n° 15221 | Fiche technique | 8984 caractères | 8984Temps de lecture estimé : 7 mn | 18/10/12 |
Résumé: Je fais une rencontre inattendue, celle d'un homme charmant, délicat et protecteur. | ||||
Critères: fh hplusag inconnu ascenseur fellation préservati pénétratio -occasion | ||||
Auteur : Maelys Envoi mini-message |
J’étais partie en formation plusieurs jours.
Il faisait encore froid en ce mois d’avril 2012. La journée avait été dense. Sitôt sortie du centre de formation, je suis entrée dans un café.
Je m’installe seule à une table et commande un thé.
Assis à deux tables de moi, un homme, seul aussi, me jette des regards rapides. Il a un faux air de Bruno Wolkovitch, la quarantaine, une légère barbe de deux jours. Bel homme.
Mon thé arrive et tandis que je le déguste, mon portable sonne. C’est ma sœur.
Elle m’explique ses misères avec son petit copain et me demande comment je vais. Je lui indique que je suis en train de boire un thé, que je suis seule, en formation pour trois jours dans la capitale régionale. Je parle bas mais suffisamment fort pour l’homme auquel j’adresse des regards détournés.
Je raccroche bientôt et finis de boire mon thé. L’homme me sourit. Je lui retourne mon sourire. Il me fait fantasmer et je pense que ce soir à l’hôtel quand je serai seule… je repenserai à lui.
J’ai ma petite robe noire, sage, qui découvre mes jambes à mi-cuisses, mais qui souligne bien ma silhouette et notamment ma poitrine, opulente. Je me lève et vais régler mon thé, mets mon manteau. Mon bel inconnu me succède à la caisse et règle son café.
Je sors du café. Je fais exprès de ne pas aller trop vite pour descendre la rue mouillée. La nuit tombe et j’espère qu’il va me rattraper. Ce que je souhaite arrive et il parvient à ma hauteur.
Je me donne une attitude réservée.
Il reprend son pas. Il m’a fait craquer avec son attitude. Charmant, délicat et, je le crois toujours, sincère.
J’accélère le pas pour le rejoindre.
Il est interloqué et je ne le laisse pas parler. Je le prends par la main et il ne la repousse pas.
Je l’attire vers la porte d’un immeuble, que j’ouvre. Ambiance sordide, sombre, limite sale. Je la referme.
La porte suivante est plus cossue. Quand je l’ouvre, cela se confirme. Un bel immeuble Second Empire avec un grand escalier en tuffeau.
Toujours sans réaction, étonné, il se laisse faire quand je l’attire sous ce grand escalier, plongé dans une semi-obscurité.
Sans rien lui dire, je plaque ma bouche contre la sienne. Il semble interloqué, les bras ballants. Il me rend mon baiser et finit par m’enlacer. Nous sommes collés l’un contre l’autre sous ce monumental escalier uniquement occupé par une petite table en chêne et un porte-parapluies.
C’est vraiment un gentleman : il ne fait rien pour aller au-delà de ce qu’il ignore de mon envie. C’est moi qui plaque mon bassin contre le sien. Je sens sa verge durcie au travers de son pantalon.
L’une de ses mains placée sur ma chute de reins, je le sens hésiter à descendre plus bas. Nous entendons la porte de l’immeuble qui s’ouvre. On ne peut pas nous voir. Des talons féminins gravissent l’escalier, au-dessus de nous. Il m’embrasse toujours. La crainte d’être surpris m’excite et je plaque ma main sur la bosse de son pantalon. Je ne suis plus moi-même. Je le désire et perds toute notion de retenue.
Avec délicatesse, il défait les trois agrafes et je dégage mes bras.
Me voici en soutien-gorge noir, ma robe à la taille. Il m’embrasse dans le cou, délicieusement.
Sa main caresse mes seins et il passe maintenant à l’initiative en dégrafant mon soutien-gorge.
Mes seins sont durs. Mes tétons libérés sont dressés et il les prend en bouche. C’est délicieux ; je sens que je mouille. Il semble captivé par mes deux seins ronds et lourds.
C’est moi qui l’interromps. Je m’accroupis, défais sa ceinture et déboutonne son pantalon qui tombe à ses mollets. Sans ménagement je descends son boxer et sa verge dressée et palpitante surgit. Je la prends tout de suite en bouche en caressant le dessous de ses testicules…
Il commence à gémir et se contracte.
J’hésite un instant. Soit je le laisse se lâcher dans ma bouche et lui présente ma chatte pour qu’il me butine ou je le préserve pour qu’il soit en état de me satisfaire. Je suis déchaînée et je veux sa verge en moi.
J’arrête de l’emboucher, enlève les agrafes qui retiennent ma robe et baisse ma culotte de dentelle noire assortie. Me voici nue comme un ver et les yeux de Jean-Marc se portent sur ma toison pubienne brune. Il pose sa main dessus et je sens ses doigts qui glissent entre les lèvres de ma chatte, trempée.
Il fait mine de s’accroupir pour aller me lécher. Je le retiens.
Il semble surpris quand j’en sors un de mon sac à main et le lui donne.
La porte de l’immeuble s’ouvre à nouveau. Jean-Marc s’approche de moi, comme pour me protéger. Les pas, des chaussures d’homme, c’est sûr, montent l’escalier.
Jean-Marc s’écarte de moi, ouvre le sachet du préservatif et le déroule sur sa verge.
Il s’approche de moi sa verge tendue. Sa main se place sur mon cou et il m’embrasse à nouveau.
Il m’appuie contre la table de chêne et approche sa verge.
Je m’écarte de lui et me retourne, m’appuie contre la table et écarte un peu les jambes.
Il pose ses mains sur mon bassin. Sa verge se présente à l’entrée de mon vagin.
D’un coup, il s’enfonce en moi. C’est vigoureux, presque violent. J’aime ça.
Il va-et-vient en moi, profondément, lentement, puis de plus en plus vite. Nous ne pouvons empêcher que la table cogne contre le mur. C’est excitant, mais cela semble inquiéter Jean-Marc. Il se cambre et je le sens éjaculer. Il s’incline sur moi, me baise les épaules et me caresse le sein gauche de sa main.
Il se retire de moi.
Alors que je me dirige vers le tas de vêtements au pied de la table, Jean-Marc me retient.
Je m’assieds dessus et écarte les cuisses.
Il approche sa bouche. Mais je n’en suis plus là !
Il fait pénétrer deux doigts et me masturbe vigoureusement. Cela aurait pu être délicieux. Malheureusement cela était trop beau et je vois un homme d’une trentaine d’années surgir derrière Jean-Marc.
Je pousse un petit cri de frayeur. D’un coup je serre les cuisses et Jean-Marc se relève, faisant face à cet homme.
Une main sur les seins, l’autre entre mes cuisses, je me sens honteuse et vulnérable.
Je suis morte de trouille. J’imagine finir au commissariat et me retrouver en train de devoir me justifier devant ma hiérarchie ensuite. Fonctionnaire, un délit risquerait d’entraîner ma suspension, peut-être pire.
Jean-Marc eut sans doute l’air convaincant. L’homme ricanant tourna les talons et remonta rapidement l’escalier.
Nous nous sommes dépêchés de nous rhabiller et nous sommes sortis de l’immeuble à toute vitesse.
Dans la rue, Jean-Marc avait l’air désolé.
Il s’est éloigné et je suis rentrée à l’hôtel, en attendant demain.
Je l’ai attendu le lendemain, après la journée de formation durant laquelle j’avais la tête ailleurs.
Il n’est pas venu mais m’a fait remettre une gentille lettre dans laquelle il disait ne rien regretter de cette rencontre merveilleuse, mais qu’il ne voulait pas courir le risque de s’attacher à moi ou que je m’attache à lui, ne souhaitant pas renoncer à l’amour qu’il portait à sa femme.