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n° 15325Fiche technique18937 caractères18937
Temps de lecture estimé : 11 mn
09/12/12
Résumé:  Magali cherche une compagne pour son lapin. Pierre propose la carpe qu'il vient de pêcher.
Critères:  fh jeunes vacances forêt campagne chantage noculotte fmast 69 nopéné zoo humour
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message
La carpe et le lapin




Pour son anniversaire son parrain lui offrit un petit lapin, adorable avec son museau rose et sa queue blanche.



Il était fréquent, en ce temps-là, de menacer ainsi les filles délurées. Elles y brodaient des draps de lit, surveillées par des sœurs pas commodes. Mais que craignait-elle donc, la mère de cette jeune fille ? Sans doute avait-elle eu, quand elle était jeune, d’abominables pensées ! Sa fille se contenta de déposer quelques chiffons dans un panier dont elle découpa un des côtés pour y faire coucher l’animal.



Il faisait en effet la plupart de ses besoins, comme on dit, dans un récipient garni d’une sciure que la jeune fille remplaçait chaque semaine. Elle prenait soin, également, de bien ramasser les restes de carottes et trognons de choux que le rongeur abandonnait çà et là sur le plancher de sa chambre. S’il y avait de petites crottes – et il y en avait – elle les recueillait également, après avoir évité de marcher dessus, bien sûr. Surtout pieds nus.


Son grand frère, qui travaillait en ville au guichet d’une banque, revint pour les fêtes de Pâques. Elle lui montra le rongeur. Il fit quelques plaisanteries grivoises sur les mots qui désignaient le lapin au moyen-âge. Quelques mois passèrent. Un méchant soir, son père, en observant l’animal qui avait bien grandi, affirma qu’un civet relevait désormais du domaine du possible. La demoiselle pleura beaucoup avant de s’endormir, puis estima au petit jour que son père avait sûrement plaisanté.



Elle trouva fort agréable le contact du doux pelage du mammifère sur ses seins si sensibles. Un autre phénomène l’amusa. Le membre de l’animal en question venait de grossir ! Il n’en demeurait pas moins des plus modestes, certes, mais enfin…



Mais il ne renouvela pas la menace maternelle du Bon-Pasteur, car la demoiselle avait passé l’âge d’y être enfermée. Comme elle commençait même à gagner sa vie, elle acheta un joli collier avec un cordon de lin afin de pouvoir promener son lapin dans la nature, espérant qu’une jeune lapine passant par là se laisserait séduire. Quant aux bébés, la lapine se débrouillerait bien avec. La demoiselle avait été dûment avertie du fait que les mâles prennent leur plaisir et abandonnent sans aucun scrupule la femelle enceinte. C’est essentiellement pour cela, d’ailleurs, qu’elle était sage. Il faut dire qu’à cette époque on ne connaissait ni pilule si stérilet et que la publicité pour les capotes dites anglaises était interdite, car il fallait repeupler le pays en raison des guerres passées et futures.


Elle était sage, donc, mais bien des désirs la tourmentaient, car la nature commande. C’est en songeant aux camarades de son grand frère que, la nuit, elle se donnait de petits plaisirs. Elle regardait avec envie certaines carottes destinées à son lapin, mais sans succomber à la tentation car elle savait qu’il lui fallait impérativement arriver vierge au mariage. C’était son petit capital.


Le dimanche suivant l’achat du collier, vers les deux heures de l’après-midi, elle annonça à ses parents qu’elle allait promener son lapin. Son père haussa les épaules sans lui répondre, et sa mère ne dit rien non plus. Elle attacha le collier au cou du lapin, prit le petit rongeur dans ses bras et le porta dans le pré qui se trouvait au bord d’un étang, à quelques centaines de mètres de son logis. Elle le posa sur le sol. Il se mit à brouter pissenlits et trèfles, mais nulle lapine ne se montra. Tout en le suivant, la demoiselle scrutait vainement les bosquets des alentours lorsqu’elle aperçut un garçon qui s’approchait.



C’était Pierre, un ami de son frère. Ils ne s’étaient pas vus depuis deux ou trois ans. Il tenait une canne à pêche dans sa main droite et un seau dans sa main gauche. Il posa le tout sur le sol.



Elle tendit sa joue droite, puis sa joue gauche. Il la serra un peu entre ses bras.



Ils bavardèrent. Magali était désormais en apprentissage pour devenir coiffeuse. Pierre étudiait le droit civil, il voulait être avocat. Elle ne fréquentait personne, comme on disait alors, et lui… lui non plus, bien sûr. Il était séduisant, ce grand jeune homme en short et chemisette ouverte ! Elle était ravissante, cette jeune fille au corsage prometteur et à la jupe courte que gonflait un jupon amidonné ! Pierre regardait les genoux de Magali et les trouvait beaux. Allait-il oser y mettre la main ? Les écarter peut-être, enfouir son museau…


Magali surveillait son lapin.



Elle rougissait, ne sachant pas comment s’expliquer.



Pierre résista à une furieuse envie de faire un jeu de mot salace. Il se contenta de dire que marier ce lapin était en effet, sans aucun doute, une bonne idée, et qu’il avait une proposition à faire à ce sujet.



À son hameçon il accrocha un morceau de viande qu’il sortit de son seau, se vanta de pêcher en eau trouble et sortit bien vite une carpe de presque deux livres. Une fois débarrassée de l’hameçon, la bouche du poisson s’ouvrait et se fermait, pitoyablement.



Pierre résista une seconde fois à l’envie de faire un jeu de mot indécent devant une pure jeune fille. Mais était-elle vraiment une pure jeune fille ?



Il referma ses bras sur elle. Elle déposa un baiser rapide sur la bouche du garçon. Sans la libérer, et même en appuyant son bas-ventre contre celui de la jeune fille, il lui affirma qu’il était amoureux d’elle depuis de longues années.



Enfin, il la baratina, comme on disait alors. Il était fou d’amour. C’était doux à entendre. Il voulut lui rendre son baiser, elle le laissa faire et même posa ses mains sur les tempes du jeune homme, et ensuite derrière sa nuque. Ses lèvres ne tardèrent pas à s’ouvrir pour permettre le passage de la langue du jeune homme. Puis la langue de Magali se glissa dans la bouche de Pierre, qui palpa les fesses de Magali sous son jupon amidonné, et envoya son autre main dans le corsage.


Il y avait quelque chose de très dur contre le bas-ventre de Magali, et de l’humidité en elle. Elle aurait dû repousser le jeune homme, elle le savait bien, mais ne pouvait-elle pas attendre un peu ? Ses caresses étaient tellement agréables… Il avait soulevé le soutien-gorge. Mieux valait le dégrafer, après avoir enlevé le corsage, et déposer le tout sur l’herbe. Elle était fière de ses jolis seins et elle avait bien raison. Encore plus agréables, ensuite, les baisers du garçon sur ses tétons roses. Elle pouvait bien le laisser faire, après tout, car ce n’était pas ainsi qu’on faisait les bébés. Et ce doigt du garçon qui s’insinuait sous la petite culotte, elle pouvait bien le tolérer, s’il se contentait de jouer avec ses poils blonds et frisés. Il avait posé la main de Magali sur son short :



Il la ressortit de son seau. Elle recommença à ouvrir dramatiquement sa pauvre bouche.



En souriant, il remit la carpe dans son seau.



Magali avait un peu rougi pendant leur conversation. Elle en avait oublié son lapin, qui rongea le cordon qui le tenait prisonnier et, par de petits bonds comiques, gagna le bois de pins situé non loin de là.



Elle s’affolait, la pauvrette.



Ils en oublièrent corsage et soutien-gorge au bord de l’étang. Arrivés sous les pins, plus de lapin !



L’expression la fit rire. Il a deux ans de plus que moi, se dit-elle, il a sûrement déjà couché avec des filles… Dommage, j’aurais bien voulu être la première. Mais d’un autre côté, il doit savoir s’y prendre… D’un autre côté ? Oh non, pas ça, quand même !


Elle eut bien vite sa poitrine nue contre celle du garçon, qui avait écarté les pans de sa chemisette. Ils voulurent s’allonger sur la mousse, mais comme Magali ne voulait pas tacher sa jupe, Pierre la dégrafa et la posa, ainsi que le jupon, sur un buisson de genévrier qui était tout proche. La demoiselle n’avait plus sur elle que sa petite culotte de coton blanc.


Les seins de Magali furent pour Pierre un véritable enchantement. Il en mordillait les pointes, elle en était ravie. La main du garçon reprit son exploration sous la petite culotte de la fille. Un doigt se fraya un chemin et, bien doucettement, mit le clitoris en émoi. Magali ne fit pas obstacle à la descente de sa petite culotte de coton sur ses genoux puis sur ses chevilles et enfin sur la mousse. Quand la bouche de Pierre remplaça le doigt, elle écarta ses cuisses. Comme c’était bon !


Le garçon se déplaça, sans ôter sa langue du délicieux pertuis par nul autre encore visité. Il eut bientôt son short tout près des lèvres de la jeune fille. Elle en défit la ceinture, déboutonna ce qu’il fallait, eut du mal à faire descendre le slip, car il lui fallut mettre une main dedans pour appliquer la… bite (elle connaissait le mot, si elle n’avait pas encore vu la chose) contre la peau du ventre et la dégager du sous-vêtement, avec les deux boules qu’elle surplombait.


C’est donc ça, pensa-t-elle, c’est donc ça qui rentrera en moi, un jour. C’est doux, c’est vivant… Tiens, la petite peau peut descendre et voilà qu’une fente se montre. Un petit bisou dessus ? Pourquoi pas ! Il a parlé de sucer… Ce que me fait ce garçon est absolument délicieux, c’est beaucoup mieux que lorsque c’est moi qui…


Elle poussa un long soupir, un très long soupir. Pierre était content de lui avoir donné du plaisir mais il restait sur sa faim, lui. Allait-elle se montrer égoïste ? Il lui fallait attendre un peu, sans doute, pour qu’elle reprenne ses esprits. En tout cas, il se débarrassa de son short et de son slip.



Nus tous les deux, ils s’enfoncèrent dans le bois à la recherche d’un endroit plus isolé. La… bite toute grosse du garçon battait la mesure de ses pas. Magali s’en amusa. Des brins de mousse étaient restés collés aux fesses de la jeune fille. De bien jolies fesses, d’ailleurs ! Par une douce caresse Pierre fit tomber cette mousse et étala sa chemisette sur le sol. Magali se coucha dessus et écarta de nouveau les cuisses.



Il ne se fit pas prier, et sa langue fit merveille.



Ils se mirent tête-bêche. Il léchait, aspirait, elle suçait, et de la langue taquinait le méat. Pierre se posait la question : le garderait-elle en bouche jusqu’à la fin ? Il préféra se retirer au tout dernier moment et gicla sur son menton, sa poitrine et même un peu sur ses lèvres encore entrouvertes. Au même instant, la jouissance terrassa Magali. Après quoi Pierre se servit de la petite culotte de la jeune fille pour lui essuyer les lèvres, le menton et les seins. Cinq heures sonnèrent au clocher du village.



Il ne m’aime pas, pensa Magali. Elle le regarda se rhabiller et vit qu’il glissait sa petite culotte de coton dans la poche de son short. Elle se dit qu’il devait les collectionner.


Ce fut pour elle une sensation bizarre d’être nue sous son jupon bien court et les seins à l’air. Bizarre mais pas désagréable. Il lui fallait récupérer son soutien-gorge et son corsage, abandonnés au bord de l’étang. Et s’il y avait d’autres pêcheurs ? Comment trouver un mari, après cela ? Pierre marchait devant elle, rapidement. Il n’y avait personne au bord de l’étang. Magali remit son soutien-gorge et son corsage. Pierre vida son seau dans l’étang.



Magali se faisait du souci pour son lapin. Elle décida de retourner dans le bois de pins, et de l’appeler. Pierre ne voulut pas l’accompagner, il avait des cours à réviser. Elle pensa que les avocats n’épousent pas les shampouineuses. Elle en prit son parti. Il y avait d’autres garçons dans son village, après tout.