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09/12/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Marylène et Christophe ont apprécié le lâché coquin de Vanessa et Grégory dans l'escalier juste avant de s'abandonner aux caresses sur la demande de la thérapeute. Le jeune couple insiste pour que les quincas les appellent le lendemain.
Critères:  fh grp fbi couple couplus inconnu telnet collection amour voir exhib intermast facial fellation cunnilingu pénétratio fdanus fsodo exercice portrait
Auteur : Cheminamants  (Les pensées nous mènent, là où nos pas imaginent un chemin.)            Envoi mini-message

Série : Envie d'envies

Chapitre 03 / 06
Oh tel !

Envie d’envies - 3



Résumé : Marylène et Christophe ont apprécié le lâché coquin de Vanessa et Grégory dans l’escalier juste avant de s’abandonner aux caresses sur la demande de la thérapeute. Le jeune couple insiste pour que les quinquas les appellent le lendemain.








Oh tel !





Christophe abandonne la position allongée qu’il aime tant, recale sur le dossier le coussin brodé de pivoines flamboyantes et s’assoit sur le canapé de cuir beige. Ses yeux balayent la pièce. Un plateau reproduisant à la perfection les dentelles anciennes est posé sur le verre de la table basse. Une ambiance à l’anglaise apaisante et chaleureuse règne dans le petit salon cosy. Si les doigts de sa femme ont oublié un peu le chemin de son corps, ils n’ont aucunement perdu de leur dextérité en décorant patiemment leur intérieur. Marylène revenue de leur chambre s’installe tout à côté de lui, collant ses cuisses aux siennes dans une position sexy. Un sourire qu’il trouve coquin illumine son visage mais son regard demande à ses instincts masculins de patienter. Ils sont prêts.




—oooOooo—




Après cinq sonneries Marylène entend le petit clic la prévenant que son interlocutrice est au bout du fil.



Marylène apprécie le souffle chaud de Christophe sur sa main. Les oreilles sont attentives. Les sonneries reprennent vite interrompues par la voix féminine :



Un petit air ravi lisse les traits fins de son visage qui accroche joliment la lumière. Ils sont donc bien décidés tous les deux à profiter au maximum de cette soirée qui s’annonce particulière et Christophe est aux anges.



Des « Aaah ! Encore… Mmmmh ! » se mélangent à des gémissements. Et passent comme un souffle.


  • — Si tu le veux mon bâton, prends-le !
  • — Oooh ouiiii , encore !



Moi, je baigne dans ce monde depuis bien longtemps et ça me pose un problème. Je n’ai jamais vraiment réussi à faire la différence entre l’amour : les sentiments, et l’amour : quand les corps s’offrent et réclament l’unité ou la multitude. Grégory et moi nous aimerions que vous m’aidiez à comprendre comment on peut dire et penser « Je t’aime » sans se toucher. C’est ça, l’aide que vous pouvez nous apporter en retour de mon petit service de ce soir. Malheureusement, Grégory a un empêchement. Il est désolé de ne pas être là.


Marylène se mord la lèvre. Il y a quinze jours, elle aurait chuchoté en fronçant les sourcils : « On est tombé où ? C’est quoi ce délire ? » d’un air choqué. Mais aujourd’hui ses yeux sont émerveillés et avides. Une trop grande chaleur monte en elle, c’est une évidence pour Christophe qui la connaît si bien. Elle est aussi sensible, Marylène, tellement sensible. Il devine à quel point elle est touchée par les confidences de Vanessa et elle l’extériorise par son petit mordillement.



Marylène n’hésite pas longtemps avant de faire signe à Christophe qu’elle est partante, avec un geste tout simple : poing fermé et pousse en l’air. Mais moins libérée qu’elle le laisse paraître, en crâneuse bien décidée à taire son romantisme envahissant, elle souhaite ce soir que son corps prenne l’ascendant sur son cœur et sa tête.





—oooOooo—




Nos deux jeunes quinquas, tout sourires, bien installés dans le salon et assis côte à côte sur le canapé attendent, impatients. Leurs têtes sont penchées l’une vers l’autre pour que le portable à hauteur des oreilles en mouchard complice ne leur fasse rien louper de cette aventure libertine par procuration. Et Vanessa raconte en choisissant minutieusement chacun de ses mots et entrecoupe le récit d’inspirations profondes.



Vanessa a vite oublié Marylène et Christophe et leur curiosité. À présent elle souhaite continuer à décrire le décor pour qu’ils s’imaginent là, dans la pièce.



Les cinq libertins reçoivent de tous côtés la lumière douce qui éclaire cette pièce intimiste. La multitude de petites lampes en bronze accrochées sur les murs ajoutent à l’ambiance confinée et chaude une touche d’exotisme.


Vanessa se lance à présent dans la description des deux couples et de l’homme les accompagnant :



  • — Les deux femmes sont à genoux sur le grand matelas qui recouvre entièrement le sol et se font face. Elles se caressent le dos et les fesses avec des gestes sensuels. Elles ondulent et gémissent.


Vanessa parle lentement faisant souvent une pause afin de laisser à chacun le temps de s’imprégner de la scène et de l’ambiance des lieux. Puis reprend avec une voix douce et suave :



  • — La plus jeune, blondinette d’environ 35 ans est assez petite et un peu rondelette, mais ses fesses bien rebondies lui donnent une cambrure à damner un saint. L’autre, la quarantaine avec ses cheveux longs et bruns qui ondulent légèrement est plutôt longiligne. Je n’ai pas bien vu leurs poitrines parce qu’elles sont collées l’une à l’autre, avoue Vanessa un peu déçue. Je vous donnerai plus d’infos tout à l’heure, mais en attentant je laisse à votre imagination le soin de vous satisfaire.

Il y a un homme super-musclé debout, du même âge que la grande. Il se masturbe au niveau de leurs têtes. C’est divin de voir les muscles de ses cuisses si fermes et déjà mouillées de transpiration rendue brillante et dorée sous la lumière. Les deux autres hommes calés en appui sur leurs bras sont placés de chaque côté des petites goulues. Devinez ce qu’ils sont en train de faire ces coquins pendant qu’elles s’embrassent maintenant à pleine bouche, interroge Vanessa d’une voix malicieuse.




Marylène pensive est restée sans rien dire mais s’abandonne aux plaisirs d’écouter leur amie.



  • — Ces deux libertins ont plongé leurs doigts dans les chattes offertes, reprend Vanessa. Avec des mouvements réguliers ils les ressortent pour mieux les enfoncer à nouveau dans les profondeurs régalant l’intérieur que j’imagine chaud et humide. Les petites minettes doivent se sentir bien vivantes, vibrantes et brûlantes sous les doigts magiques.



Elle souhaite tellement se recentrer sur le précieux bien-être tant espéré et implorer à grands coups de suppliques et qui est revenu en elle à force de souhaits, un bonheur précieux et fragile.





—oooOooo—




Cela leur laisse quelques minutes, à peine assez pour que les mains de Christophe s’enhardissent un peu plus. Depuis que les premiers mots échappés de la bouche malicieuse de Vanessa, la petite curieuse, ont commencé le récit, Christophe s’est enhardi. Ses mains ont tout d’abord remonté jusqu’à la taille la robe de Marylène consentante à l’abandon salvateur puis ont caressé à loisir ses cuisses en écoutant la suite de la narration de leur surprenante et nouvelle amie.


À présent, il écarte les gardiennes à la peau velours habillées par des bas scotchés sur la chair. Il contrôle du bout d’un doigt que les bords en dentelle de sa culotte toute douce ne freinent pas son envie de voyage. La main trouve alors délicatement son chemin et le doigt lubrifié par la mouille se place dans la fente qui sépare le sexe épilé de Marylène en deux monts agréablement charnus.


Gémissante et abandonnée au plaisir, elle glisse alors ses fesses sur le bord du canapé, se cambre légèrement et ouvre les cuisses autant que peuvent le faire les ailes d’un papillon. Soupirs complices et partagés entre eux deux, volupté et abandon envahissent la pièce. La vitre de la table basse renvoie le charmant spectacle d’une Marylène jouissante dont l’entrejambe enflammé se reflète en miroir. Toute chaude et ses cheveux mi-longs collés au cuir du dossier, elle passe dans l’oubli le téléphone et la providentielle et délicieuse Vanessa. De ses deux mains elle s’appuie sur l’assise pour profiter au maximum de ce don amoureux que lui fait son mari. Elle ondule de plaisir, balançant sa tête à droite et à gauche en cadence régulière sous une musique imaginaire.


Christophe immobilise alors sa main, tout en maintenant la pression, le doigt en elle. Mais la flamme qui emporte la gémissante Marylène ne vacille pas et ce sont à présent ces mouvements à elle qui prolongent l’agrément. Elle contracte son intime profondeur sur le doigt qui la comble de sa parfaite raideur.

Un lointain et étouffé « Ohhé, vous êtes là ? » les ramène à la réalité tout aussi agréable que la voyeuse et conteuse libertine leur offre en prêtant ses yeux et sa bouche pour émerveiller leurs oreilles.





—oooOooo—




Marylène et Christophe entendent Vanessa reprendre son récit délicieusement coquin :



  • — La petite blonde est à présent à califourchon sur le bas-ventre de la brune aux cheveux longs qui lui fait face sans un sourire et humidifie abondamment son nombril. De ses doigts souples la rondelette se régale à cajoler la chatte épilée tandis qu’elle attrape de l’autre main le membre un peu souple d’un des jeunes.


Le plus vieux, au poitrail un peu velu, empale par son petit trou la grande qui est allongée, le dos sur lui et les coups de butoir d’une étonnante force dictent la cadence. Ainsi, en dessous des deux femmes, balançant son bassin de toute force, il transmet par ricochets le rythme aux mains occupées de la rondelette. Exaltée par de si délicieuses attentions, la grande soupire et gémit, vibrante de plaisir et ses intimités ardemment cajolées font un hymne à la vie.


L’autre homme place alors des coussins de chaque côté des hanches masculines afin que la petite blonde prenne appuie et soulage de son poids ses partenaires libertins. Maintenant plus à l’aise dans ses mouvements, elle se redresse totalement et libère le fourreau. Ses doigts abandonnent en même temps le membre palpitant. Des deux mains elle attrape alors délicatement les seins en forme de poires qui contrastent avec ses pommes énormes et bien calibrées aux tétons qui pointent. L’air se chauffe, les sens s’exacerbent et les sourires en disent long sur le bonheur de recevoir et de donner.


L’homme dont le sexe est d’une raideur extrême n’a pas le temps de regretter la main de la petite blonde, car il est bien vite pris en bouche par la brune. Elle vide ses joues de l’air qui l’empêche de se coller au membre et le tète goulûment. À la manière d’une ventouse ses lèvres souples et insistantes le maintiennent ainsi bien au chaud.

La brunette est aux anges et l’étalon vigoureux planté entre les fesses continue de chauffer l’intérieur de ses chairs par des va-et-vient de plus en plus rapides. Les mains de la blonde à peine remplies de la poitrine offerte, palpent sans relâche, malaxent les seins et pincent les petits tétons foncés et réactifs.


Son plaisir s’intensifie et la montée régulière l’amène en puissance vers une transe qui illumine son visage. Elle rayonne de bonheur la grande brune et son cœur palpite, même si les sentiments troublants qui l’envahissent ne sont pas ceux de l’amour, ils reflètent comme une évidence sa profonde et sincère reconnaissance.


Par son excitation, elle a transmis au sexe en feu toute l’ivresse qui la fait chavirer et juste avant qu’il n’explose, elle le rejette de sa bouche pour laisser la main de son propriétaire prendre le relais. Celui-ci fébrile au possible s’active sur son membre palpitant avec des mouvements rapides et il pompe en force jusqu’à la montée suprême. Lèvres pincées, la tête rejetée en arrière, il garde au fond de sa gorge un gémissement étouffé lorsqu’il se vide de sa sève et gicle son plaisir en jets blanchâtres sur le visage de la brune. Elle sourit satisfaite du jouisseur et recueille de ses doigts avides le précieux don qu’elle engloutit dans sa bouche gourmande.


La blondinette se penche sur la femme en relevant les fesses. Avec envie, sa langue force l’ouverture des lèvres qui se délectent du jus légèrement salé et elle recueille à son tour, de bouche à bouche, le goût du plaisir phallique qui s’est mélangé aux fluidités buccales de la brune.


Les gémissements, les respirations fortes se mélangent dans l’air chauffé de plaisir et le rugissement victorieux de l’homme qui sodomise la brune nous prévient que le fourreau est rempli. Il profite au maximum de sa jouissance puis il retire son sexe resté dur. D’une main posée sous les fesses, il récupère le trop-plein qui dégouline déjà et en badigeonne le sexe et l’entrecuisse de la grande brune qui gémit.

Les deux jeunes hommes n’ont pas l’intention d’en rester là et souhaitent profiter de toutes les offrandes et multiplier les plaisirs féminins. Chauffés par la provocation, ils regardent avidement le manège que la brunette fait avec sa croupe aguichante, le cul en l’air. Sa chatte à la touffe couleur de blé réclame son dû et les fesses ouvertures s’offrent à qui veut bien les prendre.


Entre les intérieurs en feu et suppliants et le bas-ventre badigeonné de liqueur salie, il y a tout juste la place pour que l’un des hommes y glisse sa tête en humidifiant au passage sa chevelure de sperme. La blonde délaisse la bouche féminine après s’être régalée du partage pour se redresser un peu.


Pleine de désirs, elle attrape les mains de la brune et les écrase sur sa poitrine lui demandant de les palper sans ménagement. Bras tendu, elle agrippe d’une main la chevelure de celui qui s’est placé en sandwich entre les chattes et force le beau mâle à la regarder droit dans les yeux. Souriante et malicieuse elle passe la langue voluptueusement sur ses lèvres puis embrasse le bout de mon index. Le bruit de ce baiser doux et prometteur se fond au milieu des murmures.



Doucement le bassin descend un peu, offrant à la vue de l’homme émoustillé ses ouvertures béantes. Puis elle contracte son périnée en petits mouvements pour faire battre mon sexe. Il tend sa langue bien raide et mouillée de salive. La descente du bassin reprend jusqu’à ce que la langue frôle le délicieux réceptacle qui a savouré l’attente.


Le jeu gustatif commence en indicible finesse. Offrant son expérience, l’homme à l’écoute de sa partenaire titille, lape, écarte les lèvres avec habileté, caresse le clito enfoui dans la toison d’or. Les mouvements circulaires continuent l’aventure charnelle puis le mâle s’immobilise et comprime le bouton quand la blonde pose son sexe sur sa bouche le laissant à peine respirer. Mais cette pression insistante les ravit tous les deux et elle gémit doucement, sans fin, sans fin… Il pince les lèvres entre ses lèvres, les gobe délicatement, imaginant mille caresses de sa bouche tout entière. Il ne laisse rien perdre de mon humidité abondante qui sort d’elle en coulée régulière. Tantôt il l’avale, tantôt il choisit d’en mouiller son visage. Il a soif et lui fait ressentir à quel point son puits lui offre en abondance de quoi se réjouir et se désaltérer.



Le deuxième homme se présente derrière la blonde abandonnée aux ravissements, souhaitant accompagner son ami et compléter les plaisirs. Son doigt bien lubrifié de salive vient alors travailler la rondelle. Les muscles se relâchent pour libérer le passage et le laisser entrer dans le petit nid. L’ouverture s’agrandit sous son insistance masculine puis avec délicatesse, il lui offre un deuxième doigt. La gourmande approuve l’initiative et l’invite à entrer lui aussi dans la danse. Puis un troisième les rejoint bien vite, élargissant le cercle pour une plus grande dilatation dans l’espoir de laisser la place toute chaude et accueillante à son énorme attribut.



Les sens affolés, elle est en extase et murmure de manière lancinante de multiples : « je le veux, je le veux ! ». Enfin il répond à sa supplique et lui livre le cadeau promis. De son gland bien lubrifié par son propre plaisir, il force encore le passage qui pourtant est bien large. Puis, craignant de la voir souffrir, il s’immobilise à peine rentré. Elle se crispe et resserre sur le bout de ce bel engin les muscles de mon anus pour en apprécier toute la grosseur et la dureté. Mais impatiente, elle en veut encore et bien plus, et son intérieur réclame une visite plus longue sans délai. En un seul mouvement elle détend à nouveau sa membrane et agrippe des deux mains les fesses d’une fermeté incroyable. Et c’est lui son viril serviteur qui gémit en premier tant il est surpris que d’un geste brusque elle l’oblige à l’empaler d’un seul coup…





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Vanessa arrête brusquement son récit en même temps que résonne dans le portable une sonnette stridente. Elle déchire les oreilles de Marylène et Christophe qui sursautent en émergeant de leur bonheur. Ils se retrouvent tous deux dans une posture figée et entendent à la seconde suivante Vanessa houspiller d’une voix basse mais véritablement rageuse :



Le « J’arrive… une minute s’il vous plaît… » qui s’enchaîne d’une voix haute et traînante ne leur est pas adressé, de toute évidence. Vanessa leur précise alors qu’un couple est à l’accueil.





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Marylène et Christophe, tous les deux allongés à moitié nus sur le canapé, ou plutôt débraillés en position non délictueuses d’offrandes conjugales réalisent seulement ce qu’ils viennent de vivre en se regardant mutuellement. Ils ont comme seule conscience d’avoir préservé le téléphone durant tout ce temps passé à l’écoute. Le précieux instrument porteur de plaisirs réels a transmis, sans émotion aucune, le chaleureux et imagé descriptif par la voix de la belle Vanessa. Le portable est resté bien calé entre coussin et dossier de canapé, côtoyant alors les inanimées pivoines qui ne purent rougir encore plus, faute d’humanité.


Le tableau qui les représente à l’instant même où ils se sont retrouvés figés dans l’amour est cocasse. Et elle s’y connaît en peinture, Marylène, elle qui prend des cours avec Justine, sa prof et néanmoins amie de très longue date. D’ailleurs elle serait surprise, en peintre avertie, par les tableaux décrits en détail qui ont vu défiler les années dans ce club libertin.


Ils sont immobiles donc, elle sous lui, les jambes écartées en l’air créant dans l’espace un réchauffement climatique. Et le pire de tout s’impose alors comme une évidence, lorsque le couple encore uni dans l’acte d’amour interroge leur mémoire. Ils réalisent tous deux que leur gardienne de souvenirs est vide d’une image importante. Quand a-t-elle sonné comme une victoire la précieuse seconde ? Quand est-il arrivé, l’instant attendu qui a su mêler les sentiments amoureux retrouvés et les corps partageant leurs effluves dans une symbiose totale et absolue ? À quel moment son sexe d’homme s’est-il enfoui au fond de son intimité féminine, ventre du monde, ils n’en savent rien. Mais leur plaisir de s’être retrouvé ainsi abandonnés et heureux devient plus grand, à y réfléchir, que ce manque né de leur interrogation qui restera à jamais sans réponse.


Ils se désunissent à regret le cœur un tantinet palpitant mais les efforts physiques qui furent si peu intenses n’y sont pour rien. C’est Christophe qui reprend le téléphone en entendant nettement Vanessa de nouveau avec eux qui s’égosille :





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