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Temps de lecture estimé : 20 mn
08/10/12
Résumé:  Histoire d'une femme qui ose enfin franchir le pas et vivre un profond fantasme.
Critères:  ff fff fbi couplus init -fhomo
Auteur : Karine 2  (Karine)      

Série : Un dimanche pas comme les autres

Chapitre 01 / 02
Un dimanche pas comme les autres - 1

– Un dimanche pas comme les autres –




Fidèle lectrice depuis de nombreuses années, c’est donc à mon tour de vous raconter les aventures qui me sont arrivées ces derniers temps.


Je me présence en quelque lignes. Mon prénom est Karine, j’ai trente-huit ans, je vis maritalement et j’ai deux enfants. Je travaille dans le prêt à porter, je suis assez petite avec quelques rondeurs 1, 53 m pour 55 kg. Mes yeux sont verts et je pense être plutôt charmante.


J’ai toujours eu une petite attirance pour les femmes, sans jamais oser franchir le pas et je n’ai d’ailleurs jamais eu l’occasion d’une telle rencontre. Pourtant c’est un fantasme récurant chez moi, qui s’est amplifié depuis mes trente ans. J’ai appris, il y a peu, qu’il existait un bar réservé à une clientèle féminine. L’envie de m’y rendre était grandissante chez moi mais j’étais convaincue qu’il serait fréquenté uniquement par des marginales ou des camionneuses. Bref, un vendredi soir où j’avais prévu une sortie avec une amie en ville, cette dernière m’a fait faux bond au dernier moment. Et là, je ne sais pas ce qui m’a traversé la tête mais au lieu de rentrer chez moi, je suis passée devant ce bistro sur les boulevards bordelais.


Une forte montée d’adrénaline s’est répandue dans mon corps et, malgré tous les sentiments contradictoires, j’ai franchi le seuil de cet établissement. Agréablement surprise par le cadre et les gens qui étaient là, je me suis décontractée et installée au comptoir pour commander une boisson. À peine cinq minutes après mon arrivée, une femme est venue me parler, constatant que je ne connaissais personne.


Elle était là avec son amie et souhaitait que je me joigne à elles. Pas très à l’aise les premiers instant, je me suis rapidement détendue, car elles étaient franchement sympathiques. Fabienne et Béa étaient apparemment en couple depuis pas mal de temps. 38 ans pour l’une, 45 pour l’autre, élégantes, souriantes bref deux très jolies femme. Je me sentais fébrile mais je me surprenais d’être déjà dans cet endroit. J’ai pris le temps d’expliquer ma situation et le pourquoi de ma présence ici, sur un coup de tête. Elles m’ont semblé à l’écoute, sans porter de jugement. Le reste de la soirée s’est passé à merveille, humour et charme se joignant, j’ai accepté d’échanger nos numéros de téléphone et une invitation pour un après-midi plage le dimanche suivant.


La semaine m’a semblé interminable et les quelques messages échangés par texto me nouaient le ventre, surtout le dernier reçu, le vendredi soir, qui comportait leur adresse. Je me rassurai en m’habillant qu’il ne s’agissait que d’un après-midi à la plage en compagnie de deux jolies femmes, fussent-elles lesbiennes. Une inquiétude sur la météo car le ciel n’est pas au soleil ce matin, mais j’ai l’espoir que cela change dans les heures qui suivent. Il n’empêche que je me suis surprise à choisir avec une grande attention la robe qui pourrait m’aller le mieux ou mon hésitation sur le maillot à prendre, comme si j’étais dans une envie de séduire. Pas mal de chose m’ont traversé l’esprit durant le court trajet qui va chez elles.


Je suis arrivée à 13 h comme prévu. Elles m’ont ouvert la porte et étaient toutes les deux derrière.



J’ai posé mon sac dans la petite entrée et j’ai suivi Fabienne. Une visite rapide de l’appart, une grande chambre, bureau, dressing, grand salon avec cuisine ouverte. Appart très bien rangé, dans les blancs et gris. Salon moderne avec un grand canapé en cuir blanc, une table basse blanche et une banquette assortie. Béa me propose un café que j’accepte volontiers. Nous nous installons sur le balcon équipé d’un salon en bois très joli. Elles sont plutôt bavardes et me racontent un peu leur vie, leur boulot. Le ciel est toujours aussi gris et j’ai bien peur que notre sortie plage en reste là. Je leur demande le chemin des toilettes et m’absente quelques minutes.


À mon retour, elles sont dans le salon et s’embrassent. Elles cessent à mon arrivée. (Je crois bien que c’est la première fois que deux femmes s’embrassent sous mes yeux, légère gêne de ma part). Béa me sourit et me proposant un jus d’orange en se dirigeant vers la cuisine. Fabienne me dit :



Une fois assise, elle me demande directement si elles m’avaient choquée en s’embrassant. Je lui ai répondu que non car elles étaient très belles comme ça toutes les deux.



Elle me sourit. Assise à côté d’elle en lui faisant face, elle s’est approchée de moi, très près, puis m’a déposé cinq ou six petits bisous sur mes lèvres.



Béa arrive avec un plateau, trois verres et le jus d’orange, elle s’assoit sur la petite banquette en me souriant, me tendant mon verre et me dit :



Béa se lève pour s’approcher de moi et, elle aussi, me dépose plusieurs petits bisous sur la bouche. En deux minutes les deux m’avaient embrassée.



Fabienne me répond :



Je bois un peu, histoire de me dénouer la gorge. Fabienne dit :



Elle me tire légèrement le bras vers elle, me faisant comprendre sa volonté de poser ma tête sur ses cuisses. Je laisse aller mon corps qui se penche et ma tête trouver une place confortable au-dessus de ses genoux. Elle passe ses doigts dans mes cheveux avec une grande douceur, plus personnes ne parle.


J’ai les yeux fermés et, franchement, je ne sais même plus à quoi je pense à ce moment précis. Je sens que Béa me soulève les jambes pour s’asseoir au bout du canapé et les dépose sur les siennes. Elle me caresse les chevilles. Que dire de plus, sinon que je suis entre de bonnes mains. Fabienne se penche sur moi et ses lèvres fondent sur les miennes. De multiples baisers légers sur les lèvres, le coin de la bouche, le menton… Je sens clairement la chaleur de sa langue caresser mes lèvres. Comme par reflexe, la mienne veut aller à sa rencontre, belle découverte que voilà, chaleur conjuguée à la douceur de cette langue inconnue, le temps semble s’être arrêté. Je sens bien que ma bouche est en lien direct avec mon bas-ventre, car l’effet est immédiat.


Béa me retire mes chaussures en douceur pour ne pas nous gêner. Fabienne stoppe notre échange et se redresse en caressant toujours mes cheveux. J’ai un instant le sentiment d’être un peu un jouet entre ces deux-là, un peu la pièce rapportée au milieu de ce couple. Mais l’envie d’aller plus loin et de rester là, à me faire cajoler est trop forte. Béa à mes pieds, avec des caresses sur les mollets, Fabienne avec sa bouche et ses mains à ma tête. Les portes du paradis ne me semblent plus très loin.


Fabienne pose sa main gauche sur mon ventre en alternant ses baisers. Elle me caresse en douceur le ventre en remontant sous mes seins. Béa, elle aussi, remonte lentement, je sens bien ses mains chaudes sur mes genoux. Les caresses de Fabienne entraînent ma robe de plage vers le haut à chaque passage. Malgré mes yeux fermés, je vois parfaitement le tableau que nous formons, cette vision décuple mon excitation. La main quitte mon ventre pour passer dans l’échancrure de ma robe et se poser sur mon sein. Elle le tient à pleine main en le pressant doucement, le caressant, passant un doigt sous la dentelle à la recherche de la moindre érection. Sa langue revient plusieurs fois dans ma bouche. Elle quitte ma poitrine, sort de ma robe et retourne sur mon ventre. Une petite voix me dit :



Je lève mon bassin, elle tire sur ma robe, je la sens franchir mon bassin, je repose mes fesses. Sa langue revient de suite dans ma bouche pour mon plus grand plaisir, et sa main sur mon bas-ventre. Bea me dépose de petits bisous sur les genoux en me caressant les cuisses. La main de Fabienne se dirige vers mon string que plus rien ne cache. Spontanément j’écarte un peu les cuisses, le contact de cette main à cet endroit me plait beaucoup. Elle passe quatre ou cinq fois sa main à plat sur toute mon intimité en pressant l’entrée de mon vagin. Instant délicieux. D’un coup, elle passe dessous. Je ressens chaque centimètre de sa progression, le passage du bout de ses doigts sur mon pubis, entre chaque poil, le contact sur mes lèvres et la facilité avec laquelle ils glissent sur mon sexe.


Nos langues vont et viennent, ses doigts également. Dans ma tête je pense : « elle te masturbe et tu aimes. »


Sa main s’agite en cercle et passe du clitoris à ma vulve. En quelques minutes, je perçois déjà un orgasme arriver. Elle quitte ma bouche, se redresse. Sa main, toujours dans ma culotte, m’a fait jouir. Je garde les yeux fermés. Sa main, toujours posée à plat contre mon intimité, est immobile. Elle me dépose un petit bisou sur les lèvres. En ouvrant les yeux, je vois son doux sourire, sa main toujours contre moi ne me dérange pas. Ce n’est que deux ou trois minutes après, qu’elle la sort en douceur. Personne ne parle mais toutes les trois avons le sourire.


C’est Béa qui se lève la première, et doucement me tend la main. Elle m’aide à me relever, ma robe retombe dans une position normale. Sans me lâcher la main, elle me fait la suivre dans le salon, le couloir. Elle entre dans sa chambre, se poste à un pas de son lit et me dit de la rejoindre. Alors que je lui fais face, je sens dans mon dos la présence de Fabienne. Je sens ses seins dans mon dos. Sans attendre, elle me fait de nombreux baisers dans le cou. Béa me dit :



Elle porte une robe beige en lin, fermée par une dizaine de boutons. Je commence par le haut. Je ne mets pas longtemps pour tous les ouvrir. Les centimètres de peau qui m’apparaissent me donnent envie de les caresser. Les pans de sa robe ne couvrent déjà plus que ses seins. J’écarte chacun d’eux. La robe finit par tomber derrière elle. Je me sens terriblement troublée par cette jolie brune aux cheveux longs qui dans un adorable ensemble prune s’offre à mes yeux en spectacle. Fabienne, toujours derrière moi, prend ma main en me murmurant à l’oreille :



Que répondre d’autre que oui. Elle porte ma main vers Béa qui me dévore d’un regard incendiaire. Ma main se pose sur son buste et descend sur le soutien-gorge. Je peux parfaitement deviner ses aréoles derrière le voile fin du tissu. Ils semblent très fermes. Fabienne me fait avancer encore plus près de Béa qui m’embrasse d’un mouvement de tête. Son sein dans ma main, je découvre une nouvelle langue, différente et identique à celle de Fabienne. Pas évident de trouver des différences avec toutes les émotions qui me bouleversent. Elle m’embrasse de façon plus classique, elle fait tourner sa langue contre la mienne. Je lâche sa poitrine et quitte notre baiser. Mes mains passent naturellement dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge. D’un geste, il rejoint la robe plus bas. Je regarde ses seins, je les trouve beaux et l’envie de les toucher est irrésistible.


Béa recule d’un petit pas pour s’asseoir au bord du lit. Je suis plus haute qu’elle dans cette position, les mains de Fabienne attrapent le bas de ma robe de chaque côté. Elles la remontent sans un mot. Je lève les bras pour lui faciliter la manœuvre. Ma robe passe par-dessus ma tête. Assise face à moi, Béa me caresse les hanches. Mon soutif s’ouvre et tombe à terre. Béa écarte ses cuisses pour se rapprocher encore un peu plus. Dans cette position, mes seins lui sont offerts. La chaleur de sa bouche paraît brûlante sur la pointe de mon sein. Elle me lèche en douceur la poitrine, m’aspirant le téton qui, de mémoire, n’a jamais été si tendu.


Fabienne qui vient de se mettre à genoux derrière moi, me couvre le bas du dos de bisous. Traitement horrible que ces bouches sur mes seins et mes reins en stéréo. Les divines sucions sur ma poitrine me font mouiller abondamment. Je sens mon sexe se gorger de plaisir dans une délicieuse attente. Mes reins sont oubliés pour mes fesses que Fabienne couvre de baisers avec ferveur. Dans un silence absolu ou seuls de petits bruits de bouches sont audibles, Fabienne, sans arrêter ses baisers, saisit de chaque côté l’élastique de mon string. C’est certain qu’en moins d’une minute je serai nue. Effectivement, mon slip commence à descendre. Les mains de Béa qui s’attardent toujours sur mes seins, elles aussi partent en balade. Je lève une jambe puis l’autre, c’en est fini de ma culotte, je me retrouve nue, entre elles.


Béa abandonne le sein qu’elle suçait pour descendre d’un cran, de deux même. Les mains de Fabienne se concentrent sur ma jambe droite, celles de Béa arrivent sur la gauche. Je suis là, debout, dans cette chambre, Fabienne à mes fesses et Béa qui s’approche de mes premiers poils. Leurs caresses sur mes jambes remontent jusqu’à mes grandes lèvres. Je ne vois plus que les cheveux longs de Béa qui a changé de position car trop haute pour aller là où elle veut. Je pose une main sur sa tête, je sais ce qu’elle veut, elle s’assoit à même le sol, sa bouche contre mon pubis. Elle m’attrape des poils par petites touffes avec sa bouche et respire fort.


Fabienne, de son côté, ne reste pas inactive, elle sort le bout de sa langue et la promène à la naissance de ma raie des fesses. De mon autre main, je lui tiens également la tête. Béa aussi joue avec sa langue, elle prend grand plaisir à découvrir l’endroit exact où naissent nos lèvres, juste sous le pubis mais pas encore le clitoris. Sa caresse pourtant me fait déjà du bien, je me découvre de nouvelles zones érogènes, idem derrière pour celle que Fabienne explore, très près de l’anus, juste au-dessus. Béa relève le visage et me dit :



Je lui fais un signe d’approbation, elle ajoute :



Je m’exécute sans pudeur ni complexe. La seconde suivante, elle pose sa bouche sur mon sexe sans détour. Elle me lèche très lentement, je vois ses yeux fermés, je sens bien qu’elle aime vraiment ce qu’elle me fait. Sa langue est un véritable bonheur, chaque geste me fait du bien, je me caresse les seins en même temps, chose que je ne fais jamais habituellement. De son côté, Fabienne m’écarte les fesses avec ses mains. Sa langue fait de petits cercles sur ma partie la plus intime. Je reste sans voix, mais agréablement surprise. Béa me lèche superbement la chatte, je me sens mouiller comme rarement. Deux langues, je ne réalise même pas, mais le plaisir est immense.


Fabienne laisse mon petit trou et remonte le long de ma colonne vertébrale, arrivant à mon oreille dont elle saisit le lobe. D’une main elle me caresse les fesses et de l’autre me saisit le menton pour tourner non visage vers elle. Elle m’embrasse. Des fesses, sa main se glisse plus loin, ses doigts atteignent mon sexe pour le masser. À quelques pas de là, c’est Béa qui va me faire jouir sous sa langue.



Alors que Béa, de sa langue agile, joue avec mon clitoris, Fabienne d’un doigt me pénètre, je sens qu’un orgasme monte en moi. Il arrive très vite, je ne peux le contenir. Je jouis à nouveau, bruyamment, longuement, mes jambes semblent me lâcher. Béa arrête à contrecœur son cunnilingus et se rassied sur le bord du lit. Fabienne a toujours un doigt en moi qu’elle bouge avec malice, en douceur. Béa nous regarde les yeux brillants et heureuse du tableau que nous lui présentons. Fabienne retire le doigt du nid chaud que lui offre mon sexe, créant un manque en moi. Béa me saisit la main et me fait asseoir à côté d’elle. Fabienne se tient devant nous, debout.


Moi, je suis nue, Béa n’a plus que sa culotte, seule Fabienne reste encore habillée. Le débardeur qu’elle porte lui va super bien et lui donne une silhouette, fine de taille, avec une poitrine plutôt généreuse. Sa jupe en jean cache des cuisses qui s’emblent musclées. Béa me regarde et me demande de l’aider, elle lui soulève son débardeur par-dessus la poitrine. Un joli soutif noir fait son apparition. Fabienne se débarrasse seule de son haut, alors que déjà Béa a les mains derrière la jupe pour défaire la fermeture. La jupe tombe toute seule au sol me laissant observer cette belle quinquagénaire. Un slip noir assorti, tout en transparences apparaît nous laissant entrevoir un buisson joliment dessiné.


Béa se décale pour que Fabienne passe entre nous et vienne s’allonger sur le lit. Elle retire son soutif et le jette dans la pièce, par terre. Nous remontons chacune d’un côté de Fabienne. Béa commence à caresser la poitrine de Fabienne en me regardant. Elle se penche par-dessus Fabienne et sa bouche trouve la mienne. On s’embrasse longuement, Fabienne me caresse le dos. Béa laisse ma bouche pour prendre entre ses lèvres le téton qui est devant nous, je la trouve très belle. Ce moment possède une puissance érotique jamais connue dans ma vie.


La main de Béa qui suce avec amour ce sein se met à descendre sur son ventre, pour disparaître sous le slip. Fabienne bouge le bassin pour suivre le rythme. Voir cette main qui s’agite sous le voile transparent du slip m’excite au plus haut point. Je prends, moi aussi, la pointe du sein qui s’offre sous mon nez. Sa peau sent bon, elle sent la femme, ça me plaît. Le téton que j’ai dans la bouche est très doux sous ma langue, mais je ne sais pas vraiment quoi faire avec. Je quitte le sein pour une séance de bisous sur le ventre. Béa masturbe toujours Fabienne et son bras me cache le nombril. D’une main Béa retire le slip de Fabienne et reprend là où elle s’était arrêtée, une main sur le sexe et la bouche sur un sein.


J’ai la tête posée sur le ventre de Fabienne qui me caresse les cheveux et je regarde cette main que je trouve si jolie dans ce mouvement. J’écarte machinalement mes cuisses, et ma main se pose sur mon entrejambe toujours brûlant et trempé. Je me masturbe en regardant le pubis de Fabienne dont les poils sont très différents des miens, plus longs, moins frisés, bref une femme différente. Mes doigts jouent sur ma fente et me donnent déjà beaucoup de plaisir, je préféré arrêter de peur de jouir trop vite.


J’ai envie de toucher moi aussi, comme le fait Béa. Je pose ma main sur le bas-ventre de Fabienne, entre mon visage et son pubis. Sans réfléchir ma main glisse très lentement en suivant le bras le Béa. Les premiers poils, je les sens sous mes doigts, je les trouve plus doux que les miens, je prends le temps de mesurer leur longueur, leurs densité, leur texture. J’avance encore un peu, je suis au milieu de son pubis, en pleine forêt, le poignet de Béa m’en cache une partie, mais j’ai assez d’espace pour y balader le bout de mes doigts. Je vois très bien les doigts de Béa qui s’activent plus loin, le parfum intime de Fabienne est très présent également. Béa remonte un peu sa main et se joint à moi dans la broussaille. Elle se redresse et son visage apparaît au-dessus de moi, elle me regarde, ses doigts touchent les miens, ils sont humides. Je la regarde aussi m’effleurer l’index et le caresser puis, elle pose sa main à plat sur la mienne. Comme accrochée à un guide, elle m’entraîne vers ce sexe que je découvre.


J’ai sous mes doigts, petit à petit, un relief familier et pourtant très diffèrent. Ma guide m’emmène sans détour au centre de tout, elle veut me faire découvrir le pourquoi de ma présence ici avec elles. J’y suis enfin. Moment vertigineux, ma main fusionne contre elle, tant de fantasmes pour arriver jusqu’ici. C’est mou et chaud. Pas le temps de faire plus de simagrées, ma guide me fait déjà plonger un doigt dans les profondeurs cachées de cette femme. C’est brûlant, d’une douceur sans fin. Mon doigt est doucement enserré dans cette gaine de soie. Voilà, je touche un sexe identique au mien, je doigte une femme pour la première fois.


Pas le moindre dégoût, jusque-là cette nouvelle chose me plaît, m’excite. Mon doigt a déjà trouvé la cadence, un second vient l’aider. Sentir ce corps qui réagit sous ma tête me plaît énormément, Béa vient à nouveau m’offrir sa bouche, elle laisse ma main faire ce que bien lui semble. Sa langue m’excite, comme cette vulve que je masturbe. Mes doigts glissent en elle, je sens que je lui fais du bien. Béa me dit :



Je me décale. Mon visage passe sur son pubis, je l’observe, je vois mes doigts qui travaillent, j’approche encore et y pose ma bouche. Un goût salé envahit mon palais dès le premier contact. Je retire mes doigts de son sexe. L’instant d’après ma bouche fusionne avec son sexe.


Le parfum puissant se propage dans toute ma bouche. Ma langue est déjà à l’œuvre, nul besoin de la diriger, elle sait naturellement quoi faire. Mon corps suit le mouvement, Fabienne caresse mes fesses et d’une pression me fait comprendre d’enjamber son corps. C’est dans la classique position du 69 que l’on se retrouve. Je lèche avec application et plaisir. Sa langue vient aussi de me découvrir. Ses petites lèvres sont plus longues que son sexe, elles ont une couleur foncée à l’extrémité qui tranche avec le rose bonbon de son vagin. Ma langue va loin en elle. Le plaisir ne quitte plus mon ventre. Béa me regarde, elle vient se mettre face à moi.


Je relève la tête, elle m’embrasse. Nos langues partagent les saveurs intimes dans un ballet bien réglé puis je retourne à la source des plaisirs où ma langue se balade sur cette beauté qui est offerte à moi. J’entends Fabienne qui grogne de plaisir. Je ne vais pas tarder, moi non plus, à jouir car sa langue me fait un bien fou. Je ne quitte plus son clitoris, j’ose appuyer un peu et accélérer mes mouvements buccaux. Elle pousse un cri étouffé, je sens des contractions sur ma langue, elle jouit sous les caresses de ma langue. Béa caresse mes cheveux, je retire ma langue et regarde son sexe en sentant monter mon plaisir. Je jouis encore merveilleusement.


Vidée par ce plaisir ravageur, j’arrive à me dégager pour me coucher à côté de Fabienne. Je suis morte, comme prise par une fatigue fulgurante, heureuse mais morte. Bea se couche à mes côtés, sa main passe sur mon corps, Fabienne se tourne vers moi aussi et effleure ma poitrine. Elle me dit :



Bien obligée de lui dire la vérité, j’ai réellement aimé, tout aimé. Elles me câlinent plusieurs minutes puis Béa se penche au-dessus de moi pour atteindre Fabienne et elles échangent un long baiser. À peine séparées, Fabienne me roule une pelle, suivie par Béa. Leurs bouches se succèdent plusieurs minutes, leurs langues sont différentes, de chaleur, de douceur, de volume. Béa me dit :



Elle se lève du lit et se débarrasse de son slip. Elle revient en me chevauchant, Fabienne se pousse légèrement. Son sexe est très visible, son bassin à hauteur de mes seins. Aucun poil sur les lèvres, un ticket de métro rasé court chapeaute son sexe. Sa fente rose laisse voir de fines petites lèvres brillantes. Fabienne lui caresse les fesses. J’ai de suite eu envie de la goûter. Fabienne dit à Béa de s’approcher de moi. Je passe mes bras sous ses cuisses, son bassin vient tout seul au-dessus de mon visage, elle se baisse un peu et son sexe arrive sur ma bouche.


Je découvre un deuxième trésor dans la même journée, dans la vie. Elle est très différente de Fabienne, les grandes lèvres plus ferme, les petites plus courtes et sans replis. Son clitoris s’appuie sur le bout de mon nez, ma langue glisse sur sa vulve. Fabienne vient mettre sa tête entre mes cuisses, je sens une langue qui passe lentement de mon périnée à mon clitoris en passant lourdement tout le long de ma fente, cette pratique me procure un plaisir immense.


Béa se tortille sur ma bouche, elle mouille de plus en plus. Son plaisir coule lentement dans ma bouche, descend dans ma gorge. Fabienne arrête de me lécher pour se retrouver près de moi postée sur les genoux, une main remplace sa langue. D’un même mouvement, elle me masturbe et caresse la poitrine de Béa. Nos mains se croisent sur sa poitrine. J’ai le visage tout mouillé, surtout les joues près de la bouche et du nez. Et toujours ce sexe qui se frotte sur moi, sur ma bouche, sur ma langue.


Fabienne s’attarde longuement sur mon clitoris, le roule plus fortement, elle plonge parfois plusieurs doigts dans mon vagin, un délice, pour être franche. Mon sexe me fait tellement de bien qu’il me semble qu’un nouvel orgasme peut encore me surprendre. J’entends le souffle de Béa qui est le signe qu’elle aussi va jouir très bientôt. Pour moi c’est le grand décollage, Fabienne se concentre sur mon bouton, elle va de plus en plus vite. Je ne peux plus rien contre ce nouvel orgasme si puissant. La vulve de Béa posée sur ma bouche étouffe mes soupirs. Béa qui tient ma tête plaquée contre elle avec force se frotte sur ma bouche en ondulant le bassin à la recherche de sa jouissance qu’elle trouve contre ma bouche ouverte. Son orgasme est bruyant, je n’ose plus bouger. J’ai l’impression d’avoir la bouche pleine d’un savant mélange de salive et du plaisir de Béa. Je déglutis. Béa vient s’allonger à mes côtés.



Fabienne rigole, et déclare :



Je regarde par la fenêtre, le ciel est toujours aussi gris, je ne sais pas trop l’heure qu’il peut être, je pense à mes enfants, mon homme, que peuvent-ils bien faire ? J’ai déjà l’impression d’être différente, d’être une nouvelle femme. Je suis bien, nue, sans complexe, deux femmes nues également à mes côtés. J’ai comme des battements de cœur dans le sexe, peut-être la faute à un trop plein de plaisir. Je leur dis :



Les filles se regardent en souriant.



Elle se lève et se dirige vers la porte. Je regarde cette femme sortir, elle a une très belle silhouette, des fesses dessinées à merveille, je la trouve follement désirable. Je reste quelques minutes avec Béa, dans le lit, blottie contre elle. Elle me parle doucement de l’instant que je viens de vivre et espère qu’il m’en restera un bon souvenir. Elle se redresse, pose ses lèvres sur les miennes, me tire la main pour me faire bouger.


Nous arrivons dans la salle de bain où l’eau coule déjà dans la douche. Salle de bain spacieuse, grande douche italienne, moderne, bien rangée. Béa entre dans la douche rejoindre Fabienne, je la suis. Fabienne se pousse du fond pour laisser sa place à son amie qui ne reste qu’une courte minute sous l’eau. C’est à mon tour, mais je ne veux pas mouiller mes cheveux, pensant déjà à mon retour chez moi. L’eau coule sur moi, je leur tourne le dos. Je ne sais pas qui a commencé, mais quatre mains pleines de savon s’activent sur mon dos, mes épaules. En tournant la tête, je vois leurs sourires qui en disent long. Mes fesses font l’objet de toute leur attention. Le savon donne encore plus de douceur à leurs gestes.


Elles me retournent, je m’avance pour m’éloigner du point d’eau. Les mains me savonnent, non elles me caressent plutôt. Fabienne se met une noix de savon sur elle et frotte ses seins. Le tableau est troublant, ses longs cheveux bruns étaient plaqués le long de son cou jusqu’au dos. Se mettant face à moi, elle me plaque contre le mur. Elle s’approche, se colle à moi. Sa bouche trouve mes lèvres, déjà sa langue danse dans ma bouche. Sa poitrine glisse contre mes seins, elle bouge de manière à masser mes seins. Je sens ses tétons durs très clairement, un fort désir sexuel revient en moi. Sa langue me plaît à s’enrouler dans ma bouche. Ce corps-à-corps m’excite. Je caresse ses reins, ses fesses. Sa peau est tellement douce. Mon sexe mouille de plus belle, je suis étonnée de voir mon corps réagir si vite.


Sa main prend le chemin de mon sexe, directement, sans détour. Je l’imite. Je suis heureuse de toucher à nouveau son intimité, ça me plaît de la toucher, sentir sa touffe dans la paume de ma main, sa fente sous mes doigts. Béa s’approche de nous, elle veut sa part de caresses. Prenant ma main, m’embrassant à son tour, elle la plaque entre ses cuisses. Je me trouve là, plaquée contre le mur. Embrassée par l’une puis l’autre, des seins contre les miens, des doigts qui me fouillent et leurs féminités à chaque main. Je sais que je ne rêve pas, ces femmes sont bien là, leur désir coule sur mes doigts. Le plaisir monte une fois de plus, je les masturbe toutes les deux. Je peux même les comparer. Elles sont si différentes au toucher. Fabienne s’accroupit, je lâche à regret sa chatte, mais je sais où elle veut aller.


Elle me lèche sans attendre, m’aspire délicatement. Mon clitoris est sensible voire un peu douloureux. Mélange de plaisir et d’une pointe de douleur. Béa s’agenouille à côté d’elle. Un baiser entre elles me donne un court répit. Béa prend la place de Fabienne et me lèche d’une autre façon. Je vais jouir encore sous cette langue. Plus rien ne peut stopper l’orgasme qui s’annonce. Le feu d’artifice démarre, je plane. Elles se redressent, se font face, s’embrassent pour partager mes parfums. Elles se masturbent, en couple, je les regarde et les trouvent belles toutes les deux. Leurs corps se connaissent parfaitement, leur complicité me saute aux yeux, j’envie cette osmose. Elles jouissent calmement, sereinement, longuement.


La douche reprend de manière normale et les discussions sur tout et rien. Comme si rien ne venait de se passer. Mes cheveux sont mouillés, c’est la galère. Je passe dans la chambre prendre mes affaires, le petit réveil indique 17 h 30, je dois speeder. Elles me regardent m’habiller, emmitouflées dans leurs peignoirs siamois. Je passe ma robe en un éclair, je cherche mon slip qui doit se planquer quelque part dans les fringues par terre. Aussitôt trouvé aussitôt mis.


Elles me regardent m’agiter, vite salle de bain, un coup de sèche-cheveux, un peu de maquillage. Mon reflet me semble différent, je me plais. Fabienne arrive avec mes chaussures à la main. Elles me raccompagnent dans l’entrée, Béa me demande si je veux rester en contact avec elles. Je leurs dis que j’ai besoin de faire le point mais qu’elles auront des nouvelles. Un bisou frugal sur la bouche de chacune. La porte claque. Dans ma voiture, je stresse, me sens fautive, mais réellement épanouie. J’ai le film de mon après-midi qui se déroule dans la tête alors que je conduis. Je suis comme sur un petit nuage, mon corps me semble fatigué contrairement à mon esprit.


Ma soirée en famille se passe très bien et je trouve le corps de mon mari dans le lit contre moi vraiment fort et puissant, très loin de l’infinie douceur de mes amantes.




À suivre…