n° 15256 | Fiche technique | 30303 caractères | 30303Temps de lecture estimé : 18 mn | 07/11/12 |
Résumé: Alex est épris de Marie. Il fait un faux pas. Marie le chasse. | ||||
Critères: fh inconnu nympho boitenuit danser jalousie noculotte fellation pénétratio mélo -prememois -occasion | ||||
Auteur : Passerose Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Regrets Chapitre 01 / 06 | Épisode suivant |
Marie cherchait un cavalier pour l‘accompagner au mariage d’un collègue. Son père en parla sur le chantier. Je lui proposai mes services. Sa fille, je l’avais connue au village avant que son père ne rejoigne la région industrielle où je l’avais suivi pour trouver un travail stable et correctement rémunéré. Célibataire isolé, le dimanche j’étais parfois invité dans cette famille en qualité d’ancien voisin et de collègue de travail. Les liens anciens créaient une solidarité renforcée par ceux du travail fait en commun. La gamine que j’avais connue se métamorphosait en jolie jeune fille. Elle avait grandi bien sûr, mais elle se formait, des seins avaient gonflé la poitrine jadis plate, les fesses s’étaient musclée et arrondies, la taille s’affinait, le port avait gagné en élégance et quelques artifices habilement dosés rehaussaient l’éclat de ses yeux marron et son inaltérable sourire si précieux pour une vendeuse. Une de ses copines, coiffeuse exerçait ses talents d’apprentie sur une chevelure noire longue et souple.
Ce soir, pour les festivités qui accompagnent le repas de noces, Marie rayonne dans une robe rose qui épouse à merveille les courbes de son jeune corps de femme au seuil de l’âge adulte. À mes yeux elle est la plus belle de cette assemblée. Qu’est-ce que les sept années qui nous séparent ? Elle est curieuse de tout, s’amuse de toutes les histoires qui circulent à table, des plus innocentes aux plus osées. Et dans ces tablées, l’occasion du mariage offre la possibilité de raconter des péripéties nuptiales parfois à la limite de la décence. Les plus grivoises ont à peine fait rosir le visage encore poupin sous le fard de ma si jolie cavalière. Il est vrai qu’une fille de dix-neuf ans de nos jours est armée pour en entendre de toutes les couleurs. Une seule fois je l’ai vue tiquer, lorsqu’un plaisantin a suggéré que chaque convive de la table raconte sa première fois. Le concours est lancé, deux filles lèvent le doigt pour prendre la parole, trois garçons en profitent pour s’inscrire dans la suite des récits. Je regarde Marie, elle hoche la tête :
Son père m’a dit qu’elle n’a pas de petit ami ; il est certain qu’elle est encore pucelle. Cependant sa réaction me met la puce à l’oreille, me distrait et me fait perdre en partie le fil du récit d’une grande rousse qui glousse de plaisir en étalant les détails scabreux de la perte de sa culotte et de son innocence un premier mai, dans les bois. Elle cueillait du muguet, penchée dans le sous-bois. Elle n’a entendu arriver personne, quand elle a senti des doigts écarter la bande de son string et caresser immédiatement sa vulve. Terrorisée par cette attaque, elle n’a pas osé bouger, mais a poussé un cri d’effroi. Son agresseur s’est aussitôt retiré, s’est excusé : il venait de commettre une épouvantable méprise : sa copine lui avait donné un rendez-vous galant dans le bois, elle portait les mêmes vêtements que notre héroïne. Effectivement ils avaient retrouvé la fille en question et il fut facile d’établir que vues de derrière, penchées en avant, elles présentaient des similitudes troublantes propres à expliquer la confusion de l’amoureux, devenu depuis le mari de la narratrice. Il faut croire que Marie a été plus attentive que moi, puisqu’elle m’aide à rassembler les bribes de l’histoire de façon cohérente. Les mots ne lui font pas peur, je la trouve même hardie.
Pendant le récit suivant, je sors pour fumer une cigarette. Sur l’estrade l’orchestre se prépare pour le bal. Marie m’accompagne, elle ne fume pas mais veut prendre l’air. Elle est si mignonne tournée vers moi. Ah ! Je me verrais bien arrivant derrière elle en posture de cueilleuse de muguet.
J’ai penché ma tête vers elle et m’est apparue la différence de taille. Marie doit mesurer environ un mètre soixante, moi je fais un mètre quatre-vingt-quatorze. Elle attend mon baiser, yeux fermés, tête levée vers moi. Je dépose mon premier bisou sur son front. Je me sens soudain tout timide devant ce petit bout de belle femme de cinquante kilos. Elle m’a appelé nigaud, elle va se moquer de moi si je ne fais pas mieux. Pourtant ce n’est pas ma première femme. J’ai eu quelques flirts poussés avec des femmes de mon âge, dont une épouse infidèle qui m’a appris à faire l’amour dans toutes les positions. C’était de plus une vicieuse, adepte de la sodomie, que son mari ne voulait pas suivre sur les chemins de terre jaune. Ce mari, un idiot qui refusait le préservatif et tous les artifices comme le canard ou le vibromasseur, n’honorait sa malheureuse moitié que deux ou trois fois par semaine et préférait la messe du dimanche à l’accouplement conjugal réclamé par sa femme en manque perpétuel de sexe. Je m’étais mis à manquer la messe pour faire œuvre de charité en apaisant par des soins appropriés les envies de la brave fille, alors que son mari priait et remerciait le ciel de lui avoir envoyé une épouse aussi parfaite. Ensemble nous avions analysé et reproduit les recommandations d’un petit livre rouge ancien, danois je crois, que l’époux avait relégué au fond d’un tiroir par pudeur. Sidonie voulut tout essayer, je fus élève, maître et amant pendant un an ; mais je dus fuir le village à cause d’une dénonciation anonyme.
Depuis, fort de cette expérience, j’ai contribué à l’initiation sexuelle de quelques dignes paroissiennes, notamment dans ce fameux bois au muguet, mais en toute saison. Je leur ai montré le loup, elles apprenaient vite et s’empressaient ensuite de transmettre leur savoir. Aucune n’avait voulu ou su me lier à son sort. Parfois, à court de compagnie, je recourais aux services tarifés d’une péripatéticienne, choisie pour l’aspect avenant de sa silhouette repérée sur certains trottoirs de la préfecture. Tout ce bagage que je n’ai pas l’intention de raconter, même pas à Marie, ne me sert à rien devant ma future. Elle ne veut pas se contenter de ce triste bisou. Elle a su attendre, mais ma déclaration l’a enflammée. Elle recule jusqu’à une grosse pierre, se perche et m’appelle. J’avance, ses bras entourent mon cou, sa bouche happe la mienne et elle me démontre qu’une vierge n’a pas besoin d’un long apprentissage pour savoir embrasser le garçon de son choix. Ciel, quel baiser. Bouche fermée contre la mienne, elle écrase ses lèvres tremblantes sous ma moustache, à la recherche de la meilleure position pour éviter la collision des nez. Ses seins s’appuient sur ma poitrine, son visage est presque à hauteur du mien.
Dans ses yeux je lis sa fringale. Alors j’apporte une contribution plus active, je l’étreins, assure son équilibre en la serrant contre moi et j’ouvre mes lèvres, les humecte d’un bref coup de langue avant d’aller introduire la pointe de ma langue entre les siennes. Instinctivement elles s’ouvrent et j’atteins le barrage des dents serrées. En face des miens ses yeux se troublent, ses mains se nouent derrière ma tête, me tirent et la barrière des dents cède le passage. Je l’embrasse comme un fou, je fouille sa bouche, explore son palais, lutte contre la résistance de sa langue de chatte qui se débat sauvagement. Je ne m’attendais pas à une telle ardeur, ma surprise me pousse à plus d’audace, mes mains se plaquent sur l’enveloppe rose des seins, mes doigts travaillent les chairs souples dans le rempart du soutien-gorge. Marie, la bouche envahie proteste mollement, ne veut pas que nos bouches se désunissent.
La pierre sous ses pieds nous tient heureusement éloignés au niveau du bassin de sorte que l’érection brutale et spontanée qui trahit mon émotion reste à distance de son ventre désirable. Je continue la lutte des langues, permets la visite de la sienne derrière mes dents. Elle chatouille mon palais, me fait frissonner. Marie porte une main en protection sur ma poitrine. Je reporte les efforts de mes mains à bout de bras sur ce postérieur délicieux dont j’ai déjà admiré le balancement excitant et je tâte les fesses rebondies mais j’évite de trop la tirer vers moi, pour garder la distance qui dissimule l’état de turgescence de ma verge brûlante. Mon majeur parcourt la ligne de séparation des deux rondeurs postérieures et déclenche un frisson dans ce corps innocent : Marie réagit aux caresses au quart de tour. Ne pas trop appuyer, elle s’ouvre d’elle-même, je le sens au mouvement des pieds qui s’écartent aux limites de la pierre, pointes plus rapprochées que les talons, donnant un accès plus profond au tranchant de ma main qui remonte le sillon entre des muscles soumis. La salive instantanément se fait plus riche et je parie que ma jeune vierge est en train de tremper sa culotte. Hélas, il est encore trop tôt pour oser le vérifier. Quand, un peu pour conserver cette distance, un peu par curiosité, je glisse ma main gauche sur sa hanche en direction de son ventre et que du nombril deviné je laisse descendre la caresse vers son entrejambe, Marie sursaute, dénoue l’étreinte, pousse des deux mains contre ma poitrine.
Je réponds oui, le contraire me condamnerait. Chemin faisant, avec ce tempérament volcanique, c’est elle qui quémandera des caresses plus précises. Je les lui donnerai avec une retenue contre laquelle elle finira par protester. Mon plan se bâtit au gré des circonstances, elle sera à moi avant de passer devant le maire ou je n’y comprends rien aux femmes. Marie est un tendron à ma portée. Il suffira de la faire mijoter à petit feu, de progresser de façon insensible, pour l’amener à rendre son jus, pour la faire mouiller et languir et crever d‘envie de se faire posséder. Je la veux et je l’aurai. Elle sera ma chérie, son corps et son âme m’appartiendront. Je ne laisserai à aucun autre l’occasion de lui ravir sa fleur. Donc le plus tôt sera le mieux. À moi de l’amener à s’offrir. En attendant je bande comme un ours, j’ai une terrible envie de sexe, une grosse soif de cyprine, un besoin féroce de me détendre en éjaculant. Mais je me retiens, pourvu que je ne craque pas. Ce baiser à mon amoureuse m’a complètement chamboulé.
Présentations faites, la rousse pousse Marie vers l’entrée, la suit, se retourne et m’envoie une main sur l’avant du pantalon d’un geste surprenant, précis et rapide mais suffisant pour lui arracher une exclamation à double sens :
Nous avons applaudi la danse des mariés, j’ai commandé du champagne pour Marie et pour moi : je tenais à célébrer cette rencontre et l’engagement mutuel.
La déclaration a été suivie d’un baiser rapide, lèvres closes. Des étoiles plein les yeux, Marie a pris ma main et m’a tiré en riant vers la piste au milieu des tables placées en fer à cheval. J’ai essayé d’éviter les contacts trop étroits. Mais pendant les slows ma petite chatte amoureuse s’est rapprochée, lovée dans mes bras.
Alors bravant les lois de la pesanteur mon oiseau relève la tête, se gorge de sang et me trahit en faisant une nouvelle fois une bosse indécente sous ma ceinture. On se presse nombreux sur la piste, heureusement. Marie est trop occupée à lire mon amour dans mes yeux pour remarquer cette preuve de désir masculin à hauteur de son ventre. Et si elle augmente ma gêne en se pressant contre moi avec amour, elle a la délicatesse de faire semblant d’ignorer le phénomène. Nous atterrissons au bar. Pour garder les idées claires nous réclamons une autre coupe. Marie sur son nuage ingurgite les bulles :
Quelques danses plus tard, quelques coupes plus loin, un jeune homme s’incline devant Marie. Elle me regarde, je lui fais signe d’accompagner ce brave garçon :
De l’autre côté une main se pose sur mon épaule. C’est Yolande, la rousse délurée.
Sous l’orchestre elle me tire vers une porte latérale. Que veut-elle me montrer, sa voiture ? Sur le parking, entre deux véhicules elle va droit au but, une main sur le zip de ma braguette :
Elle termine sa phrase accroupie devant moi, écarte l’obstacle, dégaine mon sabre. Elle pousse un cri d’admiration, m’empoigne, me promène devant ses yeux, envoie quelques coups de langue.
En réponse je pose une main sur sa chevelure rousse pour acquiescer. Sa bouche se pose sur mon gland, elle suçote la pointe du nœud, m’aspire au chaud, m’enveloppe de salive et elle fait tournoyer sa langue tout le long de la partie immergée. Yolande est une artiste du pipeau. Elle me fait coulisser, mordille la tige, se goinfre de ma chair, suce joues creusées et à ce jeu elle a vite fait de me mettre le feu. Marie saurait-elle m’enflammer comme elle ? Je tente de me retirer quand du fond de mes couilles part le frémissement annonciateur de l’éclatement. Des deux mains, l’une plantée autour de mon scrotum, l’autre serrée à la base de cette queue qu’elle dit adorer elle me maintient dans le four suceur. Je viens, je pars, j’envoie de longues et lourdes giclées de sperme. Elle continue à sucer, avale tout jusqu’à la dernière goutte, se redresse en essuyant d’un revers de main d’hypothétiques bavures :
Elle me plaque un smack et s’enfuit en courant. Je fume ma cigarette tranquillement. Cette femelle est enragée, je n’en ferais pas ma femme. Mais, bon dieu, je me sens plus léger et je vais pouvoir affronter les prochaines danses avec Marie sans crainte de la choquer grâce à cette thérapie efficace. Je retrouve Marie sagement assise à sa place. Je lui manque. Ce cavalier ne me vaut pas. Elle ne dansera plus qu’avec moi. Elle se sent si bien dans mes bras. Je proteste, par politesse elle doit répondre aux invitations. D’ailleurs c’était la première seulement.
Est-ce le contact du ventre de Marie, la chaleur de son regard amoureux, n’est-ce pas plutôt l’impression d’être en permanence scruté par la rousse aux aguets, curieuse de constater la prochaine inflation « pantalonnière » ? Mes ennuis renaissent, mon pantalon se déforme une fois de plus. Pour ne pas scandaliser Marie, je feins un léger malaise et nous retournons nous asseoir pour quelques minutes de repos. Mais elle n’est ni dupe ni aussi naïve que je l’ai cru.
La rousse est déjà sur la porte. Voilà le messager chargé de me remplacer. Marie sourit, fière maintenant de me faire honneur. Je guette le moment propice pour m’éclipser, fonce au point de rendez-vous. Penchée sur le capot d’une voiture, robe repliée sur les reins, Yolande me présente sa croupe royale dénudée, frémissante d’impatience.
J’ai plongé. Il fait noir mais j’ai trouvé le trou du premier coup. Elle tirait sur ses fesses pour élargir l’accès à sa salle des fêtes et je m’y secoue à vive allure. On ne trouve pas tous les jours un havre aussi humide et accueillant. Elle ne se contente pas de subir. Pieds à terre, mains en appui sur la tôle, elle soulève son bassin, l’anime d’un double mouvement : une giration combinée à un va-et-vient à la rencontre de mes poils pubiens au bout de mes vingt centimètres de pénis gonflé à bloc. La chaleur du four, les torsions infligées et les encouragements vocaux de ma complice me mènent à un orgasme que Yolande partage. Reste-t-il encore du sperme en moi ? Yolande se réjouit de l’offrande, s’essuie avec un linge. Elle se retourne, ses deux mains me raffermissent et me présentent de face à son corps recourbé sur la voiture. Je m’enfonce, je vais et je viens, je force à la recherche du plaisir. Yolande me coince en elle, prisonnier de la tenaille de ses jambes. J’oublie l’heure, j’oublie tout, j’éjacule, elle attire ma bouche pour étouffer ses cris sur mes lèvres.
Je suis encore en train de refermer ma boutique quand de derrière la voiture sur laquelle je m’appuie monte la voix si douce de ma tendre Marie :
Sur le chemin du retour, dès les premiers ronronnements du moteur ma cavalière s’endort. Et tout à coup elle se réveille et me demande de m’arrêter. J’emprunte une allée forestière sur le côté de la route, stoppe. Marie demande mon aide pour sortir de la voiture. Il est temps, un flot jaillit de ses lèvres, tombe dans l’herbe et déborde sur la magnifique robe. Marie hoquète, s’accroche à mon bras, annonce sa mort prochaine. Je la soutiens pendant qu’elle expulse le trop plein et se laisse aller. Que faire ? J’ai un paquet de mouchoirs en papier. À la lueur des phares je nettoie le visage tout pâle, les mains souillées et l’avant de la robe.
Sitôt couchée elle se rendort. Dans mon coffre il y a un plaid pour pique-nique. J’en fais une couverture. Et assis au volant, portes bouclées j’attends. C’est drôle, Marie ronfle. De temps à autre elle marmonne mon prénom « Alex » et continue à dormir. Elle s’agite, tourne et se retourne, geint, rit ou pleure dans son sommeil. Elle va prendre froid, elle s’est découverte. J’ouvre sa portière. Le plaid est tombé, la robe est remontée, elle est couchée sur le dos, une jambe contre le dossier, l’autre pend à côté du siège sur le plaid. Au clair de lune dans l’entrecuisse la tache blanche de sa culotte attire mon regard. Tout le bas de son corps est exposé.
J’admire. J’admire le fuseau de la cuisse, le creux en haut, à l’intérieur, où niche habituellement le sexe qui ne peut être qu’adorable. J’appelle :
Elle ronfle. Alors je regarde de plus près ces chairs tièdes. Je caresserais volontiers la peau douce à l’approche de la jointure des deux jambes. « Marie. Pas de réponse. Un démon me pousse à profiter, je veux voir le trésor, le sexe qui un jour m’appartiendra caché par la bande de coton légèrement humide de la transpiration de la danse. C’est une petite femme, elle a dû connaître des émotions elle aussi au contact des membres virils avec son ventre, il y a sans doute dans l’humidité des traces de mouille. Dans mon pantalon grandit une vague de désir. Si mon doigt dégageait la vulve, la parcourait, la touchait à peine, je pourrais déposer un baiser sur les grandes lèvres, je pourrais savoir si elle est vierge. Un grognement sourd puis de nouveau la respiration régulière. J’approche mes yeux pour mieux voir. « Alex ». Elle rêve de moi.
Elle était furieuse quand elle a vu mon coït avec Yolande. Elle s’est fâchée et je ne peux pas la blâmer. Mais tout n’est peut-être pas perdu. Elle réfléchira dans le calme, sa colère s’estompera, elle se souviendra des sentiments qu’elle m’a avoués. Si je veux conserver un maigre espoir d’obtenir son pardon et de me réconcilier avec elle, ce n’est pas le moment d’ajouter une connerie à la précédente. Donc malgré mon envie, je ne touche pas sa peau, je n’écarte pas le gousset de sa culotte, je ne découvre pas le jeune abricot encore acide, je n’examine pas son sexe, je lui laisse son mystère.
Mes mains tremblent, ma vue se brouille, mes couilles me font mal. Mais pas question de me livrer à la dégustation en profitant honteusement du sommeil de Marie. Ce serait indigne.
De toute façon, si j’étais assez dégueulasse pour me livrer à une tentative je ne pourrais plus me regarder dans la glace en me rasant. Et si je voulais, est-ce que je pourrais ? Yolande m’a vidé, je risquerais la panne. Ma raison, l’amour que j’ai pour Marie, les remords qui me rongent après ma faute avec Yolande, un reste de lucidité et de sens de l’honneur me poussent à ramasser le plaid et à recouvrir le corps endormi.
Le dimanche après-midi je débarque dans ma future belle famille. On me fait la gueule parce que j’ai ramené, si tard, une Marie en si piteux état. Mon amoureuse a le regard fuyant, la mère grommelle et le père m’assassine : plus jamais il ne me confiera sa fille. J’avance mon dernier pion :