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n° 15241Fiche technique86312 caractères86312
Temps de lecture estimé : 46 mn
30/10/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Un correspondant inconnu aide Julie à redécouvrir les plaisirs de la chair.
Critères:  fh ff frousses inconnu collègues cérébral exhib fgode pénétratio double fdanus jeu bondage yeuxbandés fouetfesse -initiatiq
Auteur : Fantasio
Vous avez un message



Après avoir raccroché son téléphone, Julie est restée de longues secondes le regard scotché sur l’écran de son ordinateur. Un email y était affiché. Un email qui disait ceci.



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Mer 23 mars 2011, 10 h 21 min 19 s

Objet : Chère Julie,

Nous travaillons ensemble depuis plusieurs années, mais je dois vous avouer que jusqu’à hier, je ne suis pas sûr que je vous aurais reconnue si je vous avais croisée dans la rue ou au supermarché. Je vous demande de bien vouloir m’en excuser, d’autant que depuis hier, votre visage et, soyons honnête, votre corps hantent en permanence mes pensées. Cette petite robe d’été que vous arboriez avec une élégance tellement sensuelle et qui se balançait si joliment au rythme de vos jambes dénudées, vos boucles brunes accrochant la lumière, ce sourire craquant et ces yeux de biche cachés derrière vos discrètes lunettes, je les vois encore devant moi tandis que j’écris ce message. Et depuis hier, il ne se passe pas un moment que je ne m’en veuille de ne pas les avoir découverts plus tôt. Qu’avez-vous donc fait jusqu’ici, Julie, pour échapper aussi longtemps à mon regard ?

Depuis hier, mon rêve le plus cher serait de pouvoir vous découvrir davantage. Me le permettrez-vous ?



Le message n’était pas signé et l’adresse mail lui était inconnue. « YNot », « Pourquoi pas ? » en anglais phonétique, certainement une invitation indirecte qu’il lui lançait via le net. L’esprit de Julie carburait à cent à l’heure, essayant de deviner lequel parmi les centaines de collègues masculins qui travaillaient dans le bâtiment avait pu lui envoyer ce message. S’il ne l’avait pas repérée jusqu’ici, ce n’était pas nécessairement vrai pour elle, et il y avait un bon paquet de gars dans sa boîte auxquels elle n’avait jamais adressé la parole mais dont le physique attirant s’était enregistré sur le disque dur de ses fantasmes. Et, tandis qu’elle les faisait défiler dans sa tête, s’arrêtant un instant sur chacun pour l’imaginer la « découvrir davantage », elle n’avait pas pu s’empêcher de sentir une délicieuse chaleur venir lui chatouiller l’entrejambe.


Tout cela commençait à l’exciter sérieusement, et c’est le rouge aux joues et, avouons-le, le feu aux fesses, qu’elle avait répondu à son mystérieux admirateur.



De : Julie. Vanier@andersen&lloyds. Com

Envoyé le : Mer 23 mars 2011, 10 h 50 min 34 s

Objet : Monsieur,

Je viens de lire votre message et il me laisse perplexe. Vous dites m’avoir aperçue hier, et ce que vous avez vu semble vous avoir plu. Vous connaissez mon nom, mon adresse mail et, sans doute, mon numéro de téléphone et mon numéro de bureau. Et vous ne trouvez rien de mieux pour prendre contact avec moi que ce message, non signé de surcroit ! Je dois vous avouer que je trouve cela plutôt étrange, pour ne pas dire quelque peu impoli.

Alors, si vous voulez en « découvrir davantage » comme vous dites, n’hésitez pas à m’appeler ou à passer par mon bureau. Je sais que c’est affreusement conventionnel, mais c’est aussi bien plus pratique vous verrez.


Julie Vanier

Tel : 6378

Bureau : 25/342




Elle a eu du mal à se concentrer sur son travail pendant les heures suivantes, se précipitant sur sa boîte mail chaque fois que le petit carillon électronique annonçait un nouveau message. Examinant avec attention chacun des hommes passant devant les larges baies vitrées de son bureau, en se demandant « Et si c’était lui ? » Tandis qu’elle les regardait derrière ses lunettes de myope, elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer leurs mains se promener sur son corps, déclenchant instantanément des frissons d’angoisse ou d’excitation, selon l’attirance plus ou moins grande qu’elle ressentait à leur égard. Mais quelle que soit la raison de ces frissons, ils contribuaient tous à attiser le feu qui couvait depuis une heure sous sa peau.


Et c’est presque à regret qu’elle a décidé de quitter son bureau pour se rendre aux toilettes, histoire de libérer une bonne fois pour toutes le désir brûlant qui lui consommait l’entrejambe. Traversant le grand espace paysager grouillant d’employés au travail, elle avait senti ses joues s’enflammer à l’idée qu’il était parmi eux, qu’il la regardait, qu’il devinait l’état dans lequel son message l’avait mise.


Dix minutes plus tard, elle était de retour dans son bureau, le maquillage refait et la chatte apaisée, mais toujours sans réponse de son mystérieux correspondant. Elle s’apprêtait à rejoindre Nadia, sa collègue du service financier, lorsque le carillon a sonné une nouvelle fois. C’était lui.



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Mer 23 mars 2011, 10 h 21 min 19 s

Objet : Chère Julie,

Vous avez raison, je devrais venir vous voir, vous inviter à boire un verre, à aller au ciné, mais ce n’est pas si simple. Je veux en effet vous découvrir davantage mais, ne m’en voulez pas, je préfèrerais vous découvrir encore un peu du regard avant d’avoir le courage d’y joindre le geste et la parole.


J’aurais pu vous épier sans rien vous dire, et me délecter hypocritement de votre corps si émouvant, mais j’aurais eu l’impression d’être un voyeur malhonnête, volant effrontément votre image comme un vulgaire paparazzi. Non, si je dois vous découvrir davantage, ce ne sera qu’avec votre consentement.


Alors, plutôt que de répondre par écrit à ce message, je vous propose plutôt de me donner un signe. J’ai vu qu’aujourd’hui vous portiez une paire de bas ou de collants couleur chair. Si vous acceptez que je poursuive ma découverte, vous ne les porterez plus en sortant du bureau en fin d’après-midi. Si vous les portez encore, je vous promets de ne plus vous embêter ni vous regarder, et je ferai tout pour effacer de ma mémoire le souvenir émouvant de votre visage et de votre corps.



Assise à la table du petit snack-bar où elles avaient l’habitude de déjeuner, Julie attendait son amie Nadia, un verre de vin blanc à moitié vide à la main, lisant et relisant encore le dernier mail reçu du mystérieux « YNot » ! Elle n’arrivait pas à croire ce qui lui arrivait et encore moins à imaginer où cette histoire allait la mener.


Elle était célibataire depuis près de six mois, après que son fiancé l’eut soudainement abandonnée au terme de cinq ans de vie commune et quelques mois à peine avant la date fixée pour leur mariage. Depuis, elle s’était juré de ne plus tomber dans le piège d’un autre homme, d’une autre histoire d’amour à l’eau de rose qui, elle en était sûre, ne pourrait finir que dans une autre crise de larmes et de désespoir. Et là, soudain, un homme avait réussi à réveiller la flamme vacillante de son désir, à faire à nouveau vibrer son corps et son esprit, comme ils n’avaient plus vibré depuis des mois.



Nadia était enfin arrivée, en retard comme toujours, et pas le moins du monde gênée, comme d’habitude. Nadia était l’image même de la joie de vivre et de l’insouciance, tout le contraire du caractère réservé et presque timide de Julie. Alors que cette dernière était une brune ténébreuse, son amie était une jolie rousse pétillante aux formes rebondies.



Elle a tendu le texte des emails à son amie et il s’est passé une longue minute avant que Nadia ne relève la tête, les joues en feu.



Julie a fini par lui raconter les sensations de plus en plus intenses qui l’avaient envahie durant toute la matinée en pensant au message.



Julie a plongé son visage empourpré sur son assiette de salade en remarquant les regards des clients attablés à leurs côtés.



Julie était horriblement gênée. Elle en voulait à son amie, comme souvent lorsque celle-ci dépassait ce qu’elle considérait être les limites de la convenance. Et cela lui arrivait très souvent, tant leurs notions des convenances étaient éloignées. Nadia vivait très ouvertement sa sexualité, alors que même du temps de son ex-fiancé, Julie était plutôt du genre coincée du cul.



Durant tout l’après-midi, Julie avait dû lutter pour se concentrer sur son travail tant son esprit repartait inexorablement vers les messages de son mystérieux correspondant et sur les étonnantes sensations qu’elle ressentait en y pensant. Coïncidence ou jeu de l’esprit, toujours est-il que ses collants lui étaient devenus de plus en plus insupportables. Ils enserraient désagréablement ses cuisses et ses fesses, enfermaient sa petite chatte frémissante dans une inconfortable prison de nylon.



Tournée dos à la porte, occupée à rajuster nerveusement ses collants, pestant à haute voix contre cette chaleur rayonnante qui lui enflammait le corps, elle n’avait pas entendu Pierre, son chef de département, arriver dans son bureau.



Son boss ne l’avait plus invitée à prendre un verre depuis trois ans et voilà que justement aujourd’hui… Elle n’a pu s’empêcher de penser que peut-être… Mais non, ce n’était pas possible. Pierre Mercier était marié et fier de son épouse autant que de leurs trois enfants. Et même si plusieurs collègues féminines avaient tenté leur chance, il était d’une fidélité monastique.


Elle en était encore à se poser des questions, lorsqu’ils avaient donné le signal du départ. Sans réfléchir davantage, elle avait quitté ses escarpins, glissé ses mains sous sa courte jupe plissée et descendu ses collants, jusqu’à ce qu’ils ne forment plus qu’une petite boule de nylon qu’elle avait fini par jeter dans son sac.


Voilà ! « Alea jacta est » avait-elle pensé presque soulagée en éteignant la lumière de son bureau pour rejoindre ses collègues sur le palier.


Elle avait passé la soirée à tester chacun des gars du groupe, essayant de deviner si son mystérieux correspondant ne se trouvait pas parmi eux, se laissant aller à flirter innocemment avec les plus hardis pour essayer de percer leur secret. Mais cela n’avait mené à rien, si ce n’est à l’un ou l’autre baiser volé, quelques mains baladeuses et, à l’heure du réveil, une sérieuse gueule de bois et la désagréable sensation d’avoir envoyé de bien étranges signaux à ces collègues masculins.


Malgré cela, c’était surtout une sensation de plénitude qu’elle ressentait ce matin-là, provoquée par les images évanescentes de ses étreintes avec le mystérieux « YNot » et la chaleur moite entre ses cuisses qui témoignait des jouissances oniriques qui avaient mouillé ses draps.


Elle avait passé tant de temps à choisir sa tenue qu’elle était arrivée en retard au boulot. Mais vu les regards des hommes sur son passage, elle avait eu raison de prendre son temps. Elle portait un petit tailleur gris perle dont la jupe descendant à mi-cuisse lui moulait adorablement les fesses. Son chemisier blanc pudiquement refermé jusqu’à l’avant-dernier bouton enserrait sa superbe poitrine, dont les seins pointaient comme des obus. Elle dégageait une incroyable sensualité et, pour la première fois depuis bien longtemps, elle se sentait fière de sa féminité.


Une fois entrée dans son bureau, après avoir feint d’ignorer les lazzis admiratifs lancés par quelques collègues qui avaient participé à la sortie de la veille, elle avait volontairement retardé le moment d’allumer son ordinateur. Et lorsqu’elle s’était enfin décidée, les battements de son cœur s’étaient soudain accélérés. Elle avait un message.



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Jeu 24 mars 2011, 9 h 10 min 56 s

Objet : Chère Julie,

Vous êtes vraiment magnifique aujourd’hui et je ne peux m’empêcher de penser que c’est peut-être pour moi que vous vous êtes faite si belle. Ma journée en sera toute illuminée.

Merci



De : Julie. Vanier@andersen&lloyds. Com

Envoyé le : Jeu 24 mars 2011, 9 h 15 min 34 s

Objet : Monsieur,

Je vous trouve bien présomptueux de penser que vous puissiez être pour quoi que ce soit dans la façon dont je choisis de m’habiller. Alors, matez-moi si vous voulez, mais évitez-moi vos états d’âme s’il vous plait. Merci.

Julie Vanier

Tel : 6378

Bureau : 25/342



Elle était plutôt fière d’elle. Elle lui avait rabaissé le caquet, à ce voyeur, et cet agréable sentiment de victoire, combiné à une confiance retrouvée, l’avait accompagnée tout au long de la matinée, jusqu’à ce qu’il la contacte à nouveau.



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Jeu 24 mars 2011, 9 h 40 min 56 s

Objet : Chère Julie,

Je vais peut-être vous paraître incroyablement impoli et je vous prie de m’en excuser par avance. Mais lorsque vous portez des jupes comme celle que vous portez si joliment aujourd’hui, il y a un détail auquel il faut faire attention : la petite culotte. Il est important qu’elle ne dessine pas une ligne malvenue sur la courbe parfaite de vos fesses, mais plutôt qu’elle disparaisse complètement à la vue, afin de nous permettre de l’imaginer absente.


Un string serait parfait, mais si vous n’en avez pas sous la main, je vous suggère plutôt de ne rien porter afin d’effacer définitivement cette vilaine cicatrice qui vous barre si vilainement les fesses.





Nadia venait de la rejoindre à la table du snack-bar, en retard bien évidemment. Julie lui a tendu les derniers messages échangés avec « YNot », avalant nerveusement de longues gorgées de vin blanc.



Julie s’est levée pour tendre son adorable derrière sous le nez de son amie.



Son amie avait une nouvelle fois réussi à attirer les regards des autres clients vers la pauvre Julie qui s’était brusquement rassise avec le feu aux joues.



Sans lui laisser le temps de réagir, Nadia l’a entraînée vers les toilettes de la galerie commerciale avant de s’enfermer avec elle dans une des cabines. Julie était comme paralysée en sentant les mains de son amie remonter le long de ses cuisses, saisir sa culotte « Petit Bateau » avant de la descendre brusquement sur ses chevilles, puis de remettre la jupe place, en caressant sensuellement la rondeur parfaite de ses fesses.



Julie avait dû se rendre à l’évidence, son amie avait raison. Elle avait passé l’après-midi sur un nuage, comme portée par une énergie nouvelle et délicieusement excitante. Elle en était presque arrivée à oublier « YNot », enivrée par le fait qu’elle avait pour la première fois repoussé ces barrières qu’elle avait construites autour de sa vie amoureuse. Elle avait l’impression que sa chatte respirait à nouveau. D’une respiration qui se faisait de plus en plus présente à mesure que l’après-midi avançait, jusqu’à en occuper son esprit tout entier. Une respiration de plus en plus chaude, de plus en plus humide, menaçant d’exploser à tout instant.


Cette fois, elle n’avait pas pris la peine de se rendre aux toilettes. Le dos appuyé à la porte fermée de son bureau, à l’abri des regards, elle avait remonté sa jupe sur son ventre, glissant sa main entre ses cuisses et ses doigts entre les lèvres trempées de sa chatte. Elle a fini par jouir, longuement, intensément, en se mordant les lèvres pour étouffer ses gémissements.


Alors que la journée tirait à sa fin, son admirateur s’était une nouvelle fois manifesté. Un message constitué d’un seul et simple mot :




  • — Merci.



Julie avait souri.



C’était John, un des gars avec lesquels elle avait un peu flirté la veille. Plutôt pas mal d’ailleurs. La trentaine, un mètre quatre-vingt, une épaisse tignasse brune et une carrure d’athlète. Que demander de plus ?



Elle avait beau s’être soulagé la chatte dix minutes plus tôt, elle n’en avait pas moins ressenti un frémissement électrique à l’idée de sortir dans un bar les fesses à l’air et la chatte au vent.



De : Julie. Vanier@andersen&lloyds. Com

Envoyé le : Jeu 24 mars 2011, 18 h 30 min 28 s

Objet : Monsieur,

Je dois avouer que vous aviez raison, permettez-moi donc de vous remercier pour vos conseils.

Julie Vanier

Tel : 6378

Bureau : 25/342



Elle venait de cliquer sur l’icône envoi et sauvait les derniers dossiers encore ouverts, lorsqu’un nouveau message était arrivé.



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Jeu 24 mars 2011, 18 h 33 min 56 s

Objet : Chère Julie,

Le chemisier… deux boutons ouverts, c’est beaucoup mieux !

À demain.



Elle n’a pas pu s’empêcher d’éclater de rire avant d’éteindre son ordinateur et quitter son bureau, non sans avoir déboutonné son corsage comme son admirateur anonyme le lui avait conseillé.


John était plutôt d’agréable compagnie, et une chose en entraînant une autre, le moment était arrivé où elle allait devoir décider d’approfondir ou non leurs attouchements plutôt innocents de la veille.



Julie ne se reconnaissait plus. Elle venait de lui proposer de coucher, de « tirer un coup » comme ils disent, juste pour un soir, sans autre intention que de prendre son pied. Elle qui avait fait languir son ex-fiancé pendant plus de six mois après leur première rencontre, avant de daigner enfin lui livrer son corps, voilà que ce soir elle venait de s’offrir à John qu’elle connaissait à peine, avec pour seul objectif de se soulager la chatte.


Elle n’avait plus fait l’amour depuis plus de cinq mois, et les aventures de ces deux derniers jours avaient sérieusement réveillé son appétit. Arrivés dans l’appartement de la jeune femme, ils s’étaient déshabillés sauvagement avant de faire l’amour dans toutes les positions et dans toutes les pièces du petit studio.


Elle était comme une tigresse affamée, dévorant le malheureux garçon, lui laissant à peine le temps de respirer entre deux moments d’extases partagées. Seul son petit trou était demeuré inviolé. Elle avait beau redécouvrir son corps, il fallait bien se fixer des limites et la pensée d’une queue enfoncée entre les reins lui était absolument insupportable.


Tard dans la nuit, après qu’ils eurent joui l’un et l’autre plusieurs fois, ils s’étaient endormis dans un lit inondé de liqueurs. Le lendemain, elle avait poliment renvoyé le jeune homme dans ses pénates, comme convenu, lui rappelant sa promesse de discrétion, avant de se préparer à une dernière journée de boulot.


Cette fois, il n’était pas question de montrer à nouveau la trace de sa culotte. Elle avait donc choisi une jupe à volants, qui retombait en corolle à mi-cuisse et qu’elle portait sur des ballerines et un tee-shirt griffé qui, sans être trop moulant, mettait néanmoins en évidence son imposante paire de seins.


Depuis trois jours, l’ambiance au bureau semblait avoir changé. Ses collègues lui paraissaient plus souriants, plus attentifs. Surtout les hommes, il est vrai. Elle-même était sans doute plus ouverte et plus réceptive que par le passé, et tout cela à cause de cet inconnu qui lui envoyait de mystérieux mais combien excitants, messages. Et ce vendredi matin, lorsqu’elle avait allumé son ordinateur un nouveau mail l’attendait.



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Ven 25 mars 2011, 8 h 45 min 18 s

Objet : Chère Julie,

Vous êtes une nouvelle fois magnifique. Et surprenante en plus. Hier en vamp sensuelle, aujourd’hui en jeune fille en fleur, montée sur vos chaussons de ballerine, toujours aussi émouvante et attirante. Quelle délicieuse torture de ne pouvoir vous faire partager mes émois que par le biais de ces billets, de vous attendre chaque matin pour vous fantasmer ensuite toute la journée !

Pour autant que cela soit possible, vous m’avez l’air encore plus radieux qu’hier. Auriez-vous passé une soirée agréable ?



« De quoi se mêle-t-il ? » avait-elle pensé. « Est-ce que ça le regarde si j’ai passé une soirée agréable ? » Et c’est pourtant vrai qu’elle avait été agréable sa soirée. Les images de sa séance de Kama Sutra avec John défilaient dans sa tête, et venaient subtilement chatouiller sa petite chatte encore endormie. Et si c’était John, son mystérieux « YNot » ? Elle y avait pensé plusieurs fois durant leur nuit d’amour dans son appartement, mais elle n’arrivait pas à y croire. Il lui paraissait trop direct, trop masculin, pas assez cérébral pour être son admirateur transi.



De : Julie. Vanier@andersen&lloyds. Com

Envoyé le : Ven 25 mars 2011, 9 h 10 min 5 s

Objet : Monsieur,

Ma soirée a été agréable en effet. Mais vous auriez dû venir, on aurait pu s’amuser un peu.

Écoutez, notre étrange relation a été assez sympa jusqu’ici mais je crains de ne pouvoir supporter beaucoup plus longtemps votre anonymat. Alors, si vous voulez me découvrir davantage, il va falloir faire vite mon cher YNot.

Julie Vanier

Tel : 6378

Bureau : 25/342



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Ven 25 mars 2011, 9 h 45 min 18 s

Objet : Chère Julie,

Ne soyez pas si impatiente. Laissez-moi encore un peu vous observer de loin. Vous avez vous-même reconnu hier que j’avais raison. Donnez-vous, donnez-nous, le temps de nous découvrir davantage. Vous avez encore tellement à apprendre.

Tenez, par exemple, lorsqu’on porte un élégant tee-shirt et qu’on a une poitrine comme la vôtre, porter un soutien-gorge est une hérésie. Vous vous sentiriez tellement mieux si vous laissiez vos superbes seins respirer. Essayez, vous verrez.



« Et voilà ! C’est reparti ! » a-t-elle pensé en lisant le dernier message. Il voulait à nouveau qu’elle se désape. Une bouffée de chaleur lui a envahi le visage et le corps tout entier. Un frisson a parcouru ses cuisses dénudées et un ronronnement familier lui a chatouillé la chatte. Ses mains étaient moites et ses seins sur le point de mettre le feu à leur écrin de dentelle. Mais si se balader le cul à l’air était probablement et paradoxalement plus « culotté », c’était aussi plus discret. Sans soutif, il lui serait impossible de cacher les mouvements de ses melons, balançant librement sous le tissu distendu du tee-shirt déformé par l’empreinte de ses tétons dressés. Elle ne pouvait se résoudre à affronter ses collègues avec cette image dans les yeux ! Toute cette histoire allait trop loin.


Mais malgré ses efforts pour se concentrer sur ses tâches de la journée, elle n’était pas parvenue à apaiser le feu qui lui brûlait les seins. Elle refusait de l’admettre, mais son soutien-gorge lui était devenu quasi insupportable. Elle s’en voulait de s’être une nouvelle fois laissé avoir par ces stupides messages, et en même temps, une part d’elle l’invitait à s’abandonner et à accepter cette nouvelle épreuve. Alors, juste avant la pause de midi, elle était partie d’un pas décidé vers les toilettes.


L’endroit était vide et, en un habile tour de passe-passe dont les femmes ont le secret, elle a fait apparaître son soutien par-dessous son tee-shirt. Elle a hésité avant de lever les yeux, puis elle a fini par regarder son image reflétée dans le long miroir couvrant le mur au-dessus des lavabos. Une bouffée de chaleur lui a traversé le corps ! C’était encore pire qu’elle l’imaginait. Ses tétons déformaient effrontément le tissu extensible, se dressant comme deux piquets sous la toile d’une tente ! Il était hors de question qu’elle sorte comme cela ! Et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de trouver que cette femme qui la fixait dans le miroir était terriblement sexy.


Elle souriait à son image en faisant balancer sa généreuse poitrine sous le voile du tee-shirt, sentant avec délice les frottements du tissu sur les terminaisons hypersensibles de ses seins.


Elle commençait à y prendre du plaisir mais sa bonne conscience lui soufflait à l’oreille d’arrêter cette folie et cette exhibition impudique. Elle allait l’écouter, soulevant son tee-shirt pour agrafer le soutien, lorsque la porte de toilettes s’est ouverte, lui laissant à peine le temps de dissimuler précipitamment le soutif dans son sac et faire mine de se recoiffer devant la glace, tandis que Solange et Françoise, deux collègues de son service, faisaient leur apparition dans la pièce.



Les deux jeunes femmes ont éclaté de rire, et Julie les a accompagnées, d’un rire un peu forcé.



Elle était prise au piège. Elles l’avaient découverte se pavanant face au miroir, les seins flottant librement sous son tee-shirt, et elle allait devoir assumer. Alors, après leur départ, Julie s’est regardée une dernière fois dans la glace. Elle a passé les doigts entre ses boucles brunes pour les remettre en ordre, redressant par la même occasion son adorable paire de seins pointant sous le tee-shirt. Puis, dans un geste presque inconscient, elle a passé ses mains sous sa jupe pour retirer sa petite culotte et la glisser à son tour dans son sac. Après tout, si elle devait se balader les seins à l’air autant en faire autant avec sa petite chatte. Cela lui donnerait l’occasion de penser à autre chose qu’à tous ces hommes qui allaient inévitablement lui mater les nibars.



C’est vrai qu’elle était magnifique à la terrasse du snack-bar où Nadia venait de la retrouver. Contrairement à ces deux derniers jours, elle était plutôt fière de l’intérêt que lui portaient les clients assis aux autres tables. Après tout, elle ne dévoilait rien que la morale put réprouver, et si certains avaient envie de fantasmer sur les superbes obus pointant sous son tee-shirt, ce n’était pas son problème après tout.



Il y a quelques jours de cela, Julie n’aurait jamais imaginé pouvoir évoquer ouvertement ses histoires de cul comme elle était en train de le faire avec son amie. Et, tandis qu’elle lui racontait ses ébats passionnés avec John, ses derniers échanges épistolaires avec « YNot » et son embarrassante rencontre avec les deux commères de l’étage, elle avait ressenti une délicieuse chaleur lui envahir le corps. Elle n’avait jamais rien ressenti de pareil par le passé. Un sentiment de plénitude, de liberté, de disponibilité totale.



Il est vrai qu’elle n’aurait eu que l’embarras du choix, tant chacun de ses collègues semblait soudain particulièrement intéressé à lier la conversation avec elle sous des prétextes plus futiles les uns que les autres. Elle n’était pas dupe pour autant, prenant un certain plaisir à agiter, le plus innocemment du monde, ses adorables lolos sous le nez de ses admirateurs.



Elle s’était amusée à renvoyer ses soupirants l’un après l’autre, se demandant à chaque fois s’il pouvait être son « YNot ».



Alors qu’elle croyait avoir vaincu ses complexes, Julie s’était brusquement sentie mal à l’aise. Pierre, son chef de département, n’avait pas cherché de prétexte et y était allé franco, droit sur sa cible qu’il avait atteinte de plein fouet. Les tétons de Julie avaient été pris d’une raideur cadavérique. Un cadavre plutôt chaud, chaud comme le jus qui venait brusquement de lui envahir la chatte.



« Quelle conne ! » avait-elle pensé. « C’est tout ce que tu trouves à dire ! »



Et voilà, c’était reparti. Mais cette fois elle hésitait. Et si c’était lui après tout ? Elles avaient été nombreuses à essayer, mais cela ne voulait rien dire après tout. Au fond d’elle-même, elle ne voulait pas y croire. Son « YNot » ne pouvait pas, ne devait pas être un homme marié, un petit voyeur pervers matant les autres femmes avant de rentrer rejoindre la sienne, la queue entre les jambes, souillée de ses fantasmes.



« Quelle idiote ! Bon Dieu, quelle idiote ! » Elle venait de remballer son patron, en lui balançant une histoire dont il n’avait probablement aucune idée. Décidément, cette aventure commençait à la rendre folle.


Comme prévu, et après avoir repoussé plus d’une demi-douzaine d’invitations, elle avait retrouvé Nadia à la fin de la journée pour une virée shopping. Elle avait pris soin de remettre sa petite culotte, ne tenant pas vraiment à ce qu’on lui mate le cul sur les remontées mécaniques et encore moins le con, si elles décidaient d’essayer quelques paires de chaussures.


Son amie l’avait quasiment forcée à acheter toute une collection de strings plus affriolants les uns que les autres, elle qui avait jusqu’ici toujours refusé de porter ce genre de sous-vêtements qu’elle trouvait avilissant et qui transformait la femme en objet de consommation masculine.



Un petit string noir en dentelle, fendu sur le devant.



Elle l’avait entraînée dans une des cabines de la boutique et, avant qu’elle ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, avait relevé sa robe et descendu sa culotte jusque sur ses pieds.



Malgré ses objections, Julie a obtempéré remontant le mince filet de dentelle le long de ses cuisses, jusqu’à caler la délicate ficelle dans le creux de ses fesses, et placer le voile de dentelle sur les lèvres humides de sa chatte.



Agenouillée à ses côtés, Nadia écartait les deux moitiés du triangle noir pour dévoiler, dans le grand miroir de la cabine, la chair rose et irisée de sa chatte.


En découvrant son sexe, offert sous leurs yeux dans son élégant écrin de dentelle, Julie a senti ses jambes trembler et une explosion brutale a inondé sa caverne, laissant des filets de liqueur s’écouler entre les lèvres entrouvertes, jusque sur les doigts de son amie. Elle venait de jouir. La conscience de son exhibition avait été suffisante pour déclencher un orgasme aussi violent qu’inattendu, et cette constatation provoquait une sensation étrange où se mêlaient la honte et le plaisir.



Elles ont quitté la boutique en riant, Julie portant encore le petit string fendu, à présent taché par les fruits de sa jouissance. Elles ont décidé de terminer la soirée chez Nadia, autour d’une pizza, à regarder des DVD.


C’est ce qu’elles ont fait, arrosant leur pizza d’une bouteille de chablis glacée, avant que Nadia ne propose à Julie de passer la nuit chez elle. Ce n’était pas la première fois qu’elles partageaient leur lit, mais ce soir-là, ce n’était plus la même Julie ni la même Nadia d’ailleurs qui, la lumière éteinte, avait avancé ses mains sous le tee-shirt de son amie et caressé son corps à moitié dénudé.


Elle n’avait plus connu le délicieux frisson d’une main de femme courant sur sa peau depuis qu’elle avait quitté le pensionnat. On a beau dire, les femmes savent y faire bien mieux que les hommes pour activer tous les interrupteurs du plaisir et réveiller ce corps qu’elles connaissent par cœur. Nadia était particulièrement douée pour la chose, si bien qu’après un bref moment de surprise, Julie s’était abandonnée avec délice aux caresses expertes et de plus en plus pénétrantes de son amie.


Après avoir longuement caressé son amie jusqu’à sentir sa chatte s’éveiller sensuellement sous ses doigts, Nadia a rallumé la lumière pour étaler sur le lit une panoplie de sex-toys, plus impressionnants les uns que les autres.



Devant la mine incrédule et embarrassée de Julie, Nadia lui a tendu un vibromasseur qui, s’il n’était pas le plus imposant de sa collection, n’en était pas moins de belle taille. Lorsqu’elle l’a mis en marche, la tête rose s’est mise à tourner dans tous les sens, agitant le petit ergot qui se dressait à la base du gode. Elles ont éclaté de rire toutes les deux, en regardant le pilon de caoutchouc rose s’agiter dans les mains de Julie.



Elle n’avait plus envie de penser à ce que l’ancienne Julie aurait pu dire ou penser de tout cela. La nouvelle Julie avait déjà décidé. Elle a écarté les cuisses pour exhiber son coquillage brillant juste sous le nez de son amie, avant d’en approcher prudemment le frémissant jouet. Elle a pris quelques minutes pour l’apprivoiser, éclatant de rire chaque fois qu’elle poussait des « Oh ! » ou des « Ah ! » sonores quand l’engin venait lui chatouiller la chatte. Mais au bout d’un moment, ce sont des râles profonds qui ont fini par sortir de sa bouche, tandis que le membre mécanique nettoyait sa caverne de fond en comble.


La nuit a été longue, et elles ont essayé et partagé bien d’autres jouets avant de s’endormir enfin, enlacées l’une à l’autre. Malgré l’insistance de Nadia qui n’a pas hésité à payer de sa personne pour lui prouver l’étonnante élasticité de son petit trou du cul, Julie n’a rien voulu savoir, refusant obstinément qu’on approche sa timide rondelle, même du bout des doigts.


Le lendemain matin, l’ancienne Julie avait repris le dessus, visiblement embarrassée de se retrouver à poil aux côtés de son amie encore endormie, au milieu d’une série d’accessoires plus effrayants les uns que les autres.


Elle était partie discrètement, laissant un mot sur la table de la cuisine dans lequel elle prétextait une série de rendez-vous urgents et remerciait Nadia pour la soirée qu’elles avaient passée ensemble, en lui promettant de l’appeler plus tard dans la journée.


Revenue chez elle pour prendre une douche et se changer, elle a allumé son ordinateur avant d’ouvrir sa messagerie, presque machinalement. C’était samedi et elle n’avait aucune raison de recevoir du courrier professionnel durant le week-end. Pourtant au fond d’elle-même, elle espérait en avoir reçu et, au teint coloré qu’avaient soudain pris ses joues, il était clair qu’elle avait été exaucée.



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Sam 26 mars 2011, 10 h 5 min 6 s

Objet : Chère Julie,

Hier votre image m’a accompagné toute la journée. Ma soirée et ma nuit même ont été habitées par votre présence. Et ce matin, l’idée de ne pas pouvoir vous contempler durant deux jours me plonge d’ores et déjà dans un cruel désespoir. Quarante-huit heures sans vous voir ! Je ne suis pas sûr de pouvoir y résister.

Si je ne craignais d’être trop indiscret, je vous demanderais bien de me raconter comment vous avez vécu ces trois derniers jours, cela me ferait des souvenirs à ressasser durant ces deux longues journées.



Sans réfléchir elle a cliqué sur l’icône « Répondre », et, après l’avoir une nouvelle fois exhorté à sortir de son insupportable anonymat, elle s’est mise à écrire le récit de ses journées et de ses soirées depuis qu’elle avait reçu son premier message. Elle a raconté en détail le plaisir qu’elle avait pris en se baladant pour la première fois de sa vie les fesses et le con à l’air, en jouant avec le désir des hommes qui l’avaient draguée ces trois derniers jours, en exhibant impudiquement sa chatte trempée de passion sous les yeux de son amie, dans la cabine de la boutique de sous-vêtements, en partageant avec une intensité inédite pour elle, les étreintes de John et celles de Nadia.


Elle lui a avoué que tout cela était nouveau pour elle et que, si elle ne comprenait pas encore les raisons d’une telle excitation, elle savait qu’il en était l’initiateur.


À peine cinq minutes après avoir envoyé son message, le carillon de sa messagerie s’est mis à tinter.



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Sam 26 mars 2011, 11 h 30 min 22 s

Objet : Chère Julie,

Merci pour ce merveilleux récit que je garderai précieusement sur ma table de chevet.

Vous dites que vous ne comprenez pas les réactions de votre corps et les élans de jouissance qui vous ont traversée ces derniers jours. Et pourtant, il me semble qu’il n’y a rien à comprendre. Votre corps vous dit qu’il est fait pour être montré, pour être partagé, et il essaye de vous en convaincre à chaque fois que l’occasion se présente en vous offrant les plus délicieux des plaisirs.

Excusez-moi d’être aussi franc, mais vous êtes tout simplement affamée de sexe, ma belle Julie. Vous incarnez le sexe, votre corps tout entier exhale le sexe, à tel point que l’idée seule de le dévoiler un tant soit peu vous conduit aussitôt aux portes du paradis.

Puisque vous prenez du plaisir à montrer votre corps, alors, n’hésitez pas, montrez-le ! Abandonnez cette carapace austère qui vous accompagnait jusqu’ici et obéissez aux messages sans équivoque que vous transmet votre petite chatte.

J’ai une idée. Je crois vous avoir déjà vue porter un petit trench-coat en gabardine mauve, descendant juste sous vos fesses et serré à la taille par une large ceinture. Allez donc faire un tour au parc près de chez vous cet après-midi, en ne portant que ce seul vêtement. Vous verrez les délicieux frissons que l’on ressent en se baladant à demi nue au milieu d’inconnus.

Vous me direz si ça vous a plu.



Julie avait refermé son portable, comme elle aurait voulu refermer son esprit. Elle s’était déshabillée presque machinalement, avant d’aller glisser son corps brûlant sous les jets bouillonnants d’une douche glacée. Où cette histoire allait-elle la mener ? Depuis trois jours, il avait pris possession de son corps et de son esprit, et même si elle voulait encore croire qu’elle pouvait se rebeller et l’envoyer paître, au fond d’elle-même elle savait que dans quelques heures elle lui obéirait une nouvelle fois.


L’effet de la douche n’avait pas duré bien longtemps et, après avoir avalé un sandwich pour déjeuner sans même prendre la peine de se rhabiller, elle avait recommencé à sentir des fourmillements familiers venir lui chatouiller la chatte. Elle avait arpenté nerveusement son appartement, retardant le moment où elle allait ouvrir la penderie pour décrocher son trench-coat. Et quand ce moment est enfin arrivé, elle a senti son sexe s’inonder à l’idée de ce qu’elle s’apprêtait à faire.


Devant le grand miroir de la penderie, elle a revêtu le vêtement en frémissant légèrement sous le contact froid de la gabardine sans boutons, dont les deux pans retenus par une large ceinture formaient un ample décolleté qui dévoilait profondément le sillon séparant ses seins et les révélaient dans toute leur splendeur lorsqu’on y plongeait le regard. Plus bas, ce n’était guère plus discret. À la moindre inclinaison de son corps, les rondeurs de ses fesses dénudées apparaissaient sous le vêtement. Le trench n’y faisait rien, elle avait réellement l’impression d’être nue et pourtant elle savait qu’elle allait bientôt sortir dans cette outrageuse tenue.


Les premiers mètres ont été les plus difficiles. Les yeux cachés derrière de larges lunettes de soleil, chaussée de cuissardes noires remontant au-dessus du genou, elle imaginait que tout le monde pouvait deviner son impudique nudité sous le petit imper mauve. Mais peu à peu, elle a réussi à domestiquer sa crainte, prenant même du plaisir à observer les hommes se retournant sur son passage, après avoir cru percevoir dans un éclair, qui un bout de sein, qui une cuisse dénudée apparaissant entre les pans de la gabardine. Ces regards l’excitaient à présent, et par ce samedi ensoleillé, les regards masculins ne manquaient pas.


Arrivée au parc, elle est allée s’asseoir à une table du kiosque qui servait des boissons rafraichissantes. Tirant désespérément sur le vêtement pour parvenir à le coincer sous ses fesses nues. Lorsque le serveur s’est approché, elle aurait pu remonter ses bras contre sa poitrine pour occulter la vue plongeante sur ses seins dénudés, mais elle n’a pas bougé, le laissant profiter de la vue. Et on peut dire qu’il en a profité. Nettoyant la table avec une application maniaque, lui parlant du temps délicieux pour cette première semaine de printemps.


Pendant qu’il la matait ouvertement, elle regardait droit devant elle, l’esprit tout entier absorbé par les délicieux frémissements qui lui chatouillaient la chatte.



Elle n’a pu s’empêcher de rire intérieurement en constatant l’effet de son impudique exhibition sur le pauvre serveur. Il a failli se prendre la porte du kiosque dans la figure, tandis qu’il se retournait une dernière fois dans sa direction comme s’il craignait qu’elle ne vienne à disparaître.


Alors qu’il lui rapportait son verre de vin blanc, le mobile de Julie s’est mis à sonner.



Et c’est vrai que l’heureux serveur était littéralement hypnotisé par sa charmante cliente. D’autant qu’il n’avait rien perdu de sa conversation et qu’elle l’avait ouvertement regardé lorsqu’elle avait avoué ne rien porter sous son modeste imper.


Tandis qu’il se penchait sous la table, sous le prétexte d’en améliorer la stabilité, elle lui avait offert un remake de « Basic Instinct », décroisant et recroisant les jambes pour révéler furtivement le buisson sombre et les brillances irisées de son con, tandis qu’un bouillon de jouissance lui inondait l’entrejambe en sentant le regard du jeune homme plonger au cœur de sa chatte.


Une partie de moins en moins audible de sa conscience essayait encore de la convaincre de l’inconvenance de son comportement. « Seules les salopes, obsédées du sexe, se comportent d’une façon aussi dévergondée » s’entendait-elle penser. Mais, plutôt que la gêner, ces mots obscènes qui défilaient dans sa tête ne faisaient que l’exciter davantage.



À vrai dire, elle, ce n’était pas tant sa vessie qu’elle était pressée de soulager, mais plutôt cette tension brûlante qui lui électrisait le minou, et qui, en entendant la proposition du jeune homme, était encore montée d’un cran.


Elle s’est levée sans un mot et elle l’a précédé dans le petit kiosque, à peine assez grand pour les accueillir tous les deux. Il a posé la bassine métallique sur le sol, aux pieds de Julie.



Ses joues se sont brusquement enflammées et il s’en est rendu compte. Il la regardait avec un petit sourire cruel, les yeux plongés dans son décolleté. Elle aurait dû, aurait voulu s’enfuir, prendre ses jambes à son cou, quitte à dévoiler son joli cul à la moitié de la ville au cours de sa course éperdue vers son appartement. Mais au lieu de cela, elle a laissé le jeune homme défaire la large ceinture, écarter les pans de son trench-coat et l’en débarrasser pour dévoiler son corps nu et frémissant, dressé sur ses hautes cuissardes.



Elle se trouvait face au comptoir de la buvette, exhibant ses mamelles juteuses aux regards des passants, et lorsqu’il le lui a fait remarquer, elle s’est accroupie brusquement sentant sa chatte s’inonder tandis que sa vessie se libérait enfin avec un fracas métallique au fond de la bassine.


Une jouissance intense et inédite lui a traversé le corps, mêlant les liqueurs du plaisir à son torrent de pisse. Elle mourait de honte et, en même temps, elle n’avait jamais connu un orgasme aussi puissant. Alors, lorsque levant les yeux, elle avait découvert la bite tendue du serveur dressée juste devant ses yeux, elle n’avait pas hésité une seconde avant de l’avaler et la dévorer avec gourmandise, tout en continuant à se soulager le minou. Quelques secondes plus tard, la queue frémissante expulsait de puissantes gerbes de sperme sur son visage et sa poitrine dénudée.


Il l’a aidée à se nettoyer le visage, le torse et l’entrejambe, glissant furtivement un doigt aventureux dans sa chatte inondée, tandis qu’elle le récompensait du plaisir qu’elle venait de connaître en lui dévorant la bouche d’un baiser passionné.


Puis, après s’être rhabillée, elle a quitté le kiosque, non sans avoir remonté subrepticement le bas de son trench-coat pour offrir à son partenaire une dernière vision de son joli derrière, tandis qu’elle s’éloignait dans les allées du parc.


Elle souriait en marchant d’un pas léger, le visage et le corps rayonnants, envahie d’une plénitude radieuse née de la jouissance intense qu’elle venait de connaître en se soulageant impudiquement la vessie, le cul et le con à l’air, sous le regard lubrique d’un parfait inconnu.


YNot avait raison, une nouvelle fois. Elle était faite pour s’offrir aux regards, elle aimait cela plus que tout, et le fait qu’elle ressente parfois un sentiment de honte ne faisait qu’accroître son plaisir. Elle allait sortir du parc lorsque son mobile s’était mis à vibrer, elle venait de recevoir un message.



  • — Rendez-vous au 38 boulevard Maréchal. Cela vous plaira, j’en suis sûr.


Le numéro était masqué mais le message était signé « YNot ». Leur jeu continuait et cette perspective l’a aussitôt comblée de joie. Tandis qu’elle s’avançait d’un pas décidé dans les quartiers populaires de la ville, la vision de cette superbe créature, montée sur ses bottes cuissardes, avec son petit trench-coat dévoilant le haut de ses cuisses et les premières rondeurs de sa poitrine, ne manquait pas d’attirer l’attention des passants de plus en plus nombreux qui croisaient sa route. Leurs lazzis admiratifs, leurs remarques salaces explosaient dans sa tête dans un délicieux mélange d’angoisse et d’excitation. Elle était impatiente de découvrir où son mystérieux correspondant avait choisi de la conduire.


Son excitation impatiente s’est brusquement transformée en angoisse lorsqu’elle a réalisé que le 38 boulevard Maréchal abritait un « Sex-Shop ». Elle n’avait jamais mis les pieds dans ce genre de boutique qu’elle n’imaginait fréquentée que par des hommes aux mœurs dissolues. Elle a hésité de longues minutes, passant et repassant devant les néons clignotants du magasin, avant de se décider enfin à passer la porte.


La boutique était faiblement éclairée, encombrée de présentoirs de revues, libres, DVD et d’une multitude de gadgets plus effrayants les uns que les autres.



Elle s’est retournée brusquement, pour regarder le gérant qui, derrière le comptoir, lui tendait une clé accrochée à un médaillon.



Elle a pris la clé sans vraiment comprendre, préférant ne pas poursuivre la conversation avec cet ignoble personnage au crâne rasé et aux bras nus couverts de tatouages tribaux, dont le regard semblait lui brûler la peau. Elle s’est mise à gravir l’escalier raide se dressant à côté du comptoir, imaginant dans un frisson le paysage de son cul dénudé qui se dévoilait peu à peu au regard pervers du gérant.



Il s’est précipité pour la rejoindre dans l’escalier, s’approchant de cette chatte frémissante dont les arômes marins lui chatouillaient délicieusement les narines. Elle sentait son souffle chaud remonter sous son trench-coat et venir caresser ses lèvres humides, tandis qu’il la suivait à quelques centimètres à peine.


Alors qu’ils traversaient un couloir sombre sentant le sperme séché, il a glissé sa main dans le trench, pour lui palper les fesses, et elle n’a rien fait pour le repousser.



Après avoir ouvert la porte de la cabine n° 6, il a soudain défait la ceinture du trench, avant de le lui retirer, sans lui laisser le temps de réagir.



Il a refermé la porte et elle a entendu la clé tourner, la laissant entièrement nue dans la pièce de dix mètres carrés ne contenant qu’un lit circulaire recouvert d’une couverture en simili peau de tigre, un petit panier garni de sex-toys et une corbeille remplie de serviettes usagées. Les murs étaient recouverts de vastes miroirs, s’arrêtant à un peu plus d’un mètre du sol et reflétant à l’infini son corps dénudé et le masque angoissé de son visage.


Elle ne pouvait voir que son reflet, debout au milieu de la pièce, visiblement mal à l’aise, le corps traversé de frissons, un bras en travers de la poitrine et une main posée pudiquement sur le con. Elle avait l’air d’une petite fille effrayée, tombée dans les filets de ces hommes qui la regardaient sans doute derrière leur glace sans tain, attendant avec impatience qu’elle leur livre son corps et qu’elle le fasse couler de plaisir sous leurs yeux.


C’était donc cela qu’il voulait. C’était le nouveau défi que « YNot » avait imaginé pour elle, l’invitant à approfondir ce penchant exhibitionniste qu’elle avait peu à peu découvert. Il était là, elle en était sûre. Il la regardait de l’autre côté du miroir, avec d’autres hommes sans doute, tandis que les liqueurs tièdes du plaisir commençaient à s’écouler entre les doigts s’enfonçant irrésistiblement entre ses lèvres frémissantes.


Elle s’est allongée sur le lit et a fermé les yeux, avant d’écarter largement les jambes pour leur offrir le spectacle de sa chatte brillante. Puis, elle s’est caressée lentement, longuement, jusqu’à ce que son corps soit traversé des spasmes nerveux. Elle transpirait, se tordait les seins, sentant les éclairs électriques de la jouissance lui traverser les chairs.


Elle s’est arrêtée brusquement. Quelqu’un frappait de l’autre côté du miroir. Elle a ouvert les yeux pour découvrir une bite somnolente, dont la tête mauve et la hampe épaisse sortaient d’un trou ouvert dans la cloison, sous le miroir. Elle s’est approchée, timidement tout d’abord, avant de se mettre à jouer avec le membre à moitié endormi, fixant son corps nu et brillant dans le miroir, imaginant l’homme qui se tenait de l’autre côté, qui la regardait comme elle se regardait et dont elle sentait le sexe grandir sous ses caresses. Puis elle s’est agenouillée, pour le prendre dans sa bouche et le déguster, longuement, sensuellement. Elle n’avait plus rien de la petite fille apeurée qui était rentrée dans la cabine quelques minutes plus tôt. Elle était redevenue cette femme, brûlante, passionnée et assoiffée de sexe, que « YNot » lui avait permis de découvrir. Elle se caressait la chatte tout en sentant le membre viril grossir dans sa bouche, jusqu’à atteindre des proportions impressionnantes.


La massue noueuse avait disparu, laissant un instant la jeune femme perplexe, avant de refaire son apparition revêtue d’un préservatif. Elle s’est aussitôt retournée pour offrir au miroir le spectacle de son cul aux fesses largement écartées et sous lesquelles brillaient les lèvres frémissantes de son con. La queue monstrueuse s’est glissée en elle, occupant chaque centimètre carré de sa chatte béante, jusqu’à s’écraser au fond de sa caverne. Les fesses écrasées contre la glace, elle s’est laissé pistonner avec délice, jouissant violemment sous les glissements de l’épais gourdin entre ses chairs écartelées. Elle l’a senti exploser dans son étui de latex et elle a explosé en même temps que lui.


C’était fini, il s’était retiré, la laissant pantelante, allongée sur le lit en position fœtale. Quelques minutes, plus tard, le gérant est venu ouvrir la porte de la cabine, jetant son trench-coat sur le lit.



Elle s’est essuyée, regardant son corps nu dans la glace, ce corps qu’elle paraissait découvrir et qui la comblait chaque jour davantage. Puis elle est descendue rejoindre le gérant.



Un bref sentiment de honte et de gêne l’avait envahie en réalisant qu’elle venait de s’exhiber devant cet horrible personnage. Si elle aimait visiblement s’exhiber, elle n’appréciait pas d’être confrontée à ses voyeurs.



Elle se rendait compte de l’absurdité de sa question. Elle lui avait clairement montré pourquoi quelques minutes plus tôt.



Il a éclaté de rire comme s’il s’était agi d’une autre question ridicule. Visiblement, c’était une pratique courante et l’une des spécialités de la maison. Des bourgeoises anonymes, plus ou moins jeunes, plus ou moins belles, venaient s’offrir au regard des clients du sex-shop, qui prélevait sa quote-part au passage. Tout le monde y trouvait son compte.



Il était clair qu’elle n’en tirerait rien de plus. Elle allait donc quitter la boutique, lorsqu’il l’avait rappelée.



Il lui avait tendu un grand sac par-dessus le comptoir.



Une panoplie de sex-toys et de DVD qui s’entassaient dans le sac grand ouvert. Julie avait failli lui dire de tout garder, mais elle s’était ravisée. Après tout, elle les avait gagnés et si « YNot » les lui avait offerts, c’était certainement pour une bonne raison.



Tandis qu’elle rentrait à son appartement, Julie avait la tête dans les nuages. Elle n’avait plus aucune crainte ni aucune pudeur à promener son corps à moitié nu au milieu de la foule grouillante de la fin de l’après-midi. Les souvenirs des quatre dernières journées défilaient dans sa tête comme un carrousel et tous sans exception étaient liés à des moments de plaisir aussi intenses que variés. Elle ne savait pas où cette nouvelle Julie allait la mener, mais tout ce qu’elle savait c’est qu’elle n’avait pas l’intention de la laisser s’échapper.


Arrivée à l’appartement, elle avait retiré son trench-coat, avant d’aller ouvrir largement les rideaux du salon, comme si elle invitait les occupants des appartements situés à moins de trente mètres en face du sien à se délecter à leur guise de son corps de déesse.

Elle s’est servi un grand whisky-glace, dans l’espoir de noyer quelque peu l’excitation ininterrompue qui lui dévorait le corps depuis qu’elle avait quitté son appartement quelques heures plus tôt.


Nadia allait bientôt venir la rejoindre et elle allait pouvoir partager ses récents émois avec elle. Les souvenirs de leur soirée hantaient encore son esprit, et les frissons montant de son entrejambe révélaient que d’autres parties de son corps s’en souvenaient également.


Le carillon familier lui a annoncé qu’un message venait d’arriver dans sa boite. C’était lui.



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Sam 26 mars 2011, 17 h 20 min 46 s

Objet : Chère Julie,

J’espère que vous avez aimé la petite sortie que je vous ai préparée. J’espère que vous ne m’en voudrez pas si je vous avoue que je vous ai accompagnée durant la plupart de l’après-midi. Vous étiez magnifique comme toujours. Éblouissante de beauté, tantôt fragile et émouvante, tantôt animale et dévorante. Jamais aussi belle que quand vous vous offrez librement, sans entrave, quand vous vous abandonnez aux désirs de votre corps de déesse.

Je me suis permis de prendre quelques clichés de ces moments d’extase. N’ayez crainte, ils ne sont que pour nous. Regardez-les ce soir en découvrant quelques-uns des jouets que j’ai choisis pour vous.

Bonne soirée, ma belle.



Une dizaine de photos accompagnaient le message. Elle n’osait ouvrir les fichiers, tremblant à l’idée de se trouver face aux images de son exhibition. Après avoir vidé d’un trait son verre de whisky, elle a fait défiler les photos. Sortant de son immeuble, le haut de ses cuisses brillant au-dessus de ses cuissardes noires ; assise à la table du kiosque, les jambes croisées sous le regard pénétrant du serveur penché sur sa poitrine ; dans le kiosque, les seins à l’air, le regard vibrant d’excitation ; son cul, coquinement révélé, tandis qu’elle s’éloignait du kiosque ; dans la rue grouillante, sous les regards admiratifs des passants ; et une série bien plus explicite, dans la cabine du sex-shop, offrant son corps et son sexe béant à l’objectif de la caméra.


Elle ne savait que penser. Il l’avait suivie tout l’après-midi, épiant chacun de ses gestes, capturant à son insu l’image de son corps de plus en plus dénudé. Elle s’en voulait d’avoir été une nouvelle fois son docile jouet, d’avoir répondu à chacun de ses ordres comme une petite chienne obéissant à son maître. Elle avait envie de pleurer. Puis Nadia avait sonné à la porte.


Après avoir refermé l’ordinateur et enfilé un large peignoir éponge, elle avait accueilli son amie.



Et c’est ce qu’elle a fait, un peu mécaniquement au début, puis le whisky et leurs éclats de rire aidant, elle a revécu ses extases successives, sentant sa chatte se mouiller tandis qu’elle évoquait les moments les plus intenses de son après-midi. Elles ont regardé les photos une à une, recréant les tableaux de son après-midi. Nadia lui a fait remettre le trench-coat, les bottes et les lunettes noires, se penchant sous le court manteau, tandis qu’elle défilait dans l’appartement, pour mater ses fesses et son con dénudés.


L’excitation grandissant, Julie a même consenti à rejouer la scène du peep-show, allant jusqu’à se caresser la chatte devant son amie.



Elle a obéi, tandis que son amie se débarrassait rapidement de sa jupe avant de fouiller dans le sac du sex-shop pour en ressortir un gode ceinture qu’elle s’est promptement fixé autour de la taille.


Le gourdin de latex noir était encore plus impressionnant que celui de l’inconnu de la cabine. Et, lorsque Nadia s’est accrochée à ses hanches et que l’énorme engin a pénétré ses chairs pour s’enfoncer profondément dans sa caverne trempée, Julie n’a pas eu le temps de réaliser ce qui lui arrivait.



Elle avait honte de ce qu’elles étaient en train de faire, mais il était trop tard. Elle ne pouvait rien contre la jouissance intense qui lui électrisait la chatte. Elle se mordait les lèvres pour retenir ses râles d’extase provoqués par les coups de boutoir de son amie. Pour la troisième fois de la journée, elle jouissait avec une intensité presque irréelle.


Lorsque Nadia l’a enfin libérée, elle s’est écroulée sur le divan, trempée de sueur et de plaisir, reprenant son souffle interrompu par les derniers frissons du plaisir. Elles se sont regardées avant de partir dans une séance de rire jubilatoire qui a duré près d’une minute.



Dix minutes plus tard, Julie reprenait ses esprits sous le massage revigorant des jets bouillonnants de la douche, laissant son amie pianoter sur l’ordinateur.



Le corps nu et trempé de l’eau de la douche, Julie a surgi dans le salon.



Elle s’est assise en frissonnant, une serviette nouée autour de la poitrine, fixant l’écran où s’affichait un nouveau message de « YNot »



De : YNot@hotmail. Com

Envoyé le : Sam 26 mars 2011, 20 h 5 min 17 s

Objet : Chère Julie,

Je n’en peux plus de vous faire languir. Ce soir, si vous le souhaitez, je me révèlerai à vous.

Je pourrais être chez vous dans une heure, si vous le voulez. Mais si vous acceptez, je vous demande de m’attendre les yeux bandés, nue sur votre lit, afin de me laisser profiter anonymement de votre corps pour la dernière fois. C’est aussi pour cela que je vous demanderai de ne pas m’adresser la parole tant que je ne vous l’aurai pas adressée moi-même.

J’attends votre réponse avec émotion.



Elle avait attendu ce moment depuis quatre jours et à présent, elle n’était plus du tout sûre d’en avoir envie. Elle paniquait à l’idée de rencontrer cet inconnu qui lui avait permis de découvrir son corps et l’avait initiée aux plaisirs de la chair. Et s’il était laid, chauve, bedonnant, avec un regard lubrique de vieux pervers ? Ce serait trop horrible !



Julie a été prise de court par la proposition de Nadia. Elle n’avait pas envisagé ce scénario, et l’idée de s’offrir aux caresses de « YNot » sous les yeux de son amie lui a immédiatement chatouillé la chatte.




De : Julie. Vanier@andersen&lloyds. Com

Envoyé le : Sam 26 mars 2011, 20 h 18 min 14 s

Objet : Monsieur,

Je vous attendrai à 21 h. J’espère que vous ne me décevrez pas.


Julie Vanier

18 rue du Château, cinquième étage, appartement C

Tel : 6378

Portable : 0622341972

Bureau : 25/342



Elles ont passé les deux heures suivantes comme deux gamines excitées se préparant pour leur premier bal. Nadia a enduit le corps de son amie d’huile parfumée, elle lui a séché les cheveux et refait la coiffure, l’a maquillée et parfumée comme une jeune mariée se préparant à sa nuit de noces.

Puis elles se sont allongées côte à côte sur le lit, se tenant par la main en attendant la sonnerie de la porte d’entrée. Julie entièrement nue, un bandeau noir déjà noué sur ses yeux et Nadia, en petite culotte et tee-shirt sous lequel balançaient librement ses imposants melons.



Julie a brusquement serré la main de son amie et un long frisson d’angoisse et d’excitation lui a traversé le corps.



Elle lui a posé un baiser sur les lèvres avant de l’abandonner dans les ténèbres. Julie a entendu son amie actionner le bouton de la porte de l’immeuble, puis ouvrir la porte de l’appartement avant de se glisser dans la penderie, entre les volets de laquelle elle pourrait discrètement assister à sa rencontre avec « Mr YNot ».


Une décharge électrique lui a traversé les chairs lorsqu’elle a entendu le bruit de la porte d’entrée se refermant. Puis les mouvements dans le salon, le tintement de glaçons dans un verre que l’on remplit, des mains fouillant dans ses affaires. Visiblement « YNot » se sentait chez lui. Elle a pensé à se libérer de leur soi-disant accord pour aller lui dire en face combien elle le trouvait lâche et digne de mépris. Mais en même temps, elle ne savait qu’elle n’en ferait rien, restant tétanisée sur le lit, la poitrine haletante et le corps brûlant d’excitation.


Ce fut comme une libération d’entendre les pas dans le couloir menant à la chambre et cette présence à côté d’elle, trahie par une respiration plutôt douce et les arômes puissants d’un parfum masculin. Une libération chaude et humide qu’elle a sentie couler entre ses cuisses, tandis que ses joues se coloraient de honte.


Elle a senti son regard glisser sur son corps dénudé, avant que ses doigts ne viennent frôler ses chairs. Il lui a pris les mains pour les amener au-dessus de sa tête et elle s’était laissé faire, définitivement offerte aux désirs de son mystérieux visiteur. Trois minutes plus tard, elle gisait les poignets noués au-dessus de sa tête, et les chevilles attachées aux deux pieds du lit. Son sexe béant brillait des liqueurs qui ne cessaient de s’écouler de sa caverne.


Les mains et les lèvres de « YNot » étaient douces, presque féminines. Elle aurait voulu qu’il vienne lui dévorer la bouche, mais il était trop occupé à lui dévorer les seins, le ventre, les cuisses, retardant le moment où il s’attaquerait au fruit juteux qui frémissait d’impatience entre ses jambes.


Lorsque la langue est enfin venue titiller son petit bouton rouge, ses fesses se sont brusquement relevées, lançant son sexe à la rencontre de cette bouche dévorante, déclenchant par la même occasion un long jet de cyprine qui a dû inonder le visage de son mystérieux amant.


Il s’est éloigné un instant, et elle a eu peur qu’il ne l’abandonne déjà. Mais elle a bientôt entendu le bruit d’un petit moteur dont elle n’a pas tardé à en deviner l’origine. Elle a poussé un râle de plaisir lorsque la tête du vibro est venue se poser sur son clitoris gonflé de désir. Il l’a fait jouir durant de longues minutes, faisant trembler son corps au rythme de l’énorme engin enfoncé dans sa chatte, avant de l’abandonner, le cul baignant dans les vagues salées de ses orgasmes.


Elle est restée seule dans la chambre, reprenant peu à peu son souffle et ses esprits. Elle n’arrivait toujours pas à deviner qui pouvait être son mystérieux « YNot ». Et si c’était Pierre, son chef de département ? De tous les hommes de la boite auxquels elle pouvait penser, il était le seul qui puisse avoir joué ce rôle. Et en même temps, elle n’arrivait pas à y croire.


Elle a failli prononcer son nom lorsque l’inconnu est revenu dans la chambre pour lui détacher les chevilles. Mais elle est restée silencieuse, le laissant la retourner doucement, pour l’allonger sur le ventre, la tête posée entre ses bras toujours attachés au sommet du lit.


Il lui a offert un massage si délicieux qu’elle a failli s’endormir sous les effets apaisants de ces mains qui parcouraient sensuellement chaque centimètre de son corps encore électrisé. Une claque violente assenée sur ses fesses l’a rapidement ramenée à la réalité. Il l’a obligée à s’agenouiller, la tête enfoncée dans les draps, pour qu’elle lui offre le spectacle enivrant de son cul dressé en majesté.


Il l’a d’abord caressé doucement, avant de lui assener une fessée à laquelle elle ne s’attendait pas. Elle agitait son cul en poussant des petits cris comiques tandis que la main s’écrasait brutalement sur ses fesses tremblantes. Elle a pensé à Nadia, cachée dans la penderie, se demandant si elle allait l’appeler à l’aide. Mais elle ne pouvait s’y résigner, s’abandonnant avec délice aux doigts de « YNot » glissant entre les lèvres béantes et ruisselantes de sa petite chatte avant de remonter entre ses fesses et se presser contre sa rondelle frémissante.


Jugeant sans doute que son derrière avait acquis la coloration souhaitée, « YNot » l’avait saisi par les hanches, et elle s’était préparée à offrir enfin son con affamé aux assauts virils de son amant inconnu. Mais ce n’était pas un sexe d’homme, chaud et frémissant qui était venu lui écarteler la chatte. C’était le gode qui l’avait déjà visitée deux heures plus tôt, le gode attaché au bassin de Nadia.


Nadia ! Ça a été comme une révélation. Elle savait tout depuis le début ! Elle était parfaitement capable d’avoir organisé tout cela ! Les pensées tourbillonnaient dans sa tête, tandis que le gourdin de latex lui défonçait la chatte. Elle jouissait presque malgré elle sans pouvoir chasser de son esprit l’idée que son amie avait tout manigancé.



Pour toute réponse, elle a entendu un nouveau bruit de moteur électrique et le contact glacé d’un gobe vibrant posé sur le petit trou fripé de son cul.



Elle a crié mais il était trop tard. Le gode métallique préalablement lubrifié s’est enfoncé inexorablement entre ses reins dans un ronronnement mécanique.


Sous l’effet des vibrations du gobe enfoncé entre ses fesses et les coups de boutoir du gourdin de latex avec lequel on lui pilonnait la chatte, Julie s’est mise à râler bruyamment, le visage enfoui dans les draps défaits. Le frottement des deux bites artificielles coulissant contre ses chairs provoquait des éclairs violents qui lui enflammaient la chatte et le cul.



Son mystérieux visiteur n’a pas obéi tout de suite, prolongeant encore pendant plus d’une minute l’orgasme ininterrompu qui embrasait le corps de Julie. Puis, il a arrêté le petit moteur du vibro, avant de retirer lentement les deux lances enfoncées dans ses chairs.


C’était fini. Julie s’est laissé retomber sur le lit avant de sentir le corps nu de son amie venir se coller contre le sien, délivrer ses mains encore nouées au-dessus de sa tête, et poser un chapelet de baiser sur son corps brûlant.



Pour toute réponse, Julie a tourné la tête pour aller à la rencontre de la bouche de son amie, et laisser leurs langues se mêler dans un baiser passionné.


Elles ont fait l’amour toute la nuit sans que Julie reproche quoi que ce soit à son amie.


Mais on sait tous que la vengeance est un plat qui se mange froid. Et lorsqu’au petit matin, Nadia s’est réveillée les mains et les pieds attachés aux quatre coins du lit, elle a compris que l’heure de la revanche était arrivée.