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n° 15319Fiche technique20599 caractères20599
Temps de lecture estimé : 13 mn
03/12/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Cécile est étudiante. Elle rencontre Antoine à la cafétéria et celui-ci lui fait une étrange proposition.
Critères:  fh jeunes danser telnet amour pénétratio -amourcach -internet
Auteur : Elikya      Envoi mini-message
Antoine et Cécile

Pour commencer, je me présente : je m’appelle Cécile, j’ai 24 ans et je suis étudiante. J’ai un physique plutôt agréable à en croire mes proches, mes amis, et les nombreux garçons qui m’ont draguée au cours des dernières années. Quelques kilos en trop certes, mais une jolie poitrine, de beaux yeux bleus qui m’attirent toujours les compliments, et un sourire attachant. Bref, on me dit souvent que je suis charmante. Je n’aime pas suivre les derniers courants de la mode, mais je tiens toujours à être bien habillée et présentable.


Mes études m’occupent beaucoup depuis que j’ai commencé une maîtrise en ethnologie. La même année, j’ai décidé de subvenir à mes besoins et de ne plus accepter d’argent de mes parents. C’était une décision longuement réfléchie, mais les conséquences se sont fait durement ressentir. Étant plutôt réservée, je n’ai pas réussi à décrocher de petits boulots de serveuse, hôtesse, baby-sitter ou encore vendeuse, que nombre de mes amies cumulent. J’ai rapidement pris conscience qu’il fallait que je trouve un autre moyen pour gagner de l’argent, un moyen peut-être un peu moins conventionnel. C’est en surfant sur le net que j’ai trouvé ce moyen.


Depuis que j’ai commencé à me masturber à 17 ans, j’ai pris l’habitude de consulter des sites pornographiques régulièrement. Je n’en ai jamais été fière car je pensais que cela traduisait un problème, d’autant plus que je suis une fille. Mais quoi qu’il en soit, j’ai pris goût à ces visites. Les premiers temps je me contentais de regarder des photos d’ébats sexuels, puis j’ai eu besoin de visionner des films de plus en plus hard. Tout ça pour dire que c’est en visitant un de ces sites que j’ai trouvé un travail. Vous connaissez tous ces annonces qui nous sautent au visage :


  • — jeune fille célibataire dans ta région veut te parler, « vraies cochonnes derrière leur web cam. »


Évidemment je n’ai jamais été attirée par ces publicités car, bien que j’avoue avoir un certain penchant bi, ce sont les hommes que j’aime. Mais ce jour— là, je me suis demandé s’il était possible que ces filles soient de réelles personnes et qu’elles gagnent leur vie en dialoguant avec des hommes sur Internet. J’ai donc cliqué sur la publicité et quelques heures plus tard j’étais inscrite comme débutante. J’avais droit à une période d’essai de 7 jours, et si les clients laissaient de bons commentaires à mon sujet, je commencerais à être rémunérée après ces 7 jours. J’ai eu quelques doutes au début mais je me suis dit « après tout pourquoi pas, je le fais déjà et j’aime ça. Je n’ai donc rien à perdre. » Je passerai sur les détails de cette histoire, parce que ce n’est pas vraiment de ça dont je veux vous parler aujourd’hui. Seulement, je voulais que vous compreniez à quel point j’avais besoin d’argent (sans toutefois être si désespérée non plus).


Ce que je veux vous raconter s’est passé quelques mois plus tard. J’étudiais en mangeant à la cafétéria de l’université quand un jeune homme est venu me voir.



J’en suis restée bouche bée ! Je ne savais pas si je devais l’envoyer balader, nier ce qu’il disait sur mon travail, crier au viol ou tout simplement lui répondre oui. Les secondes qui ont passé m’ont semblé une éternité, tout se bousculait dans ma tête. « Si tu dis oui, il va savoir que c’est vrai que tu excites des hommes sur Internet, si tu dis non tu dis adieu à 500 euros facilement gagnés ! ». C’est finalement lui qui a brisé le silence.



J’ai seulement pu bredouiller un petit oui et il est parti. Étrange cet Antoine Billodeau… Et comment diable peut-il savoir toutes ces choses sur moi ?


Le lendemain, il revient comme convenu.



Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai dit oui ce jour-là. Tout me disait de me sauver, que ce mec était dérangé, qu’il allait m’arriver quelque chose, mais je ne pouvais pas m’y résoudre. Il y avait quelque chose chez lui qui me donnait irrésistiblement envie de lui faire confiance.


La soirée du samedi s’est très bien passée. À vrai dire, je n’avais pas passé une aussi bonne soirée depuis longtemps. Il faut dire que la majorité de mes samedis était consacrée à discuter avec des hommes en manque. Antoine était de très agréable compagnie, on a divinement bien mangé dans un resto hors de prix, le film était drôle, et nous avons beaucoup discuté de tout et de rien comme de vieux amis. La veille, il m’avait fait parvenir une belle robe noire qui m’allait à ravir, et non seulement j’ai pu la garder, mais en plus j’étais tout simplement sublime là-dedans.


J’étais très confuse après la soirée par contre. Je ne savais pas trop quelles étaient ses intentions et je prévoyais qu’il allait arriver quelque chose de mauvais bientôt. En attendant, je n’étais pas déçue de voir qu’Antoine avait tenu parole. Il m’avait remis 500 euros en billets à la fin de la soirée. Au moins, c’était toujours ça de pris et je n’aurai pas besoin de travailler trop pendant mes examens.


Le mercredi suivant, il est revenu me trouver à la cafétéria.



Antoine m’a expliqué qu’il souhaitait surtout avoir de la compagnie, car il se sentait un peu seul. Il n’a pas voulu faire de grandes écoles comme ses amis de son milieu comme il dit, et les gens de l’université ne s’intéressent pas beaucoup aux gens comme lui, alors il se retrouve seul. Du coup, il voudrait me payer pour passer du temps avec lui, pas seulement le samedi soir, mais aussi en mangeant à la cafétéria ensemble, en sortant avec ses amis, en allant faire du sport, etc. J’ai d’abord pensé que c’était vraiment pathétique, puis je me suis dit qu’il n’y avait pas de sot métier et que celui qu’on me proposait s’inscrivait d’une certaine manière dans le social. Malgré tout, je ne sais pas pourquoi j’ai accepté. Peut-être que c’était parce qu’il était vraiment séduisant et que je me sentais flattée qu’il s’intéresse à une fille comme moi. Qui sait !


Dans les semaines suivantes, j’ai arrêté mon travail en ligne. Je voyais Antoine presque tous les samedis soirs, le mercredi midi et à d’autres moments de la semaine, ce qui remplissait amplement mon portefeuille. Petit à petit, nous sommes réellement devenus amis. Nous avions une profonde sympathie l’un pour l’autre et la franchise que nous avons installée entre nous dès le départ nous permettait de tout nous dire, sans qu’il n’y ait jamais, ou presque, de sous-entendus. C’est ainsi qu’il me disait souvent qu’il me trouvait très attirante et que si je ne travaillais pas pour lui, il m’aurait déjà draguée depuis longtemps. Sur quoi je lui répondais crûment que j’avais toujours rêvé de me faire baiser par mon patron. Lorsqu’il était à jeun, il répondait par un sourire gêné, mais dès qu’il avait un peu trop bu, il se fâchait.


Un soir, chez des amis, alors qu’on avait beaucoup bu et suite à de nombreuses plaisanteries de ses amis qui étaient persuadés qu’on sortait ensemble, on a décidé de jouer le jeu. On leur a avoué qu’on était un couple, on s’est embrassés passionnément, puis on est partis sur la piste de danse. Alcool aidant, je me frottais langoureusement contre Antoine alors qu’il laissait ses mains se balader sur mon corps. C’était la première fois qu’on se touchait ainsi. Très vite, Antoine a eu une érection qu’il n’a pu me cacher.



J’avais à peine fini ma phrase qu’il se dirigeait déjà vers la porte. Il a saisi son téléphone et a appelé un taxi.



Je ne l’ai pas revu pendant plus d’une semaine. Le mercredi suivant, il est venu à la cafétéria et s’est assis à ma table comme si de rien n’était. Il s’est simplement excusé de ne pas m’avoir appelée, a prétexté un gros rhume, et m’a dit que je serai payée comme prévu. Il était si convainquant que je me suis demandée s’il se souvenait de la soirée ou s’il avait vraiment eu un gros rhume. Le temps allait nous laisser l’occasion d’oublier tout ça, car avec les examens qui commençaient, on a décidé de ne plus se voir avant d’avoir fini.


Deux semaines plus tard, je l’ai croisé à la sortie de mon dernier examen. Lui aussi venait de finir son semestre et il disait vouloir revoir mon contrat.



Je l’ai laissé en plan devant le bâtiment déjà quasi désert de la fac. En rentrant chez moi, je me suis connectée à mon ancien travail et j’ai retrouvé, avec plaisir et dégoût, un de mes anciens clients inhabituellement connecté en pleine après-midi. Il ne s’est pas fait prier pour reprendre où on l’avait laissé un de ses fantasmes favoris. Je me suis défoulée en rentrant dans son jeu : on se mariait et c’était notre nuit de noce. On avait invité deux Blacks bien montés à passer la nuit avec nous. Je commençais à en sucer un alors que mon mari suçait l’autre.


Puis, les Blacks s’occupaient de moi pendant que mon mari était attaché sur une chaise. Ils me caressaient, me léchaient, m’introduisaient leurs doigts dans la chatte et me titillaient l’anus. Je prenais l’un en bouche pendant que l’autre me pénétrait. Ensuite, toujours sous les yeux de mon mari, les Blacks me défonçaient le cul à tour de rôle. Je hurlais de plaisir et ils détachaient mon mari. Ce dernier venait alors me pénétrer, pendant qu’il se faisait lui-même défoncer le cul et que je suçais l’autre Black. Finalement, tous jouissaient dans ma bouche.


Après cette séance, j’étais épuisée et dégoûtée. Je me suis fait couler un bon bain et j’y ai passé la soirée. Je me suis jurée d’oublier Antoine et de trouver un travail convenable. Mais c’était sans compter sur Antoine qui avait envoyé son chauffeur pour me glisser une lettre sous ma porte le lendemain. Il m’avouait qu’il m’avait trouvée magnifique dès le premier jour où il m’avait aperçue.


Tu n’as pas fait attention à moi ce jour-là. Tu es arrivée dans la cafétéria et déjà je me disais que tu étais la plus belle fille que je n’avais jamais vue. Tu avais l’air stressée et tu portais tout un tas de choses sur une pile de livres. Franchement, tu avais l’air de sortir tout droit d’un film. Quand tu es arrivée à la table à côté de la mienne, tu as fait tomber toutes tes affaires en essayant de les poser sur la table. Tu as laissé échapper un « merde » et malgré ça, j’ai trouvé que tu avais une voix d’ange.


Je t’ai aidée à ramasser tes affaires, nos mains se sont effleurées et, depuis ce moment, j’ai pensé à toi nuits et jours. C’est là que j’ai commencé à faire quelques recherches sur toi, à m’arranger pour entendre tes conversations pour savoir ce que tu aimais. C’est aussi comme ça que j’ai découvert que tu travaillais sur le net. Je suis devenu jaloux de ces hommes à qui tu parlais et je voulais être l’un d’eux. Mais en même temps, j’étais persuadé que je te respectais plus qu’ils ne le faisaient. C’est pour ça que je me fâchais quand tu disais que je pouvais te baiser. Je te respecte et je ne veux pas te baiser. Je veux te faire l’amour, passionnément, comme personne ne t’a jamais fait l’amour. Même si ça ne doit durer qu’un jour, j’aimerais vivre une folle histoire d’amour avec toi. Je suis un idiot de ne pas te l’avoir dit plus tôt. Excuse-moi.


Cinq minutes plus tard je sautais dans un taxi pour aller chez Antoine. On aurait cru qu’il m’attendait. Ses yeux se sont illuminés lorsqu’il m’a ouvert la porte et je lui ai sauté au cou. Il n’avait pas menti, il m’a fait l’amour comme personne ne me l’avait jamais fait. Je ne me souviens même pas combien de fois il m’a fait jouir. J’étais dans un état second. On a passé les trois jours suivants au lit, à se nourrir d’amour et d’eau fraîche comme on dit. Cet amour-là avait eu du mal à se laisser dompter, mais je n’étais pas près de le laisser filer !