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n° 15345Fiche technique20236 caractères20236
Temps de lecture estimé : 12 mn
16/12/12
Résumé:  Marion aide Marc à exprimer ses émotions, ça se termine par une perte de contrôle.
Critères:  fh collègues pénétratio portrait québec -amiamour
Auteur : MarkTen      Envoi mini-message
Journée spéciale




Marion accompagne Marc à l’hôpital, elle en a reçu l’ordre du sergent.



Pour elle, tout a commencé ce matin, Marc a refusé de la prendre comme partenaire prétextant que ce n’était pas une bonne journée. Normalement il travaille seul, à l’occasion il accepte de prendre de jeunes policiers avec lui. Toutes les recrues rêvent de travailler avec lui, la majorité des agents plus âgés craignent de faire équipe avec lui. Marc est toujours au bon endroit au bon moment ou au mauvais endroit au mauvais moment, selon le raisonnement de chacun.


Marion sait qu’elle a la vie sauve grâce au sixième sens de Marc, tous reconnaissent qu’il jouit du don de prémonition. Si elle avait été avec lui, il n’aurait pas eu le temps de la prévenir, son corps serait criblé de balles, toujours assise à droite dans le véhicule de patrouille. Marc a pris en chasse un véhicule dont les deux occupants avaient commis un vol qualifié dans une institution financière ; déjà, ils avaient démontré beaucoup d’agressivité en tirant des coups de feu durant l’opération. Malgré qu’il fût seul, le policier n’a pas hésité à intervenir.


La poursuite automobile se déroulait bien, les renforts étaient en route, les fuyards furent bloqués par la circulation. Sans attendre, ils sont descendus du véhicule en ouvrant le feu sur la voiture de police, une volé de plombs a traversé le pare-brise avant que le véhicule policier s’arrête. Qui aurait cru que Marc n’était déjà plus à bord à ce moment ? Il avait anticipé, ayant tiré sur le frein d’urgence, il a sauté de son véhicule en marche. Les bandits continuaient de viser l’intérieur de la voiture tandis que, partiellement protégé par celle-ci, le policier a ouvert le feu. Le conducteur fautif fut atteint le premier, il s’écroula immédiatement, le comparse a reçu deux balles, une première le blessa à l’oreille tandis que la seconde lui éclata le cerveau ayant pénétrée par un œil. L’agent avait retenu de la description des voleurs qu’ils portaient des vestes pare-balles.


Un ricochet a atteint Marc, sa veste a arrêté le plomb, il a refusé d’être transporté à l’hôpital par les ambulanciers. Pour lui, être couché sur une civière a une signification toute particulière, deux de ses partenaires sont partis ainsi sans revenir, il a préféré retourner au poste. Le sergent n’a pas vu les choses de la même façon.



Le sergent a désigné Marion comme accompagnatrice, il est clair dans son esprit qu’elle doit aider Marc à traverser les premières heures d’un choc semblable. Elle ne sait pas exactement quoi faire, lui a déjà vécu ce genre d’expérience. Il avise Marion qu’ils ne doivent pas discuter directement de l’incident car elle sera contraignable comme témoin lors d’un éventuel procès. Elle remarque qu’il est très tactile contrairement à son habitude. Normalement il est distant, évite les contacts physiques, là, c’est lui qui la touche, elle a l’impression qu’il s’assure qu’elle reste près de lui. Elle est encore plus surprise, lorsqu’il tient sa main en entrant aux urgences.


Il est rapidement pris en charge par le personnel ; une infirmière l’amène dans une salle d’examen, lui demande de se déshabiller, lorsqu’elle se tourne vers Marion, Marc intervient.



La garde quitte les lieux, il a de la difficulté à enlever sa chemise, Marion lui donne un coup de main. Le sein gauche porte un gros hématome, des cicatrices sont aussi visibles sur le torse. Elle ne peut s’empêcher de passer ses doigts sur ces marques, ce geste le fait frissonner, elle relève la tête, le regarde, leurs lèvres se joignent tandis qu’il la serre contre lui, avec une extrême douceur, elle prend possession de sa bouche. Elle ressent que Marc se relâche, lentement la tension semble s’effacer, elle ressent une vibration émanant du corps de celui-ci.



Assise dans un coin, Marion regarde cet homme qu’elle admire depuis longtemps, elle s’étonne de la maîtrise qu’il a sur ses émotions. Généralement les policiers qui vivent ce genre de situation ont beaucoup de difficultés, souvent ils sont retirés de l’action plusieurs mois, sauf Marc. Combien en a-t-il vécues ? Personne ne sait exactement. Comment fait-il ? À cette question, il répond toujours qu’il pratique la préparation mentale, l’imagerie mentale en particulier, cela lui permet de bloquer les réactions émotives dans le feu de l’action. Jamais, elle n’a vu celui-ci manquer de compassion ou être froid envers les gens, malgré tout ce qu’il a traversé. Elle est heureuse d’avoir donné un baiser à Marc, elle est attirée par lui, c’est physique, elle le sait. Elle a aussi ressenti qu’il avait besoin de ce baiser.


Couché sur la civière, Marc garde les yeux fermés ; il est bien, le baiser de Marion l’a apaisé. En quelques secondes, une partie du stress s’est envolé, normalement il prend plus d’une journée avant de pouvoir évacuer le choc de ce genre d’événement. Il aurait aimé pouvoir, plus longtemps, la tenir tendrement dans ses bras, pour une fois que quelqu’un lui démontre de la tendresse malgré qu’il a dû faire du mal à quelqu’un. Il est bien content qu’elle reste avec lui.


Après plusieurs tests, le médecin annonce à Marc que tout va bien, aucune blessure interne, l’hématome s’effacera au cours des prochaines semaines, il veut prescrire un calmant mais Marc refuse, en fixant Marion il rétorque :



Marion le fixe aussi et sourit. Un arrêt de travail de deux jours est imposé car il doit rencontrer un psychologue. Pendant que son confrère termine les formalités, Marion contacte le sergent.


Sur le chemin du poste de police, Marion annonce qu’elle doit le reconduire chez lui, il la remercie de l’accompagner. Elle sourit, amusée de son attitude. À plusieurs reprises, il dépose sa main sur la cuisse de Marion puis la retire aussitôt, il semble combattre une impulsion difficile à contrôler.


Arrivé au poste, Marc remet les documents autorisant son congé à l’officier, celui-ci lui dit de se reposer car à son retour, ce seront les rapports et enquêtes qui vont l’attendre. En un éclair, Marc revoit dans son esprit la somme de rapports, les interrogatoires, les enquêtes, procès à différent niveau. Il demande si un suspect a survécu, devant la réponse négative, il réplique qu’il a été chanceux, que c’est tout de même malheureux.


Marion lit la tristesse dans les yeux de Marc, pour le sortir de cet état, elle l’entraîne vers les vestiaires. Rapidement changés, ils quittent vers le domicile de Marc. Assis à droite, il observe Marion absorbée par la conduite, le baiser qu’elle lui a donné était d’une tendresse incroyable, il saisit la main qui traîne sur l’accoudoir, la porte à ses lèvres, y dépose un baiser. Il se demande ce qui le pousse vers elle aujourd’hui, elle a déjà montré de l’intérêt pour lui mais c’était à l’époque de Catherine, juste avant son décès.


Lorsqu’il a baisé sa main, Marion a compris qu’il a abandonné le combat qu’il menait plus tôt, il a gardé sa main dans la sienne. Il est d’une douceur extrême, elle a remarqué que la tendresse lui fait perdre un peu de ses moyens. Est-il dans le même état qu’elle ? Va-t-elle avoir sa chance, il l’a déjà repoussé.


Arrivé chez lui, Marc propose une consommation, elle suggère qu’un petit verre d’alcool leur permettrait de relaxer. Il répond que l’alcool ne fait qu’embrouiller, retarder l’échéance, il préfère faire face immédiatement. Il se sert un jus, donne une coupe de vin à Marion et vient s’asseoir à la table à côté d’elle.


Sa main caresse la cuisse de Marion, son geste est naturel, comme si elle était sa copine depuis longtemps. Elle le laisse faire, éprouve du plaisir, elle se demande ce qui le pousse à agir ainsi. Elle ne l’a jamais vu être aussi doux ; on ne s’attend pas à le voir ainsi, elle n’a pas l’impression qu’il est en mode séduction, c’est autre chose. Elle constate qu’il a un regard lointain.



Il attire Marion sur lui, elle, assise sur les cuisses de Marc. Un long baiser scelle leurs lèvres, tout se passe en douceur, pas de précipitation. Lentement, il déshabille Marion, ses mains caressent chaque partie du corps qui est dénudée. Afin d’enlever le jean, il s’agenouille devant elle, chaque jambe est câlinée avant de s’attaquer à la culotte.


Bien qu’elle ait souhaité ce rapprochement avec Marc, elle ne s’attendait pas à se retrouver nue devant lui aussi vite, elle n’est pas surprise, pas choquée, de toute façon, il est imprévisible. La suavité des attouchements est exquise, elle s’abandonne aux mains de cet homme qu’elle désire depuis longtemps.


Tel un prospecteur, il parcourt tout le corps de Marion, rien ne lui échappe, toutes les zones érogènes sont explorées, il aime la faire trembler lorsqu’il longe son échine du bout de la langue. Elle peine à se tenir debout, il s’assoit sur une chaise, la place dos à lui, elle laisse aller sa tête sur l’épaule de Marc, lorsqu’il ouvre ses jambes au maximum, elle se retrouve complètement offerte, entièrement accessible.


Marc place les mains de Marion sur les siennes, lui murmure de suivre le mouvement, elle a l’impression qu’elle se pelote par mains interposées. Emportée par sa lubricité, inconsciemment, elle a pris le contrôle des mains de Marc ; lui s’applique à reproduire chaque mouvement, chaque pression. Délaissant ses seins, elle fait pénétrer un doigt de Marc dans son vagin, le sien a suivi, les mains gauches jouent sur son bouton de chair ; en feulant, elle referme ses cuisses sur ces quatre mains qui ont engendré un puissant orgasme qui la laisse pantelante.


Tandis qu’elle récupère, il la garde blottie sur lui ; il éprouve une grande satisfaction de s’être livré à la dévotion du corps de Marion. Il avait besoin de se prouver qu’il pouvait être aussi affectueux que violent, il réalise pourquoi il a tant besoin de la toucher, la tendresse qu’elle lui a démontré a tout déclenché. Elle s’est mise à caresser le torse de Marc, Il mentionne encore une fois que sa tendresse lui fait du bien. Elle se dit que jusqu’à maintenant, c’est lui qui a été le plus tendre, elle en a bien profité, jamais elle n’a été aussi agréablement cajolée. Il y a toujours ce tremblement de Marc, elle s’inquiète de son attitude.



Il pourrait éluder, répondre qu’il ne sait pas, en parler, exprimer fait partie de la thérapie, il le sait.


Il lui donne un baiser affectueux, il semble incapable d’être autrement.



Marion réplique qu’il est que du bonheur. Marc sourit. Pour l’instant, il la tient serrée contre lui.



Marc réfléchi quelques secondes.



Marion commente :



Marc s’interrompt, hésite.



Un voile est passé sur ses yeux lorsqu’il a prononcé les dernières paroles. Cela s’est produit trop souvent, jamais il ne confirme un nombre. Il ne cache pas ce qu’il a fait, ce qu’il a vécu, il en discute seulement lorsque cela peut aider quelqu’un.



Marc sourit, il est réconforté de savoir que ses confrères ne le considèrent pas comme un homme violent. Toujours blottie contre lui, Marion constate que pour la première fois de la journée, il est complètement relaxé, la vibration est toujours là mais moins forte. Elle se considère chanceuse qu’il se soit confié à elle.


Elle doit prendre l’initiative si elle veut le sortir de ce trop-plein d’affection qui le contrôle. Elle se dit que s’il est aussi doux qu’il l’a été avec les caresses, lorsqu’il la prendra ce sera le paradis et que pour lui, c’est bien connu, le sexe évacue le stress.


Elle l’embrasse, cette fois-ci, elle y va avec fougue, elle dévore la bouche de Marc, elle le déshabille. Un peu déstabilisé par cette soudaine ardeur, il lui laisse l’initiative. Constatant qu’il est un peu apathique, Marion décide de le provoquer, jouer sur la frustration. Elle l’a repoussé contre la table, il se retrouve couché sur celle-ci, jambes pendantes.


Placée entre les jambes, elle avale la tige de Marc ; pour lui, impossible de prodiguer de douces caresses, seule la tête de Marion est accessible. Elle lèche, lape, suce, elle met toute son expérience à contribution, elle n’oublie pas de s’occuper des bourses. À chaque fois qu’il tente de se relever, d’un doigt sur la blessure, elle le repousse. Attentive à ses réactions, elle évite de le faire éjaculer, déjà, elle a retardé l’échéance deux fois.


Il montre de plus en plus de signes de frustration, elle doit le repousser plus souvent. Elle prend plaisir à ce jeu, il subit une troisième privation. Agrippé à la crinière de Marion, il tente de lui imposer le rythme, de l’empêcher d’évacuer son dard. Encore une fois, l’instant ultime approche, elle se dégage, se retourne, s’éloigne. Il lance un cri de rage.



Hors de contrôle, il bondit, arrive sur elle trop rapidement, elle chute, il la rattrape par les hanches, elle se retrouve mains au sol, les pieds dans le vide, le sexe à la hauteur de celui de Marc. D’un coup sec, il s’enfonce en elle, lui arrachant un cri de surprise. Déjà il va-et-vient, il ne pense plus, son corps fonctionne seul.


Marion ne peut rien faire, ballottée comme une marionnette, elle subit. L’incongruité de sa situation l’excite, la pénétration violente lui fait perdre la tête à son tour. La scène est digne d’une vidéo de porno hard, les blocs des corps qui s’entrechoquent, elle qui crie sans arrêt, lui qui mugit comme un taureau en colère.


Elle semble jouir constamment ; lui éclate dans une affirmation prolongée.



À bout de souffle, de force, tous deux s’écrasent au sol dans un amas de membres enchevêtrés. De longues minutes passent avant un premier mouvement. Marc est le premier à bouger, il souffre de sa blessure, il peine à bouger son bras. Marion, encore étourdie, s’assoit sur le plancher.



Marc propose une douche, sous l’eau chaude, ils restent sages, leurs désirs assouvis, enfin, pour un moment. Épuisé, physiquement et émotivement, Marc s’endort rapidement ; Marion, blottie contre lui, regarde une photo de Catherine sur la table de chevet, elle sait maintenant pourquoi il l’a repoussée la première fois.