.



C’est vrai qu’il bouge plus vite. L’eau recouvre par moment la tête de sa femme. Elle continue cependant de commenter.



Anne aussi se tourne vers eux et m’imite en offrant son intimité à leur vue. Ce n’est pas souvent que l’on peut satisfaire un banquier sans lui demander où donner de l’argent.

Il la bourre de plus en plus fort. Elle se laisse porter par le flux. Par moment son visage est si proche que sa bouche touche mon sexe.



Il jouit. Ses yeux chavirent. On peut imaginer le sperme qui se précipite, chassant l’eau de la vulve. Il me revient en mémoire un livre érotique où un couple qui a joui dans une piscine abandonne de grandes traînées de sperme qu’une baigneuse retrouve dans ses cheveux.


C’est à elle. Elle crie et s’étouffe par les vagues qui la submergent. Elle se redresse. Maintenant son visage est face à ma chatte. La seconde suivante deux mains humides se saisissent de mes cuisses, les forçant à s’ouvrir encore plus. Son visage plonge et une langue curieuse explore mon intimité.



Mari et femme nous gouinent la chatte. Seule la tête et les épaules sortent de l’eau. C’est bon de se faire sucer par une femme. Sa langue est si active que l’on dirait un serpent qui frétille entre mes cuisses. Je remonte mes pieds sur le bord de la piscine, m’incline en arrière et, prenant appui sur mes bras, je peux m’offrir encore plus à ses caresses. Elle m’explore du nombril à la chute des reins laissant de grandes traînées de salive.


Le mari a l’air de bien se débrouiller avec ma sœur car elle l’encourage avec de petits cris, des « oui » qui le guident là où elle veut.

La femme m’abandonne un instant et je vais protester, quand elle dit :



Ils nous abandonnent et elle l’entraîne hors de la piscine.



Sur un geste, comme si c’était naturel, elle fait allonger son mari sur un matelas. Anne s’approche mais la femme l’arrête.



Et elle se penche pour prendre le sexe en bouche. La verge déjà bien gonflée disparaît totalement. Elle la suce, la lèche, l’enduit de salive et, quelques instants plus tard, c’est un pieu rigide et droit qu’elle libère. Comme elle se recule, Anne, impatiente, enjambe l’homme pour le chevaucher et dans un même mouvement, pour venir s’empaler sur la bite. Je connais ma sœur, les caresses du mari l’ont échauffée et maintenant, il lui faut du concret. Aussi elle ne tarde pas à se lancer dans une ondulation du bassin pour apprécier le sexe qui la possède.


La femme me pousse sur un matelas juste à côté pour me faire asseoir. Elle s’installe face à moi, dans la même position, et amène son sexe contre le mien. Je la laisse faire et mener la danse, m’efforçant seulement de ne pas reculer sous la douce pression de son intimité contre la mienne. C’est bon et je ne tarde pas à ressentir cette chaleur qui annonce la jouissance.


Sa respiration s’accélère. Ses yeux ne quittent plus le sexe de son mari qui entre et sort du vagin de ma sœur. Anne n’est pas égoïste et, si elle cherche son plaisir, elle n’oublie pas l’homme, notre banquier, qu’elle veut mener aussi à la jouissance. Tous deux rivalisent de gémissements. Un cri plus fort. Il jouit. Encore une fois, on peut imaginer le sperme jaillir, inonder la grotte déjà bien pleine de la queue qui gonfle encore. Anne continue de monter et descendre sur le pieu qui laisse maintenant s’écouler le sperme en filets humides et gluants qui tendent des fils entre eux. C’est le moment que choisit la femme pour crier sa satisfaction et se finir avec la main. C’est une cérébrale. Elle aime voir une autre femme prise et conquise par la queue de son mari et le sperme qu’il crache dans le con sert de déclencheur à son propre plaisir. Pas de doute, elle l’aime. Elle est prête à tout pour lui.




Récit de Philippe


La salope. Me faire cela. Avec un inconnu. Un vieux. Un moche bedonnant. Si on ne m’avait pas annulé ce rendez-vous pour cause de pont, je n’aurais peut-être jamais su que j’étais cocu.


Cocu trois fois. Dans mon lit. Par un vieux moche et je crois ce qui me fait le plus mal, par le cul. Car, alors que je revenais bien plus tôt que prévu et que je suis monté à l’étage, tout surpris de ne rencontrer personne en bas, ni ma femme, ni le peintre, je les ai surpris dans la chambre. Elle, nue, à quatre pattes sur le lit. Lui, encore en chaussettes, les couilles à l’air avec son sexe qui disparaissait entre les fesses de ma femme. Oui, par le cul alors que je n’avais droit que très rarement à le faire, malgré mes demandes pressantes. « Je vais avoir mal. C’est pas propre. C’est pas naturel, etc. »


Un moment je suis resté scotché, pensant à un mauvais rêve. Mais non, c’était vrai. La voir dans cette position, offerte, ses deux mains écartant ses fesses pour que son amant trouve le chemin plus facile. Et cette voix, rauque, vulgaire, impatiente.



Le spectacle était trop insupportable. J’ai pensé les tuer. Je suis redescendu pour prendre une arme, un marteau, un couteau, que sais-je ? Heureusement, je me suis calmé. Et une idée me vient. Cette tine de peinture, ouverte, à peine entamée, 15 à 20 litres. Cette couleur, presque rouge que je n’ai accepté qu’à regrets. Je m’en empare, remonte à l’étage, pousse un peu plus la porte de la chambre et, sans qu’ils m’entendent arriver, je la renverse sur les deux corps soudés. La surprise est totale. Je m’offre même le luxe de laisser le pot sur la tête de l’homme.


Et je suis parti. Depuis, je roule sans but, oscillant entre la honte de mon cocufiage et le plaisir de les imaginer englués dans la peinture. En plus, c’est elle qui a voulu de la peinture « comme avant, pas à l’eau ». Bon courage pour enlever tout cela. De temps en temps mon portable sonne. C’est elle.


J’ai roulé pendant, trois, quatre heures lorsque ma voiture tombe en panne. En fait, je suis en panne sèche, n’ayant pas pensé un instant à regarder la jauge. Il fait nuit. Au milieu de nulle part. Ironie du sort, le signal ne passe pas. Je décide d’essayer de joindre les lumières que je vois plus haut sur la colline. Je sonne. On m’ouvre. Je demande de l’aide, de l’essence. Ils n’en ont pas. Je vais repartir. « Mais non, restez. Vous avez l’air épuisé. » J’accepte. On me sert une collation que je touche à peine. Ombre parmi ces gens. Je me retire très vite dans ma chambre.


Trois heures du matin et je ne dors toujours pas. Je n’arrive pas à me calmer. La maison est silencieuse. La piscine, mais oui, voilà la solution. Je descends sans bruit. Je n’ai pas de maillot, mais à cette heure qui verra que je suis nu. Je ne plonge pas pour éviter de réveiller mes hôtes et je glisse dans l’eau encore chaude du soleil du jour. Je nage, aller, retour, aller, retour, encore. Enfin je ressens la fatigue, mes muscles tétanisent. Je sors en titubant.





Récit de Marie (suite 2)


La journée a été si dense que je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je descends pour m’allonger un instant au bord de la piscine et regarder ce ciel si lumineux du sud de la France. Je suis là depuis un bon moment quand le rescapé de la route décide de se baigner. Il nage avec une vigueur, une rage, une violence qui fait peur. À sa sortie, je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer :



Il est surpris de ma présence car je suis dans l’ombre. Mais il reste muet. Il titube.



Toujours sans un mot, il vient s’installer dans le transat, juste à côté. Je respecte son silence. Sa respiration se calme. Mais je crois entendre comme un sanglot. Je tourne la tête. Son visage est encore couvert de gouttes d’eau. Mais non, ce sont des larmes qui coulent de ses yeux. Un homme qui pleure, c’est si touchant. Un décès, un chagrin d’amour, une trahison ? Je ne peux que dire.



C’est comme si j’avais ouvert les vannes de ses pensées. Il se redresse pour s’asseoir et me raconte tout. Le choc, l’humiliation, la colère, l’envie de tuer. Au moment où il parle de la peinture, je ne peux pas me retenir d’éclater de rire. Mon rire est contagieux. Il m’accompagne et sert de soupape à sa tension.


Je suis assise face à lui. Son rire se transforme en pleurs. De ma main, je sèche ses larmes. Ses joues piquent de sa barbe naissante. Je suis troublée de ce contact. Mes doigts dessinent le tour de ses lèvres. Il se calme doucement, mais je continue de caresser son visage. Un moment je crois sentir comme un baiser au creux de ma main.


Maintenant, c’est moi qui respire vite.



Mais sans réfléchir, je m’avance et le prends dans mes bras. Il n’est pas question de désir, non, juste l’envie de l’étreindre pour le réconforter. Ses bras m’enlacent. Nous ne faisons pas un geste. Combien de temps nous restons ainsi ? Une éternité. Je suis bien. Ma respiration se calme. Il est fort. Je sens ses muscles contre ma poitrine. Ma nuisette n’est pas un rempart aux sensations. Au contraire, les gouttes de son torse la rendent collante. Je frissonne. De froid, mais non, il fait au moins vingt-cinq degrés. Non, c’est son contact.


Son contact ? Bien sûr. Ne remarques-tu pas que ta poitrine s’est gonflée ? Ne sens-tu pas la pointe de tes seins qui avancent comme pour toucher, caresser sa propre poitrine. On dirait une midinette perturbée par un premier contact de peau. Ma bouche l’embrasse dans le cou. Lui aussi tourne son visage et nos lèvres se rencontrent.


Oh ! Ce baiser si chaste. Puis nos langues font connaissances. Je ne comprends pas, des décharges parcourent mon corps comme pendant l’orgasme. Mon sexe est brûlant. Un regard sur sa verge me confirme que lui aussi ressent cette excitation. Je l’interroge. Pas la peine d’un long discours.



Une réponse.



Je le repousse sur le transat. Il se laisse faire. Je le chevauche. Nos yeux ne se quittent pas. Je guide son sexe à l’entrée de ma grotte. Elle glisse sans effort et maintenant mes fesses reposent sur ses cuisses. Elle me remplit comme aucune queue ne l’a jamais fait et pourtant de plus grosses m’ont prise.


Il me regarde sans bouger, avec juste un soupir de plaisir. Alors je commence cette danse, que nous les femmes, savons mener sur ce pieu de plaisir. À chaque fois que je le fais sortir, je frotte mon clito avec le gland. Je suis en feu. Minute après minute, je monte et je descends. Ma chatte me brûle. Mon partenaire donne des signes de montée du plaisir. J’accélère. Je veux venir avec lui, que nos liqueurs se mélangent.


Voilà il vient. Son sperme m’inonde. C’est bon. Ma jouissance est là. Énorme, cataclysmique. Je ne contrôle plus mon corps. Je tremble. Je n’ai qu’une envie. Me blottir dans ses bras, l’embrasser, recommencer, jusqu’à la fin des temps.


C’est ça, l’amour ?