n° 15227 | Fiche technique | 26414 caractères | 26414Temps de lecture estimé : 16 mn | 19/10/12 |
Résumé: Un collègue de travail de ma femme lui propose une méthode infaillible pour booster ma libido. | ||||
Critères: fh collègues bizarre humilié(e) cérébral fellation cunnilingu pénétratio jeu délire humour -couple -couple+h | ||||
Auteur : Passerose ( Homme) Envoi mini-message |
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Sept ans : l’usure s’installe dans notre couple avec la trentaine. La charge du travail quotidien et les soucis qu‘on transporte avec soi, l’habitude, la routine, l’inattention vous mènent progressivement à ce bisou rapide au réveil, à l’amour expédié le soir, plus tous les soirs, avec moins de passion, moins d’attirance. Certes je me sens fautif. Ai-je tous les torts ? Si Louise apportait autant de soin à sa toilette le dimanche que le lundi et les jours de semaine pour se rendre au boulot, je ferais peut-être plus attention à ma femme. Ce négligé du week-end me laisse sur ma faim. Elle s’empâte un peu, traîne en savates, oublie de se farder ou de se parfumer, ne ressemble plus à la jeune fille pimpante, pleine de charme que j’ai courtisée.
En semaine, au contraire, je rencontre dans la rue, dans les magasins ou au bureau des silhouettes soignées, légères, dansant sur des talons hauts, balançant des fesses de rêve dans un nuage enivrant de parfums délicats. Il m’arrive de plus en plus souvent d’arrêter mon regard sur ces passantes séduisantes. Elles me font rêver, me redonnent des envies de conquête. Si je continue, je vais mettre mon couple en péril. Tiens, vois cette grande blonde élancée, avec sa devanture provocante, son déhanchement étudié et son « suivez-moi monsieur » délicat et envoûtant. Je lui dirais bien deux mots si je n’avais plus ces scrupules qui font de moi un mari fidèle.
J’ai cessé de suivre la grande blonde et je rentre chez moi avec un léger retard. D’habitude, je devance de quelques minutes Louise qui doit faire un trajet plus long. Ce Robert, si serviable, compagnon de travail agréable, attentionné, capable de donner conseils et coups de main dans le service est effectivement, comme elle a eu maintes occasions de me le répéter, un bel homme. Habillé avec soin, chemise cravate, passé au déodorant pour homme et discrètement soumis à un cuir de Russie, visage plaisant, grand et presque athlétique, ce collègue idéal a tout pour plaire à une femme. J’apprends avec étonnement qu’il cultive le célibat comme un vicaire de paroisse.
L’essentiel de la conversation consiste en un échange de compliments en présence du mari témoin. Je devrais sans doute être ravi d’entendre chanter les louanges de Louise, pourtant je trouve un peu d’exagération dans le discours, une espèce de flatterie qui me rappelle la fable du corbeau et du renard. Mais où est le fromage ? Robert se contente-t-il du retour d’éloges admiratifs ? Suffit-il de flatter sa vanité ? Il sourit avec complaisance en écoutant Louise, lui demande modestement de ne pas exagérer ses mérites. Rendre service lui semble si naturel, cela ne vaut pas autant d’éloges.
Je partage son opinion et le concours de paroles élogieuses m’agace : c’est surfait, je n’en vois pas vraiment l’utilité. Je manifeste une attention polie et j’évite d’intervenir dans ce dialogue sans réel intérêt pour moi. Attend-il que j’en rajoute ou veut-il prouver que, mieux que moi, il est capable de couvrir de compliments une aussi adorable jeune femme ? À vrai dire, à force de la côtoyer à longueur de journée depuis des années, il doit tout savoir d’elle et de moi. Les confidences entre collègues sont parfois plus indiscrètes que les confidences sur l’oreiller.
Sait-il le flou de notre vie conjugale, voudrait-il nous voir reprendre une relation plus tendre et plus passionnée, Louise lui en aurait-elle confié la mission comme un autre service à lui rendre puisqu’il est aussi dévoué et serviable ? En me rappelant toutes les qualités de l’épouse, veut-il ranimer chez l’époux la flamme flageolante du foyer ? Et s’il se mêlait d’allumer une flamme entre lui et une femme, ce serait bigrement plus productif. Un célibataire qui se mêle des affaires de gens mariés : on aura tout vu. Son départ cérémonieux me ravit, seule Louise l’invite à revenir bientôt.
Toutes les vieilles recettes amoureuses y sont passées. Louise s’est appliquée, je me suis appliqué. Ma bouche a retrouvé le chemin de son sexe, mon sexe a retrouvé le chemin de sa bouche, nous nous sommes longuement caressés, nos salives pimentées au contact de nos organes se sont mélangées de nouveau. Nous avons chassé de nos draps la funeste routine. Le « début d’électrochoc » nous a rendu vitalité et envie. Un orgasme n’a pas suffi, j’ai voulu relire dans les yeux de Louise cet instant d’abandon total. Elle jouissait encore avec moi. Pourquoi chercher ailleurs ? Il a suffi d’une explication et c’est reparti, j’ai repris goût à la chose. Et finalement j’ai trouvé du charme aux petits bourrelets de son ventre, aux coussinets sur ses poignées d’amour. Depuis longtemps je n’avais pas autant éjaculé. Elle m’a crié « je t’aime ». Nous nous sommes endormis apaisés. Elle s’est endormie avant moi en réalité. Mon cerveau recevait encore les ondes de l’électrochoc !
La tentative de Louise d’introduire ce bellâtre dans notre lit, il s’agit de ça, n’était-elle pas une façon d’officialiser un adultère déjà consommé ? Sous prétexte de redonner un élan à notre amour, n’avait-elle pas essayé de faire de moi le demandeur ? Moi, son mari, pour assurer la pérennité et le bonheur de notre union, je l’aurais priée de coucher avec Robert afin de donner à ma libido un coup de fouet ! Inimaginable ! Et à ma demande pressante, le serviable séducteur serait devenu l’indispensable soutien de notre couple en péril. Je n’avais qu’à donner mon accord et les amants m’auraient donné pleine satisfaction. J’aurais assisté à leurs ébats, des ébats destinés à me booster, donc des ébats de grande exemplarité dans lesquels ils auraient mis toute leur ardeur pour mon bien. Ils m’auraient rappelé ce que signifie « faire l’amour », démonstrations fougueuses à l’appui. Assis au pied du lit, en élève ravi, j’aurais pu applaudir leurs exploits. J’aurais réappris, grâce à eux, la tendresse, les préliminaires, les pénétrations, les envolées orgasmiques avec points d’orgue. Ainsi ils auraient pu s’aimer noblement sous mes yeux éblouis de cocu bienheureux. C’était plus confortable pour leur conscience et pour leur confort que l’amour à la sauvette sur un coin de bureau ou sur une banquette de voiture. Pour peu, j’aurais dû remercier le généreux ami si soucieux de maintenir la flamme de l’amour.
Il aurait pu établir chez nous une permanence et, à ma moindre baisse de régime, dégainer son vit, sauter sur ma femme, me montrer comment la faire jouir, me booster grâce au spectacle gratuit de leurs empoignades.
Comment une idée aussi saugrenue a-t-elle pu germer dans un esprit sain ? Je n’ai pas de preuve de l’infidélité de ma femme, mais seule une passion aveugle a pu la pousser à oser me présenter une proposition aussi humiliante pour moi. Elle n’est pas naïve. Je n’ai pas remarqué jusqu’à ce jour qu’elle me prenait pour un gobe-mouches. Son audace soudaine est dictée soit par un profond désespoir, soit par une passion dévorante pour le dénommé Robert. Elle a compris que je ne suis pas dupe à ce point et a fait machine arrière. La flambée de passion qui vient de calmer ses sens, risque fort de n’être qu’un feu de paille. J’aurai tout intérêt à être vigilant. Le fameux électrochoc vient de me transformer en mari jaloux et méfiant.
Ma jalousie honteuse me conduit à surveiller en douce la sortie du travail de mes supposés tourtereaux. Devant la porte de l’entreprise je les vois échanger un affectueux bisou. Il n’y a pas de quoi entretenir des soupçons. Le soir par contre, je bénéficie d’un rapport amoureux époustouflant. Le lendemain même séparation amicale. Cette fois, j’emboîte le pas de Robert. Pas longtemps, au premier coin de rue une jeune femme se jette à son cou. Il se retourne, s’assure que Louise est partie mais pousse la fille à l’abri. Ils s’en vont bras dessus, bras dessous, comme des amoureux.
Ce que je peux être idiot. Louise m’a mis à l’épreuve. Sa proposition n’avait aucun fondement. C’était juste un stratagème pour me rendre plus démonstratif et plus amoureux. Ouf, je me sens rasséréné. Elle m’a bien eu. La prochaine fois, si prochaine fois il y a, au lieu de prendre la mouche, j’abonderai dans son sens, j’approuverai son projet, je louerai ses bonnes intentions. Je la laisserai s’embourber, se dépatouiller avec les difficultés de la mise en place, curieux de voir comment elle se tirera de son piège. Il faudra qu’elle se heurte à la réalité. On peut fantasmer, le passage à l’acte est difficile. Robert le célibataire a une petite amie. Le couple pénètre dans un immeuble. J’arrive devant la porte. La concierge aligne les poubelles sur le trottoir. Je lui demande si c’est bien ici qu’habite Robert.
Elle retourne à ses poubelles en secouant la tête. Me voilà à moitié rassuré. S’il a couché avec Louise, c’est une histoire passée, oubliée, il est passé à la suite. À moins que ce ne soit encore qu’un projet. Il prépare sa proie, l’incite à céder et pour corser le défi, grâce aux indications recueillies au cours des conversations de bureau, il lui a soufflé cette solution du boute-en-train qui remettrait notre mariage sur la bonne voie. Faire l’amour à une femme devant le cocu consentant, dans le lit conjugal, sans frein, c’est le pied, c’est plus amusant que d’avoir à affronter des maris furieux.
C’est un jeu pour moi. Pousser Louise dans ses retranchements pour lui faire avouer qu’elle ne pensait pas le premier mot de sa proposition d’électrochoc. Je l’aimerais encore plus.
J’insiste un peu, Louise accédera à ma demande, elle est persuadée que Robert ne se dérobera pas. C’est un être charmant, avec un cœur gros comme ça, toujours prêt à rendre service. Louise ne lambine pas, l’affaire est trop importante, notre avenir en dépend. L’épreuve passée, mais le mot épreuve n’est pas approprié si l’on calcule le bénéfice à en tirer, nous repartirons du bon pied pour une vie plus belle. D’ailleurs rendez-vous est pris pour samedi après-midi, date anniversaire de notre mariage. Ce qui ajoute du piment à l’affaire. De mon côté, je me documente. La concierge ne résiste guère à quelques billets et j’obtiens de précieux renseignements.
Robert arrive, salue, s’inquiète de ma santé, me félicite d’être aussi attentif au bonheur de ma petite femme. Il y a trop de maris égoïstes, bêtement jaloux, qui ne comprennent pas les envies et les besoins sexuels de leurs épouses. À ses yeux, je suis admirable. Ses compliments comblent d’aise l’heureuse épouse si bien comprise et encouragée par son mari modèle. L’obséquieux me donne une chaleureuse accolade. Il lui tarde de m’apporter la guérison définitive souhaitée par cette chère Louise et par moi. Nous gagnons la chambre. Je m’installe au pied du lit, dans mon Voltaire.
La séance pédagogique va commencer. En fait, il n’a pas la prétention de m’apprendre comment aimer une femme. Avant tout, le spectacle doit me bouleverser, susciter l’envie de faire aussi bien et même beaucoup mieux, je dois ressentir un choc violent.
De l’humiliation de voir ma femme jouir par un autre je dois faire surgir une force renouvelée, un geyser d’amour inépuisable. J’imagine ma queue crachant des torrents de sperme brûlant dans le vagin de ma femme et ses hurlements de bonheur. J’en souris. Il croit que je mords à l’hameçon.
Debout à côté du lit, ils s’apprennent en échangeant un baiser. Un long baiser en s’étreignant, yeux dans les yeux.
Louise ne se dégonfle pas. Elle ne met pas fin à cette mise en scène grotesque, au contraire, elle offre sa bouche avec ardeur. L’étreinte n’est pas feinte. Les yeux rayonnent de bonheur, les bouches se dévorent, se croisent, ouvertes, collées. Ils semblent vrais, ce n’est pas un baiser de cinéma, c’est un baiser goulu, vorace, charnel, fou, enragé. Bouches toujours unies, ils commencent un effeuillage lent ponctué de caresses.
Je me suis trompé, ils iront au bout de cette folle aventure.
Robert empoigne un sein, le libère, le caresse, le presse, chatouille le téton. Ils s’embrassent toujours, les vêtements tombent un à un, couvrent le sol à leurs pieds. Ma femme se livre sans pudeur, sans gêne, plus réelle dans son rôle d’amante que la meilleure actrice de porno, naturelle, passionnée. Elle s’abandonne à toutes les audaces des mains baladeuses, se contorsionne sous les poussées. Quand le baiser se défait, lui plonge sur la poitrine à la manière d’un nourrisson affamée, elle projette son ventre contre celui de son maître actuel, et pour mieux se frotter à lui, elle ouvre ses cuisses et avance ses jambes de chaque côté de celles de l’homme. Ainsi elle se colle à la verge dressée, la presse entre les deux abdomens, lui fait subir un mouvement d’un côté à l’autre entre les peaux brûlantes de désir.
Avec un gros soupir, Robert recule, me regarde en souriant, sollicite mon approbation d’un mouvement du menton et pose ses mains sur les épaules de Louise. L’imbécile heureux me nargue. Ma femme, par vice ou par excès de naïveté et de crédulité, continue avec la volonté farouche de provoquer le fameux électrochoc ou l’effronterie de me cocufier ouvertement… La mise en bouche a assez duré pour lui. Louise descend de son nuage. Ses mains glissent sur les côtes, sur les flancs, en longs effleurements, son dos se courbe, ses genoux plient, sa figure s’arrête au niveau du sexe bandé surmonté d’un gland impressionnant, couleur prune.
À son tour, ma femme se souvient de ma présence et dit d’une voix chevrotante :
Je suppose que la question m’est adressée. L’autre ne cache même plus un rictus moqueur. Il réussit son coup, il n’a plus de doute, je suis le roi des niais, je le lis sur son visage.
Une main impérieuse pousse sa tête vers le pieu, une autre main lui présente le gland, le ventre du dévoué collègue de bureau se tend vers la bouche qui s’ouvre à la commande. Les lèvres arrondies encerclent l’extrémité, le prépuce colle aux lèvres pendant la lente invasion de la tête du nœud puis d’une part de la hampe. Ma comédienne est parfaite, elle manifeste toujours autant de naturel, reçoit en son palais le sceptre glorieux. Des larmes dans ses yeux me disent que l’engin atteint la gorge. L’envahisseur jubile, peut amorcer un recul et ordonner :
Cette fois Louise m’a jeté un regard inquiet. Un mot a produit sur elle la crainte de me voir réagir. Moi aussi j’ai été surpris. D’accord il va la baiser devant moi, d’accord il la tripote, il la trouble et il vient de la pénétrer, il possède déjà sa bouche. Mais ce « mon amour » me choque bien plus que l’acte. J’avais compris que ce serait uniquement physique. Et là on change de registre, on passe aux sentiments. Je subis moins bien l’interminable fellation…
Louise s’est couchée, il s’est posé au-dessus mais à l’envers et ils m’offrent maintenant le spectacle d’un soixante-neuf acharné qui aboutit à une symphonie de râles, de soupirs heureux, de petits cris surpris, de gémissements ou de grognements qui marquent le passage des lapements, léchouilles et autres gâteries buccales à des mordillements ou à l’entrée en action des doigts. De « oh ! » en « han » ou en « heuh », ils expriment clairement la montée du plaisir. Ma placidité les encourage.
Le doute n’est plus permis, l’union sera consommée ici et maintenant, à ma barbe et pour mon bonheur ! Robert veut maintenant aboutir au véritable choc. Il se relève, plante ses jambes poilues entre les cuisses dodues, se fraie un chemin et se prépare à porter l’estocade ; il se réjouit de posséder ma femme, entièrement, l’épée plantée à fond dans son fourreau. Une nouvelle fois, tout en relevant les pieds de Louise pour faciliter l’assaut, il fait semblant de me consulter du regard. C’est pour mieux savourer sa victoire et se réjouir de ma sottise de cocu. En même temps, Louise me tend la main, réclame mon concours
C’est encore une façon de quémander ma bénédiction. Irai-je lui tenir la main pendant l’accouplement ? J’hésite :
Trop c’est trop. Je bondis, bouscule l’impudent, le pousse sur le côté. Le gland quitte le nid de l’entrée du vagin trempé de cyprine avec un flop. Robert ahuri se retrouve sur le dos à côté de Louise décontenancée et j’entends deux « mais » de protestation. Ils auraient raison, il était entendu que je n’interviendrais pas pendant cette séance unique, pour tirer tout le fruit de l’électrochoc.
Alors je tire de ma poche la liste des aventures connues de la concierge consciencieuse avec des dates et parfois des noms de maris violents. Je lis calmement quoique avec des trémolos et j’explique. Louise écoute, pâlit, rougit, se redresse, cogne son voisin de lit et hurle :