n° 15168 | Fiche technique | 13993 caractères | 13993Temps de lecture estimé : 9 mn | 23/09/12 |
Résumé: Un déplacement professionnel, un hôtel, et une envie réciproque ... | ||||
Critères: fh extracon collègues hotel pénétratio -extraconj | ||||
Auteur : Bichon_92 Envoi mini-message |
Lundi 15, 19 h 46 :
Nous avions passé la journée ensemble.
En fin de journée, elle m’avait raccompagné devant l’entrée. Nous avions parlé quelques minutes à l’intérieur du véhicule avant que je ne sorte récupérer mon sac dans son coffre.
Elle était à quelques centimètres de moi : ses yeux me souriaient. Je voyais ses mains qui se trituraient : les miennes auraient fait de même si elles n’avaient pas eu à porter mon bagage. Quelques politesses et nous ne savions que nous dire de plus : intimidé, gêné, je n’ai pas pris l’initiative. Mon cœur s’emballait imaginant une issue complètement différente.
Avec quelqu’un d’autre, mon imagination me l’aurait faire voir nue, puis s’accoupler dans toutes les positions possibles : avec elle non ; juste un baiser, ses lèvres sur les miennes, nos mains jointes.
À cette heure avancée, l’obscurité régnait dans la rue et seule la lumière des feux de sa voiture nous éclairait. Je lui ai tendu la main pour la saluer : elle a semblé surprise, presque embarrassée. Avait-elle en tête les mêmes choses que moi ? Je ne le saurais pas avant la prochaine fois, et si cette prochaine fois j’ose. Et bien sûr, si elle a les mêmes envies, les mêmes sentiments…
Mardi 23, 00 h 15 :
Au beau milieu de la nuit, mon portable sonne. Sûrement ma femme. Le temps de poser la cigarette dans le cendrier et je vais vers ce téléphone.
Deux jours de déplacement en province tant attendus. J’avais dîné en sa compagnie puis l’avais abandonnée à son client afin qu’elle avance dans la signature de leur contrat. Déçu, je m’étais installé sur mon lit, dans cette chambre d’hôtel sans charme, pour regarder la télé, en boxer et chemise, le pantalon jeté sur le lit, les chaussettes encore au pied. De temps à autre, je me levais jusqu’à la fenêtre fumer une cigarette et vérifier si la lumière de sa chambre, située dans l’autre partie de l’aile de l’hôtel, s’éclairait enfin et ainsi peut-être la voir au travers du voilage. À minuit, j’en venais presque à me dire que ce que j’espérais entre nous, ne se soit passé entre elle et son client.
Pourtant, durant cette journée que nous avions passé l’un en face de l’autre dans cette petite salle, nous avions échangé quelques regards complices, presque comme si nous n’étions que tous les deux, et cela avait fait ressurgir quelques envies jusque-là enfouies au fin fond de mon imagination.
Quand le nom de Céleste se met à clignoter, mon cœur ne peut s’empêcher de s’emballer :
Elle — Je te réveille pas j’espère… j’ai vu ta lumière encore allumée, je me suis dit que je pouvais appeler. Comme on t’a un peu abandonné…
Céleste commence à me raconter l’après dîner avec son client. Me levant du lit, je me dirige vers la fenêtre pour reprendre ma cigarette. Elle se tient elle aussi à sa fenêtre ; son sourire même lointain est perceptible. Quand elle s’arrête brusquement de me parler de sa soirée, je ne m’en aperçois qu’à peine, continuant à la regarder.
Elle — Tu m’écoutes ?
Moi — Oui, oui… Bien sûr… tu me disais…
Elle — Si tu n’as pas envie de dormir, passe à ma chambre, ce sera plus facile pour te raconter…
Moi — Euh, oui, laisse-moi cinq minutes, j’enfile quelque chose
Elle — Ah, bah tu as le temps de te rhabiller, le temps parce que je suis sur le chemin de ta chambre.
Elle frappe doucement à la porte. Même pas eu le temps de reboutonner mon pantalon, que j’ouvre la porte, la chemise elle aussi à moitié déboutonnée.
Elle — Effectivement, t’étais prêt à faire dodo !
Quand Céleste entre dans la chambre, je prends le temps de la regarder : elle est vêtue de son tailleur-pantalon qu’elle avait ce jour et, débarrassée de sa veste, elle a juste un petit débardeur laissant apparaître ses épaules menues et les bretelles d’un soutien-gorge noir. Elle respire la féminité ; assez petite, des fesses légèrement rondelettes, de petits seins et un visage espiègle font d’elle, ce petit bout de femme que l’on voudrait bien croquer. Et à cette heure tardive, j’ai envie de croire que sa venue n’est pas innocente.
Céleste s’installe sur mon lit ; à moitié assise à moitié avachie. La rejoignant, j’écoute le flot de parole sortant de sa bouche. Et son client par-ci, et le contrat par là ; moi je ne fais que la regarder, elle est très belle, les joues un peu rouges, les yeux qui accusent la fatigue.
Elle — Qu’est-ce qu’il y a ? s’arrête-t-elle,
Moi — Rien, rien, j’écoute…
Elle — Si, dis-moi…
Moi — T’as les joues un peu rouges, tu parles comme si tu revenais d’un marathon… c’est plutôt à moi de te demander ce qu’il y a ?
Elle — C’est que…
Moi — Que quoi ?
Elle — Que je n’ai pas envie de dormir et pas envie de retourner dans ma chambre… seule…
Moi — Eh bien, reste…
Tous les deux allongés sur le lit à se regarder dans le blanc des yeux, nous continuons cette discussion qui ne fait que retarder le moment que j’attends ou que j’espère.
Céleste a la peau qui frissonne.
Moi — Tu veux que je ferme la fenêtre ? Ou sinon, glisse-toi sous la couverture…
Elle — Merci.
Me levant, j’en profite pour allumer une autre cigarette au bord de la fenêtre avant de la fermer. Céleste s’est glissé sous la couette. Moi en pantalon, chaussettes et chemise, elle toute habillée, c’est peut-être le bon moment pour aller plus loin.
Moi — Mets-toi à l’aise,
Elle — Comment ça ?
Moi — Tu vas pas rester toute habillée sous la couette, tu seras plus à l’aise dans les draps peut-être. Enfin, si tu ne veux pas rentrer à ta chambre… Je regarde pas, promis.
S’exécutant, je la vois dans le reflet de la vitre s’évertuer à ôter son pantalon puis le poser à même le sol. Nous continuons à discuter travail le temps que je termine ma clope et je la rejoins en m’installant par-dessus la couette.
Elle — Tu ne vas pas rester comme ça ! Déjà que je squatte ta chambre. Tu veux pas me rejoindre sous la couette ?
Moi — Ça dépend ce que je dois comprendre, répond-je.
Elle — Est-ce que ça t’éclaire ça ? dit-elle tout sourire en se tortillant sous la couette pour jeter un morceau de dentelle noir au pied du lit…
Moi — Ce que j’en comprends, c’est que je n’aurais pas l’occasion de te l’enlever ce soir…
Elle — Enlève ton pantalon et viens avec moi avant que je réalise ce que je viens de faire, rougit-elle.
Quand je soulève la couette de mon côté pour me glisser à mon tour dans les draps, j’entraperçois un bout de son corps ; son débardeur qui s’arrête sur ses hanches dénudée. Nous ne parlons plus ; juste des regards, des sourires. Je grappille les centimètres qui nous séparent et ainsi réduit la distance entre nos lèvres.
Plus je m’approche, et plus son regard est perçant. Elle fait alors le mouvement que j’attendais : sa tête se déplace légèrement vers l’avant, s’inclinant un peu pour permettre à ses lèvres de s’approcher des miennes. Quand ses yeux se ferment, mes lèvres viennent se poser sur les siennes ; un premier contact avant qu’elles ne se séparent pour mieux se recoller. Nos mains timides se trouvent et viennent se poser sur nos corps. Céleste se retourne et tend les mains vers la tête de lit pour éteindre la lumière des chevets ; seule un halo de lumière provenant du réverbère de la rue éclaire le plafond, créant une ambiance tamisée dans la chambre
Enlevant l’élastique tenant ses cheveux, elle libère ses cheveux mi-longs et vient s’allonger d’une partie de son corps sur moi. Nos bouches se retrouvent et cette fois-ci je peux goûter à sa bouche, à sa langue, et à la chaleur de son corps. Sa main se pose naturellement sur mon torse et défait les seuls boutons encore attachés. C’est elle qui prend les initiatives en s’asseyant à califourchon sur moi, et en ôtant son débardeur devenu non-nécessaire. Sous mes yeux apparaissent des petits seins dans un écrin de dentelle noire ; la couette en arrière, mes mains remontent sur ses cuisses lascivement pour se poser sur ses hanches.
Céleste, qui me paraissait pourtant si timide, si réservée, se transforme, pour mon plus grand plaisir, en une femme libérée et très à l’aise ; les mains dans son dos dégrafent son soutien-gorge et libèrent sa jolie poitrine.
Elle — Laisse-moi faire… enfin si tu veux bien…
Moi — Si t’insistes…
Cédant à sa suggestion, je laisse Céleste prendre les devants. Son corps vient s’appuyer sur le mien et sa bouche se pose sur la mienne pour un court baiser. Ses bras vont chercher les miens et les amènent jusque sous ma tête pour lui laisser le champ libre.
Sa bouche se repose sur mon corps et glisse le long de celui-ci ; d’abord dans mon cou où son souffle m’électrise, puis sur mon torse, mon ventre, avant de s’arrêter sur mon nombril où elle dépose un baiser mouillé.
Elle — Ferme tes yeux…
Moi — Pourquoi, j’aime te regarder.
Elle — Allez, ferme-les, et ne fais que ressentir…
Sur ces mots, je ferme mes yeux et, à l’instant où je le fais, ses mains s’emparent de mon boxer pour me le retirer. Remontant le long de mes jambes, les mains de Céleste me caressent les chevilles, les mollets puis passent le long de mes cuisses jusqu’à mes hanches.
Ses mains se font plus précises, l’intérieur de mes cuisses est touché, caressé, stimulé jusqu’à que ce soit mon sexe lui-même qui soit sollicité. La chaleur de sa bouche sur mon ventre me fait tressaillir et très vite, mon sexe succombe au plaisir de son palais, de sa langue. Céleste me prodige une fellation plus qu’agréable ; sa main m’enserre tantôt fermement, tantôt délicatement alors qu’elle m’aspire sans relâche.
Elle — Vraiment, tu ne peux pas t’empêcher d’ouvrir les yeux !
Moi — Non…
Je regarde sa bouche aller et venir sur mon sexe. Alors qu’elle glisse sa langue de la base jusqu’au frein, Céleste me fixe de son regard et dépose un baiser sur mon bout.
Céleste se redresse et vient se positionner sur mon sexe bien humide de son action ; elle saisit mon vit et le dirige contre son sexe. Quelques petits frottements et celui-ci trouve le chemin de sa grotte. Elle descend le long de ma tige et je découvre enfin son pubis : une petite touffe très bien entretenue en forme de V qui vient surmonter son sexe.
À peine Céleste s’enfonce-t-elle sur moi, que ses lèvres laissent échapper un premier soupir. Ses cheveux tombent devant ses yeux et flottent dans l’air au gré de sa chevauchée. Ses soupirs se transforment en gémissements au fur et à mesure qu’elle augmente le rythme de ses mouvements. Je ne peux m’empêcher d’attraper ses petits seins qui bougent sous mes yeux ravis ; sa peau est douce, ses seins sont fermes : Céleste vient poser ses mains sur les miennes pour m’encourager mon massage de sa poitrine. Plusieurs fois lorsque nous avons travaillé ensemble, j’ai imaginé la prendre ainsi ; j’ai imaginé cette parade sexuelle et pourtant, alors qu’en ce moment je ne peux être plus intime avec elle, tout ce que je ressens c’est du plaisir, le plaisir de faire l’amour avec elle : presque comme un acte amoureux et non plus sexuel.
Cet accouplement dure un long moment. Céleste se laisse aller à gémir et ses chairs se contractent autour de mon sexe, provoquant en moi trop de plaisir pour que je ne puisse me retenir davantage. C’est blottie dans mes bras que je me déverse en elle. Dernier coup de reins, mes bras l’enserrant, sa tête sur mon épaule puis nos bouches unies, je finis de jouir en elle.
Moi — Ça va ?
Elle — Oui, je suis bien. Je profite. Et toi ?
Moi — Je pourrais te mentir mais j’en avais très envie…
Elle — J’y ai pensé toute la journée. Je savais pas si j’oserais venir te voir, je comptais sur un peu de chance pour que l’on se retrouve que tous les deux, mais non… alors j’ai espéré en rentrant dans ma chambre que tu ne serais pas couché… ou même que tu me laisses un mot sous ma porte…
Moi — J’ai surveillé ta fenêtre jusqu’à minuit…
Elle — Minuit seulement ? c’est l’heure où Cendrillon perd sa pantoufle de vair, ça ?
Me levant du lit, je ramasse son shorty noir négligemment jeté au pied du lit :
Moi — Il faudra réécrire ce conte, car j’ai trouvé une petite culotte et j’espère ne pas avoir à la faire essayer à tout l’hôtel demain matin !
Elle — Demain matin, je ne sais pas, mais je crois avoir retrouvé suffisamment de force pour que la nuit ne soit pas finie…
Moi — Alors, va pour une douche avant le prochain round !