n° 15303 | Fiche technique | 67035 caractères | 67035Temps de lecture estimé : 38 mn | 26/11/12 |
Résumé: Une aventure très particulière, mais inoubliable, qu'alors jeune consultant j'ai vécue avec une belle comptable. | ||||
Critères: fh fplusag poilu(e)s travail fsoumise voir exhib odeurs ffontaine fellation anulingus fdanus hdanus confession -occasion -extraconj | ||||
Auteur : Lacan |
Un souvenir remontant à de nombreuses années.
Tout jeune consultant, à environ vingt-cinq ans, en mission dans une ville de province, où je passais la semaine. C’était en quelque sorte dans une autre vie, et je travaillais à l’époque pour un grand groupe d’audit, mon client étant une grosse société de services informatiques.
Je l’avais remarquée dès le premier jour.
Elle était comptable au sein de la direction financière, en charge du recouvrement clients. Une jolie brune à la peau claire, dans cet âge moyen conservant la beauté de la jeunesse mais avec déjà le charme de la maturité, et elle me séduisait chaque fois que je l’apercevais.
Poussé par une curiosité peut-être un peu perverse, j’étais allé consulter son dossier dans le fichier des salariés. Isabelle Dubois, née Scampio, tiens peut-être d’origine italienne, ce qui aurait expliqué un petit charme méditerranéen. Et la séduction des étrangères, avec leurs mystères, nous fait toujours rêver. Quarante-quatre ans, mariée, deux enfants, douze ans d’ancienneté dans la boîte. Jusque-là rien de bien original. Mais une belle femme, grande et à la ligne élancée, une bouche attirante, un peu boudeuse, des cheveux mi-longs, teintés en auburn et maintenus en chignon par une pince, dégageant une nuque donnant envie d’en caresser le velouté.
Et en prime, de grands yeux clairs, sous de magnifiques sourcils, noirs et bien dessinés, qui d’entrée de jeu m’avaient donné des idées, au sujet d’autres pilosités, bien plus intimes, pour lesquelles j’avais déjà à l’époque une thèse sur leur relation avec la forme et la couleur des sourcils de ces dames…
Par chance, au cours de ma mission, j’avais à passer du temps à la comptabilité pour en vérifier les états. Elle me saluait toujours d’un très officiel « Bonjour Monsieur », d’un timbre un peu cassé, conférant à sa voix une certaine sensualité, comme ces chanteuses italiennes qui nous susurrent la canzonetta. Je venais quérir des informations, peut-être plus souvent que nécessaire, ce qui me permettait de contempler ses jambes quand elle escaladait l’escabeau pour atteindre des dossiers anciens, archivés sur les étagères du haut. Du fait de l’été, elle était jambes nues, et mon imagination cavalait, j’imaginais le soyeux contact de la main sur ses beaux mollets lisses et bien galbés, puis pourquoi pas le long de cuisses douces pour finir par sentir sous mes doigts les mystères de la culotte.
Et je ne me privais pas de glisser des yeux indiscrets dans son décolleté quand elle se penchait sur les tiroirs du bas. Elle avait ce genre de poitrine un peu lourde se prêtant bien à des visions tentantes au milieu des dentelles du soutien-gorge. Un modèle pigeonnant, s’efforçant de maintenir de beaux seins remuants, que j’essayais d’imaginer libres, échappés de leur écrin.
À l’époque, marié depuis peu à une jeune et jolie vraie blonde aux seins menus, il était après tout normal que, par contraste, une brune mûre à la belle poitrine me fasse rêver par moment. Surtout là, en mission, où je devais rester éloigné des jours entiers des charmes de ma belle, dont à l’époque je pouvais d’ordinaire profiter presque tous les soirs, et plusieurs fois le week-end. J’avais donc beaucoup fantasmé sur la belle comptable, imaginant surtout, à la vue de ses beaux sourcils noirs, qu’elle avait au bas de son ventre une toison sombre tranchant sur sa peau blanche, un de ces beaux triangles tels que je les aimais… Au long des fréquentes occasions où j’avais le loisir de l’observer, j’accumulais ainsi toute une libido de nature à bâtir d’improbables scénarios avec la belle femme mûre, de vingt ans de plus que moi, un âge qui lui aurait presque permis d’être ma mère… Était-ce une manifestation d’une forme de complexe d’Œdipe ?
J’ouvre une parenthèse. Tant d’années après, avançant en âge, je me suis parfois posé une question au sujet de ces jeunes concupiscences pour de belles dames mariées.
Moi-même aujourd’hui époux d’une jolie femme mûre, les jeunes gens que nous côtoyons ou qui la croisent ont-ils des pensées analogues pour elle ? S’imaginent-ils avec elle dans des scénarios érotiques, comme je le faisais à leur âge ? Rêvent-ils que leur plaisir soit prodigué par elle, de ses mains fines, de sa jolie bouche, comme elle le fait avec moi ?
Ou mieux encore, fantasment-ils qu’elle les accueille entre ses cuisses pour qu’ils s’y déniaisent à grands coups de reins ? Et qu’ils entendent ce dont je me délecte quand elle prend son plaisir, ses soupirs, ses gémissements et les encouragements qu’elle scande à mon rythme, ses « oui, oui » « vas-y, vas-y » ?
Je ne le saurai jamais, les fantasmes de chacun restent secrets bien gardés. Mais à cette idée, évoquant ces possibles pulsions juvéniles pour une femme qui pourrait être leur mère, un sentiment bizarre m’envahit. Non, je n’en suis pas jaloux, bien au contraire, et le désir que j’ai pour elle s’en trouve encore augmenté… Serais-je sur la pente du syndrome d’exhibitionnisme conjugal, qui pousse des maris à montrer nues leurs épouses sur des sites internet afin qu’elles excitent le plus grand nombre, en y prenant elles-mêmes un vrai plaisir ? Pour mon cas personnel, surtout pas, je me bornerai toujours à l’imaginaire.
Revenons à mon histoire. J’avais dû passer toute une journée à la comptabilité, dans son petit bureau, au milieu de dossiers fort peu romantiques, mais avec en prime sa présence permanente, me permettant de la contempler et de respirer son parfum. Pour l’occasion, le temps étant frais et pluvieux, elle était en pantalon, un de ces modèles pat’d’eph de la mode de l’époque, large et flottant dans le bas, mais par ailleurs assez serré et moulant pour dessiner sur ses fesses, quand elle se penchait, la forme de sa culotte qui contenait les trésors auxquels je rêvais. Pour travailler, elle mettait sur son nez des lunettes qui lui donnaient un air sérieux, mais qui semblaient ajouter encore au charme de sa maturité, et le vieil adage me revenait, « femme à lunettes, femme à quéquette… ».
Elle portait un pull fin en jersey, à manches longues et un peu flou, dont la mouvance soyeuse ne faisait que souligner sa poitrine, qui y pointait et remuait doucement, même maintenue par le soutien-gorge. Dans le bureau où maintenant il faisait chaud, j’imaginais sous la maille portée à même la peau l’intimité troublante de la moiteur parfumée de l’aisselle. Et comme le décolleté était en pointe, elle n’avait pas besoin de se pencher très bas pour me révéler les globes laiteux de ses seins frémissant dans la dentelle du balconnet.
Ah, le charme des décolletés ! Je me suis souvent demandé si les femmes se doutaient vraiment de certaines visions furtives qu’elles nous offrent, avec des angles de vue qu’un œil aussi affûté que curieux ne peut rater. Ce sont les indécentes surprises de la révélation fugitive d’un endroit devant rester secret qui font le charme de ces coups d’œil involontaires… ou attendus. Ils se glissent par diverses voies, la plupart du temps par-dessus le vêtement, robe, tee-shirt, chemisier, mais aussi par le côté, par des échancrures, par des interstices, par des déboutonnages plus ou moins volontaires, et nous dévoilent dentelles et formes pulpeuses, parfois jusqu’à deviner une indiscrète naissance de tétine quand les bonnets du soutien-gorge baillent. La question est de savoir jusqu’où ces petits dévoilages peuvent être plus ou moins volontaires. Le mystère de la femme…
Dans le même esprit, sous un autre angle, j’ai encore aujourd’hui un souvenir de prime jeunesse, du temps heureux des deux-chevaux Citroën, les fameuses « deux pattes ». Les premiers modèles, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, comme dirait un certain Aznavour, étaient équipés à l’avant de portières s’ouvrant dans le mauvais sens pour la sécurité. Et quand les femmes au volant en sortaient, surtout avec une jupe large, nous, les adolescents de l’époque, appelions ce spectacle un « cinéma ». Quand une jolie conductrice garait sa « deuche », l’un d’entre nous annonçait « attention, cinéma, là-bas »… La portière ouverte, il suffisait d’être bien placé, le temps d’une seconde. Sagement sans s’en douter ou bien en coquine le sachant très bien, la dame ouvrait ses jambes pour sortir de l’inénarrable engin, dévoilant sa culotte aux gamins excités que nous étions. Et dans les meilleurs cas, certaines transparences pouvaient se révéler suggestives…
À la comptabilité, pendant cette séance de travail de l’après-midi, elle avait été souriante, elle se livrait un peu, nous avions au passage discuté de sujets plus personnels, comme des gens qui lient connaissance. J’observais ses mains, longues et fines, sans fioritures à part une discrète alliance d’or blanc. Je connaissais leur contact un peu osseux et la douceur de leur peau quand je lui serrais la main le matin, et ne pouvais m’empêcher de les imaginer dans des situations plus intimes, prodiguant des caresses. Et quand nous nous retrouvions au-dessus de son bureau pour examiner ensemble un document, avec la proximité de son joli minois, je pouvais en distinguer de près tous les détails. Ses grands yeux maquillés de noir, au coin desquels quelques ridules de la quarantaine apparaissaient, sa joue veloutée, sa bouche avec cette lèvre supérieure gourmande sous un fin duvet clair. J’avais l’impression par moment qu’il m’aurait suffi de m’avancer un peu pour l’embrasser…
Le soir à l’hôtel, j’avais à travailler pour préparer la journée du lendemain, mais mon esprit avait du mal à se fixer sur les tableaux abscons et les colonnes de chiffres. Il s’évadait en permanence vers les charmes de la belle comptable et les rêves de mon imagination débridée. Oui, cet après-midi, pourquoi n’y aurait-il pas eu un instant où nos visages auraient été si proches que n’y tenant plus, lui saisissant la nuque j’aurais plaqué ma bouche à la sienne ? Surprise et crispée un instant, elle se serait ensuite laissée faire avec docilité, entrouvrant ses lèvres pour laisser passer ma langue, et la laisser folâtrer avec la sienne, et puis… dring… dring… le téléphone de l’hôtel sonnait, me ramenant sur terre. Et quand j’avais décroché, le rêve de la belle brune s’était évaporé, « Allô, bonsoir Monsieur, ne quittez pas, je vous passe votre épouse… » et j’avais ma blonde au bout du fil.
Au bout de trois jours, j’avais découvert le pot aux roses.
Il y avait dans les fichiers clients qu’elle gérait un certain nombre de factures annulées par des avoirs, donc n’ayant donné lieu à aucun encaissement. Un peu trop, en regard des statistiques normales… Mon cher Watson, nous étions là dans des eaux bien troubles. J’avais mené mon enquête auprès des banques des clients ayant des factures ainsi annulées. En réalité, des chèques avaient bien été débités. Les factures avaient donc été payées, mais à un tiers, pas à la société cliente de mon audit. Mais alors, à qui ?
Et là, Watson, j’avais compris le truc, très astucieux, vraiment.
Mon client était la Société de Conseil et d’Assistance Multimédia. La Scam. Bien joué, la belle Madame Dubois, née Scampio ! Il lui avait suffi d’ouvrir un compte bancaire à son nom de jeune fille, et de rajouter « pio » à l’ordre des chèques, si le signataire n’avait pas pris la précaution de biffer après Scam le reste de la ligne. Elle s’était peut-être inspirée d’un exemple resté célèbre dans les annales de l’arnaque. Celui de l’escroc génial qui avait créé une société « Trésor publicité » et qui piquait dans les boîtes aux lettres, à la date des tiers provisionnels, les chèques établis par les honnêtes contribuables à l’ordre du Trésor public…
C’était bien fait, elle utilisait des factures de faible valeur, pour ne pas attirer l’attention, mais représentant in fine l’équivalent de quelques mois de salaire. Elle s’était allouée une belle prime, en quelque sorte, la jolie comptable. Bien peu de chose en regard des dizaines de millions brassés par l’entreprise, mais quand même, du vol pur et simple…
C’était quand même incroyable. Je tournais le problème dans ma tête pendant une partie de la nuit. L’alternative n’était-elle pas cornélienne ? D’un côté, sur le plan de l’éthique professionnelle, évident, il fallait dénoncer cette escroquerie. Mais faire mon rapport à la direction ferait licencier la comptable dans l’heure, avec en plus une plainte au pénal, un casier judiciaire, la honte… Et mes hésitations n’étaient pas dues à la seule inclination que j’avais pour ses charmes. Faire jeter un salarié à la poubelle ne correspondait pas trop à mes idées au plan social, j’avais trop souvent vu le jeu de l’individu broyé par le système, pot de terre contre pot de fer…
Qu’est-ce que j’allais faire ? Non, je ne pouvais pas me décider à la dénoncer in petto à sa hiérarchie. Trop froidement dégueulasse. Non, il fallait d’abord en parler avec elle. Mais pour lui dire quoi ? Qu’elle pourrait rembourser cet « emprunt » à la société ? Et dans ce cas être traitée avec peut-être une certaine bienveillance, voire passer l’éponge eu égard à son sérieux et à son ancienneté dans l’entreprise ?
Bien sûr, une pensée perverse n’avait pas arrêté de m’effleurer, puis de carrément m’obséder. La belle comptable était en mon pouvoir, il aurait été facile d’imaginer la contraindre, la soumettre, assouvir mes désirs…
L’imagination courait, je la voyais, suppliante, prête à tout accepter et moi lui demandant de venir me rejoindre le soir à mon hôtel. Elle entrerait dans la chambre, craintive et rougissante, me laisserait l’embrasser dans le cou, respirer le parfum de sa nuque veloutée et caresser ses bras nus. Puis ma bouche remonterait jusqu’à la sienne et docile elle ouvrirait ses lèvres pour accueillir ma langue, pendant que mes mains auraient déjà commencé à soupeser puis à pétrir ses seins. D’elle-même, très soumise, elle aurait dégrafé sa robe et abaissé ses bretelles de soutien-gorge pour libérer sa poitrine et l’offrir à mes caresses et mes baisers. J’aurais senti ses tétines durcir sous ma langue, indiquant qu’elle ne restait pas insensible à mon désir. Puis j’aurais troussé sa jupe afin de caresser et embrasser ses cuisses douces, agrippé et abaissé sa culotte pour dévoiler ce triangle de poils, cette chatte que j’imaginais en la regardant chaque jour. Elle se serait alors allongée sur le lit pour m’ouvrir docilement ses cuisses et me permettre de découvrir ce dont je rêvais depuis des jours, l’odeur et le goût de son sexe. Et toute respectable mère de famille qu’elle était, se livrant par devoir à ma concupiscence, elle aurait gémi sous les assauts de ma langue parcourant son entrejambe, pénétrant son intimité humide, remontant jusqu’à son petit trou secret, et puis…
Non ! Merde ! Stop ! Arrête tes conneries, même si tu en as très envie. Tu ne vas pas te comporter en salaud, et le chantage n’est pas ton truc. D’abord, tu n’oserais jamais un truc comme ça. Et de plus, tu n’as pas encore envisagé de déjà tromper ta femme, et ce n’est pas tout de suite que ça va commencer ! Gâcher sa vie pour tirer juste un coup, non merci !
La veille de mon départ de la société, je l’avais donc convoquée, en fin de journée, quand l’entreprise s’était déjà en partie vidée, dans le petit bureau où l’on m’avait installé pour ma mission. Elle était entrée, poliment souriante mais intriguée, dans une robe sans manches découvrant de belles épaules et la chair blanche de ses bras, piquetée de quelques grains de beauté, la rendant encore plus désirable. J’avais eu droit à un très poli « Rebonsoir Monsieur ». Et là, désolé, il m’avait bien fallu me lancer dans des explications. Oui, voilà, j’avais observé quelque chose qui ne faisait aucun doute, ma découverte, en quelques mots. Elle n’avait rien nié et j’avais assisté à son désarroi rougissant, où dans un premier temps, l’air désespéré, elle me dévisageait en silence, ses beaux yeux recherchant un quelconque espoir sur mon visage.
Puis, toujours sans rien dire, elle s’était levée pour arpenter de long en large la petite pièce en se triturant les mains, me donnant une nouvelle fois l’occasion d’admirer sa silhouette perchée sur de hauts talons. Puis elle s’était de nouveau assise en face de moi, son regard angoissé cherchant le mien.
Je m’étais contenté de la regarder sans rien dire, et après une courte pause, elle avait repris :
J’avais gardé le silence, ne sachant encore quoi répondre. C’était facile de déclarer aujourd’hui qu’elle avait toujours eu l’intention de rembourser. Mais il s’était à cet instant passé quelque chose qui allait peut-être changer le cours des événements. Est-ce que c’était voulu de sa part ? Je ne le saurai jamais.
Dans un geste charmant, elle avait levé les bras pour arranger ses cheveux, découvrant ses aisselles dont mon regard n’avait pu se détacher. Y avait-elle fait attention ? On apercevait l’ombre brune de la légère toison ayant commencé à y repousser, comme une barbe de deux jours, me déclenchant une violente onde de désir. Elle ne pouvait pas le savoir, que c’était là une zone que je désirais particulièrement chez les femmes. Un des endroits où poussent leurs poils, un recoin pouvant être une promesse du buisson au bas de leur ventre, surtout si de discrètes repousses avaient échappé au rasoir. Bref, une de mes obsessions, ou bien un de mes fétichismes, au choix.
Ensuite, elle s’était penchée pour se rapprocher de la table et je n’avais pu m’empêcher de regarder sa poitrine, car la robe avait baillé un instant, découvrant le sillon de sa gorge à la peau blanche piquetée de quelques taches de son. Bien sûr, elle avait vu à ce moment mes yeux fixer avec insistance ses seins qui avaient tressauté dans la secousse pour avancer sa chaise…
Et quand nous nous étions retrouvés face à face, les yeux dans les yeux, j’avais compris trop tard que c’était un aveu de ma part, de nature à modifier le rapport de forces qui s’établissait entre nous. Après un bref silence, lorsqu’elle avait repris la parole, le ton semblait changé, moins suppliant, j’avais senti monter chez elle une forme d’assurance, une nouvelle autorité. D’une voix plus ferme, elle m’apostropha dans ces termes :
Je m’étais senti rougir comme un collégien pris en flagrant délit. J’avais d’abord tenté de jouer au finaud, d’un ton léger, en me forçant à rire pour couvrir le fard que je piquais :
De son côté, elle ne riait pas du tout :
Quel naïf j’avais été. C’était donc ça, pendant tous ces jours, avec ses yeux de biche et ses airs candides, elle savait qu’elle m’excitait, la garce. Peut-être en avait-elle un peu rajouté, pour s’amuser, avec des jeux de jambes croisées et de jupe qui remonte, sans compter les effets de décolleté qui baille…
Mon cœur s’était mis à battre, sentant venir le piège qu’elle allait me tendre, et en même temps, je sentais poindre en moi un désir sournois qui allait m’envahir si je ne me contrôlais pas. Pour donner le change, bien qu’un peu penaud, comme le gosse pris la main dans le sac, j’avais senti le besoin de me justifier, d’un air dégagé :
Un silence. Incroyable. Était-elle une de ces femmes faciles, se donnant au premier venu pour arranger ses affaires, genre promotion-canapé ? Le diable de la tentation m’aiguillonnait avec sa fourche, surtout dans ma braguette qui gonflait… La femme était belle, elle avait ce quelque chose qui me la faisait trouver très sexy, peut-être aussi son âge, moi qui, adolescent, n’avait pas cessé de fantasmer sur les amies de ma mère, et je la désirais vraiment. Résister ? Non, ça n’allait pas être possible… La pente devenait savonneuse, je glissais, je sentais que j’étais en train de perdre la partie, c’était elle qui avait repris le contrôle de la situation, qui menait les débats. J’avais fini par répondre :
De nouveau, elle avait levé les bras, mais avec ostentation cette fois, arrangeant ses cheveux pendant un long moment, pour bien me montrer qu’elle avait compris que j’aimais regarder ses aisselles. Dans le même geste, elle se penchait un peu, découvrant dans son décolleté le sillon de ses seins, et c’était peut-être une illusion, mais j’avais l’impression que son regard devenait troublant, pour ne pas dire trouble…
Elle avait pris une grande respiration, comme pour se lancer.
Elle marqua un temps. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir me proposer ?
Elle n’arrivait pas à le formuler, ou quoi ? Elle reprit après quelques secondes :
J’en avais le caleçon déjà tout humide de désir, et j’osais conclure pour elle :
Elle était maintenant toute rouge.
C’était dit avec un regard glissé vers l’alliance à mon doigt. Ça coinçait dans mon pantalon, la proposition était tentante, c’est vrai que j’en avais trop envie de l’embrasser, de la caresser, de la voir à poil, la belle pouliche mûre… C’était presque trop beau, pour tous les deux, d’ailleurs. Elle résolvait son problème et sauvait la face, et de mon côté quel risque je prenais à accepter son marché ? Après tout, s’exciter en ayant disons un flirt poussé avec une jolie femme, dans les soirées de mariage ou les sorties en boîte, plein d’honnêtes hommes mariés le font, sans que leurs épouses se précipitent chez leur avocat.
Ah, les femmes… Elle avait bien compris avec quoi elle pouvait me faire cavaler, la coquine… Elle m’avait percé à jour, peut-être dès les premiers instants, moi qui n’avais pas arrêté de la mater, sans savoir le cacher, des pieds à la tête, des bras aux jambes, des nichons aux fesses, des yeux au décolleté. En définitive, dans ce contrat, n’était-ce pas moi qui me faisais avoir, car l’enjeu était quand même plus important pour elle, non ?
Et plissant les yeux, avec un petit sourire, elle avait ajouté :
J’en avais le cœur à toute allure, les mains moites et le désir au ventre.
Elle avait pris mon silence pour une hésitation, s’était levée et avait marché vers la porte. Elle avait vraiment des jambes superbes et un cul…, oui, j’avais hâte de découvrir tout ce qu’elle cachait sous sa jolie robe d’été. Elle s’était retournée avant de sortir, et avec un sourire se voulant séducteur, car elle devait sentir que c’était presque gagné, elle m’avait susurré :
D’une voix enrouée par l’excitation, un peu précipitamment, je répondis :
Elle triturait ses mains et je voyais sa poitrine se soulever. Avec ses joues rosies par l’émotion, et un air à la fois soumis et provoquant, elle était belle ainsi. Je crus comprendre. L’hôtel, ça faisait vraiment adultère, prostitution, hôtel de passe… Une idée coquine me traversa l’esprit. Mais oui, après tout ça pouvait être encore plus excitant que l’hôtel où j’aurais eu l’impression de monter pour une séance tarifée. Ce que je n’avais jamais fait, n’imaginant pas que de telles conditions mercantiles auraient pu m’exciter. Non, il fallait autre chose, plus raffiné, avec un côté un peu furtif, pour augmenter l’effet « fruit défendu ».
Elle hésita un court instant, puis se décida :
Il faisait encore chaud dans les rues et j’attendais devant l’escalier du parking depuis cinq bonnes minutes, qui m’avaient paru très longues, dans mon état d’excitation. J’étais arrivé jusque-là avec une démarche me semblant empruntée, du fait de l’irrépressible érection qui me gênait aux entournures, que je tentais de cacher sous ma veste, avec l’impression que tous les gens que je croisais s’en apercevaient. Mon cœur se mit à battre plus vite, elle arrivait, là-bas, au coin de l’autre rue. Elle avançait de la démarche un peu nonchalante de ses jolies jambes, perchée sur ses hauts talons, balançant ses bras nus, sa poitrine remuant doucement au rythme de ses pas, et moi je l’attendais, avec le désir noué. Le vieil adage me revint :
Quand elle parvint près de moi, je perçus les effluves de son parfum et remarquais le maquillage de ses yeux, qu’elle avait dû accentuer. Je lui trouvais un air mystérieux et un regard troublant, mais c’était peut-être du fait de ma propre excitation. D’une voix qui me parut un peu enrouée, elle me dit :
Peut-être elle aussi ressentait une certaine émotion. Après tout, flirter avec un pimpant jeune homme, je n’étais pas si mal à l’époque, pouvait ne pas déplaire à cette jolie mère de famille, peut-être un peu lassée des routines du couple. Elle passa devant moi pour descendre les escaliers menant au premier sous-sol, et au passage je repérais que les deux derniers boutons de sa jupe étaient défaits, dévoilant sa jambe jusqu’à mi-cuisse quand elle avançait le pied. Et aussi le bouton du haut de sa légère robe d’été me permettant, placé derrière elle, de plonger dans son décolleté jusqu’à la dentelle du soutien-gorge.
Aujourd’hui encore, je me rappelle de tout, je revis la scène comme si c’était hier, je m’y revois, j’y suis.
On arrive devant l’ascenseur, que j’appelle, et on se retrouve face à face. Le petit couloir est désert et j’en ai trop envie. Je pose mes mains sur ses bras et la douceur de sa peau me la fait désirer encore plus. Je la caresse en remontant vers ses épaules, elle me regarde de ses grands yeux comme remplis de défi. La plaquant contre moi, je colle ma bouche à sa nuque, la léchouillant d’une langue gourmande. Elle se laisse faire, je sens la pression de ses seins contre ma poitrine. L’ascenseur arrive, je la pousse dans l’étroite cabine. Pendant la courte descente, placé derrière elle, je continue à dévorer sa nuque duveteuse, je plaque mon ventre contre ses fesses pour lui faire sentir la roideur de mon désir et j’ose passer mes mains par-devant pour saisir ses seins à pleines mains, pour les presser, les soulever pour en sentir le volume, le poids. Dans une secousse, la cabine s’arrête et elle pousse la porte, échappant à mes mains.
Nous sommes maintenant redevenus deux piétons marchant côte à côte pour aller vers ma voiture, garée tout au fond, derrière un gros pilier qui la cache en partie. Arrivés là, je déverrouille et lui ouvre la porte arrière droite. Elle s’installe dans la voiture me dévoilant malgré l’éclairage parcimonieux du parking ses cuisses blanches et son décolleté. Faisant le tour par l’autre côté, je monte dans la voiture par la gauche, et la portière claquée, nous voilà installés comme deux passagers à l’arrière d’un taxi, pour un petit voyage vers le plaisir. Sans un mot, car je ne suis pas là pour draguer, je la prends fébrilement dans mes bras et cherche tout de suite sa bouche qu’après une légère hésitation elle m’abandonne avec docilité, laissant ma langue jouer avec la sienne. Fou de désir, j’aspire sa salive en pétrissant ses seins, je lèche à nouveau sa nuque, ses bras, puis, toujours pressant ses seins, je soulève son bras gauche, le plus proche de moi, dévoilant son aisselle à laquelle je colle ma bouche après en avoir respiré l’odeur intime, excitant mélange de parfum et d’odeur corporelle, léchant les courtes repousses de poils que je sens darder sous ma langue…
Quand je reviens à sa bouche en commençant à déboutonner le haut de sa robe, est-ce une impression, je crois la sentir se détendre et, mieux, s’abandonner, avec sa langue venant presque à la rencontre de la mienne. Je rabats la robe et la bretelle du soutien-gorge, dégageant son épaule droite pour l’embrasser et la léchouiller, pour descendre ensuite, tentant de dégager le bonnet du soutien-gorge pour poser ma bouche sur le dessus pulpeux de son sein droit, espérant arriver jusqu’à la tétine, que je sens proche, sous la dentelle. Mais ne pouvant défaire ce carcan, je m’attaque avec fébrilité au déboutonnage complet de la robe, après avoir défait la boucle de sa jolie ceinture de cuir rouge. Là, écartant le tissu à fleur, je découvre son corps, objet de tous mes désirs, le soutien-gorge pigeonnant de dentelles blanches, son joli ventre, la culotte assortie où une transparence prometteuse laisse deviner l’ombre du pubis, avec en dessous ses longues cuisses blanches. Comme je m’attaque à nouveau à ses seins, que je tiens à découvrir à tout prix, elle me dit :
Passant ses mains dans son dos, elle dégrafe l’attache du soutien-gorge, me permettant de passer sous les bonnets détendus pour saisir ses seins à pleines mains. Je peux en sentir la pulpeuse consistance à la fois lourde et souple, de beaux nichons en forme de poire, avec la surprise de sentir des bouts déjà tout érigés, malgré la chaleur qui règne dans la voiture, stationnée dans le parking surchauffé. Est-ce l’effet que lui font mes caresses ? Je réussis à dégager vers le haut les bonnets du soutif, découvrant enfin ces objets de ma concupiscence et leurs larges tétines sombres que je m’empresse de sucer et d’aspirer goulûment, la gauche, puis la droite, allant jusqu’à mordiller, lui arrachant un petit cri, de douleur ou de plaisir, allez savoir, avec les femmes…
Et de temps en temps, je remonte coller ma bouche à la sienne, cherchant à aspirer sa langue et boire sa salive. Mes mains s’insèrent entre ses cuisses, je les caresse pour en sentir l’extrême douceur de la peau, et là je n’ai plus qu’une envie, retirer cette jolie culotte pour découvrir sa toison, sa chatte… Je caresse son ventre légèrement bombé de mère de famille, blanc et lisse, et quand je glisse la main sous la dentelle de la culotte je sens déjà sous mes doigts les frisettes de ses poils.
Je saisis maintenant le slip pour le baisser, et coopérative, elle soulève ses fesses pour faciliter le passage, et dès la culotte à mi-cuisses, je peux contempler le triangle de son minou de brune, juste de la taille qu’il faut pour provoquer le désir d’un honnête homme, dense et fourni, noir et frisé, taillé propre sur les côtés faisant comme une petite moquette, avec une limite nette avec son ventre.
J’ai maintenant la sensation d’avoir affaire plus à une amante un peu passive qu’à une femme contrainte de subir mes assauts. Mais je me sens à un tel point d’excitation que la forcer un peu, elle se débattant et cherchant à résister m’aurait tout autant plu, un comble, car ce n’est pas mon genre.
Maintenant je veux accéder à son trésor de femme, je fais descendre la culotte jusqu’à ses chevilles et y passe son pied droit, libérant sa jambe, dont j’éloigne le genou pour écarter ses cuisses. Penché au-dessus de son ventre, je perçois alors dans mes narines l’odeur de la femme, son parfum intime, celui de son sexe. J’y plaque ma main gauche, d’abord dans les poils, les caressant, les triturant, ils sont très frisés, ce qui donne une sensation très excitante sous les doigts. Puis, écartant les bouclettes, j’atteins son intimité et là j’ai la surprise de la trouver trempée, presque ruisselante, c’était bien l’odeur de son désir que je percevais… Et quand je commence un lent massage de ses lèvres, elle commence à respirer fort, je la regarde, elle a maintenant les yeux mi-clos, qu’elle est belle et excitante ainsi offerte, les seins découverts, la foufoune à l’air, les cuisses impudiquement écartées, une vraie image de l’abandon au plaisir féminin ! Mon majeur et mon index n’ont aucun mal à se glisser dans son intimité trempée, à la pénétrer profondément, déclenchant ses premiers gémissements. Et quand j’ajoute à cette caresse mon pouce venant titiller son clitoris, elle se met carrément à haleter en se cambrant pour aller au-devant de ma main, j’insiste, j’accélère le mouvement et là, au milieu de ses gémissements, je l’entends murmurer :
J’ai alors une autre surprise. Brusquement, elle étend son bras droit vers moi et pose sa jolie main sur ma braguette, expertisant mon érection, sur laquelle je sens ses doigts me tâter à travers le tissu du pantalon. J’ai trop envie qu’elle me touche directement et, avec ma main droite restée libre, je m’emploie comme un fou à dégrafer ma ceinture, baisser mon pantalon et mon caleçon, en me soulevant, remonter ma chemise, lui découvrant mon sexe bandé à m’en faire mal, plaqué contre mon ventre.
Voilà, je suis là à m’exhiber sans pudeur à la belle comptable, qui nue sous mes yeux, offerte et déjà haletante de plaisir, est prête à me caresser elle aussi. C’est ce qui se passe et tout en gémissant pendant que je lui branle la chatte, elle me saisit et de deux doigts experts me décalotte, découvrant mon gland luisant de mouille. Son index commence à me frotter délicatement le méat et le frein, m’arrachant aussi des soupirs de plaisir, puis sa main descend le long de ma hampe, ses doigts fins entourent mon scrotum tout contracté par le désir, ah, la cochonne, elle sait s’y prendre, avec les mecs…
J’ai maintenant très envie de la lécher, de goûter son sexe, mais dans notre position dans l’étroit habitacle de la voiture, les portières fermées, je sens bien que je ne vais pas y arriver. Me pliant littéralement en deux, je n’arrive qu’au bas de son ventre, réussissant quand même à lécher et brouter délicieusement ses poils, un vrai plaisir bestial pour moi qui suit un « bush lover », comme disent les américains, un obsédé des poils de femme… Un court instant, je retire mes doigts de sa chatte pour les porter à ma bouche et ostensiblement devant ses yeux les sucer goulûment, savourant l’onctuosité un peu salée de son abondante mouille. Puis je les enfonce à nouveau dans son vagin ruisselant, pour les retirer et les présenter devant sa bouche, j’ai envie qu’elle aussi goûte son sexe. Docile, elle se met à son tour à les sucer avec gourmandise. Mais là, cette interruption trop longue de son plaisir ne lui convient pas et recrachant mes doigts, elle gémit :
Et quand je replace ma main entre ses cuisses, j’ai une autre idée. C’est maintenant mon pouce que j’enfonce dans son vagin gluant, mon majeur tentant de s’insérer entre ses fesses. Elle a compris et elle soulève ses fesses pour me faciliter le passage. Tout son entrejambe est ruisselant tellement elle mouille et quand je sens au bout de mon doigt les replis fermes de son petit trou, c’est suffisamment lubrifié pour que je n’aie qu’à pousser un peu pour qu’il s’enfonce. Et là maintenant, le tableau est le suivant : nous nous branlons mutuellement, moi avec le pouce et le majeur faisant le va-et-vient dans ses deux trous, elle faisant aller et venir mon prépuce sur mon gland ! D’un commun accord, nos bouches se cherchent encore, grandes ouvertes, les langues sorties et s’enroulant l’une autour de l’autre, comme dans ces films pornos où les acteurs se lèchent ostensiblement la langue plutôt que de s’embrasser.
Puis brusquement sa main quitte mon sexe pour se coller dans ses poils et s’activer sur son clitoris en plus de la branlette que je lui procure. Et là, manifestement au comble de l’excitation, elle me murmure :
J’ai compris, je retire mon doigt de son anus pour en renfoncer deux, le majeur et l’index, et là, elle se déchaîne littéralement, elle gémit :
Son corps se cambre, sa main s’agite frénétiquement sur son bouton, elle n’est plus qu’une bête de plaisir, la bouche grande ouverte, elle halète et grimace, j’augmente encore le rythme, enfonçant de plus en plus fort, la pilonnant littéralement et au bout de quelques secondes, elle crie, je sens les contractions de son vagin et de son sphincter anal et ses sécrétions chaudes inondent carrément ma main… Puis son corps, qui s’était tendu comme un arc, retombe mollement, comme épuisé. Comprenant que c’est fini pour elle, au bout d’un moment, je retire ma main, je suce délicieusement mes doigts, d’abord le pouce qui baignait dans son vagin, puis les deux autres qui ramonaient son anus, ce deuxième sexe de la femme, encore plus intime.
Maintenant, elle reprend conscience petit à petit, rouvre les yeux et me contemple, avec ma queue dressée en l’air, au gland décalotté brillant de mouille.
De sa main droite, elle m’empoigne de nouveau, faisant monter et descendre mon prépuce d’abord lentement, puis en accélérant le rythme et je commence moi aussi à haleter. Et soudain, elle change de main, me saisissant de la gauche pendant que sa main droite se glisse dans son entrejambe et je crois comprendre ce qu’elle y fait, la coquine, car j’entends un bruit de clapotis caractéristique, se refait-elle une petite séance elle-même ? Mais non, retirant cette main de son intimité, elle la glisse entre mes propres cuisses que je tenais écartées pour mieux m’offrir de manière indécente à ses caresses. J’ai compris, elle veut accéder aussi à mon fondement, je me soulève et je sens un doigt fureteur trouver son chemin jusqu’à mon anus et s’y enfoncer facilement, lubrifié qu’il est par l’abondance de ce qu’elle est allée récolter en elle. Et là maintenant elle me branle des deux côtés à la fois, c’est délicieux, ça coulisse dans mon trou de balle et autour de mon gland, et elle peut contempler à son tour la montée de ma jouissance sur mon visage. Comme elle l’instant d’avant, je dois être bestial à regarder, la bouche ouverte, les yeux quasi fermés et la respiration sifflante. Sous sa double caresse diabolique, je sens le plaisir monter inexorablement, je me mets à gémir sans pouvoir rien contrôler et au moment où le spasme de la jouissance me brûle et me fait éjaculer de longue giclées de sperme épais sur mon ventre, je ne peux m’empêcher de pousser un gémissement en forme de grognement sourd.
Voilà, je suis moi aussi retombé dans une brève torpeur post coïtale, je ne sais pendant combien de temps. Puis, reprenant mes esprits, brusquement ramené à la réalité de la situation, quelque peu honteux, je m’active à nettoyer la semence maculant mon ventre avec un kleenex. Et pendant que je tente de me reculotter en catastrophe, elle a déjà remonté sa culotte, me cachant sa foufoune, remballé ses seins et rattaché son soutien-gorge et à toute allure, elle reboutonne sa robe, rajuste sa ceinture. Puis, ouvrant la portière, avant de sortir de la voiture, elle me fait :
Elle claque la porte et s’en va. Je finis de me rhabiller dans la voiture, et quand j’en sors, je la vois s’éloigner dans le parking, de sa démarche qui balance ses hanches, sur ses jolies jambes. Elle va arriver à la porte de l’ascenseur et c’est là que je m’en rends compte, sous ses fesses la jolie robe est assombrie par une énorme tache. Bien sûr, elle était assise dessus pendant nos ébats, et ce n’est pas étonnant, vu ce qu’elle coulait… Je ne peux pas la laisser sortir comme ça, mais il est trop tard, elle s’est déjà engouffrée dans l’ascenseur. Je remonte au volant, démarre en trombe pour sortir du parking et la rattraper. Mais devant la barrière, il faut que je descende pour payer à la caisse automatique et je perds beaucoup de temps. Et quand je débouche enfin de la rampe pour rouler dans la rue, je la cherche des yeux, mais il est trop tard, je la vois prendre la rue piétonnière dans laquelle je ne peux pas m’engager, tant pis, je ne pourrai rien faire pour elle.
Je me rappelle avoir ressenti à cet instant des sentiments mitigés. D’un côté, je me sentais gêné pour elle, qui allait se rendre compte du problème en arrivant chez elle et peut-être se sentir honteuse de s’être montrée ainsi dans la rue. Mais par ailleurs j’avais une sorte d’excitation de l’avoir vue s’exhiber, d’avoir montré aux yeux de tous qu’elle venait de jouir et de mouiller comme une folle…
L’exhibition m’a toujours branché. Déjà, adolescent quand mes parents étaient absents, je jouais la nuit à aller nu sur la terrasse satisfaire mes désirs en espérant que peut-être des gens, des voisines surtout, me regarderaient faire. Je me souviens aussi, avec ma jeune femme, de nos ébats dans notre petit appartement, où j’avais ouvert la porte d’entrée pour tenter de l’entraîner au dehors, tous les deux nus et très chauds, dans le couloir de l’immeuble. Surexcité, je voulais que nous allions faire l’amour dans l’ascenseur où, même à deux heures du matin, le risque n’était pas nul de nous faire surprendre par des voisins, des gens que nous connaissions, mais c’était sans doute ce qui me tentait… Je la tirais de toutes mes forces par la main, en la prenant par la taille pour arriver à la traîner dehors. Par la suite, j’avais quand même réussi assez souvent à l’entraîner en extérieur dans de chaudes séances de nudisme improvisé, où elle était à la fois effrayée et excitée par le risque de se faire découvrir par des gens passant par là. Mais ses pudeurs ne m’empêchaient pas d’exiger des scénarios de ballade dans la rue sans soutien-gorge, avec un petit haut un peu transparent, où les passants pouvaient contempler ses jolis seins s’agitant gentiment et en distinguer les bouts. Ou encore de dîner au restaurant où en cours de repas, elle irait aux toilettes retirer sa culotte, juste pour m’exciter…
Le lendemain matin, je devais avoir une courte réunion de synthèse avec le patron de la société, puis faire une présentation de mes résultats à l’équipe de la direction financière, selon la coutume.
Cette conférence devait avoir lieu dans la salle de réunion, dans laquelle j’arrivais le premier pour installer mon matériel de projection. Mais allait-elle avoir le courage de venir, de nous retrouver face à face ? Allais-je la revoir, pour encore la désirer ?
Puis l’équipe arriva, et elle était là, entrée en dernier. De nouveau, je la trouvais belle, dans une robe noire en jersey qui moulait ses formes. Elle s’avança vers moi avec un sourire un peu emprunté, me regardant droit dans les yeux, avec un « Bonjour Monsieur », comme d’habitude. Démentant cette attitude maîtrisée, je la trouvais très rougissante, les joues presque écarlates, un peu comme hier pendant notre séance. Je pris la main qu’elle me tendait avec un frisson d’émotion et de désir, nous étions liés par notre contrat, et c’était à moi maintenant de l’honorer, mais c’était facile, je n’avais rien à faire, juste à me rappeler notre séance dans le parking.
Je fus fébrile dans ma présentation, je ne pouvais par moment détacher mes yeux de cette femme, qui m’avait livré tous ses charmes pour acheter mon silence et expier sa faute. Je ne pouvais extraire de mes pensées les derniers détails de la veille, de cette séance d’anthologie érotique dans ma voiture, où elle m’avait révélé son propre désir de femme.
Pendant la réunion, dans une attitude studieuse, prenant des notes, elle était assise avec le reste de l’équipe, en bout de table. Sa robe sculptait sa poitrine avec juste ce qu’il fallait de décolleté pour esquisser le sillon entre ses seins. Est-ce que je me jouais du cinéma ou bien elle faisait exprès, chaque fois que nos regards se croisaient, de lever les bras pour arranger ses cheveux, un geste lui donnant une position alanguie et comme offerte ? Elle avait des manches courtes mais larges avec une sorte de drapé sous lequel dans ce geste elle me dévoilait à nouveau son aisselle, avec son ombre troublante. Et je ne pouvais m’empêcher de penser à sa jouissance d’hier, imaginant les sardanapales sodomites auxquelles elle devait se livrer dans l’intimité, avec son mari ou ses partenaires, si elle en avait, à qui elle devait livrer son orifice le plus secret.
Plus tard, après le déjeuner, quand je pris congé de l’équipe, je l’avais cherchée, pour lui dire au revoir. Je la trouvais dans son petit bureau, dans lequel je pénétrais, y respirant son parfum. À mon arrivée, elle se leva, légèrement rougissante :
À la vue de ses bras nus, de sa poitrine et de ses hanches moulées par le jersey noir de sa robe, qui accentuait la nudité de ses bras, une onde de désir me parcourut à nouveau, car je la trouvais encore plus belle et désirable que la veille. Après un court silence, elle dit en me tendant la main, que je saisis :
Le désir fourmillait dans mes reins et mon ventre, j’avais encore trop envie d’elle. Gardant sa main serrée dans la mienne, je posais ma main gauche sur son avant-bras, remontant doucement sur la peau duveteuse et m’entendit lui dire :
Ma main continuait à remonter, caressant maintenant son bras pulpeux, puis le saisissant pour la tirer vers moi, j’avançais ma bouche vers la sienne. De son autre main posée sur ma poitrine, elle m’arrêta :
Elle était maintenant toute rouge.
Elle contourna son bureau pour ouvrir un tiroir, sur lequel elle se pencha pour prendre un trousseau de clés, me révélant une nouvelle fois le creux de ses seins dans la dentelle d’un soutien-gorge noir et rose. Sortie du bureau, je la suivis dans le couloir, admirant sa démarche et ses jambes, avec son beau cul moulé par la robe et moi avec la monumentale érection qui déformait ma braguette, dissimulée sous ma veste. Au bout du corridor, introduisant la clé dans la serrure, elle déverrouilla une porte, et nous entrâmes dans une petite pièce d’archives, sentant le renfermé, aux murs entourés de rayonnages métalliques supportant des dossiers et au milieu une table de bois et une chaise. Ayant allumé la lumière et refermé la porte, elle la verrouilla en laissant la clé dans la serrure. D’une voix sourde, me faisant face, elle me dit :
Je me ruais sur elle pour la prendre dans mes bras, nos bouches s’unirent, grandes ouvertes, nos langues se mêlant furieusement. Elle avait mis ses bras autour de mon cou, ses mains se crispant sur ma nuque, et mes mains se plaquaient contre ses fesses dont je percevais la fermeté, je la tirais vers moi, plaquant son ventre contre ma virilité. Je me mis à dévorer sa nuque à pleine bouche, puis ses bras que je soulevais pour accéder à ses aisselles dont je me mis à lécher la moiteur parfumée. Je tirais sur sa jupe pour la remonter et accéder à sa culotte, dans laquelle je réussis à introduire une main, d’abord palpant sa fesse moelleuse, puis descendant vers son entrejambe dont je commençais à sentir l’humidité broussailleuse. Tout en dévorant à nouveau sa bouche et sa langue, mes doigts commencèrent à s’introduire par l’arrière dans sa chatte déjà mouillée, provoquant ses premiers gémissements. Pendant ce temps, elle avait glissé une main entre nous et je sentais ses doigts expertiser mon désir, presser mon sexe dressé à travers le pantalon. J’avais trop envie qu’elle me suce, de la soumettre ainsi, d’avoir mon sexe dans sa jolie bouche. Retirant ma main de ses dessous, je la poussai vers la chaise où elle tomba assise avec la jupe noire retroussée sur ses cuisses blanches, et me dégrafant rapidement, je baissai mon pantalon et mon slip, lui exhibant mon érection déjà toute coulante. Une situation incroyablement érotique, moi, jeune homme bandant, le pantalon sur les chevilles, devant cette belle femme mûre encore habillée, élégante et parfumée, qui allait satisfaire mes désirs. Pour avoir encore plus l’impression de la soumettre, je lui en intimais l’ordre, sans détour :
Docile, elle obéit sans un mot, me saisissant de ses doigts délicats, tirant sur mon prépuce pour me décalotter le gland qu’elle fit disparaître dans sa bouche, elle se mit à me sucer délicieusement. À cet instant je ne savais pas ce qui m’excitait le plus, la douce sensation de sa langue récoltant la mouille qui suintait de mon méat ou bien simplement l’idée, la simple pensée que j’étais en train de me faire sucer par la belle comptable sur laquelle je fantasmais tant depuis une semaine…
Bien sûr, j’aurais désiré me vider dans sa bouche, la voir déglutir pour avaler ma semence, dans une sorte de comble de sa soumission à ma libido, mais je voulais encore profiter de son corps, car je n’avais envie que d’une chose, que je n’avais pas eu dans la voiture, son cul. Je me retirais de sa bouche, la fis se relever pour la plaquer à nouveau contre moi et coller ma bouche à la sienne, je voulais sentir ma mouille sur sa langue, comme une sorte de preuve qu’elle m’avait réellement sucé, qu’elle avait senti l’odeur, le goût de mon sexe. Puis, presque brutalement, je la retournai, l’appuyant contre la table, la forçant à s’y pencher pour y poser les coudes et passant derrière elle, je remontai la jupe d’un coup, en profitant de l’élasticité du jersey pour la trousser jusqu’à la taille, découvrant sa culotte noire bordée de dentelle rose, assortie au soutif que j’avais reluqué quand elle s’était penchée sur son bureau. Et là, ni une ni deux, j’attrapai la culotte à deux mains pour la baisser jusqu’aux chevilles, mettant à nu son cul magnifique, les deux globes de ses fesses et la raie qui concentrait tous mes désirs. Je passais la main entre ses cuisses, qu’elle écarta docilement, se dégageant de la culotte qui empêchait ses pieds de s’éloigner l’un de l’autre. Dans son entrejambe, au milieu des poils dont je sentais les frisures, sa chatte était trempée, mes deux doigts y rentrèrent comme dans du beurre mou, et elle se remit à gémir :
Alors, m’accroupissant derrière elle, j’embrassais et léchais ses fesses, puis les écartais, découvrant sa raie brune au milieu de laquelle apparaissait son œillet, avec ses replis formant comme une fleur sombre. Tout en lui branlant activement la chatte, écoutant ses halètements qui suivaient mon rythme, j’approchais mon visage, collais mon nez contre sa raie du cul pour en respirer l’odeur intime, car dans l’exaspération de mon désir, je voulais tout sentir, tout avoir d’elle… Puis je commençai à lui lécher la raie, la parcourant toute entière, avant de m’attarder sur son anus avec ma langue, tentant de la rendre plus pointue pour le pénétrer. Entre deux soupirs, elle m’encourageait :
Combien de temps avais-je passé à la léchouiller ainsi comme un fou ? Sa raie, son anus plissé mais aussi son entrejambe dans lequel j’arrivais à immiscer ma langue jusqu’à son minou tout coulant, recueillant pour le boire, au milieu de ses poils frisés, le jus de son désir de femme. Mais j’avais aussi trop envie d’elle, de la posséder vraiment, de couvrir comme un mâle en chaleur, un étalon en rut, cette belle femelle à qui mes attouchements arrachaient halètements et petits couinements. Je n’en pouvais plus, je la voulais. Dans le contrat, on avait dit sans pénétration, mais contrat ou pas contrat, on en avait envie tous les deux, trop envie. Appuyant mon ventre contre ses fesses, je présentais mon membre, tâtonnant un peu son entrejambe. Je demandais quand même :
Dans un souffle, je l’entendis me répondre :
D’une seule poussée je la pénétrais, m’enfonçant complètement en elle, lui arrachant un râle de plaisir. Et là, c’était le bonheur, je la besognais à fond, je pouvais tenir, j’avais de la réserve, de l’endurance, m’étant branlé la veille en me couchant, me remémorant la séance dans la voiture. Et une deuxième fois le matin même, dans la douche, qui avait un jet fin et puissant avec lequel je m’étais d’abord fait jouir l’anus en repensant à son doigt qui me l’avait fourré, avant de me faire éjaculer en rêvant de ses seins lourds et de sa chatte de brune.
J’y allais à grands coups de reins et elle geignait à mon rythme. D’une main je lui pétrissais un sein, dont même à travers la robe et le soutien-gorge je sentais le poids et la consistance, avec ma bouche collée à sa nuque, la lui léchant, la mordillant. J’avais glissé mon autre main par-devant, descendant le long de son ventre tiède et doux pour arriver dans ses poils, atteindre son clitoris et le titiller, ce qui faisait redoubler ses gémissements.
Et là, au milieu du plaisir de sentir ma virilité coulisser délicieusement dans son vagin brûlant, un nouveau et violent désir me prit. Je voulais la posséder de manière encore plus intime, si c’était possible, j’avais envie de son cul. Sans crier gare, j’arrêtai mes va-et-vient et retirai mon membre, le remplaçant par mes doigts introduits dans sa chatte ruisselante, pour ne pas interrompre son plaisir. Remontant un peu le long de sa raie, je sentis au bout de mon gland les replis de son anus contre lesquels je commençais à appuyer. Elle se cambra pour mieux me présenter son cul, en murmurant d’une voix rauque :
En même temps, je sentis son sphincter anal s’assouplir, s’entrouvrir, elle voulait que je la pénètre, elle voulait jouir par là, la cochonne, la belle salope ! Je n’avais jamais sodomisé personne, à l’époque ma jeune épouse ne goûtant guère cette pratique, qu’elle jugeait bestiale, et qu’elle avait décrété douloureuse lors de quelques essais non concluants. Là, j’allais enfin assouvir cette envie quasi animale. D’un coup de reins, je poussai, et après une première résistance qui me serra le gland, le passage s’ouvrit et je m’enfonçai complètement dans son fondement, mon ventre claquant contre ses fesses. Elle poussa un tel cri de jouissance que je craignis que toute la société entende le plaisir qu’elle prenait, et lâchant son sein je plaquai ma main contre sa bouche pour étouffer ses râles de plaisir. À nouveau je la besognais, mais cette fois dans son deuxième sexe, cet anus qui la faisait jouir tout autant sinon plus, à grandes secousses, dont elle accusait les coups par des cris étouffés par ma main. Je ressortais presque, mon gland étant à nouveau comprimé par son sphincter, pour me renfoncer encore plus fort. Et maintenant que je sentais mon plaisir monter, je n’avais plus qu’une envie, l’inonder de ma semence dans son intimité la plus profonde, la souiller pour la marquer de la trace de mon désir. Ça venait… et de son côté, je ressentis sur mes doigts les contractions de sa chatte annonçant son orgasme. Ma main fut soudain inondée par un liquide chaud et les spasmes de son anus serrant mon membre provoquèrent définitivement ma jouissance… ouiiii, et lui mordant la nuque, je me vidai enfin à grandes giclées en elle.
Épuisés, nous étions restés un bon moment à reprendre nos esprits, moi toujours en elle, mon membre rétrécissant, serré par son œillet contracté. La repoussant, je me dégageai d’une secousse, revenu sur terre et reprenant conscience de la scène surréaliste où nous étions. Dans la petite salle d’archives éclairée par la lumière crue des tubes fluos, au milieu de rayonnages métalliques fort peu romantiques, elle vautrée à plat ventre sur la table dans une position obscène, la robe noire retroussée à la taille, le cul nu en l’air exhibant ses belles fesses blanches, les jambes écartées, avec sa culotte par terre, moi pantalon et caleçon baissés, le sexe ramolli à l’horizontale, encore tout brillant de nos sécrétions…
Pendant que je me reculottais en catastrophe, elle remettait en hâte sa culotte et rajustait sa jupe sur ses jambes. Sans un mot, elle déverrouilla la porte et nous sortîmes de la salle pour nous retrouver furtivement dans le couloir, par bonheur sans rencontrer personne. Je crus bon de l’accompagner jusqu’à son bureau tout proche où elle avait un message, on l’attendait en réunion. Notre dialogue fut tout aussi surréaliste, en nous serrant rapidement la main :
Et puis dans un mouvement furtif, s’approchant de moi, elle avait dit « Merci » et m’attrapant par le cou, avait posé sa bouche sur la mienne.
Je m’étais enfui comme un voleur, d’ailleurs ne lui avais-je pas volé sa pudeur d’honorable mère de famille, et son corps, si désirable ? Mais elle en avait bien profité, elle aussi, par-devant et par derrière, si je puis dire. Et elle avait volé l’entreprise, bien que le remboursement soit en cours. Un vol contre un vol, donc, nous étions quittes.
Au volant de ma voiture, sur la route du retour, je repensais à notre dernière séance et je sentais le désir monter à nouveau dans ma braguette. Je l’imaginais, assistant à la réunion, elle avait dû se remaquiller, se refaire une beauté pour cacher son trouble rougissant, mais sous la jupe en jersey, la culotte devant être bien trempée à l’entrejambe, avec en plus de sa propre mouille ma semence qui devait suinter de son anus…
J’avais hésité pendant deux jours.
Elle m’avait dit « merci », mais pour quoi ? Pour ne pas l’avoir dénoncée ? Ou bien parce qu’elle avait tant apprécié nos séances, dans la voiture, puis dans la petite salle ? Et que signifiait ce baiser furtif sur ma bouche ? Un prolongement symbolique du merci de n’avoir rien dit ? Et pourquoi pas en forme de « au revoir, c’était trop bien… » ? Un message subliminal, un aveu disant « tu me plais, reviens, moi aussi j’ai encore trop envie » ?
La revoir ? Après tout il n’y avait que cent cinquante kilomètres, même pas deux heures de route. Oui, car je n’en avais pas fini avec l’envie d’elle. Je la voulais complètement nue, dans un lit, pour vraiment lui faire l’amour dans tous les sens, dormir près d’elle pour la réveiller le matin avec des caresses, avec ma tête entre ses cuisses, pour me faire sucer par sa jolie bouche. Étais-je amoureux d’elle ? Physiquement, c’était certain.
Il fallait se décider. Un beau matin, j’avais devant moi le papier sur lequel était noté le numéro de sa ligne directe à son bureau. Je me jetais à l’eau, et d’une main un peu tremblante je décrochais mon téléphone et appelais.
Au bout de trois sonneries, j’entendis à l’autre bout de la ligne :
Un silence. J’hésitais encore.
C’était sa voix.
Clac, elle avait raccroché.
Finalement, c’était plus clair.