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n° 15182Fiche technique9597 caractères9597
Temps de lecture estimé : 6 mn
01/10/12
Résumé:  La stagiaire compense le manque d'ardeur des chevaux.
Critères:  fh sales anulingus humour
Auteur : Samuel            Envoi mini-message
Stage d'équitation

J’avais opté pour un stage d’équitation dans la Moselle. Un club sympa qui ne nous apprenait rien de plus qu’on ne savait déjà. Un moniteur un peu fainéant, mais dans ce milieu, j’appréciais malgré tout le fait qu’il n’avait pas de prétention. Le soir, c’était un peu le genre « grosse bouffe ». Ensuite, on se couchait assez tôt. Il n’y avait pas de sorties possibles dans le coin. Nous étions cinq stagiaires (quatre garçons boutonneux dont j’étais et une fille vaguement intellectuelle au prénom d’Aurore). Nous échangions nos montures qui semblaient rêvasser tout au long de la journée. Quand il fallait les mettre au galop, c’était tout un boulot. Les chevaux souhaitaient vraiment qu’on leur foute la paix. Un peu de trot à la rigueur, mais le galop les épuisait et très rapidement ils revenaient à une allure plus paisible. Le moniteur se montrait d’ailleurs très compréhensif avec ces bêtes un peu usées.


Comme j’avais compris que je ne tirerais aucun profit de ce stage d’un point de vue hippique, je me demandais s’il n’y avait pas quelque chose à tenter du côté de la seule fille du groupe. Les autres garçons n’étant pas très entreprenants, je me suis décidé à prendre ma chance. Le deuxième soir, alors que les autres se gavaient de fondue bourguignonne, j’abordai Aurore. Elle me raconta un peu sa vie. Une famille un peu snob, une passion pour l’équitation, des études sérieuses, un regard assez troublant. À cheval, elle n’était pas jolie, parce qu’elle serrait toujours les dents et crispait son visage. Mais ce soir-là, après la douche, il s’exhalait d’elle une sensualité insoupçonnable le reste de la journée. D’autant que son chemisier était légèrement humide comme ses cheveux soudain plus volatiles.


Je me doutais bien que ce n’était pas le genre qui couchait le premier soir, mais elle me surprit beaucoup en parlant assez librement de sexe. On échangea un baiser français comme on dit et elle m’étonna encore en me caressant l’entrejambe avant de me dire bonsoir. Le lendemain, durant la journée, rien à signaler, si ce n’est quelques regards appuyés quand on se croisait. Les autres gamins devenaient lourds :



Pour éviter tous ces commentaires de cours de récréation, nous nous sommes mis d’accord pour ne pas nous parler lors du repas du soir, mais de se voir après sur la carrière de dressage. Aurore me rejoignit vêtue d’une robe assez longue qu’elle relevait pour ne pas la salir dans cet endroit où le crottin abondait. Nous avons marché longtemps le long des installations et nous sommes allés visiter chaque cheval dans son box. N’y tenant plus, je passai ma main sous sa robe pour constater qu’elle ne portait aucun dessous. Elle se mit à sourire et me dit :



Comme la veille, elle s’était permis un geste assez intime, je lui rendis la pareille et un de mes doigts se rendit maître de sa fente. Elle se dégagea en riant et se mit à courir vers nos chambres. Le problème était compliqué parce qu’elle dormait dans une pièce qui était séparée de notre dortoir par une légère cloison.



Mais alors où ?


Le jeudi soir était notre dernière chance, puisque les stagiaires repartaient tous dans l’après-midi du vendredi. Nous nous sommes croisés à cheval lors d’un exercice tellement banal qu’on avait failli s’endormir en selle et elle me dit :



La jument s’appelait Ondine.


Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est que le dernier soir, traditionnellement, que l’on pratique le tarot, l’équitation, le mime ou la plongée sous-marine, le dernier soir, on fait la fête. Tout le monde est content, tout le monde est heureux, et cela dure une bonne partie de la nuit. De plus, avec l’alcool, les autres boutonneux et le moniteur se sentaient obligés de draguer Aurore jusqu’à l’aurore, puisqu’ils ne l’avaient plus vue avec moi et qu’apparemment je n’avais plus de touche. Elle les repoussait gentiment, mais quand l’un était évincé, l’autre revenait à la charge. Vers deux heures, le moniteur proposa un jeu débile. Il fallut s’y conformer. Vers trois heures, Aurore devait s’acquitter d’un gage. Tous criaient évidemment :



Le moniteur les fit taire et dit :



Elle se leva et leur dit :



Je pensais que l’alcool lui avait aussi tourné la tête, mais elle avait un plan. Elle ajouta :



Tous hurlèrent leur accord. Elle dénoua sa petite veste brodée et laissa voir une poitrine que je trouvai magnifiques à la lumière des bougies qui s’affaissaient sur la table. Le moniteur se leva et congédia tout le monde en disant :



Nous nous sommes retrouvés dans le box d’Ondine. Aurore a rajouté un peu de paille fraîche et du foin bien odorant. Nous étions chacun d’un côté de la jument ; nous ne pouvions nous caresser qu’en caressant la bête en même temps. Elle me dit :



Je m’exécutai. Elle passa sous le cheval et me déboutonna le pantalon pour me prodiguer une fellation. J’avais peur que le cheval ne fasse un geste brusque et ne la blesse. Puis elle me fit tomber à la renverse dans la paille. Comme je l’ai dit, j’étais encore bien peu averti des choses du sexe. Quelques racontars de copains, quelques bravades de fin de soirée, rien de sérieux. Une ou deux fois, j’avais eu un rapport sexuel proprement dit, mais à la sauvette dans les dunes ou dans une voiture. C’est dire que je fus surpris quand elle entreprit de me baiser les fesses et l’anus. J’appris plus tard que ça existait et qu’on appelait cela une feuille de rose. Mais sur l’instant, je ne croyais pas que c’était possible, légal, moral, convenable et tout simplement faisable.


Elle prétendit que je lui rende la monnaie de sa pièce et je m’acquittai aussi bien que possible de cette pratique dont j’ignorais qu’elle était dans le manuel. Puis nous avons fait l’amour, mais toutes ces émotions, en dehors de l’heure tardive et du lieu inhabituel, m’ont bloqué. Impossible d’éjaculer. Pourtant elle y mettait tout son cœur et une ardeur farouche. Nous roulions d’un bout à l’autre du box. À un moment donné, nous nous sommes retrouvés sous la jument. Je lui dis que c’était dangereux, car nous étions entre les pieds d’Ondine. Elle me répondit que c’était un juste retour des chose.



Et c’est alors qu’un jet puissant et brûlant nous aspergea. Ondine pissait. Je voulus me retirer ; elle me retint avec la dernière énergie sous la douche jaunâtre, tiédasse qui dégageait une forte odeur d’ammoniac. Tout dégoulinant, j’éjaculai dans un cri rauque qu’elle amplifia d’une voix stridente.


Nous sommes partis nus jusqu’aux douches ; nous ne pouvions remettre nos habits dans cet état. Le lendemain, je surpris des regards qui en disaient plus longs que d’habitude. Je craignais que nos cris aient alerté la chambrée. Pourtant apparemment tous dormaient quand nous avons regagné nos lits. Non, cela ne pouvait être qu’une impression. Un effet de l’émotion sur mon imagination. La journée se poursuivit sans plus d’intérêt que d’habitude jusqu’à la conclusion du stage et le départ des stagiaires. Je fis une bise à Aurore dont je notai l’adresse et le mail. Je repris le train avec un des garçons qui allait dans la même direction que moi. Jean-Marc me demanda si j’étais content du stage et au bout d’une heure enfin il me posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis le matin :



Je répondis en noyant le poisson. Il continua de me cuisiner un petit moment. Je finis par m’énerver et je lui demandai qu’il me fiche la paix.


Jean-Marc se mit à rire :



Je pensais qu’il bluffait. Mais il ajouta :