n° 15171 | Fiche technique | 10058 caractères | 10058Temps de lecture estimé : 7 mn | 25/09/12 |
Résumé: En regardant la pluie tomber, je me mets à rêver de lui. | ||||
Critères: fh jeunes couple fsoumise cérébral revede -couple | ||||
Auteur : Nab\ |
J’avais envie de ses lèvres, là, dans l’instant. Envie d’être enserrée dans ses bras de mâle. Mais voilà, il n’était pas là. La pluie tombait dehors en fines gouttes et le vent soufflait dans les branches des arbres. Le temps était maussade, un peu comme moi. Souvent je me fais la réflexion que le temps me ressemble, ou peut-être est-ce moi qui me met à ressembler au temps. Cela me rappelle à chaque fois, un cours de français au collège où le professeur tentait de nous expliquer que, dans les romans de l’ère du romantisme, le héros ressemble au temps. Non, ce n’est pas vraiment comme cela qu’elle l’expliquait. C’était plutôt l’humeur du héros qui était retranscrite dans le temps décrit par l’auteur. Ainsi un héros heureux se baladait dans une campagne verte un chaud après-midi d’été, et un héros malheureux se tourmentait pendant que la neige frappait les fenêtres du manoir maussade dans lequel il était. Voilà, c’était plutôt décrit ainsi.
Du coup, j’ai souvent l’impression ridicule d’être l’héroïne d’un roman de l’époque de Victor Hugo. Ce qui est peut-être le cas, après tout. Qui sait ?
Du coup je suis là, dans ma chambre universitaire, à écrire ces quelques lignes en buvant un bon verre de porto dans lequel j’ai ajouté un peu de cannelle et quelques gouttes de vanille de bourbon. J’aime mélanger des épices dans le porto, je trouve que cela rehausse le goût de cet alcool.
J’écoute de l’électro, ce qui n’a aucun rapport avec l’état d’esprit dans lequel je suis actuellement. Quoique ! L’électro a ce formidable impact sur moi, de me donner envie de faire l’amour, et c’est bien cela qui me préoccupe en cet instant. Mon homme est si loin. Nice-Toulouse, ce n’est pas la porte à côté. Il n’est parti que depuis une semaine, et j’ai l’impression que cela fait une éternité. C’est absolument détestable. J’ai cette incroyable envie de sexe. Au début, son corps me manquait, son être entier, son rire, sa peau, sa voix, nos discussions, nos délires, le réveil dans ses bras. Et là, je peux le dire, bien que cela me gêne quelque peu, c’est sa bite qui me manque. Ses coups de reins, sa langue dans ma bouche, l’odeur de son corps lorsqu’il a envie de moi. C’est dingue.
Oh, bien sûr, il existe des substituts qui me permettent de tenir le coup. Mais, à côté de mon mec, un godemichet, c’est de la gnognotte… Humm, j’exagère peut-être un peu en fait, car le godemichet (hugh… oui, il a un prénom…) me fait monter au plafond en quelques secondes à peine, et mon chéri actuellement met beaucoup plus de temps que ça. Mais y a-t-il une comparaison possible entre le corps d’un homme qui vous domine, un regard qui vous transperce, une verge chaude qui vous remplit, et un jouet sexuel en plastique qui vibre avec un bruit d’épilateur électrique ?
Non !
Ce soir, j’aimerais qu’il soit près de moi. J’aimerais qu’il entre dans ma petite chambre dans laquelle, lorsque la tension sexuelle monte, l’air devient à peine respirable tant il se met à faire chaud. Je peux presque sentir ses mains caresser mes seins au travers de mon tee-shirt. Il passerait sa main sur ma nuque et l’autre sur mes reins, et m’attirerait à lui en m’embrassant fougueusement, ses lèvres chaudes contre les miennes. D’abord de tous petits baisers, juste de quoi faire monter l’envie. Il mordrait ma lèvre inférieure, je passerais ma langue sur sa lèvre supérieure, et nous nous mettrions à jouer avec l’autre comme nous le faisons si souvent. Lorsqu’il reviendrait m’embrasser après avoir plongé ses yeux dans les miens, je m’échapperais de lui, fuirais ses lèvres si gourmandes et si tentantes. Et je reviendrais à l’assaut comme un plongeur pressé de reprendre sa respiration.
Oui, ça se passerait sans aucun doute comme cela. D’écrire ces quelques lignes, me fait monter un émoi. Un creux dans mon ventre, une douce chaleur remontant de mon sexe.
Quand j’ai envie de sexe comme ça, j’aime faire monter l’excitation en moi. Je mets de beaux sous-vêtements, même si je vais juste faire des courses avec un jean, un tee-shirt et de simples baskets. Mais lorsque je me déshabille dans ma salle de bain, je ne peux m’empêcher de regarder mon corps dans le miroir et, sans être narcissique, j’avoue aimer mon corps. Pas tous les jours, comme toutes les femmes je pense, mais ces derniers temps, je suis assez fière de celui-ci. Et le regard que les hommes posent sur moi, confirme cela. Je suis loin d’être grande, élancée, musclée, etc., je suis plutôt petite (1,58 m… en fait, je suis carrément petite !), avec des formes, des hanches, des fesses, des seins. Mais tout en harmonie, j’ai une jolie poitrine plutôt grosse même, avec des fesses en chair. Mes amies me comparent à Betty Boop, mes amants me disent moelleuse. Je trouve ça rigolo.
Ce soir, j’ai un ensemble blanc, un string en dentelle blanche et un soutien-gorge en dentelle, lui aussi. J’aime le contraste que le blanc crée avec ma peau bronzée. Je suis fraîchement épilée de la veille et, en me regardant, je me trouve désirable. Je sais que mon homme apprécierait. Je sais qu’il aurait envie de me déshabiller dans l’instant, mais qu’il attendrait, juste pour me faire languir. Juste pour que mon excitation monte et me rende folle de désir pour lui. Je finis un nombre de fois incalculable nue bien avant lui, parce que c’est moi qui ai craqué. Je sens mes tétons se durcir et frotter contre la dentelle rien qu’à l’évocation de ce genre de souvenirs.
S’il était là… j’aurais fait jaillir mon sein de mon corsage et il en aurait léché la pointe. J’aime quand il me mordille, quand le plaisir et la douleur sont de mèche. C’est ce qui m’excite le plus.
J’écris ce texte au gré de mes pensées et de mes envies, c’est pourquoi tout cela semble un peu brouillon. Je viens de m’installer sur mon lit avec mon ordi sur les genoux et une clope à la main. Pour taper, c’est loin d’être pratique. Mais dans cette position – plutôt inconfortable, il faut le dire – mes pouces frôlent mes tétons durcis et autant dire que j’aime ça. J’ai des images qui me viennent en tête après un échange torride par texto.
Le sexe d’un homme me manque tellement, son sexe, me manque tellement. S’il était à mes côtés, je déferais sa braguette et je sortirais son sexe sans ménagement, pour l’engloutir, sa peau chaude et douce contre ma langue. Je sais qu’il perlerait une goutte d’excitation sur son méat, que je m’empresserais de recueillir sur le bout de ma langue. J’ai le goût dans la bouche rien que d’y penser. J’aime passer ma langue tout le long de son sexe, jouer avec, faire tourner ma langue sur son gland, puis aspirer son sexe pour qu’il se sente à l’étroit dans ma bouche et que moi, je me sente complétement remplie. Il passerait sa main dans mes cheveux au bout d’un moment, et se mettrait à me dominer complétement, il enfoncerait son sexe jusqu’au plus profond de ma gorge, me faisant hoqueter. Et mon sexe se tremperait d’excitation.
Alors n’y tenant plus, il m’enlèverait mon string et sa langue viendrait lécher mes grandes lèvres avant de s’introduire dans mon antre. J’aime voir sa tête entre mes jambes, pouvoir empoigner ses cheveux quand le désir monte. Souvent, par réflexe, mes jambes se resserrent autour de sa tête et il les rouvre violemment. Il me regarde alors, droit dans les yeux, avec un regard sombre et enfonce deux doigts dans ma chatte. L’orgasme peut me prendre dans l’instant, faire trembler mon corps. J’ai envie qu’il arrête de jouer avec mon clitoris car cela me rend folle, et c’est un plaisir qui peut vite devenir agaçant, mais il s’en amuse le bougre ! Et continue de passer sa langue encore et encore contre lui. Si je dis non, il continue de plus en plus, jusqu’à ce que je jouisse encore. Il sait, que je n’ai pas besoin de ça pour être trempée, puisque lui sucer la queue est la meilleure façon de m’exciter, mais il aime jouer avec moi, jusqu’à ce que je l’attrape et lui demande crûment :
Alors, il sort son sexe et le pose contre ma chatte, il se frotte doucement contre mon clitoris tout en sachant que j’aimerais qu’il soit en moi. Souvent il me regarde lubriquement, alors que je le supplie du regard d’entrer en moi. Mais il me mordille les seins, se frotte encore et, brutalement, me possède. Un coup de rein violent, presque douloureux, mais qui me fait jouir dans l’instant. Mon corps est parcouru de spasmes incontrôlables pendant qu’il commence de frénétiques va-et-vient.
Tout à coup, le missionnaire ne lui plait plus, il me retourne, comme si j’étais une poupée de chiffon, me met à quatre pattes, mes seins bloqués contre le mur, la tête tirée en arrière parce que sa main me tient les cheveux, l’autre plantée sur ma hanche. Il me pilonne, mes seins frottent contre le mur pendant qu’il me pénètre comme si sa vie en dépendait. Il appuie sur mes reins pour mieux me cambrer et me prendre comme une chienne. Son souffle chaud dans ma nuque, ma bouche entrouverte et mes cris nous amènent à l’apogée de l’excitation, et ses ongles s’enfoncent dans ma chair pendant qu’en un cri bestial, il se déverse en moi. Je sens sa semence et j’explose à mon tour en un violent cri.
Nos corps seraient en sueur, allongés l’un à côté de l’autre après une jouissance épuisante. Il me regarderait plein de douceur, une main me caressant le dos, et je verrais dans son regard le reflet de l’amour que j’ai pour lui.
Je crois, qu’il me manque vraiment beaucoup…