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Temps de lecture estimé : 81 mn
10/11/12
Résumé:  Crotté de la tête aux pieds, ayant chevauché les soixante lieues qui séparent Versailles de mon lieu de naissance, je viens juste d'arriver dans le château de Mestrevant, celui de mes ancêtres.
Critères:  fh fhh grp couple alliance fsoumise hdomine voir exhib fellation cunnilingu anulingus double sandwich fdanus fsodo fouetfesse init portrait historique -initiatiq -amourpass -fsoumisah
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
1707 - Les cinq questions

Je viens juste d’arriver dans le château de Mestrevant, celui de mes ancêtres, crotté de la tête aux pieds, ayant chevauché les soixante lieues qui séparent Versailles de mon lieu de naissance. Descendant le haut perron, mon père s’avance vers moi :



Tandis que je m’éloigne, je me demande bien la raison de ma venue ici. La dernière fois, il y a trois mois de cela, c’était pour m’annoncer le décès de mon frère aîné, même pas une semaine après son mariage, ce qui fut un choc pour moi et encore plus pour sa jeune épouse. Pauvre fille, à peine mariée, déjà veuve ! Je chasse cette idée et je file d’abord dans les cuisines, mon ventre criant famine. Je saurais assez tôt de quoi il en retourne.


À l’heure dite, j’entre dans le salon. Mon géniteur est accompagné de Monsieur de Taimbleaucourt, le père de ma belle-sœur veuve. Debout, j’attends la suite des événements. Mon père parle un peu de tout et de rien, j’ai la curieuse sensation qu’il noie le poisson, comme on dit dans le peuple. Néanmoins, chapeau en main, stoïque, j’attends.

Je commence à trouver le temps long, et j’aime les choses directes :



Mon père toussote légèrement, regarde son ami, puis laisse tomber, un brin gêné :



Monsieur de Taimbleaucourt se mêle à la conversation :



Mon père respire un grand coup et déclame :



Son ami intervient :



Mon père continue, la voix chagrine :



Je commence à avoir un étrange pressentiment, je demande calmement :



Je suis surpris que mon père en sache tant sur mes activités à Versailles, je croyais qu’il n’avait cure de mon devenir ! Monsieur de Taimbleaucourt pose une main compatissante sur l’épaule de mon père :



Monsieur de Taimbleaucourt se lève, tendant sa main vers moi :



Quoi ? Il m’offre quoi ? Je sais, à présent, ce que signifie l’expression « être figé comme une statue de sel ». Je cligne des yeux :



Je déglutis, les mains crispées sur mon chapeau :



Je fais un geste brusque comme pour chasser cette importune question :



Je regarde les deux hommes qui me font face : mon père et mon peut-être futur beau-père. Je sais qu’ils n’en démordront pas, qu’ils ont mûrement cogité leur petite affaire. Cyniquement, mon rang social serait affirmé, sans parler de ma situation financière, ce qui ne serait pas un mal, je l’avoue. Ma réflexion est interrompue par Monsieur de Taimbleaucourt :



Mon père intervient :



Jubilant intérieurement, je le laisse mijoter, c’est ma petite vengeance. Hélas, Monsieur de Taimbleaucourt répond à ma place :



Je n’aurais jamais dû accourir suite à ce billet ! Je me tourne vers la cheminée, regardant mon reflet sur le miroir qui la surplombe. Bon, il est vrai que d’un côté, j’assois posément ma situation, et la demoiselle n’est pas un laideron. Elle est juste un peu trop vite sortie de son couvent et a été, hélas, jetée, innocente victime, en pâture à mon soldatesque de frère. Mais, c’est souvent le lot des filles au sang bleu… Néanmoins, même si le résultat final est avantageux, je n’aime pas trop le procédé… Je contemple la pendule ciselée, ses angelots en stuc doré. Angeline, un joli prénom. Qui est-elle réellement ?


Je me retourne soudainement :



Ils se regardent, un peu surpris. Mon père reprend :



Les deux hommes se retirent dans un coin du salon. À peine le temps de réciter deux Paters qu’ils reviennent vers moi, puis mon père, avec un certain sourire, me dit :



Enjoué, Monsieur de Raimbeaucourt me fait alors remarquer, tout en me donnant une claque dans le dos :



Et sans attendre ma réponse, ils sortent tous les deux en riant.




--ooOoo--




Ce matin, Angeline et moi, nous nous promenons dans le vaste parc. De temps à autre, je me retourne pour vérifier si quelqu’un nous suit. Personne à prime vue, mais je n’ai pas trop confiance.


Toute rouge, à petits pas, ma belle-sœur est à mes côtés. Elle répond à mes diverses questions par des timides « oui » ou « non », ce qui ne m’aide pas beaucoup. Soudain, je lui capture la main et je me lance dans une course échevelée. Elle pousse un petit cri de surprise, un mignon petit cri qui pourrait prêter à confusion dans d’autres circonstances. Néanmoins, elle court derrière moi, sa main dans la mienne, tant bien que mal, entravée par sa robe. Je me jette hâtivement derrière un grand arbre, j’attire à moi Angeline et, d’un geste, je lui demande de ne plus parler. Là-bas au fond, je distingue deux silhouettes. Je lui fais signe de me suivre ; de la tête, elle acquiesce. Après un certain périple à travers bois, je suis définitivement sûr que nous sommes à présent seuls.



Elle rougit de plus belle, je constate alors que ma dernière phrase avait un double sens non négligeable. Je préfère couper court :



Sa réponse fuse, spontanée :



La faculté qu’a son visage de passer de la blanche porcelaine au coquelicot cramoisi est impressionnante !



Pendant plus d’une heure, nous parlons un peu de tout et de rien, je pose mille questions, elle répond à toutes ou presque. Petit à petit, elle se détend, je commence à entrevoir qui est vraiment cette femme qui marche à mes côtés.


Le temps passe, je sais que le délai des bonnes mœurs est largement dépassé. Je sors de ma poche un papier et un crayon à mine, je griffonne quelques mots supplémentaires dessus, puis je plie ensuite le billet que je lui donne. Elle me regarde, étonnée. Je lui dis alors :



Nous revenons vers le château de mes ancêtres, silencieusement. Dès que nous arrivons dans l’allée centrale du grand jardin à la française qui s’étend au pied du monumental escalier, sans cesser de marcher, elle murmure :



Elle avance un peu plus vite :



Puis elle se met à courir vers l’escalier, me laissant derrière elle.




--ooOoo--




Nous nous promenons dans le vaste parc. Cette fois, personne ne semble nous suivre.

La veille et l’après-midi du jour précédent, elle me fuyait, c’était évident. Mon père me questionna de mille façons, il dut se contenter de réponses évasives. Angeline subit le même sort que moi, et sans plus de succès pour son père. Les deux hommes complotaient ensemble, me regardant souvent d’un œil étrange. Puis revint l’autre rendez-vous.


Nous arrivons près du petit lac artificiel, aux abords de l’embarcadère qui mène vers l’île boisée, et je pose la question qui me brûle les lèvres :



Je la regarde, assez intrigué, je ne sais pas ce qu’il faut penser exactement de tout ça. Je ne veux pas me faire de fausses illusions, mais je pense que ma belle-sœur a une certaine inclination pour moi. Il est vrai que, de tous mes frères, c’est quand même moi qui suis au-dessus du lot. Mon aîné était un militaire borné, le second est un sombre crétin, et le dernier est dévot au plus haut point ! Bref, au royaume des aveugles, les borgnes sont rois !


Et si son père l’a sortie du couvent pour la marier, sa connaissance de la gent masculine doit être réduite au strict minimum vital !


C’est elle qui rompt le silence :



Ma petite belle-sœur m’étonne.



Je commence à comprendre certaines choses. Je demande alors :



Elle rougit :



Elle sourit :



Donc ma belle-sœur n’a pas vraiment d’inclination pour moi, elle pense que je suis un parti acceptable qui ne la contraindra pas trop et qui lui offrira un espace de liberté. Ma fierté de mâle en prend un petit coup, mais elle a l’honnêteté de m’avouer clairement les choses. Je ne sais pas si elle a vraiment lu ma prose, ou si elle tente de me flatter. Laissons venir la suite…


Elle s’adosse à un arbre :



Elle ne répond rien, mais son silence est assez éloquent. Puis elle me regarde :



Elle m’interroge littéralement du regard. Je prends une grande respiration avant de répondre :



Je me détourne d’elle afin de contempler le petit lac. J’ai besoin de mettre en place mes idées, ce que je vais lui dire ensuite.



Je me lance, les yeux toujours rivés sur l’onde :



Je me retourne vers elle :



Elle ne répond rien, pensive.



Elle est toujours adossée à son arbre, elle regarde au lointain :



Un bref silence troublant, le vent dans les arbres, elle murmure :



Elle ne croyait pas si bien dire !




--ooOoo--




Notre mariage fut moins grandiose que celui de mon défunt frère, mais il fut nettement plus convivial. Nos pères respectifs, étrangement émotifs, pleuraient à tout va, se jetant toutes les cinq minutes dans les bras l’un de l’autre. Je me suis même posé la question si ce n’était pas ces deux-là qui s’épousaient plutôt qu’Angeline et moi ! En parlant d’épousailles, je suis moi-même surpris de la facilité avec laquelle je me suis retrouvé marié à Angeline. Néanmoins, je sais qu’elle attend beaucoup de moi. Et de mon côté, je reconnais que j’ai de grandes espérances. Prions le ciel pour que nous ne soyons pas déçus l’un et l’autre !


Pour ma part, je dois reconnaître que notre premier baiser fut timide mais prometteur ! Le second fut plus… intense. Le troisième et dernier, pour cause de double surveillance paternelle, fut rapide mais très voluptueux. À cette occasion, elle me glissa avant que nous nous séparions :



Et elle était partie en riant.


Enfin, nous nous retirons dans nos appartements ! Comme je n’ai aucune confiance en mon illustre géniteur, je ferme la porte de notre chambre à double tour puis je pousse une commode devant pour bloquer mieux encore l’accès. Étonnée, Angeline me demande :



Un peu embarrassée, elle s’assied sur le grand lit. Elle se mordille les lèvres, puis me regarde, la tête légèrement inclinée :



Mains dans le dos, je me plante devant elle, ma toute récente femme :



Spontanément, sa réponse fuse :



Puis, confuse, elle pose sa main sur ses lèvres. Je me contente de sourire :



Puis nous éclatons de rire. Une fois calmée, elle me sourit délicieusement :



« Diantre ! Elle me couple le souffle ! » J’essaye d’être le plus flegmatique ; n’est-ce pas moi, l’homme de la lignée de Mestrevant, à présent ? En effet, Henri s’est retrouvé emprisonné à la Bastille, suite à un nouveau scandale, déchu de son droit d’aînesse. Sa Majesté n’a fait aucune difficulté, quand nous sommes, mon père et moi, venus La voir pour obtenir une lettre patente. Le Roi m’a même félicité en personne pour mon mariage :



Mon père en était resté bouche bée, de tant de paroles échangées !


Je sors de mes souvenirs pour répondre à mon effrontée de femme. Je sens que, avec elle, la vie sera riche en surprises, ce qui n’est pas pour me déplaire !



Elle a un petit sourire étrange :



Non, je ne vais pas m’embêter avec Angeline ! Je m’approche d’elle, elle a un petit geste de recul. Je m’incline vers elle, mes bras de part et d’autre de son petit corps, mains posées sur le lit, nos visages très proches :



Pour toute réponse, je l’embrasse, elle ne refuse pas mes lèvres, au contraire. Alors, je pousse mon avantage, me collant à elle. Puis c’est couchés sur le lit que nous continuons nos baisers. Je quitte ensuite ses lèvres pour explorer son cou, ses épaules, elle soupire faiblement. Mes mains se baladent sur elle, agacées néanmoins par toutes ces couches de vêtement entre sa peau et mes doigts. Ne pas céder trop vite, nous avons un long parcours à faire, je dois me montrer un digne Maître de mon appliquée et prometteuse élève !


J’ose néanmoins glisser du bout des lèvres vers son décolleté. Puis, arrivé à la naissance du sillon, je dépose un baiser très appuyé. J’entends distinctement son cœur battre à tout rompre. Puis, je me relève. Elle ouvre des yeux, étonnée. Je ne dis rien, je me contente de la regarder. Elle attend un peu puis ouvre sa mignonne bouche :



Je pose un doigt sur ses lèvres. Elle se tait. J’explique :



Elle se redresse, brusquement, manquant de peu de percuter mon nez, ses yeux brillent, ses poings sont serrés :



Je la fais taire en l’embrassant furieusement, elle répond de même. Je comprends à présent ce que signifie l’expression du feu qui couve sous la glace. Nos langues se mêlent, nos baisers sont voraces, nos corps plaqués, nos bras nous enlaçant, nos mains se cherchant.


Puis, nos bouches se séparent, un filet de salive les relie néanmoins, elle me regarde implacable, féroce :



Je m’éclaircis la voix, ma bouche bien trop près de la sienne :



C’est elle qui se jette sur moi, ses lèvres sur les miennes, ses mains avides ne cherchent pas à comprendre, elles prennent. En un rien de temps, je me retrouve chemise ouverte voire déchirée, ses doigts sur ma toison, griffant mon buste, agaçant mes tétons. Je suis surpris de ses initiatives instinctives, un peu maladroites, mais j’en suis très flatté. Oui, ma femme a du potentiel, peut-être encore plus que je n’osais l’imaginer !


Je me détache d’elle, la repoussant délicatement ; elle réagit aussitôt :



Pour toute réponse, je me relève et j’enlève prestement le peu d’habits qui me restent. Nu devant elle, je reste immobile quelques instants tandis qu’elle me détaille de haut en bas. Son regard s’attarde sur ma virilité bien dressée et décalottée. Taquin, je lui demande :



Elle rougit, balbutie :



Elle me regarde mieux, pas vraiment moi mais plutôt ce que j’ai entre les jambes. Elle s’approche même, ouvrant grands les yeux. Agenouillée sur le lit, elle hésite, je le vois :



Avant que je réponde, ses doigts effleurent ma tige qui tressaille. Puis, elle s’enhardit, traçant du bout de son index des longs parcours comme pour mesurer mon vit, l’évaluer. Moi, je fais de mon mieux pour rester impassible, mais c’est difficile, elle s’en rend compte, ça l’amuse, mon sexe frémissant un peu trop à mon goût.



Elle continue à taquiner de son doigt mon vit. Je serre un peu les dents pour me faire une contenance puis je dis de mon air le plus docte :



Avec une certaine retenue, elle capture mon sexe de ses fins doigts. Elle n’ose pas serrer, comme si elle pensait que c’était très fragile. Je le détrompe :



Elle s’applique à me branler doucement, s’amusant de voir la fine peau calotter et décalotter mon gland. Elle explique :



Et elle s’absorbe dans la contemplation de l’effet que je lui fais. Son nez à deux ou trois pouces de ma tige enflée, elle demande :



Un petit silence…



Je vais finir par tout savoir sur mon défunt frère, et même si ça tourne à mon avantage, je n’aime pas trop ça. Elle revient à l’attaque :



Elle se tait, un peu perplexe, tenant toujours en main mon sexe gonflé. C’est bien la première fois que je vis une telle nuit avec une femme. Je me suis avancé un peu trop à vouloir jouer les professeurs sur un pareil sujet. Je constate néanmoins au passage que ma femme ne me laisse absolument pas indifférent, et que j’ai justement un peu de mal à me contenir !



J’adore les termes par lesquels elle a annoncé la chose. Cette femme, ma femme, m’émerveille par son mélange de naïveté, de simplicité innée et de lubricité naturelle !



Merveilleuse simplicité ! Je me dis que les couvents ont peut-être du bon ! Cela dit, la plupart des jeunes filles qui en sortent sont plutôt à plaindre ! Je lève les yeux au ciel, me cherchant une contenance, puis je réponds :



Alors que je me demande quelle sera à présent la suite, ses lèvres se posent sur mon gland, je sursaute. Inquiète, elle demande :



Et elle entame la plus belle fellation que j’ai pu recevoir ! Elle s’applique, élève studieuse et instinctive, sa langue épouse les moindres reliefs de ma tige turgescente, sa bouche chaude me capture, me captive, ses lèvres glissent délicatement sur mon gourdin de chair.


Quelques maladresses, il est vrai, mais beaucoup de bonne volonté. Je me laisse faire, la guidant parfois, la conseillant. Je respire de plus en plus vite, j’ai du mal à me contenir, je sens que je vais bientôt céder sous sa langue agile ! Je préfère la prévenir :



Pour toute réponse, la petite vicieuse s’active encore plus ! Je serre les dents, je commence à voir des étoiles danser… Je souffle :



Pas d’autre réponse qu’une hausse de son activité buccale autour de ma tige qui disparaît plus qu’à moitié dans sa bouche si chaude et si humide ! Je regarde sa tête s’activer plus encore, ses cheveux fins qui accrochent la lumière des bougies, ses épaules dénudées et cette chute de reins très prometteuse ! Alors je me laisse aller, éjaculant avec délice dans cette bouche juvénile. Elle réprime un bref sursaut de surprise quand le premier jet explose entre ses lèvres, mais à ma grande surprise, elle continue à s’activer autour de mon pieu de chair qui se vide en elle, tandis qu’elle avale visiblement sans difficulté !


Alors le temps semble suspendu… Moi perdu dans les nuages de la jouissance et elle à mes pieds, sa tête toujours rivée sur mon sexe assouvi…




--ooOoo--




Je suis allongé sur le lit, elle est juste à mes côtés, accoudée. Elle demande :



Elle s’approche un peu plus, les yeux luisants :



Tout en la regardant, je me contente de sourire ; j’hésite entre la satisfaction qu’elle ait tout avalé et un petit dépit concernant son appréciation du goût de ma semence. Mon côté pragmatique me conseille de choisir la première option : rares sont les femmes qui le font, surtout lors d’une première nuit !



Avec un grand sourire carnassier, elle rétorque :



Elle s’allonge, bras en l’air, ses seins adorables bien en évidence :



Elle se relève aussitôt, me regardant, abasourdie :



Elle semble sidérée. Il est vrai qu’on cache pas mal de choses aux pures jeunes filles. Et je ne suis pas sûr que tout le monde sache certaines choses. Moi-même, j’ai découvert diverses pratiques, il y a peu de temps. Je ne sais pas à quoi elle peut bien penser, mais ça cogite visiblement dur ! Moi, je récupère petit à petit. Soudain, elle se tourne vers moi et demande à brûle-pourpoint :



Elle s’offusque :



Raisonnement imparable ! Renfrognée, elle se referme sur elle-même, je dirais même qu’elle boude un peu. Je me dis que le pouvoir de l’Église est grand, malgré les récentes découvertes. Moi, j’ai été fasciné par les écrits de Descartes, un monde nouveau s’ouvrait à moi. Certains esprits forts et licencieux ont détourné son « je pense donc je suis » en « je bande donc je suis ». Au début, j’étais offusqué, mais à la réflexion, ce n’est pas faux… Je suis tiré de mes rêveries par sa question :



Je me redresse aussitôt, l’œil égrillard, je sens qu’il y a matière à réjouissance, si j’ose m’exprimer ainsi ! Suavement, je demande :



J’ai un peu honte de ce que je vais dire, et d’abuser d’une jeune fille sortie, il y a peu, d’un couvent, mais qui veut la fin prend les moyens.



Je viens d’inventer un splendide sophisme ! Je la vois dubitative. Je la comprends…



Le pire est que je n’ai même plus honte de profiter d’elle ainsi !



L’instant d’après, le cul bien en buse, je baise ses fesses, elle aime. Puis ma langue s’égare de plus en plus dans sa fente, puis carrément à l’orée de son anus qui se détend petit à petit. Pendant quelques longues minutes, je m’applique autour de sa rondelle. Parfois, elle se trémousse. Puis, levant le nez, je lui demande :



Puis je mouille copieusement mon index en le mettant dans ma bouche. Ensuite, appliquant une dernière léchouille, j’écarte les fesses de ma chère épouse et j’applique le bout de mon doigt sur sa cuvette tout humide. Elle frémit. Sans trop d’effort, j’enfonce en elle la première phalange tout en massant son conduit. Elle pousse un petit cri. J’agite délicatement mon doigt en elle tout en lui demandant :



Alors je commence à lui offrir quelques privautés du bout de mon doigt qui s’enfonce lentement en elle. Parfois, elle se contracte un peu, mais dans l’ensemble, elle accepte l’intrus. De mon autre main, je recherche l’orée de sa fente pour remonter ensuite vers son clitoris. Je constate avec satisfaction que ma petite cochonne de femme mouille déjà abondamment.



Elle halète, elle vibre, elle tremble :



Il ne lui faudra pas plus d’une minute pour qu’elle jouisse dans de multiples petits cris, tandis que son corps est complètement assailli de nombreux soubresauts.


Plus tard, c’est avec ardeur qu’elle accomplira son devoir conjugal au moins cinq fois, étant totalement offerte et réclamant pour elle encore plus de jouissance, affamée et assoiffée de désir, jamais rassasiée !


Ce fut presque au petit matin que je pus conclure cette première nuit épique en remplaçant cette fois-ci mon index inquisiteur par mon pénis meurtri qui eut là son chant du cygne, tant il commençait à être épuisé, affaibli, anéanti, et moi de même.


Avant de m’écrouler définitivement auprès de ma jeune femme qui savourait béatement sa félicité, je songeais alors que j’avais ouvert la boîte de Pandore, et que j’avais toute une vie pour assumer mes faits et gestes !




--ooOoo--




Nous venons de faire l’amour. Nous faisons très souvent des galipettes, ma femme a soif d’apprendre encore et encore, et moi, je n’ai pas le cœur de la décevoir. D’autant que ça m’arrange, mon endurance augmentant. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, et c’est en queutant qu’on devient queutard !


Allongée sur le ventre, ses mignonnes fesses nues bien en évidence que je caresse, Angeline mange du raisin.



Ma petite femme aime bien la provocation. Et elle sait bien s’y prendre. Souvent d’ailleurs, après pareils propos, je la violais et elle riait. Mais aujourd’hui sera un autre jour. Néanmoins, je lui donne une claque sur les fesses.



Je m’assieds sur le bord du lit, elle me regarde faire tout en croquant son dernier raisin. Je me tourne vers elle et lui dis :



Elle s’exécute, intriguée. Je lui demande de se mettre sur le côté, le long du lit. Elle obéit. Elle a toujours été assez docile au final. Ses paroles ne le sont pas forcément, mais au final, elle a été dressée pour obéir. Je remercie le couvent de m’avoir facilité la tâche.



Brusquement, je saisis sa main et je l’attire à moi ; elle pousse un petit cri tout en basculant sur mes genoux, fesses en l’air. Exactement comme je l’espérais ! Un bras autour de la taille, je la bloque afin qu’elle ne puisse s’échapper, puis de ma main libre, je lui assène une petite claque sur son cul rebondi. Elle proteste :



Pour toute réponse, elle a droit à une autre claque sur ses fesses. Ma main sous son ventre glisse doucement vers son pubis tandis que je relève un peu plus les genoux pour faciliter l’obtention de ce que je désire.



Implacable, ma main s’abat sur ses fesses qui vibrent sous le choc. Plus bas, mes doigts ont enfin déniché son petit bouton rosé qu’ils se font un malin plaisir de taquiner. Elle proteste une fois encore :



C’est alors un festival de fessées tandis que mon autre main agace terriblement son clitoris, elle se débat, mais je sens que c’est par pure formalité, elle semble aimer cette dualité : plaisir en bas et douleur en haut. Je modère néanmoins mes claques sur son mignon popotin à présent rouge, mais je ne laisse aucun répit à son clitoris en feu. Sa main agrippe ma jambe, comme pour mieux garder sa position soumise. Elle halète déjà, son plaisir commence à la prendre tout entière. Je sais comment ma petite femme réagit, et j’en abuse allègrement. Ses lèvres intimes dégoulinent, sa cyprine mouille mes doigts, ce qui active plus encore sa torture. Il ne faudra plus longtemps pour que les barrières cèdent et qu’elle crie son plaisir comme elle sait si bien le faire à présent ! Elle gémit :



J’accentue un peu plus mes claques sur ses fesses écarlates qui vibrent sous les impacts, mes doigts s’acharnent autour de son clitoris en feu, elle se débat, elle se cabre, elle bave même, mouillant mon mollet. Soudain, elle explose, sa jouissance remplit mes oreilles, ses ongles s’enfoncent dans les chairs. Elle crie plusieurs fois, son corps se relâche. Alors, sans égard, je la jette sur le lit, cul rouge en l’air, et sans plus de préliminaires qu’un peu de salive à l’endroit stratégique, je l’encule comme promis.


Déchaîné, j’entre en elle puis je la pistonne sans retenue, bestialement, brutalement. Mes coups sont si violents qu’elle s’agite comme une poupée désarticulée, poussant des petits cris à chaque coup de boutoir, mettant son cul délibérément en buse pour que j’aille mieux au plus profond d’elle. J’entre et je sors toute la longueur de mon mandrin, goûtant à fond le plaisir de son petit trou, de me voir tout englouti par son fion. Des doigts, des ongles frottent mes couilles, elle se masturbe frénétiquement.



Et féroce, je continue ma torture en elle, sur ses fesses écarlates, je me frotte, dans son sillon, je coulisse dans son conduit étroit, je perfore sans relâche, comme pour la fendre en deux, l’agrandir. Hagard, je m’arrive plus à me contrôler, je me laisse complètement aller comme dans une chute vertigineuse.


Animal, je grogne !

J’éructe au milieu de ses cris stridents.

J’explose !

Je me volatilise littéralement dans un hurlement ultime et rauque qui me déchire la gorge !


Nous restons ainsi l’un sur l’autre, mon sexe flasque coincé entre ses fesses. Je reprends petit à petit conscience. Je suis un peu effrayé. Angeline ronronne sous moi. Je l’embrasse dans le cou, elle ronronne plus encore, la respiration un peu courte. Je réalise que je l’écrase de tout mon poids, je me dégage comme je peux, basculant sur le côté. Je constate alors que mon gland est légèrement souillé. Elle proteste faiblement :



Et elle se blottit contre moi. Tout contre moi telle une chatte.



Elle glisse lentement le long de mon corps, traçant de sa langue un long tracé humide de mes lèvres à mon nombril, s’étant attardée sur mes tétons. Je ferme les yeux, je me laisse dévorer à petit feu par la bouche ardente de ma femme…


Si le Ciel a un enfer, peu me chaut puisque je suis déjà au paradis sur Terre !




--ooOoo--




Il fait beau, je suis au bord d’un petit étang, près du mini canal qui le relie au lac, au fin fond du parc, plume à la main, alignant ligne sur ligne de mon mémoire. Le soleil n’est pas trop fort, une petite brise souffle, bref, le temps idéal pour rédiger mon petit traité sur les champignons, celui que j’ai maintes fois repoussé. J’en ai déjà écrit le tiers, avec une grande facilité.


Un peu fatigué, je pose ma plume sur l’herbe, et je songe à ma femme, Angeline. Je suis un peu perplexe. Je ne devrais pas me plaindre, mais je trouve que je suis petit à petit un peu dépassé par les événements, mon élève est trop… efficace ! Il me reste encore quelques idées à appliquer, il est vrai, mais j’avoue que je n’aurais jamais cru pouvoir dépasser le quart de ce que nous avons déjà accompli ! C’est, rétrospectivement, assez impressionnant !



Quand on parle du loup, on en voit la queue ! Habillée d’une belle robe bleue que je ne lui connais pas, Angeline est juste à côté de moi, je ne l’ai absolument pas entendue arriver, perdu dans mes pensées.



Je la regarde intensément :



Et elle rougit. Ma femme m’étonnera toujours. Nous en avons fait des vertes et des pas mûres, à faire damner des générations, et elle rougit malgré tout à un simple compliment un peu leste…


Elle s’adosse à un arbre, face à moi, et déclare, boudeuse :



Je désigne un lot de plumes, ainsi que quelques pages vierges :



Elle s’anime, ses bras moulinant l’air, comme pour mimer des passages de ce livre :



Elle prend alors son ton le plus docte et déclame comme un professeur d’université :



Elle s’allonge, ventre dans l’herbe, à ma droite, visiblement pour bénéficier au mieux de l’encrier. Elle s’empare d’un de mes livres, d’une feuille vierge qu’elle pose dessus, puis d’une plume dont elle regarde la pointe avec précaution.



Je soupire, néanmoins amusé. Je taille une autre plume que je lui tends ensuite.



Et elle commence à noircir la feuille.




--ooOoo--




Noircir des feuilles, ça va faire trois jours qu’elle le fait, avec interdiction pour moi de lire sa prose avant qu’elle ne finisse. En ce qui me concerne, ça me va très bien, ça me permet en effet d’avancer sur mon traité. Ainsi, c’est côte à côte que nous écrivons, affairés chacun sur nos feuilles. Néanmoins, elle réclame comme de coutume quelques agaceries avant de s’endormir, ce qui entretient agréablement notre forme physique.


En ce bel après-midi, assis au pied d’un arbre, je pousse un gros soupir. Toujours vautrée sur le ventre pour écrire, elle lève le nez de sa feuille et m’interroge du regard. Je réponds avec un large sourire satisfait :



Elle jette un coup d’œil à la liasse de feuilles noircies.



Elle pense à voix haute :



Je soupire, tout en rangeant mes feuilles dont je vérifie la numérotation :



Elle rit et replonge dans ses écrits. Je vérifie ma prose, biffant, modifiant ci et là quelques mots. L’après-midi s’écoule ainsi.


Puis soudain la tranquillité du lieu est troublée par un cri de triomphe ! Je sursaute, manquant de maculer ma chemise blanche avec l’encre de ma plume.



Je souris, tendant la main vers ses feuillets :



Elle mordille sa plume, puis se lance :



Je la regarde, plutôt dubitatif :



Elle se redresse prestement :



Sans dire un mot de plus, elle me donne son roman puis s’enfonce en courant dans les bosquets. Je hoche la tête, perplexe :



En effet, feuille après feuille, pour promettre, la lecture a promis, bien plus que ma faible imagination aurait pu inventer ! J’en ai même des sueurs froides et des bouffées de chaleur, bien des années plus tard !




--ooOoo--




Mon traité et son roman dans ma besace, je pars à la recherche de ma femme. Le temps s’écoule, le soir tombe peu à peu. Je ne la trouve pas, je me demande où elle peut bien être. Je m’approche de l’étang qui marque la limite ouest du domaine, et je l’aperçois de l’autre côté en train de flâner. À grandes enjambées, je contourne la pièce d’eau, et alors que le soir se précise, j’arrive enfin à sa hauteur :



Nous marchons, l’un à côté de l’autre, silencieusement. Il s’écoule bien un quart d’heure ainsi. Soudain, elle s’arrête, pivote et me demande :



Elle répond un peu agressivement :



Elle semble plongée dans une rêverie sans fin. Quelques pas de plus vers le château, je finis par rompre le silence :



Je m’approche d’elle, puis je l’enlace :



Et je l’embrasse. Tout tendrement, doucement ; cette femme, ma femme, me fait un effet fou. Comme la vie est étrange : je ne me voyais pas marié avec une inconnue ou presque. Comme quoi, rien n’est comme on avait planifié.


On dit que l’appétit vient en mangeant, c’est sûrement vrai !


Oh ! et puis point de ces considérations oiseuses, Angeline est ma femme, je ne vais pas me gêner de profiter d’elle, car telle est la loi de Dieu que la femme soit soumise à l’homme. N’est-ce pas Saint Paul qui l’a écrit maintes fois ? Moi aussi, je sais récupérer la religion à mon profit ! Même si Saint Paul n’est pas le Christ. Je me rappelle l’avoir relu, il y a quelques mois, suite au fait qu’Angeline le cite encore assez souvent. J’ai alors compris pourquoi bon nombre de maris ne jurent que par lui et s’empressent d’enseigner les divins préceptes de ce saint phallocrate à leurs tendres et jeunes épouses !


Je glisse ma main sous la robe légère et mes doigts découvrent bien vite une chair fraîche et délicate que je m’empresse de caresser avidement :



Et je m’agenouille aux pieds de ma femme, révélant en plein jour son mignon fruit fendu que j’embrasse aussitôt. Elle se laisse faire, écartant les jambes afin que ma langue puisse ensuite mieux s’immiscer en elle. C’est alors que je commence à tournoyer autour de son clitoris, qu’elle dit :



En soupirant, je relève la tête :



Je dépose un baiser appuyé sur son pubis frémissant, puis je l’oblige à tourner sur elle-même afin qu’elle me présente ses fesses :



Je lui titille sa petite entrée sombre, elle aime beaucoup et je ne m’en prive pas :



J’accentue ma pression entre ses fesses. Elle se trémousse, tendant son mignon cul rebondi :



Je m’attarde autour de sa rondelle, la mouillant au maximum, elle se laisse faire, bien qu’elle se doute bien de ce qui va arriver ensuite. Tandis que je mets une dernière touche à la titillation de son petit trou déjà entr’ouvert, j’extirpe mon sexe bien raide, cette femme me faisant un effet monstre à chaque fois et en un rien de temps !


J’abandonne son entrée sombre et je glisse le long de son dos, tandis que de ses mains, elle écarte ses fesses. Avec une facilité déconcertante, mon pieu se niche contre sa petite cuvette, épousant sa forme, sans forcer son avantage. J’adore être juste au bord, sentir sa chaleur chapeautant mon gland exacerbé. Elle tend les fesses, elle a hâte que je vienne en elle. Alors, je plaque une main sur son ventre et une autre sur sa gorge et je grogne à son oreille :



Pour toute réponse, je donne un coup de reins, mon gland s’enfonce d’au moins deux doigts dans l’étroit conduit, tandis que je maintiens fermement ma femme plaquée contre moi. Elle gémit doucement, mélange de délicate douleur et de fin ravissement. J’utilise beaucoup ce chemin rétréci ces derniers jours, puisqu’elle est dans sa période dangereuse. Nous avons bien prévu d’avoir des enfants, mais d’un commun accord, nous avons décidé de repousser l’échéance pour l’instant.


Je glisse mes doigts vers sa fente, bien décidé à lui donner par-devant le plaisir que je m’offre par-derrière. C’est avec une réelle satisfaction que je constate qu’elle est déjà tout humide. Ma femme est devenue une petite chienne avide de désirs, une élève docile qui exige sa part de plaisirs, qui prend tout, et qui réclame encore et encore, telle une escalade vers des cimes toujours plus hautes et accaparantes. Et moi, je suis devenu son professeur dépravé, qui la pousse toujours plus loin, encore plus loin, sans répit, sans entraves, telle une chute vertigineuse de ces mêmes sommets. Me laissant aller, je grogne :



Je la pistonne, me laissant aller à des mots orduriers, et elle aime. Oui, elle aime ma queue plantée en elle, elle aime ces mots crus que je lui dis, que je lui susurre à l’oreille tandis que mes doigts exacerbent son clitoris détrempé, tandis que j’agrippe sa gorge, la courbant, la cabrant sous mon avidité.



Alors la pistonnant sans relâche, la déchirant, je dis, je crie tous les mots bas que je connais, pour elle, ma catin, ma salope, ma chienne, ma femme !




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Je flâne dans le salon, consultant divers ouvrages sur les rayonnages de la bibliothèque familiale. Amusé, je me demande combien de livres mon père a pu lire, quand celui-ci vient vers moi à grands pas et me questionne :



Mon père met ses poings sur ses hanches :



Mon père est tout rouge, ses yeux étincellent. Pour lui, il n’y a qu’une seule religion possible, celle de Sa Sainteté le pape. Je pense même qu’à la Saint Barthélémy, il aurait occis, la joie au cœur, un maximum de mécréants, mais hélas pour lui, il n’était pas encore né.



Mon père me regarde, assez intrigué :



Je me dirige doucement vers la porte :



Juste avant de sortir, je fais une petite révérence, laissant mon père stupéfait.




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Le printemps touche à sa fin, l’été va bientôt commencer. Nous sommes confortablement installés dans un petit salon qui donne sur les jardins. Nous lisons l’un près de l’autre, je prends des notes pour un futur ouvrage, je suis simplement heureux que ma femme soit là, près de moi. Le temps s’écoule, paisiblement. Puis Angeline pose son livre sur ses genoux. Se tournant vers moi, elle demande alors :



Je pose ma plume, les choses iraient-elles plus vite que je ne l’aurais cru ? Elle reprend :



Oui, le moment était en effet arrivé.


Quelques jours plus tard, au milieu de notre chambre, ma délicieuse épouse est quasiment nue, un simple serre-taille autour de son délicat ventre et des bas gainant ses mignonnes jambes, les yeux bandés. Elle frissonne un peu, pas de froid, mais de cette juste appréhension de savoir que je ne suis pas seul avec elle dans cette pièce. J’ai convié un ami de confiance, un de mes compagnons d’études, et à l’époque, nous partagions beaucoup de choses. Aujourd’hui, c’est ma femme que je partage avec lui…


Avant qu’il ne vienne, je me suis longuement entretenu avec lui, en lui expliquant la situation et ce que je désirais de lui. Je sais qu’Alexandre-Louis n’est pas un soudard et qu’il sait jouer avec les femmes comme on pince une harpe. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je l’ai convié à se joindre à nous.


Visiblement, il semble être sous le charme de ma femme qu’il vient juste de découvrir, il la contemple longuement, la dégustant des yeux. Il tourne lentement autour d’elle, sans la toucher, comme pour bien mémoriser toutes ces courbes qui s’offrent à lui. Manifestement troublée, Angeline reste immobile, et bien que ne voyant rien, elle semble apprécier ce silencieux hommage.


Puis il s’arrête et me questionne du regard. Je lui fais signe qu’il peut commencer.


Alors il s’approche d’Angeline et du bout des doigts, il commence à la caresser langoureusement, elle se cabre un peu, ayant bien compris que ce n’était pas moi. Il murmure quelques mots à son oreille, je ne sais pas lesquels, mais Angeline s’apaise. Jamais je ne saurai ce qu’il a pu lui dire ce jour-là. Ni Alexandre-Louis, ni Angeline ne daigneront me le dire, leur petit secret, diront-ils, à chaque fois que je tenterai d’en savoir plus. Alexandre-Louis deviendra d’ailleurs par la suite l’amant officiel de ma femme, notre double complice.


Angeline sourit, je connais trop bien ce sourire, il prélude à bien des choses ! Alexandre-Louis la caresse délicatement tandis que ses lèvres couvrent de multiples baisers la peau blanche de ma moitié. Étrange spectacle que de voir sa femme entreprise par un autre homme. Étrange mais excitant !


Je laisse mon ami s’occuper quelques instants d’Angeline, s’agenouiller, couvrir son petit ventre rond de mille baisers, oser s’aventurer sur son pubis avant de descendre sur ses cuisses frémissantes. Aller taquiner le creux de son dos, puis remonter le long de sa colonne vertébrale frissonnante en cent arrêts agaçants avant de mourir sur ses épaules, sous ses cheveux soyeux.


Angeline soupire d’aise. Cette garce adore visiblement les câlineries de mon ami. Pas même une faible protestation, non, elle aime, tout simplement. Je me dis alors que j’ai bien réussi son éducation en la matière. Un peu trop bien, d’ailleurs…


C’est alors que je décide de participer à mon tour. Cette femme, ma femme, me rend fou, je ne sais pas trop bien lui résister, je couvre son corps de mille baisers et parfois de morsures, tandis que mes mains s’occupent sans vergogne de son corps si chaud. Nous les hommes, nous nous enflammons au contact de cette femme si brûlante de désir ! Alexandre-Louis, lui aussi, a du mal à résister à pareil appel, aux petits soupirs d’aise de ma femme, à ses « oui », à ses « encore », à son corps qui épouse nos mains, qui se presse sur nos lèvres avides…


Alors qu’elle se fait caresser et embrasser de toutes parts, ses mains trouvent vite le chemin de nos braguettes et elle extirpe avec dextérité leur contenu à l’air libre afin d’en éprouver la tige de chair ; Alexandre-Louis en soupire d’aise, totalement aux anges !


Un large sourire aux lèvres, délicatement, elle se fait un plaisir de faire monter la tension dans les deux tiges de chair. Mon ami a visiblement de la peine à se contenir, tant de peine qu’il finit par s’écarter à regret. Angeline a un petit cri de déception, puis de surprise quand il la pousse délicatement vers le fauteuil tout proche.


C’est ensuite de notre part un festival de cunnilingus pour ma femme ainsi que de caresses diverses et intimes. Elle jouit sans retenue plusieurs fois, récompensant ensuite l’homme qui vient de lui donner du bien-être par diverses sucettes bien administrées, tout en n’oubliant pas de la main de contenter le second.


Agenouillée entre nous deux, Angeline se fait un plaisir de contenter de la bouche et des mains ses deux hommes rien qu’à elle. Alexandre-Louis la remercie par un infernal cunnilingus tandis qu’elle est agenouillée, ses seins encadrant ma verge, sa bouche gourmande me dévorant le ventre.


Alors qu’Angeline reprend ses esprits après une nouvelle jouissance, mon ami lui murmure quelque chose à l’oreille. C’est avec une petite voix qu’elle lui répondra « oui ». Alors Alexandre-Louis se pose un fourreau pénien, tandis que ma femme, toujours à quatre pattes, se cale bien positionnée sur le canapé.



Il cherche dans mon regard une approbation. Je me contente d’incliner la tête.


C’est avec une certaine facilité qu’il entre en elle, et qu’elle l’accepte avec joie. Petit à petit, il augmente la cadence tandis qu’elle se manifeste par divers soupirs qui se transforment en petits cris. La cadence augmente fortement, elle crie beaucoup plus, elle agrippe les cuisses de son nouvel amant pour mieux le river en elle, la bouche ouverte, les yeux mi-clos, déjà perdue dans son plaisir. Puis elle jouit longuement, intensément, complètement.


Un peu plus tard, Angeline découvre les joies d’avoir deux hommes en elle. Elle en jouit comme jamais je n’ai pu l’entendre avant. Alors que je me laisse aller en elle, que je me vide dans un même cri que mon ami, je réalise que le sommet a été atteint, mais qu’un nouveau vient de surgir…




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Alors que nous nous reposons de toutes ces émotions dans le petit salon, Angeline sort quelques instants. C’est à ce moment qu’Alexandre-Louis se rapproche de moi et me confie :



Et il se renfonce dans le fauteuil, l’air boudeur ! C’est à ce moment que ma femme revient. Elle remarque aussitôt l’air renfrogné de notre invité.



Aussitôt, Alexandre-Louis se précipite aux pieds d’Angeline :



Alexandre-Louis m’étonne : très peu de personnes sont autorisées à le nommer ainsi. Manifestement, ma femme lui a tapé sérieusement dans l’œil !



Un léger silence gêné s’installe. Je regarde cette scène d’un air assez amusé. On dirait du mauvais théâtre, mais la différence est que mon ami est vraiment sincère. C’est Angeline qui brise le silence :



Elle semble chercher ses mots, puis se lance :



Bien calé au fond de mon fauteuil, je souris :



Un bref silence… Elle se lance…



Toujours bien calé au fond de mon fauteuil, je décroche. Cette situation me semble irréelle. Je fixe ma femme, elle est sérieuse et sincère. Quant à mon ami, il est à la fois sidéré et ravi.


C’est avec un certain détachement que je m’entends répondre :



Angeline n’a pas le temps de répondre qu’Alexandre se rue sur elle, la prenant fougueusement dans ses bras afin de l’embrasser éperdument et lui jurer fidélité sur toutes les têtes des saints et des saintes qui existent !


Malgré son caractère insolite, cette situation m’amuse, surtout venant d’un athée comme Alexandre ! Ma femme aurait-elle des vertus cachées de prédicatrice ? Fou de joie, il couvre Angeline de baisers tout en descendant petit à petit. C’est à présent le décolleté de ma femme qui est la proie de mille baisers enfiévrés. Tandis que l’amant nouvellement déclaré est à présent au pied de ma femme, sa tête contre son ventre, ses bras enlaçant sa taille et parfois plus bas, je m’approche d’Angeline qui est à la fois surprise et enchantée de la tournure des événements. Je soulève son menton de l’index pour lui dire :



Et je l’embrasse.


Bien des années plus tard, elle me confirmera que j’avais raison, et que j’étais même largement en dessous de la stricte vérité !




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Il y a un monde fou autour de nous, ma délicieuse femme est anxieuse, elle se mordille les lèvres, les yeux luisants et un peu affolés ; elle est ravissante ainsi, et je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué, ça va faire une vingtaine de fois que je la présente à diverses personnes.


Comme toujours, Versailles est une grande ruche, et comme convenu, j’y suis revenu avec Angeline. Au départ, elle était ravie, enchantée d’aller voir là-bas comment ça se passe, contempler ces jardins magnifiques et ce vaste palais ruisselant d’or, de glaces et de tentures. Elle a été vite surprise par la cohue, le brouhaha et surtout l’odeur. Sans parler de l’impolitesse notoire de tous ceux et de toutes celles qui nous ont bousculés, comme si nous étions invisibles.


Elle s’accroche à mon bras :



Encore heureux qu’elle fût accrochée à mon bras sinon c’est du sol que j’aurais dû la relever, un groupe de courtisans l’ayant bousculée sans pitié, les yeux rivés vers la porte convoitée.



Une immense rumeur sourde couvre nos voix, la porte s’ouvre, Sa Majesté paraît. Je saisis Angeline dans mes bras et, à reculons, je viens me plaquer contre une colonne, laissant le flux des courtisans passer de part et d’autre de nous.


Angeline, blottie contre moi, lève ses grands yeux vers moi :



Je n’y résiste plus, je me penche vers elle pour cueillir ses lèvres, elle s’abandonne, je deviens plus possessif, plus exigent, plus…


Plus rien n’existe autour de nous, il n’y a plus que nous deux, elle et moi, elle ma femme, ma maîtresse, elle mon élève, elle tout ça ! Non, il n’y a plus de foule, plus de cohue, plus ces courtisans avides, plus de bruit !


Plus de bruit ?


Oui, tiens, c’est vrai ça, il n’y a plus du tout de bruit ? Comment se fait-ce ?



Cette voix fluette ? Vaguement inquiet, je tourne la tête, quittant à regret les lèvres sucrées de ma femme, puis je me tourne d’où vient cette voix qui ne m’est pas inconnue :



Toujours dans mes bras, Angeline sursaute :



Un brin moqueuse, la voix reprend :



Plantée comme un « i » face au souverain le plus puissant du monde assis confortablement dans son fauteuil roulant, Angeline bafouille, écarlate :



Puis à quelques pouces à peine du pied royal perclus de goutte, tant bien que mal, elle essaye de faire une révérence, mais ce n’est pas une franche réussite. Je n’ose même pas penser au fait qu’elle aurait pu tomber sur le gros orteil enflé ! Je sens nettement des regards moqueurs sur nous, mais rouge de confusion comme elle est, Angeline ne doit pas en avoir conscience. Du moins, je l’espère pour elle, ici, le moindre faux pas peut être dévastateur dans les yeux des autres. Cette pensée me redonne confiance en moi :



Quelques rires polis, d’autres de pure convention fusent. Angeline se relève de sa révérence, puis timidement regarde le Roi, une main accrochée mon bras.



Puis changeant soudain de ton :



La main agrippée sur sa canne, le roi la regarde d’un air un peu surpris, un certain flottement plane autour de lui. Je sens qu’il faut que je réagisse vite :



En un rien de temps, l’endroit est désert, il n’y a plus que nous deux, l’un à côté de l’autre. Angeline reprend ses esprits :



Je regarde autour de nous, puis j’ajoute :



Et je l’embrasse aussitôt à nouveau. C’est torride, vorace. Entre deux baisers brûlants, elle me demande en murmurant :



Un gros baiser après, elle me demande à nouveau :



Et je m’empare de ses lèvres. Son corps est contre le mien, mes mains caressent ses courbes, elle faiblit petit à petit dans mes bras. Puis un moment plus tard :



Et je clos définitivement ses ravissantes lèvres par un baiser terriblement avide. Définitivement, disons, juste pour un certain temps…




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Notre rapide mais remarqué passage à Versailles fut, au final, positif. Angeline avait particulièrement tapé dans l’œil de diverses personnes bien placées ou intéressantes, et en sachant utiliser les sous-entendus, nous avons rapidement mis sur pied une sorte de petit club libertin et secret. Car l’austérité de l’époque ne nous incite pas à vivre nos « loisirs » au grand jour.


De plus, notre château est assez loin tout en n’étant pas trop éloigné de la Cour. Soixante lieues sont une bonne distance, finalement. L’endroit est assez isolé, et notre parc est plutôt propice aux diverses fêtes particulières, surtout sur l’île qui trône au milieu du lac. En peu de temps, j’ai fait aménager l’île en question et restauré le cabanon qui s’y trouvait. Cabanon, maintenant, c’est vite dit ! Comme l’avait si bien fait remarquer l’un de nos invités :



Les femmes, pour certaines rougirent, d’autres eurent les yeux brillants, quant aux hommes, ils s’esclaffèrent.


Nos soirées sont une préfiguration de ce qui adviendra souvent plus tard chez les nobles, une fois le grand Roi décédé. Nous étions alors des précurseurs, mais nous ne le savions pas. Mais à cette époque, nous éprouvions le délicieux frisson de l’interdit et la subtile angoisse d’être démasqué !


Aujourd’hui, Alexandre-Louis n’est pas là, alors que d’habitude, il ne manque pas une seule occasion d’être proche d’Angeline. Souvent, je lui confie ma femme, je sais qu’elle est en sécurité avec lui. Parfois, je me surprends à être jaloux de mon ami, mais j’ai néanmoins la certitude qu’Angeline est à moi, définitivement à moi. Du moins son âme, car son corps est souvent la proie d’autres désirs !


Aujourd’hui, bandeau sur les yeux, Angeline est attachée, nue, au milieu de la grande pièce, les bras entravés à la grande poutre, jambes bien écartées afin que tous les convives puissent profiter de ses charmes. Un feu de bois danse dans la cheminée et projette mille ombres étranges sur les murs, sur les corps souvent déjà dénudés.


Agenouillée entre ses jambes, une autre femme très peu vêtue s’amuse du bout de la langue à faire frémir ma femme qui se laisse aller sur cette caresse insidieuse. Elle frissonne, elle se tend, les cordes l’empêchent de fuir.


Puis un homme s’agenouille à son tour dans son dos et entreprend de lui caresser les fesses avant d’aller s’aventurer autour de sa sombre rosette. Fesses bien écartées, ma femme vibre à présent sous les deux langues qui la titillent éhontément, sous des mains caressantes qui n’oublient aucune partie de sa peau.


Puis la plupart des convives s’agglutinent autour d’Angeline, la caressant, la pinçant, leurs lèvres sur sa peau, leurs mains épousant ses formes, leurs doigts inquisiteurs et agiles. Ma femme adore être ainsi désirée, convoitée, à la fois avilie par notre débauche et magnifiée par celle-ci.


Après bien des soupirs d’aise, je décide de reprendre les choses en main. Je m’approche de l’un des convives, celui qui est habillé de blanc, quelqu’un de haut placé, et je lui tends le martinet que j’avais en main. L’homme a un petit mouvement de recul et semble hésiter, mais la femme qui est à ses côtés n’a pas les mêmes scrupules ! Posément, elle s’empare du martinet, se positionne derrière ma femme et lance à son compagnon :



Et elle cingle le fessier d’Angeline par de rapides et brefs coups, démontrant au passage que ce n’est pas la première fois qu’elle fesse quelqu’un ou quelqu’une !



Et elle en fait la démonstration, avec application. Angeline respire bruyamment, supportant les coups stoïquement. Je n’ai jamais bien compris comment ma femme pouvait aimer qu’on lui rougisse le cul ainsi. Est-ce lié à cette première fessée que je lui ai infligée au début de notre mariage ? Mais je ne vais pas m’en plaindre !



Et l’homme en blanc prend le martinet en main. Il évalue la distance puis donne un premier coup plutôt faible. La fesse visée oscille légèrement. Il recommence, avec un peu plus de force, l’autre fesse ballotte à son tour. L’homme semble apprécier, puis il se lance dans une série de coups de martinet d’une étonnante précision pour un débutant. Angeline frémit, se cabre, ses fesses de plus en plus brûlantes !



L’homme s’approche de ma femme et lui caresse les fesses :



Puis il se tourne vers moi :



Puis il rejoint sa compagne et la soirée continue tandis qu’Angeline récupère un peu. Les esprits s’échauffent peu à peu, les habits tombent, les corps se révèlent. Déjà dans divers coins, le mélange des corps s’opère petit à petit, presque timidement. Je regarde en dilettante. Puis un homme masqué qu’un simple loup s’approche de moi et me demande :



Alors il s’approche de la captive puis se déboutonne, extirpant un membre bien raide, puis se plaque sur le cul rougi d’Angeline ; celle-ci glousse à l’idée de ce qui va suivre. Enhardi, le convive écarte alors les fesses de la prisonnière puis, sans plus de préparatifs, dirige son gland vers la sombre entrée convoitée. Angeline se raidit, prête à l’assaut. Juste quelques ajustements, puis le convive s’introduit de force dans l’étroit conduit, Angeline gémit, l’engin qui la défonce est rude, malgré la feuille de rose d’il y a quelques minutes !


L’invité comprend qu’il faut s’y prendre autrement, alors il se positionne un peu plus bas et sur le côté, puis d’un coup bref et puissant, il s’introduit jusqu’à mi-garde. Angeline crie, le pieu en elle réveille une douleur perçante. Elle proteste, mais l’autre fiché en elle n’en a cure et commence un pistonnage assez rude. Elle pousse un long gémissement. C’est alors le signal qui met en transe les autres participants qui se ruent l’un sur l’autre, tandis qu’un autre homme se plaque devant Angeline, avec la ferme intention de s’introduire à son tour en elle.


L’instant d’après, ma femme est doublement embrochée, livrée sans défense, bras suspendus à deux hommes qui s’agitent en elle, la pistonnant en cadence, une bouche absorbant un sein, une autre dans son cou, quatre mains sur son corps, s’en emparant en vainqueurs.


Je m’approche alors d’elle, plongeant ma main dans ses longs cheveux pour ensuite l’obliger à relever la tête vers moi :



Et je l’embrasse, elle répond à mon baiser, nos langues se cherchent, nos salives s’échangent, tandis que les deux autres convives finissent par éjaculer en elle, la remplissant de sperme intrus, la souillant et la rendant encore plus désirable !


Puis je la laisse livrée à ses tourmenteurs, un bien grand mot car elle apprécie beaucoup ce qu’ils lui font subir ! Je reste là, contemplatif. Soudain, sans me demander quoi que ce soit, une femme masquée s’agenouille devant moi, me déboutonne prestement et s’empare de mon sexe dressé. Avant de le mettre en bouche, elle dit :



Je dois reconnaître que mon inconnue sait très bien s’y prendre ! Angeline n’aurait sans doute pas fait mieux ! Comme je suis déjà trop tendu comme un arc depuis que ma femme se fait prendre copieusement, il ne faut pas longtemps à ma suceuse aguerrie pour que je cède. Un flot de sperme envahit sa bouche, ce qui ne l’empêche pas de continuer jusqu’à ce que je sois nettoyé et tout propre !



Et avant que je ne lui réponde, elle s’enfuit rejoindre d’autres partenaires de jeu. Cette fellation m’a apaisé, je me sens plus détendu, comme prêt pour un nouveau départ.


Tandis que je contemple le spectacle de mon Angeline toujours entreprise par maints hommes et femmes, et que j’admire l’expression béate de son sourire ; l’homme en blanc, celui qui avait fessé tout à l’heure le cul de mon épouse, vient à mes côtés. Durant quelques instants, il regarde la scène puis annonce, penché vers moi :



Il se redresse, regarde à nouveau Angeline, et sourit :



Puis il retourne lutiner les deux femmes du sofa rouge. Je reste songeur. Angeline sera sûrement ravie de cette invitation qui nous permet de nous rapprocher encore plus des cimes. Mais je suis aussi en train de me demander si je ne suis pas petit à petit dépassé par la soif d’apprendre et de découvrir de ma femme… Car, il faut bien me l’avouer, notre soirée d’aujourd’hui, c’est bien elle qui l’a organisée…


Je secoue la tête, me disant qu’il faut profiter de l’instant présent. Carpe diem, comme le disaient les Anciens, qui n’avaient pas tout à fait tort !


C’est avec une grande satisfaction que je vois d’autres hommes jouir de ma femme, jouir dans ma femme, mon jouet, mon aimée. C’est avec un grand contentement que je l’oblige ensuite à évacuer tout le foutre qui est en elle, ce foutre qui macule son sexe, qui souille ses fesses, qui salit ses cuisses, jusqu’à ses pieds. Et c’est avec furie que je lui fais ensuite l’amour, étant à moi seul tous ces hommes qui l’ont prise impudiquement, et c’est avec passion qu’elle se donne complètement à moi, elle, ma si belle garce…




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Il y eut bien d’autres soirées, bien d’autres fêtes, notre escalade vers les cimes nous emmenait de plus en plus haut, de plus en plus loin. C’est alors que j’ai réalisé une chose : plus on s’approche du but, plus il recule, un peu comme l’arc-en-ciel.


Alors j’ai gardé cette conclusion pour moi, Angeline était trop heureuse de cette vie de découverte, et moi, j’étais heureux qu’elle soit heureuse. J’ai eu alors un bref moment de mélancolie, puis je me suis dit que je n’étais pas à plaindre, surtout avec une femme comme la mienne. De ce fait, j’ai décidé d’assumer mon rôle jusqu’au bout.


Angeline se montra alors un peu surprise de mon nouveau comportement, mais très vite, après diverses turpitudes et autres découvertes osées, elle me félicita et me remercia à sa façon d’une très belle façon !


Cela restera notre petit jardin secret. Mais assurément, cette fois-là fut néanmoins une révélation, une grande révélation. Pourtant, nous en avions déjà tant fait, l’un et l’autre, et nous nous connaissions de la pointe des cheveux au petit orteil de pied !


Alexandre-Louis vient souvent nous rendre visite, il a même à présent sa chambre personnelle et quand il est là, il n’offre pas une seconde de répit à ma femme, tant il est subjugué par elle. Tel un petit toutou, il la suit partout, même aux commodités ! Voire parfois dans notre chambre conjugale où nous nous endormons souvent à trois dans le même lit, repus par un trio agité !


Malgré les années qui passent, il reste épris sans espoir d’Angeline. Sans espoir, c’est quand même vite dit, car elle le rejoint souvent dans son lit où ils font tous les deux des choses assez effrénées ! J’en sais quelque chose puisque parfois, j’assiste en spectateur. Sans parler de nos trios déjà évoqués !


Parfois je me demande si mon ami ne nourrirait pas envers moi des desseins peu avouables comme m’occire afin d’épouser ma veuve. Car Angeline a été ferme avec lui : je suis son mari devant Dieu et les hommes.


Puis un beau jour, Alexandre-Louis vint au château accompagné d’un tendron visiblement issu du couvent, sa fiancée, ainsi que deux chaperons. La première chose que nous avons constatée, ma femme et moi, fut la ressemblance non négligeable entre cette fiancée et Angeline. Tandis que les femmes devisaient entre elles, surveillées de près par les chaperons, j’ai entraîné mon ami dehors :



Voici ce qui a l’avantage d’être clair et net !



En effet, même si nous les reverrons souvent par la suite, jamais ils ne viendront se mêler à nos soirées libertines… Même si parfois, Alexandre-Louis se laisse aller à batifoler avec ma femme, voire la trousser, en souvenir du bon vieux temps !


Les orgies n’avaient plus de secret pour Angeline, elle se mélangeait à la mer des corps, caressait, embrassait, mordait, fouettait et se laissait pénétrer par divers hommes avec une joie quasi infantile. Bientôt, elle expérimenta d’avoir deux queues en même temps dans le vagin, puis décida de faire la même chose dans son anus. Un beau jour, un soir plutôt, ce furent quatre hommes qui la pénétrèrent, dans une surenchère effrénée des sens, une débauche assumée. Elle se déchaîna comme une petite folle, une vraie catin des bas-fonds, suçant à la chaîne les queues qu’on lui présentait tandis que ses deux orifices étaient doublement comblés. Elle mit sur les genoux ses quatre partenaires et aussi ceux qui se proposèrent de les remplacer. Rien ne semblait l’arrêter, je me sentais à la fois dépassé et fier.


L’escalade se poursuivit quand Angeline eut deux fois seize ans, elle fut l’initiatrice de bien des jeunes femmes et bien des jeunes hommes qu’elle convertit très facilement aux joies des turpitudes de la chair.


Vers deux fois vingt ans, elle maniait le fouet, la cire, les pinces et divers instruments de torture avec une dextérité sans égale. Nombreux furent celles et ceux qui se livrèrent corps et âme entre ses mains expertes. Moi, durant ce temps, j’étais le grand Maître dans l’ombre. Fasciné, je regardais ma femme jouir des indignités qu’elle infligeait à ces corps consentants, puis jouir à nouveau, empalée sur les membres virils de ses victimes, ou sous leurs bouches et langues en adoration.


Oui, Angeline concrétisait petit à petit sous mes yeux tout ce qu’elle avait pu écrire, il y a bien des années. Et elle progressait quelquefois bien plus loin encore…


Parfois, je fus effrayé de constater jusqu’où Angeline pouvait justement aller, je fus aussi envoûté par ce qu’un corps peut subir, ce qu’il peut accepter, supporter, endurer pour l’adoration d’une Maîtresse impitoyable mais maternelle…




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Les années sont passées, l’une après l’autre. Ce fut hélas court, trop court. Plus de quarante ans avec Angeline, presque un demi-siècle à explorer ensemble, à gravir d’abord cette montagne, pour découvrir à chaque fois, d’autres pics derrière. Les gravir encore, recommencer tel Sisyphe, mais dans la joie et le plaisir, si étrange fût-il !


Je suis alité, je sais trop bien au fond de moi-même que je suis au bout du chemin. Je regrette simplement de ne pas pouvoir recommencer. Souvent, je revois des images vivantes du début. J’ouvre les yeux, ma femme est à mes côtés.



Elle se mord les lèvres. Malgré son âge, ma femme reste très désirable. Moi, j’ai fait du mieux que j’ai pu pour ne pas être trop décati auprès d’elle. Pourquoi les hommes sont-ils plus âgés que leur femme ? Et pourquoi ces mêmes femmes vivent-elles plus longtemps ? Un grand mystère de Dieu, ce dieu que je vais rencontrer d’ici peu de temps. Enfin, peut-être…


Carpe diem, oui, il faut que je profite encore de ces derniers instants, alors je demande à ma femme :



Obéissante, un par un, elle relève ses jupons puis me dévoile ce que je veux voir. Son con, je le connais fort bien, combien de fois l’ai-je visité et honoré ! Son cul, je le connais par cœur, je l’ai exploré sous toutes ses formes, extérieures et intérieures ! Mais, jamais lassé, j’adore les contempler.



Et je regarde ce qu’elle dévoile, d’abord son devant puis son derrière. Le plus dur va être de nous séparer, de ne plus voir ma femme auprès de moi… Péniblement, je me relève puis je dépose un doux baiser sur sa fente, près du clitoris. Ce simple effort m’épuise mais je suis heureux.


Soudain, je sens quelque chose en moi, comme une glissade, une chute irrésistible, je serre les dents, j’agrippe le bras de ma femme :



La chute s’accélère, une sorte de lumière au fond de moi sourd peu à peu, impérieuse. Je rassemble mes derniers efforts.



La chute…



Puis la grande lumière m’engloutit, je me fonds en elle, comme une simple goutte d’eau dans un vaste océan.




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Beaucoup d’années plus tard, une fin d’après-midi d’hiver, une vieille dame s’entretient avec un jeune homme habillé à la dernière mode.



Elle tousse, affreusement.



Puis le jeune homme lit les feuillets, il passe par diverses couleurs. Une fois la dernière page lue, il pose l’ouvrage sur ses genoux, l’air songeur. Puis il relit divers passages comme pour mieux les mémoriser. Les minutes s’écoulent ; parfois, il pose des questions à la vieille dame qui éclaire sa lanterne. Le temps passe ainsi, le soir arrive, puis, soudain, sans mot dire, il se lève et jette un à un les feuillets dans la cheminée. Le feu consume tout, effaçant toute trace.



Il hésite un peu puis reprend :



Elle tousse à nouveau, elle reprend son souffle :



Le jeune homme se redresse, fier :



Vous ne croyez pas si bien dire, petit Marquis…




Ps : Un grand merci à Favasso pour ses relectures et corrections ainsi que ses conseils avisés !