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Vice et vertu

Elle se réveilla doucement tout en s’étirant. Les draps glissèrent sur son corps nu, laissant apparaître ses seins lourds et déjà tourmentés par des plaisirs inavouables. Elle ouvrit doucement les yeux qui s’habituèrent rapidement aux rayons de soleil qui filtraient au travers du rideau de velours.

Un regard rapide sur sa chambre. Elle aimait cette chambre, elle aimait cette harmonie de couleurs douces et vives.

Il était déjà tard mais elle avait dormi du sommeil du juste, rêvant de cet homme qu’elle avait laissé dans cette chambre d’hôtel quelques jours auparavant… Elle n’avait pas eu de nouvelle de lui ce qui était ma foi, plutôt bon signe. Elle détestait les relations « longue durée » ou un peu trop « sérieuses » à son goût…

Un sentiment de bien-être l’enveloppa et un large sourire illumina son visage.

Elle se leva, enfila son peignoir de soie bleu et se prépara un café. Elle s’installa devant son ordinateur portable et se connecta sur son site préféré de libertinage. Rapidement elle lut les messages laissés pendant son absence et une lancinante chaleur commença à sourdre entre ses cuisses.

De nombreux messages émanant de mâles qui n’avaient pour originalité qu’une photo sur leur profil d’un gros plan sur leur membre en érection. C’était un site internet dédié au libertinage ou aux plans cul en général, il ne fallait pas se voiler la face. On n’y rencontrait pas que des gentlemen mais plutôt des hommes mariés cherchant une relation extra-conjugale. Un site comme on en trouve tant sur internet, vive l’évolution et la débauche.

Des couples qui recherchent un homme ou une femme, parce que Monsieur est bi ou Madame est bi ou les deux, des exhibs en cam toute la journée, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il fasse beau. C’est une ambiance plutôt « hot » où l’on peut faire ses « courses » tout en matant de bonnes vidéos amateurs, ou des femmes pulpeuses ou minces qui se découvrent une vocation d’exhib…

De longues minutes après, elle fit son choix. Un homme âgé de 48 ans, grand, des yeux clairs et une photo de son membre dressé entre ses cuisses lui donna mille envies. Après une discussion assez rapide sur le site, ils se fixèrent rendez-vous l’après-midi même. Elle était habituée à « accueillir » ses « amants » d’un jour, chez elle. C’était son terrain et elle se tenait toujours prête à un éventuel dérapage de la part de son partenaire du moment.

Elle avait découvert sa vocation pour le libertinage quelques mois auparavant.

La bonne affaire, des « plans cul » déguisés sous des apparences de mâles bon-chic-bon-genre, en majorité mariés, qui arrivaient toujours non pas avec un bouquet de fleurs mais avec une très bonne bouteille de champagne.

Se dirigeant vers la salle de bains, elle se fit couler un bon bain chaud. Un sentiment de bien-être l’envahit entièrement, bien que peu familière de cet état, elle ne s’en inquiéta nullement. Elle fit lentement glisser son éponge le long de ses jambes, écarta légèrement les cuisses et la passa sur son sexe. Fermant les yeux, elle s’abandonna à quelques caresses subtiles, juste de légers effleurements sur son intimité, l’éponge remontant sur ses seins, ses tétons dressés…

Elle laissa son index glisser le long de ses seins, de son ventre pour commencer de longs mouvements de va-et-vient sur sa fente, effleurant son clitoris déjà gonflé de désir. Ses caresses furent stoppées par la sonnerie de son téléphone portable.

Deux sonneries… Son rendez-vous était là…

Quand elle ouvrit la porte, elle n’était vêtue que de son peignoir en soie bleu. Il se tenait dans l’encadrement de la porte. Après un rapide coup d’œil sur cet homme qu’elle ne trouva pas très attirant, mais peu importait, elle avait surtout besoin de sexe, en espérant que les photos de son anatomie postées sur le site n’aient pas été prises en gros plan.

Quand les présentations furent faites, elle l’emmena directement dans sa chambre. Ni lui ni elle n’avait besoin de se poser dans le salon et hypocritement discuter de choses et d’autres. L’homme commença à l’embrasser vigoureusement, passant ses mains sous son peignoir lui saisissant les seins, pinçant ses tétons tandis qu’elle commençait à caresser sa queue tendue sous son jean. Son corps ondulait sous les caresses de cet homme qui, maintenant, s’acharnait sur sa petite fente qui s’était humidifiée. Ses doigts écartaient ses lèvres, passant sur son clito, le pinçant, pendant qu’elle déboutonnait son jean à la recherche de cette queue énorme.

Ils se laissèrent aller sur le lit.

Faisant glisser son peignoir, elle écarta les jambes et se laissa mordiller et lécher dans des gémissements devenus incontrôlables. Il lui vrillait son intimité, enfonçant deux puis trois doigts plus profondément encore pendant que sa langue passait et repassait sur son clito.

Elle l’invita à se déshabiller et elle se retrouva entre ses cuisses, passant la langue sur cette queue énorme, aspirant son gland, caressant ses petites boules, léchant les gouttes qui perlaient déjà de sa petite fente. Ses mains s’affairaient sur ses couilles lourdes et remplies de ce jus qu’elle aimait tant. Son sexe dans sa bouche, elle le suçait comme une folle ignorant les paroles de l’homme qui la suppliait d’arrêter, pas déjà…

Elle n’en eu cure, elle continuait à le pomper et il gicla une première fois dans sa bouche. Ce liquide chaud, salé et amer glissa dans sa gorge. Elle le but entièrement, aspirant son gland et léchant son jus. L’homme poussa un long râle de plaisir.

Elle s’allongea près de lui, l’embrassant langoureusement. Après de longs baisers passionnés, elle passa ses doigts sur son torse, descendant vers cette queue si bonne qui commençait à nouveau à se raidir. Elle le branla lentement mais fermement.

Son propre sexe était en feu et elle avait besoin qu’il la pénètre et maintenant. Elle sortit une capote du tiroir de sa table de chevet, arrachant l’emballage avec les dents et la fit glisser sur sa queue et se mit à cheval sur lui et s’empala sur son sexe.

Les gémissements de part et d’autre résonnaient dans la chambre, de longues minutes de va-et-vient en elle, sa queue s’enfonçant dans cette cavité si étroite, le désir montait de plus en plus, les mains de l’homme pressant ses seins, pinçant ses tétons sans ménagement, une chaleur intense l’envahit et elle jouit dans un gémissement sans fin.

L’homme éjacula une seconde fois.

Ils restèrent l’un dans l’autre quelques instants, reprenant chacun leur souffle. Elle se retira lentement faisant glisser la capote le long de sa queue et lécha son jus. Un sourire, un rire, un baiser…

Elle lui indiqua la salle de bains et s’écroula sur le lit. L’homme revint après quelques minutes, se rhabilla et glissa un baiser dans le cou en lui murmurant : « Ciao ma belle, quand tu veux on remet ça ». Il lui fit un bref signe de la main et quitta son appartement.

L’après-midi était déjà bien avancé, elle avait faim et il fallait qu’elle s’organise un autre rendez-vous dans la soirée. S’étirant tel un chat, elle sourit et fila dans la salle de bains.

Le miroir reflétait son image, elle sourit et se prit à murmurer : « Attention messieurs, je suis de retour ».