n° 15258 | Fiche technique | 27977 caractères | 27977Temps de lecture estimé : 17 mn | 07/11/12 corrigé 11/06/21 |
Résumé: Deux jeunes étudiants et moi. | ||||
Critères: fhh jeunes copains grosseins fépilée cérébral revede intermast fellation cunnilingu pénétratio double sandwich fsodo confession | ||||
Auteur : Nab\ |
Toc toc. La porte s’ouvre.
Le jeune homme entre dans ma chambre.
Il se dirige automatiquement vers ma bouilloire électrique, et après avoir vérifié qu’il y a assez d’eau, la met en route avant de s’affaler sur mon lit.
Pierre vit avec moi. Enfin, si l’on peut dire ça. En fait, nous vivons en cité universitaire. Les belles années, la fac, l’autonomie. Pour aucun de nous deux cela n’est nouveau, nous avons déjà nos expériences de vie. Mais pour chacun, la cité U c’est nouveau. Un peu étrange aussi.
C’est déboussolant. Beaucoup d’étrangers et finalement, peu de partage entre les gens. À notre étage, à peu près tout le monde se connaît, pour la simple raison que Pierre et moi avons organisé une « crêpe party » où tout l’étage a été convié fin août. En octobre, de nouvelles têtes sont apparues, toutes plus timides les unes que les autres, et au fur et à mesure, nous nous sommes retrouvés en groupe restreint. Pierre avait rencontré Gaël lors de son déménagement, et au fur et à mesure, je me suis liée à lui aussi. Gaël ne vit pas au même étage.
Ce qui est marrant, c’est le sous-nombre de nanas dans notre étage.
27 chambres, 6 filles.
Une Française. Moi.
Du coup, c’est dans ma piaule qu’on vient demander les ustensiles de cuisine, c’est chez moi qu’on vient chercher de l’aide pour recoudre un tee-shirt troué. Et c’est chez moi qu’on débarque à 23 h pour boire du thé, puisque je suis la seule à avoir un micro-ondes et une bouilloire. Car nos cuisines sont communautaires. En un sens c’est fort sympathique, on y rencontre plein de gens, on y goûte des plats asiatiques et maoris, mais c’est aussi très contraignant, les cuisines sont souvent salies par des gens qui se fichent du prochain, et il y a des horaires à respecter.
Or je suis une mange-tard. J’ai faim entre 21 h et 22 h, tout le temps, un vieux décalage des vacances d’été qui persiste. Et les cuisines ferment évidemment à 21 h 30 (le week-end, nous avons droit à une demi-heure de plus, parce que dans cette cité, on est des fous, le samedi soir des fois, on se couche tard… Ironie). Du coup, je suis la seule qui ait de quoi faire quand un besoin de se sustenter se fait ressentir.
Voilà comment je me retrouve à avoir ces deux zozos tous les deux soirs dans ma piaule, et si c’est pas l’un, c’est l’autre. Je les aime bien, on passe des soirées sympas où on se marre en écoutant de la musique et en buvant un verre de rhum/whisky/porto. Mais c’est très dur aussi de les avoir constamment. D’abord parce que, même si je m’entends généralement bien avec les hommes, j’ai besoin d’un contact féminin, quelqu’un avec qui causer trucs de filles et bon… je parle pas torchons avec des mecs, et je ne peux encore moins demander un tampon si je suis dans le besoin… Mais ce qui devient dur, c’est de rester fidèle à mon copain. Éloigné de quelque 500 kilomètres de moi. Oh, je l’aime, là n’est pas le problème. Le problème, c’est qu’au bout de deux mois, le manque sexuel ne se fait plus sentir, il se transforme en une espèce de besoin vital, qui fait vibrer mon corps dès qu’un homme est près de moi.
Et les deux hommes assis régulièrement sur mon lit sont très loin d’être des thons. Tous deux très différents, autant Gaël est très grand, barbu, cheveux très noirs avec des yeux bleus, d’une douceur et d’une sensualité incroyable, autant Pierre est sec, pointu, avec des yeux perçants, et respire le sexe à quelques kilomètres à la ronde. Vous savez, mesdames, ce genre de garçon qui influe des pensées du type « tiens, lui, je le testerais bien… » avec un regard de gourgandine. Eh bien, c’est ce qu’il m’inspire. Alors que Gaël, on a envie de découvrir son corps, il semble avoir la peau douce et ses lèvres pulpeuses appellent les miennes dès qu’il sourit.
J’en suis à deux mois d’abstinence. Mon vibro change souvent de piles ces derniers temps, et mon voisin doit certainement devenir dingue tous les soirs quand je l’utilise.
Seulement, mes deux petits gars, là, ils en sont à bien plus de deux mois. Et toutes nos conversations finissent par dériver. Au début je trouvais ça marrant, j’ai fini par trouver ça lourd, aujourd’hui, chaque phrase me transperce et me fait tremper ma culotte. C’est un délicieux enfer.
Pierre aime jouter verbalement avec tout le monde, et c’est un jeu auquel je pense plutôt bien me débrouiller. Aussi nous sommes très souvent en train de nous chamailler. Je me sens proche de lui, nous avons passé des heures à discuter de tout et de rien, sans ambiguïté aucune, mais depuis une semaine, la tension entre nous est montée d’un cran, et se retrouver seuls tous les deux revient à des frôlements de doigts, d’épaules, de corps dans les couloirs. C’est très émoustillant, revivifiant pour ma féminité, dur pour mon moral, intolérable pour ma libido.
Gaël ne fonctionne pas ainsi. Gaël ne s’invite pas dans ma chambre, il m’invite dans la sienne, il m’embarque en voiture le dimanche pour acheter mes clopes, il m’embarque le samedi soir pour aller manger un McDo à la sauvette. Il me touche par ses attentions.
Il est étrange comme ces deux mecs, lors de mon célibat, m’auraient causé un dilemme cornélien. Mais aujourd’hui j’ai un mec. Quelqu’un qui m’attend. Mais ce sont eux qui sont là.
Pierre est à la fenêtre de ma chambre. Enfin, si on peut appeler ça une chambre, car, en vrai, c’est un couloir avec un bureau d’un côté, un lit de l’autre et un placard à douche minuscule. La porte à un bout, la fenêtre à l’autre bout. Si vous aimez faire les cent pas, abandonnez l’idée d’une chambre U, en moins de cinq pas, vous aurez visité la pièce.
On s’installe sur mon lit, à moitié affalés avec de la musique, attendant que le thé infuse. La discussion s’oriente vers sa future-ex-nana, et dérive, pour changer, sur le fait qu’ils n’ont toujours pas consommé, et qu’il devient complètement dingue. Je suis légèrement tournée vers lui pour le regarder parler. Je vois sa bouche esquisser un sourire, ce sourire qui lui creuse d’énormes fossettes et qui lui donne l’air d’un petit garçon qui vient de faire un mauvais coup, mais avec ses yeux noirs qui percent mon décolleté, ce n’est visiblement pas un petit garçon mais un homme qui me regarde.
J’ai effectivement enfilé ce matin, avant de partir en cours, un petit haut drapé qui tombe sur les épaules et qui, s’il n’est pas remonté souvent, finit par cacher mes épaules pour descendre en drapage jusqu’à la moitié de mes seins. J’ai de plus, il faut l’avouer, une forte poitrine, donc un tout petit décolleté a un effet ravageur. Mais là, dans la position dans laquelle je suis, c’est bien la moitié de mon sein qui sort de mon tee-shirt. On peut voir la lisière de mon soutien-gorge et ce couillon a les yeux fixés dessus. J’aurais dû être gênée par ce sein, ou peut-être faire semblant d’être outrée face à son regard, mais à la place, un millier d’images érotiques sont venues s’imprimer sur ma rétine.
Il approche sa tête de mes seins et commence doucement à lécher ma peau, avant de faire sortir le sein impudique de son écrin de tissu pour mordiller mon téton durci par l’excitation. Il glisse sa main entre mes cuisses pour poser sa main froide contre mon antre chaud. Ma bouche entrouverte laisse échapper un gémissement.
Non, en fait, je suis juste assise en face de lui, pétrifiée. Il se rassoit un peu mieux et continue à faire la conversation, comme si ce sein était inexistant.
Je me relève et viens m’asseoir à cheval au-dessus de lui. Ma jupe remonte et mon string en dentelle est directement en contact avec son entrejambe. Il passe sa main droite sur mes fesses et appuie sa main gauche dans le creux de mes reins pour me coller contre lui. Sa bouche est proche de la mienne, je sens son souffle chaud passer tout contre la mienne, je sens son haleine à l’odeur du thé que nous avons commencé à boire, et chacun de mes sens vibre. Sa main qui s’alourdit sur mon dos, l’autre qui griffe doucement ma fesse. Ses yeux sont plantés dans les miens et, lentement, il approche sa bouche entrouverte près de la mienne, jusqu’à un frôlement, qui devient appuyé. Sa langue entre dans ma bouche comme un sexe chaud, et je me sens complètement défaillir tant j’ai envie de lui.
Je remets bien mon haut pendant que l’on continue à discuter. J’en peux plus, dans ma tête se succèdent des scènes plus « hot » les unes que les autres.
Après avoir fini notre thé, il se lève pour retourner travailler un peu dans sa chambre. Je me lève en même temps et son corps frôle le mien pour atteindre la porte d’entrée.
Pendant ce court laps de temps où nos corps se touchent, je sens mes pointes se durcir contre le tissu de mon soutien-gorge, mon souffle est court. Il a vu mon émoi, et reste là contre moi, juste pour me rendre folle. Il a une main sur la porte, comme prêt à partir, mais il attend un geste de ma part pour que tout commence. Je me colle un peu plus contre lui.
Il passe son bras dans mon dos et me plaque violemment contre la porte pour m’embrasser. Je ne peux pas bouger, je suis écrasée entre son corps chaud et la porte froide. Je passe mes mains sous son tee-shirt et touche sa peau pour la première fois. Elle est bouillante. Je le griffe un peu, et il me mord la lèvre en retour.
Je lâche un petit « aïe » qui passe inaperçu, il m’attrape et m’allonge sur le lit.
Et l’alarme incendie retentit. Je reste quelques secondes avant de comprendre ce qu’il se passe, je suis toujours debout face à lui alors qu’il va ouvrir la porte d’entrée.
J’enfile mes chaussures et prends une veste pour dehors, ainsi que mes clopes. Après que chacun eut fermé sa chambre, on descend par l’escalier principal. C’est marrant, comme personne ne s’est affolé, on a même croisé des amis qui avaient pris l’ascenseur…
Arrivé au quatrième étage, Pierre me regarde et me dit :
On s’arrête donc au quatrième pour aller frapper à sa porte. On entend un vague bruit derrière, mais avec le son assourdissant de l’alarme, dur de savoir s’il nous parle. La porte finit par s’ouvrir sur un Gaël torse nu, enfilant une veste. Il a l’air complètement endormi. Ce bout de chair m’a excitée. Il est vraiment mieux bâti que ce que laissent entrevoir ses tee-shirts. Sa peau est laiteuse, et semble douce. Je me rends bien compte que je délire complètement. Il remonte la fermeture de sa veste avant de descendre avec nous, il est juste à côté de moi, et suivant comment nos bras se balancent, je sens ses doigts toucher ma cuisse.
Dans la froide cour intérieure des bâtiments, Gaël fume une cigarette. Je vois la fumée traverser l’air. Je vois sa cigarette se poser entre ses lèvres, et me dis que j’aimerais bien être à sa place. Les gardiens de l’immeuble nous indiquent qu’il y a eu une défaillance dans le système incendie et qu’on peut retourner dans nos chambres.
Je remarque que sa veste est à peine refermée et que d’où je suis, j’ai une vue imprenable sur ses pectoraux et ses abdos. Je peux même voir la fine ligne de poils sortant de son pantalon de jogging, remonté jusqu’au nombril.
Gaël et moi échangeons un regard.
Je me rapproche de lui pour discuter un peu, mais très vite son regard s’accroche au mien, et je passe ma main dans la veste ouverte. Il me regarde de toute sa hauteur, et ouvre sa veste entièrement pour me serrer contre sa peau nue et chaude. Petit à petit, nos bouches se rapprochent. Ce baiser est doux, langoureux, nos langues se cherchent, se trouvent, et dansent. Sa main a glissé sous mon tee-shirt. Nous nous sommes éloignés de la cour et sommes derrière des arbres, personne ne peut nous voir d’ici. Sa paume me caresse le dos, passe sous ma jupe pour attraper à pleine main une de mes fesses. Je sens son membre durcir contre mon ventre. J’ai envie de lui là, tout de suite, de le mettre nu, de le chevaucher, de gémir, de jouir.
Nous remontons donc ensemble. Chacun y va de son petit commentaire en attendant l’ascenseur. Il n’y a plus personne car nous avons fini nos clopes avant de rentrer. En un rien de temps, les quelque cent personnes qui vivent dans le même immeuble que nous ont disparu. Dans l’ascenseur, je suis entre Pierre et Gaël, ce dernier devant moi, parle à Pierre qui est appuyé contre le mur dans mon dos. Je sens la chaleur des deux corps m’entourer.
Ce torse qui est si près de mes lèvres avides de goûter à sa douceur, et ce corps derrière moi que je suis prête à recevoir en moi.
Pierre et Gaël continuent de discuter pendant que mon corps se met en émoi. Est-ce qu’ils l’ont remarqué ? Je sens Pierre se coller doucement à moi, et Gaël se rapproche tout aussi lentement, bientôt, les deux hommes m’ont coincée. Pierre relève mes cheveux et m’embrasse dans le cou en tenant fermement mes hanches, je sens son sexe durcir contre mes fesses et il imprime un mouvement du bassin, mimant une levrette. Mon sexe est trempé. Gaël m’embrasse, une de ses mains est sur ma poitrine, il fait sortir un de mes seins pour en titiller la pointe. Je sens son sexe à lui aussi contre mon bas-ventre. Puis je sens ses doigts s’infiltrer sous mon string en dentelle, il l’écarte doucement et vient poser deux de ses doigts contre mon clitoris. Les mouvements de bassin de Pierre me font sentir sa queue de plus en plus tendue entre mes fesses, mais compressent aussi les doigts de mon grand brun contre mon sexe. Je gémis, tentant de ne pas faire trop de bruit, pour que personne ne nous entende.
L’ascenseur s’ouvre dans un bruit de grincements qui me ramène à la raison. Bien, maintenant tout ce beau monde entre dans ma chambre. Je lance la bouilloire, et prépare le thé, pendant que les mecs prennent possession de ma chambre, l’un tirant une chaise pour s’asseoir, l’autre calant des coussins contre le mur pour se mettre sur mon lit. Je pose la théière à côté de Gaël, lui intimant de nous servir quand le thé sera assez infusé. Mon sein touche son épaule pendant que je fais ça, et ce bref contact m’électrise. Je préférerais qu’ils prennent possession de moi plutôt que de cette pièce.
La conversation va bon train. J’ai ma tasse à la main, et suite à un éclat de rire, me verse du thé sur mon top. Je sursaute de peur de me brûler et en fais tomber sur mon dessus de lit.
Gaël s’est retourné sur sa chaise pour prendre le sopalin. Je me mets à quatre pattes sur le lit pour poser ma tasse sur mon bureau, et Gaël se retourne pour me tendre le morceau d’essuie-tout. Je suis alors face à lui, mon décolleté ne cachant absolument plus rien de ma poitrine.
Gaël déglutit, les yeux sur mes seins. Il faut dire aussi qu’aujourd’hui, j’ai mis la gomme côté sous-vêtements, j’ai un ensemble noir mi-dentelle, mi-résille, avec quelques petites touches rose satiné. Très chic, très sexy surtout.
Je relève la tête pour le regarder, le rouge aux joues, accentuant sans le vouloir ma cambrure. Pierre lance un sifflement. Il faut dire qu’ainsi posté, il ne doit rien manquer de mon anatomie, ma jupe étant trop courte pour cacher quoi que ce soit si je me mets comme ça. Alors que je me rassois, Pierre jette un coup d’œil complice à Gaël, il glisse sa main sous mon postérieur, ce qui a pour effet de me faire me relever immédiatement en le fusillant du regard. Gaël vient s’asseoir de l’autre côté et pose sa main sur ma cuisse. Je me retourne vers lui prête à lui hurler dessus, mais voilà qu’il glisse sa main dans mes cheveux et me rapproche de sa bouche sans que je puisse lui résister. Ce n’était de toute façon pas mon intention, même si me sentir prise au piège me déplaît dans le principe, cela m’excite aussi terriblement.
Pierre nous regarde, il a toujours sa main sur ma fesse. Au bout d’un court moment, il m’attire à lui, et c’est sa bouche que je goûte. Je tourne le dos à Gaël qui s’empresse de se coller à moi, bassin contre bassin, et qui passe ses mains sous mon tee-shirt pour les faire remonter jusqu’à mes seins. Pierre se détache de moi, et voyant le ballet des mains de notre ami, m’ôte mon haut. Je le vois s’attarder sur mes seins, comme happé. Il m’a avoué il y a quelques jours, ne jamais avoir connu de femmes à grosse poitrine, alors je pense bien qu’avec moi il est servi. J’ai un dos fin, mais je fais du F. Et, avec l’avantage de mon jeune âge, ceux-ci tiennent vraiment bien malgré leur poids.
Les garçons ont enlevé leur tee-shirt. Je me fais effeuiller avec délicatesse, ma jupe est descendue, et je ne suis plus qu’en sous-vêtements. Leurs mains m’effleurent. Mes fesses, mes seins, mon ventre, mes cuisses sont touchés, baisés, léchés. Je me sens partir. Mais j’aime jouer, alors je me contiens, me relève en m’extirpant de leurs bras. Ce qui tire des protestations à Pierre, qui est toujours le premier à râler quoiqu’il se passe. Je me penche sur lui en premier, lui attrape la main et le fais se lever contre moi, je fais descendre son pantalon, et me colle contre lui. Il n’y a plus que son boxer tendu et mon string qui nous séparent. Je fais se lever Gaël, et me mets dos à Pierre pour faire tomber le pantalon du grand brun. Mon corps à moitié nu est entre ces deux éphèbes. J’aurais envie de tout accélérer, que mon corps soit pris par leurs assauts virils. Mais le jeu se déroule selon une règle ce soir : prendre son temps. Et ce que nous faisons, on s’embrasse, nos corps bouillant les uns contre les autres, debout dans ma chambrette, aucun mouvement ne peut être fait sans faire vibrer une partie de nos corps. Je sens leurs membres vigoureux m’encercler.
Le sexe de Gaël est grand, son gland sort de son boxer. Prise d’une envie, je me baisse et fais tomber son boxer pour prendre son sexe dans ma main. Doucement j’imprime un va-et-vient avec mon poignet, puis la gourmandise m’emporte et je passe ma langue sur son gland. Un frisson le parcourt et il m’attrape les cheveux. Sauf qu’on ne m’impose pas un rythme quand je suce, c’est comme ça. C’est un plaisir pour moi, et j’aime que cela soit mené à ma façon, sauf cas exceptionnel. Je lui repousse donc la main et pose mes lèvres sur son sexe que je fais lentement coulisser en moi. Puis je le laisse et me retourne, toujours à genoux, pour déshabiller Pierre. Pierre qui ne m’a pas attendu, qui est déjà en tenu d’Adam, et qui se masturbe, en me regardant.
Je me prends son sexe en bouche, plus brutalement que Gaël, deux hommes différents, deux manières de faire. Je fais quelques va-et-vient rapides avant qu’il ne me repousse pour me relever.
Je me fais déshabiller par quatre mains, quatre mains qui me touchent, qui me palpent.
Mon soutien-gorge se dégrafe, libérant mes seins aux tétons durcis. Mes tétons pointent vers le ciel alors que Gaël les prend en bouche. Sa salive semble froide tant j’ai chaud, il mordille mes seins, et me pousse sur le lit, je suis allongée pendant que Gaël joue avec mes seins. Les chaudes mains de Pierre m’enlèvent mon string.
Gaël relève la tête pour apprécier les dires de son ami.
Ça m’excite, j’aime quand on me parle. Je suis aussi mentale que physique, et les paroles m’échaudent.
Pierre semble étonné. Il glisse un doigt entre mes lèvres, auquel tout mon corps réagit en ayant un sursaut. Pierre enlève son doigt un centième de seconde, pour le replonger en appuyant au passage sur mon clitoris.
Entre mes seins qui se font malmener et les doigts farfouilleurs, je sens qu’un orgasme est prêt à se déclencher. Tout à coup, une vague me submerge. Mon ventre se contracte, mon corps se tend, et se recouvre de spasmes pendant que je jouis en gémissant et en haletant.
Pierre s’est figé net, alors que Gaël a continué à caresser mon corps, il a même remis ses doigts, là où Pierre les a enlevés. Je gémis de plus en plus fort alors que cet homme s’occupe de moi.
Je demande une pause – déjà ! – pour boire de l’eau fraîche.
Je rigole toujours, lui beaucoup moins, Gaël nous observe dans notre joute verbale. Pierre s’approche de moi le regard noir, il me ferait presque peur, mais c’est l’excitation qui monte. « Qu’est-ce qu’il va faire de moi ? Va-t-il me pénétrer sauvagement ? Me mordre ? » Il me jette presque sur le lit, m’écarte les jambes avec force et me regarde droit dans les yeux, sa tête entre mes jambes.
Je ne suis pas très fan des cunnilingus, alors il ne me fait pas peur. Mais quand sa langue se pose sur mon clitoris, je me rends compte que je vais devoir lui demander grâce à un moment ou à un autre. Sa langue est habile et appuie sur mes zones sensibles, il mord gentiment mon clito et le lèche tout en mordant mes cuisses par alternance. Je jouis une fois, deux fois, et tente de repousser sa tête, mais il tient bon. Gaël se déplace petit à petit dans la pièce, tentant de déranger le moins possible ce moment. Il me regarde jouir une troisième fois, et de la main, je lui demande d’approcher. Son sexe est pile-poil au-dessus de mon visage, j’entreprends de le sucer, même si je sais que mes mouvements doivent être saccadés et désordonnés à cause de l’autre goujat entre mes cuisses. Malgré tout, au moment où je demande grâce, Gaël me demande grâce aussi.
Petite pause verre d’eau pour moi. Mon voisin doit péter un plomb de l’autre côté de la cloison. Tant pis. Pour une fois que ce n’est pas lui qui me dérange avec les bruits de sa télé !
Je suis debout en train de boire. Pierre m’assoit sur mon bureau. Il approche son sexe de ma chatte. Je sens son gland contre mon sexe. Aussitôt j’ai envie de lui au fond de mes entrailles, mais il fait traîner le moment, en s’approchant de ma bouche et en se dérobant dès que je veux l’embrasser. Puis il finit par se détacher complètement de moi. Je suis descendue du bureau, Gaël est à ma droite et Pierre à ma gauche. Gaël me prend la main et m’entraîne à sa suite sur le lit, je suis au-dessus de son membre long, je sens les gouttes du méat se répandre sur les grandes lèvres de mon sexe pourtant déjà trempées. J’attrape Pierre et le place derrière moi, son sexe est collé à mes fesses, je sens ses mains sur mes seins, et les mains de Gaël sur mes hanches. Je me laisse tomber sur le sexe de ce dernier, et au moment où je le sens rentrer, je sens le membre de Pierre contre mon anus.
Je suis tellement trempée que mon petit trou est lui aussi entièrement lubrifié, Pierre y glisse un doigt qui rentre sans difficulté. Je pose un doigt sur mon clitoris, et sens que le sexe de Gaël entre en moi, en même temps que les deux doigts – peut-être trois ? – de Pierre me sodomisent. Je fais des aller-retour sur le sexe de celui qui me fait face, m’obligeant à façonner mon petit trou, par la même occasion. Quand son sexe vient remplacer ses doigts, je me sens comblée. Dans tous les sens du terme. Je sens les deux verges aller et venir dans mon sexe, dans mon cul, et tout cela est aussi excitant que savoureux. Je commence un lent titillage de mon bouton, et sans prévenir, un orgasme me terrasse. Je crie, alors que mon corps tremble, Pierre accélère la cadence et me pilonne sans relâche, alors que Gaël est immobilisé sous mon corps. Je sens leur membre se contracter au même moment, et nous jouissons alors de concert.
Je suis allongée sur le lit, Gaël toujours en face de moi, et Pierre à mes côtés. Ils parlent de cul, pour changer. Des allusions par-ci, des allusions par-là, saupoudrées d’un peu de vulgarité qui font d’eux des « hommes ». Ma bouche est sèche, j’ai envie d’eux, ensemble, comme un corps indissociable. La tension monte, et je prends mon courage à deux mains.
Ils me font tous les deux la bise, et repartent. Je m’affale plus que je ne m’allonge sur mon lit. Mon gode va encore faire des ravages ce soir.
[En espérant que ce deuxième texte soit plus agréable que le premier, pour vous que je lis depuis si longtemps…]
(Nouvelle correction : 2016)