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n° 15322Fiche technique28095 caractères28095
Temps de lecture estimé : 17 mn
04/12/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  D'une rencontre inattendue naissent des émotions, sentiments, désirs et plaisirs charnels sismiques ! Tout rapproche cet homme et cette femme et pourtant de nombreux paramètres les éloignent aussi... Mais la puissance de l'attrait sera plus forte !
Critères:  fh couple amour fellation pénétratio fsodo journal -coupfoudr -amourpass
Auteur : Patsy  (coup de foudre amour et plaisirs passionnels)      Envoi mini-message
Je te rêvais et tu existes




Un gîte, une maisonnette perdue dans la campagne… C’est le nid qu’on a choisi pour abriter nos ébats, nos amours, nos désirs, trop longtemps contenus.


Des échanges érotiques sur Skype avaient déjà fait monter la fièvre la veille, jusque tard dans la nuit. Ces échanges virtuels ont, depuis notre première rencontre, tissé les fils de notre histoire, alimenté nos désirs les plus fous et ce, dès l’irruption du coup de foudre unique, incroyable, qui a chamboulé nos vies ! Et je ne parle pas du mythique coup de foudre purement physique, sexuel, qui disparaît aussi vite qu’il est survenu. Non, la foudre en nous s’abat chaque jour un peu plus !




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Voici comment tout a commencé. C’était un quinze août ensoleillé, dans le cadre d’un site de loisirs propres à faire monter l’adrénaline, comme une balade en quad, sportive et sinueuse. Une alchimie s’est opérée entre Patrick, le moniteur, et moi. Il m’a lancé ses premières décharges électriques avec quelques mots échangés (purement professionnels !) lors des arrêts-conseils pendant le parcours, peut-être plus fréquents que nécessaire, ainsi qu’avec ses sourires et les éclats de ses yeux pourtant à demi-cachés derrière ses verres teintés… Pour ma part, j’ai su peu après que mon sourire, mon optimisme et mes seins l’avaient atteint. Une, deux balades plus tard… Une photo de moi au sommet d’une dune (prise avec son portable) deviendra prétexte à une reprise de contact. Le téléphone portable a donc été depuis le début d’une importance insoupçonnée pour tisser un lien intime, très intime !



Et de fait, c’est par textos que nous avons vraiment, intimement, fait connaissance : avec des petits jeux « quand je dis ce mot, tu penses à quoi ? », « défauts-qualités », rêves, frustrations, vies passées… jusqu’aux fantasmes, jusqu’aux histoires érotiques qu’il me susurrait à m’en faire jouir !



J’étais dehors, étendue sur l’herbe éclairée par une faible lumière propice à l’évasion. Il m’a transportée dans un plaisir érotique jamais éprouvé.



Ma jouissance s’est élevée, j’ai crié, j’ai joui follement… Tant pis pour les voisins du dessus !


Ainsi, des centaines d’heures, suspendus à nos portables, et des milliers de textos ont fait naître en nous un besoin irrépressible de se rencontrer… non pas virtuellement mais avec un vrai rendez-vous, notre premier rendez-vous intime. Ce jour venu, j’étais morte de trac ! Cela ne m’était jamais arrivé depuis des années, celles de mon adolescence ! J’étais complètement folle d’aller ainsi au-devant de ce « presque inconnu » qu’il me semblait pourtant déjà connaître. J’étais complètement insensée mais attirée par cet aimant bien trop puissant pour laisser place à la réflexion ou, pire encore, à la raison !


Je l’ai aperçu la première. Patrick, ne me voyant pas arriver, m’a appelée :



Je n’étais qu’à cinquante mètres de lui. En réalité, allongée dans l’herbe depuis plus d’une heure, sous le soleil déclinant de la fin d’après-midi, je l’attendais et m’étais un peu assoupie bercée par mes rêves. Au son de sa voix, mon cœur s’est accéléré et mes jambes ont suivi son rythme pour me transporter jusqu’à LUI. Enfin face à face :



Plutôt fébrile, l’échange d’une chaste bise a scotché ma joue contre la sienne (la seule bise amicale que nous nous soyons faite d’ailleurs !) Sa main a frôlé ma hanche et ce premier contact physique, aussi sage qu’il fût, est encore gravé dans ma chair !



Le café était déjà un point commun entre nous, enfin un de plus mais je ne le savais pas encore. J’ai volontiers accepté et je me suis laissée aller à effleurer son bras doré par le soleil… Très vite, la balade en SSV (véhicule tout terrain totalement ouvert) s’est imposée. Je me suis alors souvenu de l’un de ses textos :


Si tu mets un pantalon, je t’emmène en quad ; si tu portes une tenue plus légère, une jupe un peu longue, je t’embarque en SSV ; en mini, ce sera direct ma voiture ! Non je déconne, je ne vais pas te sauter dessus ! On n’est pas des sauvages ! Quoique…


Non, quand même, on ne ferait pas ça nous ; on ne brûle pas les étapes, nous !


J’étais vêtue d’un pantalon fluide (sans entrave) et d’une mini robe-tunique… un bon compromis.


Mais ce jour-là, avant de m’embarquer, à bord du SSV donc, Patrick a sûrement voulu s’assurer qu’on était sur la même longueur d’ondes :



Il s’est placé face à moi, très près, si près que ces mots murmurés ont retenti dans tout mon corps !



La première seconde de ce baiser m’a liquéfiée ! Ses lèvres ont goûté les miennes, doucement, furtivement d’abord… puis avec insistance. Mes mains se sont accrochées à son cou, sa nuque, avant de découvrir la douceur de ses cheveux. Il m’a plaquée tout contre lui et j’ai senti l’organe de son désir durcir contre mon ventre. Nos langues se sont alors enhardies jusqu’à ce qu’il reprenne le contrôle (ce qui sera charnellement très rare dans notre histoire). Avec un sourire à la fois énigmatique et évocateur, il m’a dit :



Un souffle est sorti de ma bouche, semblant répondre :



L’expert en quad a bien manœuvré pour ne pas laisser retomber l’adrénaline en moi : franchissement des plus hautes dunes, devers, pointes de vitesse… Arrivés dans le petit bois du circuit et obéissant à son chauffeur, le véhicule a dit stop. Je ne saurais décrire le site exact car je ne voyais que LUI, Patrick. Mes yeux ne l’ont pas quitté.


Moi qui étais depuis des années aussi chaste qu’une nonne, la libido inexistante, j’étais jusqu’alors convaincue de mon incapacité à me donner à un homme, sexuellement bloquée, le cerveau blindé. Or je me suis transformée à cet instant-là, tel un papillon. La chrysalide n’existait plus. Mes ailes se sont ouvertes. J’ai volé vers une liberté nouvelle, inespérée, fantasmagorique, un moment de vie sans autres paroles que celles de nos corps en éruption ! Patrick m’a aimantée de ses baisers irrésistibles dont il a le secret et j’ai pris vie !


Enjambant le levier de vitesse, je me suis retrouvée face à lui, le chevauchant, lui offrant mon corps si désireux de ses caresses. Ses mains ont tour à tour pris possession de mes fesses et de mes seins qui ne demandaient qu’à être délivrés de vêtements devenus incongrus. J’ai tendu mon buste à l’extrême, mes seins pointés vers sa bouche, mes bras levés agrippant la barre du tout-terrain. Mon corps était pris d’une envie incroyable, frénétique… Tout comme LUI ! Le self-control nous a lâchés tous les deux ! Je ne sais comment, on s’est retrouvés nus à l’orée de ce petit bois, à la merci de regards possibles… La tiédeur de cette fin de journée estivale est très vite devenue une fournaise sous les flammes de l’excitation et la violence du plaisir qui nous a unis…




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J’avais franchi le seuil d’un monde inconnu et empli de sensualité, où les sensations ont même frôlé la folie ! Patrick aussi a franchi un seuil, celui des limites qu’il s’était imposées par sagesse, loyauté, raison… Pourtant c’est à partir de ce jour-là qu’on a perdu le contrôle. Ce dernier a été rattrapé, voire dépassé par la foudre et ses effets secondaires, de l’attirance jusqu’aux sentiments qui aujourd’hui revendiquent leur place !




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Aujourd’hui encore, nos retrouvailles sont épisodiques et toujours entretenues par nos échangent virtuels (vive la technologie : textos, MSN, appels, tchats, webcam…) Mais les heures partagées sont intenses, merveilleuses, uniques et incomparables d’une fois sur l’autre ! Chaque rencontre nous rapproche un peu plus et nos sentiments nous envahissent profondément. Pour autant, paradoxalement, les liens semblent aussi se distendre parfois… par peur… La peur des sentiments, de la souffrance de l’amour ou du désamour, de la routine du quotidien, des méfaits du temps, de l’engagement, tenaillent mon amant qui est aussi fort et volontaire qu’il a le cœur sensible, voire fragile ! Pour moi, la découverte de cet homme est une renaissance dans laquelle je ne peux voir qu’une promesse heureuse, dans laquelle je ne veux voir une histoire éphémère…




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Voilà. C’est un nouveau jour J où l’on se retrouve. Le gîte cerné par la nature, la campagne aux charmes purs, que nous avons choisi pour abriter nos amours, sera le témoin de nos plaisirs les plus fous, de notre infinie tendresse et de notre osmose. Nos cerveaux affriolants sont en ébullition à cause ou grâce aux échanges par MSN de la nuit précédente. Il faut dire qu’hier soir, on s’est un peu chauffés !


Tu emportes ce que tu veux et tu t’habilles comme tu le sens. Fais au mieux de tes envies… Mais attention, il ne faudrait pas pousser mon côté vicieux trop loin car ça deviendrait très, très chaud ! m’a-t-il prévenue.


C’est justement ce dont j’ai envie ! Alors je décidai que je serai sexy.



  • — J’aimerais que tu me domines, que tu lâches tes démons intérieurs…
  • — Oui OK mais si on entre dans ce jeu-là, il faut les vêtements de cuir et les menottes, voire le collier et la laisse… Cela se mérite d’être traitée comme une chienne !
  • — Bon, alors on y va progressivement : les menottes d’abord, le collier on verra plus tard.
  • — Fais au mieux de tes envies, m’a-t-il rassurée.



Oui, ce qui est fantastique avec Patrick et à la fois une condition tacite et évidente, c’est qu’aucun ne doit se sentir obligé sinon le plaisir n’y est plus. J’ai le choix. Je dois aussi le vouloir. On doit en avoir envie tous les deux.



Jour J et histoire sans paroles pendant le premier acte :


Je l’attends dans ce petit nid d’amour. D’un moment à l’autre il poussera la porte déjà entrouverte malgré ma tenue légère. Je veux le séduire, être sexy comme il ne m’a encore pas découverte. J’ai enfilé des bas, retenus par les jarretelles de mon corset, et des escarpins à talons bien sûr. Mes seins sont au balcon du serre-taille, prêts à se tendre vers LUI. Mes fesses sont suggérées par une mini, très mini-jupe en jean dont le volant ne demande qu’à être soulevé !


Mon Patrick arrive. Je reste derrière la porte entrouverte en dévoilant toutefois une partie de ma jambe. Il devine… Au lieu de frapper à la porte, sa main effleure ma jambe et suit sa ligne… Elle le mène jusqu’à mes seins déjà saillants et fièrement dressés au débord du corset de satin noir.


Les mains de mon amant me saisissent à la seconde même où il me fait face. Sa bouche me dévore exprimant tous les mots qui ne peuvent en sortir. Nous sommes des volcans déjà en éruption. On n’a pas le temps de parler, de se dire civilement bonjour ! Non ! Il y a urgence ! Le feu brûle, nous consume ! Les flammes nous traversent ! Mon pyromane engloutit mes seins dans sa bouche avide et ses doigts s’enfoncent dans mon ventre par le chemin ouvert de ma chatte, jusqu’à me soulever du sol ! Là, ils recueillent le coulis déjà débordant de mes envies. Brusquement, Patrick me retourne, se débarrasse de mon string et de ses propres vêtements. Son sexe fier s’engouffre au fond de moi dans un rythme frénétique ! Puis, saisissant ma main, dans une volte-face énergique, il m’invite soudain à me délecter de son sexe baigné de nos nectars mêlés. Il est là, érigé droit devant ma bouche gourmande. Quel plaisir intense de le lécher, le sucer, le caresser, le laper, l’aspirer, le branler… L’extase qui envahit mon Éros charme mes yeux, mes oreilles. Mais non, il ne déverse pas son plaisir dans ma bouche, pas maintenant. Non, il le contient pour le faire monter encore plus ! Sa bite raide et sirupeuse veut investir mon cul, ouvert, offert à ses désirs. Pat veut mon cul !



Me dominant, il me relève, me retourne, plaque ses mains sur mes hanches et je sens aussitôt son gland renflé s’immiscer dans le tout petit trou de mes fesses. Son sexe s’y enfonce tout entier, profondément, et la force de ses à-coups me fait basculer mains au sol. Il ne voit plus que mes fesses tendues vers lui et ne résiste pas à l’envie de les claquer. Il me relève et agrippe mes cheveux. Je l’encourage :



On joue en partie nos écrits érotiques de la veille tout en improvisant, comme toujours. Pourtant, il n’y a encore ni menottes, ni cuir ni latex, ni aucun accessoire sado-maso du fantasme évoqué… Pas encore…


Tu ne sais pas tout ce que j’ai dans la tête et il faut que tu sois prête à tout et n’importe quoi pour rester avec moi ! J’ai envie de tout faire avec toi…


Ces paroles énigmatiques, il me les a textotées. Face à moi (plutôt derrière moi, d’ailleurs) ce ne sont plus des mots qu’il lâche mais sa fougue. Son corps transpire ses désirs les plus intimes, les plus enfouis, les plus ardents.



Sa jouissance s’élève avec la mienne. Ses cris font écho aux miens et je sens un torrent me remplir, une cascade se déverser dans mon ventre !


Alors, doucement, Pat quitte ma grotte inondée. Le débordement de sa sève s’écoule le long de mes cuisses. Un lent retour à la réalité… le temps de réajuster nos souffles, de calmer la cadence de nos battements de cœur. Nos yeux se parlent et se comprennent.


Pas de mots… des sentiments… et ça, ça ne se voit pas…


Oh si, ils se voient en cet instant, je les vois et je les ressens pleinement ! On atterrit doucement. Patrick s’installe sagement sur l’un des tabourets de bar. Moi, anticonformiste, je pose mes fesses sur ce bar puis je m’y allonge à plat ventre, lascivement. Il m’observe.



Pat désigne mon corset de satin noir dont le laçage au dos attire son attention (eh oui, jusque-là, il n’en a pas eu le temps !) Il étudie ma lingerie : les bas, les jarretelles et le laçage du serre-taille qui mérite un réajustement. Je lui suggère alors :



Il se lève et entreprend ce délicat exercice qui consiste à passer les cordons dans les œillets dans une suite logique, à serrer mais pas trop… et à ne pas nous exciter à nouveau trop vite ! C’est risqué et ce n’est pas gagné !


Je le laisse faire. Je résiste (enfin en apparence) aux effleurements de ses doigts sur mon dos, de ses avant-bras sur mes fesses nues et rebondies. Or, pendant qu’il est tout à mon corset, je laisse nonchalamment tomber mon bras gauche dans le vide. Ma main chatouille sa jambe, taquine son sexe, ses bourses que je sens à nouveau se remplir. Il résiste, il contrôle mais ce n’est pas mon cas ! Mes fesses se soulèvent légèrement au rythme des caresses de ma main sur sa hampe et ses boules fermes. Le temps semble s’être arrêté lorsqu’un doigt curieux s’immisce dans ma chatte humide, non, presque trempée ! Un deuxième doigt, puis un troisième viennent s’y exciter et y marteler mon point G ! Patrick m’a suivie dans mon petit jeu, a répondu à mon invitation. Sa bouche chaude boit goulûment le coulis qui s’écoule à la porte de mon antre. Sa langue s’y propulse. Oh, quelle extase ! Aucune parole… juste des sons qui s’échappent de ma gorge étouffée par une jouissance profonde, jusqu’à ce que je respire à nouveau.



Comme une chienne, je me dresse à quatre pattes sur le plan du bar, lui debout à son extrémité, le sexe à ma hauteur. Sa bite gonflée me défonce, ses couilles pleines heurtent mes lèvres et mon petit bouton érigé.



Là, on ne s’arrête plus. Rien ne nous arrête. Je me retrouve les pieds au sol, les mains agrippant le bar. Il fourre ma chatte de sa bite et de ses doigts tandis que, de son autre main, il remplit frénétiquement mon cul. Il me rend vraiment folle ! Oui, il m’entraîne dans la folie d’un plaisir jamais vécu, divin et diabolique à la fois. Je n’en peux plus, ce plaisir est trop fort ! Non, j’en veux encore ! Mon Éros enflammé me défonce jusqu’à notre éjaculation, torrentielle, qui inonde mes jambes, mes pieds et le sol ! Jamais je n’ai connu ça !




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Patrick m’entraîne tendrement vers le lit moelleux et accueillant. Il s’y étend et me couche lascivement sur lui. La passion nous a vidés ! Enfin, peut-être pas tout à fait. Je le remercie du bout de mes doigts en écrivant des mots d’amour sur son corps abandonné au bien-être. Ces mots d’amour qui ne sortent pas de ma bouche ont en partie imprégné sa tête sans passer par les portes de ses oreilles sensibles. Il sait. Il sait que je l’aime. Mais il ne veut pas encore l’entendre alors ma bouche les lui imprime sur son corps chaud et velouté. Ma langue les susurre à son sexe. Il me laisse faire.


Je tiens délicatement son pénis dans une main et de l’autre, j’y dessine des « amore mio ». Puis ma langue s’insinue dans la fente de son gland en malaxant tendrement ses bourses. Le temps est suspendu… Et moi, je le suis à sa tige. Ma bouche l’aspire tandis que ma langue la fait tournoyer. Son goût, sa texture, tout est délicieux. Je lèche ses boules jusqu’au petit trou de son cul, pressant ma langue sur la zone de son point P et je sens sa main venue en renfort pour se branler, lentement. Ma main libre l’y rejoint et l’y accompagne. Mes lèvres se referment sur son gland enflé et rougi et je le suce encore et encore en suivant le mouvement de nos mains… D’un coup, je m’enfonce entre ses cuisses pour sentir son sexe tout au fond de ma gorge, jusqu’à l’étranglement. Je ne bouge plus, mon souffle est coupé. Le va-et-vient de son bassin pousse son membre raide plus profondément encore dans l’étroit passage de ma gorge pendant que je lui présente mes fesses. Sa bouche et sa langue s’empressent sur mes lèvres et ma chatte toute dégoulinante. Moi je le suce toujours et recueille un peu de son sirop puis je me redresse pour m’empaler sur lui, dos à lui…


Depuis combien de temps faisons-nous l’amour ? Deux heures, trois heures…




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Là, je suis très, très loin de la vie quotidienne. Existe-t-elle d’ailleurs ? Je lévite entre ciel et… ciel. Je me répète mais je n’ai jamais vécu de tels voyages, ceux qui vous transportent ainsi aux sommets les plus culminants de la jouissance et du bien-être. Enfin naît la femme en moi. Je me sens passionnellement femme avec Patrick ! Il s’est imposé à moi dès les premiers jours, comme une évidence. C’était LUI ! « Oui c’est TOI, TOI, TOI et non pas un autre que je vois… »



Mais jusqu’où ? Je ne sais pas mais j’irai.



Ses mots résonnent dans ma tête, cognent contre mon cœur !




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Flottant dans mes pensées, je m’offre le plaisir de douces caresses (des papouilles comme dit Patrick) sur tout son corps, sa tête, ses cheveux, son visage, son cou, son torse, ses bras… Mes mains glissent partout, mes doigts, du bout des ongles, le parcourent sensuellement, délicatement… sans jamais s’interrompre, à la cadence de mes pensées. Il se retourne et me propose son dos. Ah, son dos ! Il aime les caresses, manuelles ou buccales, qui s’y égarent du sillon de ses fesses jusqu’à son cou. Il ne bouge pas.



Je n’ai pas envie de m’arrêter et j’embrasse une dernière fois son corps jusqu’à ses pieds et… Hop debout ! Un petit café, un chocolat (son meilleur ami, dit-il ? Pas sûr !) dont sa bouche m’offre la moitié… Si, si, on partage tout. Enfin, j’aimerais bien…


Déjà, l’heure est venue de se quitter et, pour lui, de se rhabiller. Il ne se presse pas pour autant… Il y en a partout, un ouragan semble s’être abattu dans la pièce ! Mais avant qu’il parte, j’ai une petite chose à essayer :



Je m’assieds entre ses jambes, dos à lui.



Sans le savoir, il exécute les gestes que j’ai décrits dans un précédent récit dont il n’a pas encore pris connaissance. Il me saisit de ses bras puissants et me plaque sur lui, mes fesses tout contre son sexe. Puis, toujours conforme à mon récit, sa main gauche passe par-dessus mon épaule pour caresser mon sein alors que sa main droite m’enlace et se pose sur mon ventre.


La suite est écrite dans « Calme-toi… ». Patrick ne connaît pas ce récit. Or il le joue. Pourtant sorti de mon imaginaire, aujourd’hui il le réalise avec moi, tout naturellement. La magie de la passion ? L’osmose ? Comme dans mon histoire, il tourne mon visage vers le sien, prend délicieusement mes lèvres, les suçote, les aspire. (Cela fait combien de temps que l’on se connaît ? Deux mois et demi seulement mais on doit déjà bien se cerner ou se deviner !). Ma bouche s’entrouvre pour répondre à ses délicieux baisers mais son doigt s’y pose comme pour me dire « Chu t » :



C’est divin ! Sa bouche, ses mains tenant mon visage, ses regards posés sur moi, me livrent des sentiments, ses sentiments… Je veux le croire et j’exulte. Nue sous mon léger top et ma mini jupette en jean, mon corps frissonne d’un nouveau désir… Mais, il ne faut pas, il doit partir ! Pourtant je me retrouve debout et lui, devant moi, est totalement nu (Je ne sais pas comment… Je suis sûre qu’il s’était rhabillé !) Torride, il me prend une dernière fois. Les sentiments mêlés au plaisir font cracher les volcans qui, en nous, bouillonnent encore. C’est un séisme, c’est une éruption gigantesque. Je suis au bord des larmes du plaisir ! Après des heures passées à faire l’amour, ensemble, au même moment précis, c’est l’explosion de notre jouissance !




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Pour achever ce week-end féerique, nous vivons deux heures d’une infinie tendresse… Moi, blottie dans ses bras, lui dans les miens, nos caresses exprimant tant de bonheur et de sentiments contenus au plus profond de…


Je ne finirai pas cette phrase volontairement, par respect pour cet homme que je chéris, tant que les mots encore enfouis dans son bocal (comme il dit) ne seront pas sortis de sa bouche.




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Si je devais mourir demain, au moins j’aurais connu cette folle extase et cet amour passionnel ! Mais non ! On a encore tellement de choses à faire, à découvrir ensemble… Toutes ses envies que je ne connais même pas encore… Tout ce qu’il me dira peut-être, sûrement… Un jour…


Il faudra des jours, des nuits, une vie, une toute nouvelle vie bien plus que dans un gîte perdu dans la campagne.


Une vie que TU auras gagnée en jouant, en misant ta vie sur NOUS. Et tu ne perdras pas ! ai-je très, très envie de lui promettre.


La suite, demain, plus tard, dans un mois, dans un an… Elle résultera du chemin choisi par Lui, l’homme que j’aime et dont, moi aussi, je rêvais. Oui, il existe.