Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15164Fiche technique47731 caractères47731
Temps de lecture estimé : 27 mn
22/09/12
Résumé:  Un jeune homme se découvre un étonnant pouvoir en caressant le crâne des femmes.
Critères:  f fh fplusag jeunes coiffure cérébral ffontaine fmast massage facial pénétratio -mastf
Auteur : Fantasio      
Le Shampouineur de Lilas

C’est à dix-huit ans que Louis Gardan avait pris conscience de l’étonnant pouvoir qu’il détenait au bout de ses doigts.


C’était un garçon timide et réservé qui ne s’intéressait pas trop aux filles, moins par manque d’appétit que par une incapacité paralysante à partir à la découverte de ces mystérieuses terra mulieres qui lui paraissaient inaccessibles. Son père les avait quittés peu après sa naissance, et il vivait seul avec sa mère au-dessus de « L’accroche-cœur », le modeste salon de coiffure que tenait cette dernière près de la Porte des Lilas.


Depuis son plus jeune âge, il y avait passé le plus clair de son temps, lisant, faisant ses devoirs tandis que sa mère s’occupait des permanentes des bourgeoises du quartier, lui donnant un coup de main par-ci par-là, balayant le salon, prenant les réservations, apportant le café aux clientes qui le gratifiaient d’un pourboire qu’il recevait en rougissant.


Et maintenant qu’il fréquentait la fac, des pourboires, il en avait vraiment besoin.

Et puis, Sylvie était arrivée. On était au début des années soixante-dix et par contraste avec la clientèle de mères de famille à la libido ensommeillée, la vingtaine libérée de Sylvie avait amené une grande bouffée de fraîcheur dans l’atmosphère tristounette du salon. C’était l’année des « Valseuses », et Sylvie n’était pas sans rappeler la Marie-Ange interprétée par Miou-Miou qu’on aurait pimentée d’un parfum de la Juliette d’« Et Dieu créa la femme ».


Blonde comme les deux actrices, elle n’était pas très grande et un peu ronde. Montée sur de jolies jambes galbées dont elle se plaisait à dévoiler les appétissantes courbes sous son court tablier de nylon blanc. Et l’étage supérieur était à l’avenant, avec une superbe paire de lolos menaçant de jaillir du tablier à chaque fois qu’elle se penchait au-dessus d’une cliente.


Elle venait les samedis et les jours d’affluence pour donner un coup de main à la mère de Louis, et ces jours-là, celui-ci trouvait toujours de bonnes excuses pour traîner plus que d’habitude dans le salon. Il l’observait du coin de l’œil et la jeune femme s’amusait des regards furtifs que ce gamin timide laissait courir sur ses courbes sensuelles, parcourant ses cuisses à moitié dénudées, essayant de remonter sous le tablier ou de se glisser dans son décolleté béant tandis qu’elle se penchait sur une cliente.


Un jour que le salon était désert, sa mère avait demandé à Sylvie de s’occuper des cheveux un peu trop longs de son fils. Après avoir revêtu un ample tablier, Louis s’était installé dans le fauteuil, posant sa nuque sur le bassin de rinçage, fermant les yeux lorsque le torrent d’eau chaude était venu inonder sa chevelure et que les mains de Sylvie s’étaient s’enfoncées dans la jungle de ses boucles brunes.

Le ballet des doigts sur son crâne avaient immédiatement déclenché des frissons électriques qui lui avaient traversé le corps jusqu’à venir lui agiter la tige et les grelots. Échappant à son contrôle, son sexe de tout jeune homme s’était brusquement redressé pour lui offrir sa première érection au contact d’une femme. Une femme dont il sentait le parfum et le souffle délicieusement chaud venir lui caresser le visage tandis qu’elle se penchait sensuellement au-dessus de sa tête.


L’agitation de son membre s’intensifiant dangereusement, Louis avait brusquement ouvert les yeux dans l’espoir de pouvoir reprendre quelque peu le contrôle de ses sens. Mais en découvrant le visage de Sylvie qui l’observait en souriant sensuellement et les rondeurs aveuglantes de ses seins largement découvertes dans le décolleté du tablier, il n’avait rien pu faire pour empêcher l’explosion brutale qui était venue lui inonder l’entrejambes.



Sylvie avait terminé de lui couper les cheveux sans que Louis n’ouvre une seule fois les yeux. Ses mains dissimulées sous l’ample tablier étaient posées sur l’entrejambe trempé de son jean et des frissons d’angoisse lui parcouraient le corps à l’idée qu’il allait bientôt devoir se lever, se débarrasser du tablier et dévoiler à sa mère et à Sylvie l’ample tâche sombre qui descendait entre ses cuisses.



Louis s’était levé d’un bond, ne laissant pas le temps à la jeune femme de nettoyer les mèches de cheveux qui lui recouvraient les épaules, et il avait disparu dans l’arrière-boutique sans prendre la peine de retirer le tablier.



« Et plus tôt que vous ne l’imaginez » avait-elle pensé en devinant la raison de la fuite de Louis.


Durant plusieurs jours, Louis avait évité le salon lorsque Sylvie venait y travailler, persuadé qu’elle avait compris la raison de sa fuite et craignant qu’elle ne se moque de lui. Cela ne l’avait pas empêché de mouiller ses draps soir après soir, en rêvant chaque nuit à l’incroyable expérience qu’il avait vécue sous les caresses de la jeune femme et en fantasmant sur les prochains épisodes de cette excitante aventure qui le faisait vraiment entrer dans l’âge adulte.


Un jour pourtant, il n’avait pas eu le choix, sa mère lui ayant demandé devenir les aider à préparer les coiffures des participantes à une noce. Il devait shampooiner et rincer les cheveux de ces dames avant de les confier aux soins de Sylvie et de sa mère.


Sa première cliente était une jeune mère de famille proche de la trentaine. Elle portait une petite robe d’été à bretelles, boutonnée sur le devant et dont l’ouverture des deux premiers boutons offraient une vue imprenable sur les rondeurs juteuses de ses imposantes mamelles nourricières avec lesquelles elle avait abreuvé son petit dernier avant de prendre place sur le fauteuil.

Tandis qu’il s’assurait de la bonne température de l’eau, Louis ne pouvait s’empêcher de repenser à son aventure quelques jours plus tôt, craignant que cette nouvelle séance ne se termine aussi abruptement que la première. Il n’osait pas lever les yeux de peur de croiser ceux de Sylvie, s’obligeant par la même occasion à les garder baissés, droit sur le décolleté pigeonnant et les amples collines charnues de sa jeune cliente.


Lorsqu’il avait enfin laissé couler l’eau bouillonnante sur le front de la jeune femme et que ses mains s’étaient glissées dans la jungle dense de ses longs cheveux châtains, Louis avait fermé les yeux, s’imaginant à la place de la cliente, la tête et le corps livrés aux caresses de Sylvie. Son visage s’était éclairé d’un sourire béat, tandis qu’il revivait avec délice les délicieux frissons provoqués par ces doigts qui lui massaient le crâne. Son sexe s’était redressé, mais cette fois il avait l’impression de contrôler cette délicieuse sensation électrique qui lui traversait les chairs.


Un gémissement discret, pareil au ronronnement d’un chat ou au babillement d’un nouveau-né, l’avait tiré de sa rêverie. Ouvrant les yeux, il avait observé le visage extatique de sa jeune cliente, les yeux fermés, la bouche entrouverte, la poitrine soulevée par de profondes inspirations, le corps traversé de ces mêmes frissons qu’il avait connus sous les doigts de Sylvie.


La jeune femme avait glissé une main entre ses cuisses, se mordant les lèvres pour étouffer ses râles de plaisir. De larges auréoles sombres s’étaient formées sur le haut de sa robe, tandis que ses tétons dressés crachaient leur lait maternel au rythme des doigts de Louis. Même si le jeune homme n’avait encore jamais observé les manifestations de la jouissance féminine, il avait compris ce qui était en train d’arriver à sa jeune cliente. Lui, le puceau, qui avant ce jour n’avait jamais touché une femme, parvenait à présent à en faire jouir une, rien qu’en lui massant le crâne. Cette constatation avait augmenté la raideur de sa queue qui s’agitait de plus en plus dangereusement tandis qu’il continuait presque machinalement à faire danser ses doigts dans la chevelure trempée de la cliente.



Sans l’intervention de Sylvie, Louis et Madame Leroi auraient sans doute joui de concert au beau milieu du salon. Les joues en feu, la jeune femme a brusquement rabaissé sa robe qu’elle avait remontée jusqu’au sommet de ses cuisses. Quant à Louis, il avait regardé Sylvie comme s’il se réveillait d’un rêve délicieux. Elle lui avait adressé un sourire complice qui lui avait retourné le cœur tandis qu’il la regardait les yeux brillants d’excitation.



Ladite Madame Mercier était une habituée du salon. La quarantaine bien entamée, elle essayait de prolonger le plus longtemps possible les charmes de ses vingt ans et laissait toujours un généreux pourboire à Louis, comme si elle voulait se convaincre qu’elle était encore capable de séduire un tout jeune adulte.



Mais Louis n’avait qu’une idée en tête : vérifier s’il pouvait provoquer en elle le même genre de réaction que chez Madame Leroi. Et il ne fut pas déçu. À peine avait-il glissé ses doigts dans la chevelure blonde décolorée de sa cliente que celle-ci avait été prise de frissons de plus en plus intenses, à mesure que les doigts de Louis progressaient dans la jungle de ses cheveux. Cette fois, il n’avait pas fermé les yeux, observant avec un intérêt studieux les mouvements saccadés de la poitrine de Madame Leroi, la regardant se mordiller les lèvres et serrer les accoudoirs du fauteuil tandis qu’elle écartait les jambes pour laisser respirer sa chatte brûlante.


Louis avait lancé un regard discret en direction de Sylvie qui observait, elle aussi, l’effet produit par les caresses du jeune homme. Elle lui avait lancé un clin d’œil complice qui lui avait enflammé tout à la fois le cœur et la queue. Elle avait été son initiatrice et elle était à présent sa complice dans l’art de caresser les femmes.


Madame Mercier avait de plus en plus de mal à se contrôler, se tortillant sur son fauteuil, laissant échapper de petits jappements de moins en moins discrets, pressant ses deux mains entre ses cuisses comme pour retenir une irrémédiable inondation, avant de pousser un « oh ! » sonore qui avait attiré l’attention de tout le salon.



Tandis qu’il avait préparé le café, Louis s’était senti pousser des ailes. Lui, le gamin timide, maladroit, incapable d’aborder les filles de son âge, venait de conduire deux femmes d’âge mûr jusqu’aux portes de la jouissance. L’air embarrassé, les joues rougissantes et le regard fuyant des deux femmes lorsqu’il leur avait apporté le café, n’avait fait qu’augmenter son assurance et sa fierté devant ce premier exploit de sa vie d’homme.



Madame Garnier avait près de soixante-dix ans et, lorsqu’après que Louis ait commencé à lui masser le crâne, elle aussi s’était mise à se tortiller sur son fauteuil, laissant échapper des « oh » et des « ah » qu’elle n’avait plus fait entendre depuis de très nombreuses années, Sylvie s’était dit que ce garçon n’était peut-être pas tout à fait comme les autres.


Il s’était encore passé trois heures pendant lesquelles Madame Gardan et Sylvie avaient peaufiné les coiffures de leur trois clientes. Même si elles avaient toutes repris leurs esprits, elles n’arrivaient pas vraiment à comprendre ce qui leur était arrivé quelques heures plus tôt. Louis, quant à lui, tournait dans le salon comme un jeune coq agitant orgueilleusement sa crête au milieu du poulailler qui le regardait avec un tout nouvel intérêt. Il observait Sylvie du coin de l’œil et celle-ci lui souriait avec complicité, s’amusant à lui dévoiler tantôt les premières rondeurs de ses fesses, tantôt le cercle sombre de ses aréoles débordant de son petit soutien-gorge de coton blanc.


À dix-neuf heures, les trois clientes avaient quitté le salon visiblement satisfaites de leur coiffure et sans doute tout autant du délicieux frisson qu’elles avaient connu sous les doigts de Louis.



Quelques minutes plus tard, un Louis rougissant balayait méthodiquement le salon en évitant de croiser le regard de la jeune shampooineuse.



Sans attendre sa réponse, elle était allée s’allonger dans le fauteuil, défaisant discrètement le troisième bouton de son tablier. Lorsqu’il s’était approché d’elle pour faire couler l’eau brûlante sur sa chevelure blonde, Louis avait pu contempler librement ses superbes nichons débordant du petit soutien-gorge de coton blanc. Le sexe aussi raide qu’une queue de billard, il s’était mis au travail avec la ferme intention de faire connaître à Sylvie des extases au moins aussi intenses que celles qu’il avait provoquées chez les trois clientes.


Il n’avait pas dû attendre bien longtemps avant de voir les mains de Sylvie se glisser entre ses cuisses et dans les pans de son tablier pour empoigner ses seins, et pour observer ce corps magnifique s’agiter et frémir sous les caresses de ses doigts. Il avait l’impression de la contrôler, découvrant les zones les plus sensibles de son crâne et de sa nuque, s’amusant à jouer avec l’intensité du plaisir qui enflammait le corps de Sylvie.


Emportée par les vagues brûlantes qui lui électrisaient les chairs, la jeune femme avait défait tous les boutons de son tablier, offrant son corps nu et frémissant au regard ingénu de Louis. Une main glissée sous sa petite culotte de coton blanc, elle enfonçait profondément ses doigts dans la chatte brûlante, sentant s’écouler la lave de la jouissance tandis que Louis accentuait encore l’intensité de ses caresses. Puis son corps s’était arqué brusquement et elle avait poussé un long râle de plaisir, libérant un torrent de liqueur sur le siège de cuir.

Elle avait éclaté de rire, attirant Louis vers elle pour lui offrir un premier baiser brûlant de passion qu’il n’était pas près d’oublier.



Tout en parlant, elle avait défait le pantalon de jeune homme pour faire jaillir une jeune tige fièrement dressée. Jusqu’ici, c’était lui qui avait tenu le manche, mais lorsque Sylvie avait pris le relais, Louis avait senti qu’il perdait à nouveau le contrôle et que ce maudit membre caverneux allait une nouvelle fois n’en faire qu’à sa tête. Au contact des doigts de la jeune femme, la queue s’était mise à trembler d’excitation avant d’exploser au bout de quelques secondes à peine, dans de grandes gerbes blanches qui étaient venues s’écraser sur les seins à moitié dénudés de la jeune femme.



Elle s’était mise à rire et il avait ri avec elle. Désormais la vie de Louis allait changer. Il se savait possesseur d’un talent inestimable et il comptait bien le mettre à profit pour partir à la découverte de ces créatures attirantes et mystérieuses qu’il avait jusqu’ici toujours craint d’affronter.


Avec Sylvie, ils choisissaient les clientes qui allaient avoir l’honneur de jouir sous ses doigts.

Elle prétextait une tâche plus urgente pour demander à Louis de s’occuper de la prochaine cliente. Il y en avait des jeunes – assez peu, au début –, des moins jeunes, des timides, des délurées, des joyeuses ou des sévères, des sympas ou des grincheuses. Mais aucune ne résistait au fluide merveilleux qui coulait de ses doigts. Il s’était très vite rendu compte qu’il était capable de contrôler l’intensité de leur jouissance, de les maintenir durant de longues minutes au bord de l’extase, interrogeant Sylvie du regard pour savoir s’il devait ou non leur faire passer la porte de l’orgasme. Tout dépendait du comportement de la cliente et de sa capacité à se contrôler lorsque les caresses de Louis atteignaient leur paroxysme. Si bien que seules les jouisseuses suffisamment discrètes avaient droit à la totale. Les autres étaient pourtant bien loin de s’en plaindre, profitant pleinement de la délicieuse et irrésistible ascension vers le plaisir que leur offrait le jeune homme.


Louis prenait presqu’autant de plaisir que ses clientes. Cette sensation de pouvoir absolu sur ces femmes livrées à ses caprices l’excitait au plus haut point. Il sentait son sexe frémir au diapason de celui de ses partenaires et il en contrôlait les pulsions autant qu’il contrôlait les leurs. Un jour qu’il s’était soulagé le poireau entre deux clientes, il avait remarqué que son fluide ne fonctionnait que lorsqu’il avait les burnes pleines, si bien qu’il attendait le soir et l’intimité de sa chambre pour libérer enfin ce trop-plein d’énergie accumulée durant la journée. C’était comme s’il faisait enfin l’amour à toutes ses clientes de la journée et ce fantasme de coït virtuel et collectif suffisait à le satisfaire

En quelques semaines, il s’était fait la main sur une bonne quinzaine de clientes sans que jamais sa mère ne s’en soit rendu compte.


Lorsque certaines clientes avaient commencé à revenir quelques jours après leur première visite, la plupart pour ne solliciter qu’un shampoing délivré par Louis – « Vous comprenez, il a les mains si délicates. J’ai l’impression que ça fait un bien fou à mes cheveux. » –, Madame Gardan s’était mise à se poser des questions.



C’est ainsi que Louis s’était retrouvé dans la situation inconfortable de devoir administrer un de ses dangereux massages crâniens à sa mère. Mais le crâne de ces dames et le fluide magique qu’il provoquait dans leur corps tout entier n’avait déjà presque plus de mystère pour lui. Il était donc facilement parvenu à plonger sa mère dans une délicieuse langueur apaisante, l’envoyant aux pays des rêves en moins de dix minutes. Une vingtaine de minutes plus tard, il l’avait réveillée et elle lui avait adressé un large sourire avant de lui poser un baiser maternel sur la joue, visiblement convaincue des effets bénéfiques de ses massages crâniens.



À raison de deux jours par semaine et trois à quatre clientes par jour, Louis avait commencé à se constituer un joli bas de laine, chaque cliente ne manquant pas de laisser de généreux pourboire à leur jeune shampouineur. Madame Gardan n’avait pas tardé à réaliser que les massages de son fils n’avaient pas que des effets apaisants sur ses clientes. Les « Oh ! » et les « Ah… » incongrus qui lui arrivaient aux oreilles, tandis que Louis s’occupait de ses clientes, ne laissaient guère de doutes sur la nature des bienfaits qu’il leur prodiguait. Mais après tout, il ne faisait que leur laver les cheveux, et si en ce faisant, il permettait à ces dames de prendre du bon temps, il n’y avait pas de raison d’y trouver à redire. Et puis, elle n’était pas mécontente de constater que les talents de son fils avaient un effet bénéfique sur la rentabilité jusqu’ici plutôt précaire de son salon.


Le vendredi était le jour de Sylvie. Madame Gardan les laissait fermer le salon tandis qu’elle se rendait à l’hypermarché pour faire les courses de la semaine. Ils fermaient les rideaux, poussaient le verrou de la porte, puis la jeune femme se déshabillait entièrement, avant de s’installer dans le fauteuil, le cul posé sur une épaisse serviette éponge prête à recueillir les fruits de sa jouissance.


Elle avait des seins magnifiques, lourds et fermes à la fois, qui se dressaient fièrement sur son torse tandis qu’elle laissait reposer sa nuque dans le bassin de rinçage. Sa petite chatte ressemblait à un abricot juteux dont on devinait les grosses lèvres joufflues dissimulées derrière un buisson de boucles blondes. Louis mourait d’envie de poser ses mains sur ces chairs frémissantes, mais il avait peur de la réaction de Sylvie autant que de la sienne. Rien qu’à l’idée de frôler son ventre, ses cuisses, sa toison dorée, il sentait son sexe s’agiter dangereusement. Alors, il se contentait de lui masser la tête et de regarder son corps s’enflammer sous ses doigts.


Elle lui parlait, le conseillait, l’invitait à trouver des nouvelles harmonies en promenant ses dix doigts sur la surface de son crâne, et à chaque fois le jeune homme lui offrait une symphonie qui se terminait en apothéose, dans un feu d’artifices de jets de cyprine jaillissant de son coquillage béant et venant inonder la serviette posée sous ses fesses.


À la fin de la séance, elle l’attirait vers lui pour l’embrasser comme la première fois et lui faire partager les derniers spasmes électriques qui lui traversaient les chairs. Puis elle défaisait son pantalon pour s’occuper de la queue douloureusement tendue du son shampouineur adoré. Malgré tous ses efforts, Louis ne tenait guère plus d’une minute entre les doigts habiles ou les lèvres pulpeuses de Sylvie, finissant toujours par exploser sur le torse et le visage de la jeune femme. Cela faisait partie de leur jeu et les faisait systématiquement éclater de rire.


Un jour, il avait reçu un coup de fil de Sabine Fauvel, une ancienne élève de terminale à son lycée, et maintenant camarade de fac, une de ces créatures inaccessibles qu’il croisait dans les couloirs et à laquelle il n’avait jamais osé adresser la parole.



« Nous y voilà ! » Louis venait de se rappeler de Madame Fauvel et des trois séances de shampoignage dont il l’avait déjà comblée. C’était une des « jusqu’au-boutistes » qui se dévorait les lèvres et s’agrippait aux accoudoirs jusqu’à ce que son entrejambe s’inonde brusquement, dans une longue série de spasmes qu’elle ne contenait qu’au prix d’une intense concentration. Comme Sylvie, elle avait, dès sa deuxième visite, pris soin de glisser discrètement une serviette éponge entre ses cuisses. Et, même si Louis n’avait pas pu s’en assurer, il la soupçonnait de ne pas porter de petite culotte.


Un sourire triomphant illuminait le visage de Louis lorsqu’il avait raccroché le téléphone. Ainsi donc l’inaccessible Sabine Fauvel, convoitée sans succès par tous les beaux mâles de la fac, voulait soudain devenir son amie. Et tout cela à cause de ses dix doigts qu’il contemplait en souriant et en se demandant jusqu’où ils allaient le conduire.


Le lendemain soir, Sabine était venue dîner chez Louis pour le plus grand plaisir de sa mère qui commençait à se poser des questions sur l’orientation sexuelle de son rejeton. Après tout, même s’il était indéniablement doué, le métier de shampouineur était plutôt connoté sexuellement. Louis avait donc tout fait pour la rassurer, se serrant contre sa camarade dans le divan, passant le bras autour de ses épaules et lui tenant la main tandis que madame Gardan l’interrogeait sur ses résultats en fac et ses aspirations futures.


Sabine était visiblement mal à l’aise. Elle était venue pour un shampoing pas pour se présenter à sa future belle-mère, et Louis s’amusait à augmenter l’inconfort de la jeune fille en approfondissant ses avances.


Tandis qu’elle répondait aux questions de sa mère, il faisait sa main courir le long des épaules dénudées de sa jeune camarade, sentant sa peau frissonner sous ses doigts. Normalement, Sabine aurait brutalement éconduit l’impudent, mais là elle était comme paralysée, fascinée par le ballet de ses doigts qui dansaient sur sa peau, se glissaient effrontément dans le décolleté de sa robe dès que Madame Gardan détournait son regard. Sans qu’elle ne puisse rien y faire, elle sentait son corps brûler à petit feu et sa chatte s’inonder de plaisir.


Ils avaient regardé le début d’un programme ennuyeux à la télé, le temps que sa mère finisse par s’endormir, ce qui arrivait invariablement au bout d’une quinzaine de minutes, puis ils étaient descendus en silence dans le salon.



La jeune fille avait repris le ton hautain et dédaigneux qui faisait déjà sa réputation au lycée. Mais Louis n’était plus impressionné. Il savait qu’il la tenait en son pouvoir et que du bout de ses doigts, il pouvait la contrôler à sa guise.



Pour la première fois de sa vie, la jeune femme était restée muette devant l’incroyable assurance de Louis. Sans un mot, elle avait pris place dans le fauteuil laissant reposer sa nuque au-dessus du bassin, comme une condamnée au-dessus du plus délicieux des billots.


Louis avait commencé par lui masser le crâne en douceur, comme il l’avait fait pour sa mère, plongeant la jeune fille dans une délicieuse langueur. Il en avait profité pour l’observer, réalisant la chance qu’il avait et l’admiration qu’il allait pouvoir susciter auprès de ses camarades lorsqu’il leur ferait le récit de cette soirée.


Elle était vraiment magnifique, et faisait bien plus que ses dix-huit ans. De longues cuisses bronzées dépassant de sa petite robe d’été, une appétissante paire de seins, de longs cheveux châtains et un visage de madone, en faisaient la créature la plus convoitée du bahut puis de la fac. Et, ce soir-là, elle était en son pouvoir.


Louis avec entamé une nouvelle partition sur le crâne de sa jeune condisciple et à présent la jeune fille se tordait sur son siège, laissant ses mains se promener sur son corps électrifié. Au bout de cinq longues minutes de ce traitement, il s’était brusquement arrêté avant de fermer le robinet d’eau chaude. La jeune femme avait aussitôt ouvert les yeux pour lui adresser un regard implorant.



Elle l’avait regardé durant une fraction de seconde, comprenant qu’il ne plaisantait pas et qu’elle-même était prête à tout pour qu’il continue. Alors elle s’était levée, avait défait la fermeture éclair de sa robe, la laissant tomber à ses pieds pour dévoiler une petite culotte de coton imprimé visiblement humide et un soutien-gorge assorti emballant sensuellement les parfaites sphères de ses seins. Elle l’avait regardé avant de défaire l’agrafe du soutien-gorge et de faire glisser la petite culotte le long de ses cuisses. Puis, elle était allée reprendre sa place dans le fauteuil, les yeux fermés et les mains posées sur sa jeune chatte…


Il avait attendu un longue minute avant de se remettre au travail moins pour contempler les admirables rondeurs de sa camarade que pour calmer les frémissements de plus en plus intenses qui lui agitaient les grelots. Puis, il avait repris sa symphonie tactile pour le plus grand plaisir de Sabine. La jeune fille avait un tempérament volcanique et ses mains semblaient échapper à son contrôle, tordant ses chairs s’enfonçant profondément dans sa chatte, tandis qu’elle s’agitait sur le fauteuil, éclaboussant Louis de sa longue chevelure à chaque fois qu’elle ruait de plaisir. À l’exception de ses séances avec Sylvie, c’était la première fois que Louis observait la jouissance débridée et l’expression le plus intense de l’orgasme féminin, et se savoir responsable d’une telle extase le comblait de bonheur autant que de fierté.


La jeune femme n’avait pas résisté lorsque les lèvres de Louis étaient venues se poser sur sa bouche entrouverte. Au contraire, elle l’avait accueilli avec passion, dévorant sa bouche comme pour apaiser le feu qui lui dévorait le corps. Pour la première fois, il avait osé avancer sa main vers le corps nu d’une femme, pour caresser ses seins, son ventre, ses cuisses et sa chatte trempée de liqueur, déclenchant des spasmes de jouissance tout au long de son parcours. Mais cette téméraire promenade avait aussi eu raison de la résistance de Louis, et tandis que ses doigts se trempaient des liqueurs de Sabine, son caleçon s’inondait d’une bordée de sperme chaud et collant.



Il avait tout de suite regretté cette dernière phrase qu’il avait lancée par bravade, pour la blesser et se punir en même temps de cette nouvelle éjaculation intempestive. Tandis que Sabine se rhabillait en silence, il avait revêtu son tablier pour cacher l’ample tache sombre qui lui maculait l’entrejambe.



En refermant la porte du salon derrière la jeune fille, Louis avait senti son sexe remuer de plaisir. Il n’arrivait pas vraiment à croire ce qui venait de lui arriver : l’une des plus belles filles de la fac venait de lui faire des avances et il s’était permis de faire la fine bouche. Décidément, ses doigts magiques continuaient à faire des merveilles !


Deux mois s’étaient passés depuis que Louis avait pris conscience de son pouvoir. Le salon ne désemplissait pas et Louis y passait à présent deux fins d’après-midi par semaine et toute la journée du samedi. Le carnet de réservation était plein et les nouvelles clientes devaient attendre près de deux mois pour espérer passer entre les doigts du shampouineur. Elles savaient toutes pourquoi elles se retrouvaient à « L’Accroche-cœur » mais elles feignaient de l’ignorer, échangeant des potins innocents avant de passer sous les divines mains de leur shampouineur. Certaines quittaient le salon dès la fin de leur séance, d’autres confiaient leurs cheveux aux soins de Madame Gardan ou de Sylvie, le temps de se remettre de leurs émotions. Plusieurs d’entre elles avaient sollicité Louis pour qu’il vienne les shampouiner à domicile, mais le jeune homme avait toujours refusé poliment. Le salon était son antre, son territoire, son cocon. Il y était le maître de cérémonie, le grand prêtre de la jouissance et pour l’instant cela lui suffisait amplement.


Depuis qu’il s’était occupé de Sabine, la réputation de Louis auprès des filles et des garçons de la fac avait pris une tout autre dimension. Il avait amené d’autres jeunes filles au salon après son expérience avec Sabine et elles avaient toutes succombé avec délice à ses caresses. Mais pour sa part, il n’arrivait toujours pas à contrôler le comportement impétueux de son sexe et dès que ses mains se posaient sur le corps d’une femme, ailleurs qu’au cœur de sa chevelure, il était pris d’une excitation incontrôlable qui se terminait au mieux sur le visage extatique de sa partenaire, au pire dans l’espace confiné de son caleçon. Mais aucune de ses camarades ne s’en était plainte. Pour certaines, c’était là leur premier orgasme, un orgasme sans pénétration et donc sans risque. Un orgasme magique presque cérémoniel auquel elles s’étaient toutes abandonnées avec délice.


Alors, lorsqu’il passait auprès d’un groupe de filles dans l’amphi ou dans les couloirs, Louis, fier comme un paon, s’amusait des visages rougissants, des sourires complices et des murmures admiratifs qui accompagnaient son passage. Les garçons quant à eux se divisaient en deux groupes : les admiratifs qui faisaient tout pour s’attirer son amitié et partager le récit de ses aventures féminines, et les jaloux qui avaient jusque-là régné sur le poulailler et n’était pas très heureux d’y voir entrer un nouveau coq.


Ses meilleurs amis avaient le privilège d’être admis dans le salon tandis qu’il s’occupait des clientes. Une bande dessinée posée sur les genoux, ils avaient du mal à baisser les yeux sur les aventures de Valerian ou d’Hamster Jovial, tant le spectacle que leur offrait Louis dépassait leurs plus folles espérances.



Michel, son meilleur ami, se languissait depuis plus d’un an devant l’inaccessible Mireille. Non qu’il fût particulièrement repoussant. À dix-neuf ans, il mesurait plus d’un mètre quatre-vingt, avec un physique de troisième ligne et des yeux bleus pétillants. Mais pour son malheur, sa tête était recouverte d’un casque de cheveux roux qui avait le don de provoquer les sarcasmes de ses camarades et l’inconfort du jeune homme. En plus, il était plus jeune que la jeune fille ce qui, pour cette dernière, était rédhibitoire. Tout le monde à la fac savait qu’elle couchait, mais uniquement avec des mecs plus âgés qu’elle.


Louis s’était mis à rire en découvrant les yeux écarquillés de son ami, pareils à ceux d’un enfant auquel le Père Noël aurait promis le plus inespéré des cadeaux. S’il arrivait à attirer la jeune fille dans le salon, il pourrait certainement offrir ce cadeau à son ami. Mais Mireille était la petite amie de Grégoire, une des terreurs de l’année de licence qui commençait à voir d’un mauvais œil l’intérêt que les filles de son harem portaient à Louis.



À ce moment-là, un cercle d’une dizaine de garçons entourait Louis et Grégoire. Ce dernier avait une envie folle d’envoyer son poing au travers de la figure de ce morveux de première année, mais il aurait passé pour un lâche devant les étudiants qui formaient le cercle autour d’eux.



Convaincre Mireille n’avait pas été trop difficile, tant la réputation de Louis avait fait le tour des amphis. L’idée de se confier aux bons soins d’un morveux de première année ne la séduisait pas particulièrement, mais le récit des copines qui étaient passées entre ses mains était bien trop excitant pour la faire hésiter. Si bien que, le lendemain soir, vers vingt heures trente, Mireille était venue sonner à la porte de « L’Accroche-cœur ».


Après la rencontre obligatoire avec Madame Gardan, les premières caresses de Louis auxquelles la jeune fille n’avait pu résister et le quart d’heure télé pour conduire sa mère dans les bras de Morphée, les deux jeunes gens étaient descendus dans le salon.



La jeune fille avait hésité une seconde. Si Louis avait l’air encore « gamin », Michel était déjà presqu’un homme et elle n’était pas sûre d’être prête à exposer sa jouissance devant lui. Mais elle n’était pas du genre à reculer. S’il voulait jouer au voyeur, autant pour lui.


Comme à son habitude, Louis commença lentement, plongeant Mireille dans une délicieuse torpeur, pareille à celle que l’on ressent lorsque le soleil vient caresser votre peau sur une plage ensoleillée. Les deux amis se regardaient en souriant tandis le corps de la jeune fille ondulait sensuellement sous la douce chaleur provoquée par les doigts de Louis. Elle portait un chemisier boutonné jusqu’au cou, déformé par la pression de ses imposants melons qui se soulevaient au rythme des vagues de plaisir rayonnant de son crâne, et une courte jupe plissée qui dévoilait largement ses superbes cuisses. Elle mourait visiblement d’envie de laisser ses mains se promener sur son corps, de libérer ces chairs de ces oripeaux qui l’empêchaient presque de respirer, mais pour l’instant, elle s’agrippait aux accoudoirs du fauteuil comme une naufragée à sa bouée.


Sans interrompre le ballet de ses mains entre les mèches trempées de la jeune fille, Louis avait fait un signe de la tête à son ami, l’air de dire « à toi de jouer, mon vieux ». Michel s’était avancé, posant délicatement la main sur la cuisse dénudée de Mireille qui s’était mise à frémir sous doigts. Puis, il avait défait un, deux, trois, puis tous les boutons du chemisier pour découvrir un soutien-gorge en dentelle qui avait bien du mal à retenir les fruits mûrs de ses seins.


La jeune fille avait poussé un petit « Oh ! » de surprise autant que de plaisir lorsque Michel avait sorti ses mamelles de leur écrin de dentelle pour les serrer entre ses mains et en dévorer les tétons d’une bouche gourmande. Elle n’avait rien dit lorsqu’il avait fait glisser le long de ses jambes, sa jupe d’abord et sa petite culotte ensuite. Elle s’était contentée de cambrer les reins et de relever ses fesses sous les intenses éclairs électriques qui descendaient de son crâne jusqu’au cœur de sa chatte débordante.


Michel avait hésité un instant, jetant des regards incrédules, tantôt vers ce corps dénudé qu’il avait si longtemps rêvé de posséder, tantôt vers son ami qui, du bout de ses doigts magiques, tenait la jeune fille sous son emprise. Mais Mireille ne lui avait pas laissé le temps de se poser trop de questions. Elle avait ouvert les yeux avant de se redresser pour enrouler ses bras autour de son cou et l’entraîner sur le fauteuil entre ses cuisses, l’embrassant avec une passion que ni l’une ni l’autre n’avait connue jusque-là.


Quelques secondes plus tard, le fier cuirassier de Michel s’enfonçait à contre-courant dans la grotte inondée de Mireille, déclenchant un « Ouiiiii… » sonore qui faillit réveiller Madame Gardan, paisiblement endormie devant un énième épisode des « Cinq dernières minutes ». Tandis qu’il intensifiait son massage crânien, Louis ne pouvait s’empêcher d’admirer la résistance de son ami qui, comme un vieux loup de mer, lançait son esquif dans la tempête, encouragé par les vocalises enthousiastes de sa partenaire. Il avait souri en repensant à ce que Sylvie lui avait dit la première fois. Non, lui non plus n’échangerait pas ses doigts contre le plus puissant des vaisseaux de combats.


Il était temps d’en finir. Louis avait joué trois derniers accords sur le crâne de Mireille, assez pour que la jeune fille se cambre brusquement, enfonçant ses ongles dans le dos de Michel, serrant brutalement ses jambes autour de sa taille, et que les deux jeunes gens explosent à l’unisson sous le sourire comblé du jeune shampouineur.


Mais ce dernier avait encore un dernier rituel à assouvir et lorsqu’il avait approché sa queue dressée du visage extatique de Mireille, la jeune fille l’avait accueilli dans sa bouche, autant pour le remercier pour la jouissance qu’il lui avait offerte que par désir de prolonger pour quelques secondes encore son inoubliable shampoing.




********************




Vingt ans plus tard, les mains profondément enfoncées dans la chevelure brune de son épouse, Louis se remémorait ce mois où tout avait basculé, où il avait découvert le monde fascinant de la jouissance physique et où il était passé brusquement du monde de l’adolescence à l’âge adulte. Il avait fini par épouser Sabine et son ami Michel en avait fait autant avec Mireille.


Les quatre amis de fac étaient à présent à la tête d’une chaîne de salons de coiffure qui avait conservé le nom de « L’Accroche-cœur » et dont les franchises couvraient la planète. Leur produit phare restait le « shampoing Gardan » administré par une armée de shampouineurs formés dans l’une des nombreuses écoles Gardan.


Grâce à ses cours, ses livres ou ses dvd, Louis avait transmis à des milliers d’hommes de femmes quelques-uns de ses merveilleux secrets, mais les femmes qui avaient eu le privilège de passer entre ses mains savaient que malgré tout leur talent, les meilleurs de ses élèves n’atteindraient jamais le niveau du Maître.