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n° 15349Fiche technique8348 caractères8348
Temps de lecture estimé : 6 mn
17/12/12
Résumé:  Comment le prince Corbeau fut délivré du maléfice qui l'accablait par une princesse qui ne pensait qu'à manger des gâteaux.
Critères:  laid(e)s amour voir exhib fmast nopéné conte merveilleu -contes
Auteur : Tooma      
La princesse Grenouille et le prince Corbeau




Il était une fois une princesse qui s’appelait Grenouille et qui était très laide. Ses cheveux étaient ternes, ses traits disgracieux, et son visage était couvert de boutons. Elle ne s’en souciait guère, car elle passait son temps à s’amuser dans le jardin du château avec ses suivantes, et à manger des gâteaux que lui préparaient les cuisiniers, ce qui n’améliorait pas sa ligne.


Un beau jour, le roi son père la fit venir et lui annonça qu’il était temps pour elle de se marier. À cette fin, la reine sa mère, qui était très mondaine et qui avait un gros carnet d’adresses, invita au château bon nombre de princes. Mais lorsque ceux-ci rencontraient la princesse, ils la saluaient poliment, faisaient poliment avec elle un tour dans le jardin, lui contaient poliment des choses ennuyeuses, puis prenaient congé poliment.


L’humeur de la princesse devint sombre et maussade. Elle voyait bien comment les princes regardaient certaines de ses suivantes pendant qu’ils lui faisaient la conversation d’un air ennuyé. Plus elle se regardait dans le miroir, et plus elle se trouvait laide. Et lorsque les gardes du château s’inclinaient respectueusement sur son passage, elle croyait les entendre murmurer entre eux des moqueries et des commentaires désobligeants. Elle tenta de se consoler en mangeant encore plus de gâteaux.


Au cours d’une nuit très chaude, alors qu’elle n’arrivait pas à dormir et qu’elle ressassait sa tristesse et sa mauvaise humeur, un grand corbeau entra par la fenêtre de sa chambre. La princesse se redressa dans son lit, un peu effrayée. Et voici que le corbeau se transforma sous ses yeux en un prince de grande taille et au visage bien fait, revêtu d’un pantalon de velours et d’un grand pourpoint bleu. Encore plus effrayée, elle tendit la main vers la clochette qui lui servait à appeler sa servante.



La princesse ramena lentement sa main, et, tout en faisant signe au prince de ne pas trop s’approcher de son lit, elle l’invita à parler.



La princesse leva les yeux vers le prince.



– Oui, je dois… comment dire… je dois vous regarder… sous votre chemise de nuit, enfin, je veux dire… entre vos jambes.



Le prince se jeta à genoux.



Finalement, la princesse voulut bien s’asseoir sur son lit en face du prince, les jambes repliées contre elle. Après un peu d’hésitation, elle remonta sa chemise de nuit, puis, la faisant passer sous ses fesses, la ramena autour de sa taille. Le prince la regardait.



La princesse se sentit rougir. Il se passa un long moment. Finalement, elle entrouvrit légèrement ses cuisses, laissant apercevoir… la plus jolie vulve qu’on ait jamais vue de mémoire de prince.



Elle regarda le prince. Son visage semblait rayonner de plaisir.



C’était la première fois qu’un homme lui disait ces mots. Sans qu’elle y pense, ses cuisses s’ouvrirent plus largement.



La voix du prince était pleine et chaude. Elle sentit son clitoris durcir et les lèvres de son sexe s’écarter d’elles-mêmes, elle mouilla très vite. Elle voulut refermer les jambes mais c’était comme si les muscles de ses cuisses ne répondaient plus.



Elle ferma les yeux. Le prince continuait de lui parler avec douceur, sa voix était comme une caresse. Elle ne comprenait pas comment ses mots avaient pu l’exciter si vite et à ce point. Elle sentait son regard sur son sexe, comme une brûlure. C’était intenable. Elle passa sa main sous sa chemise et caressa ses seins. L’effleurement de ses tétons, très durs, sembla multiplier l’excitation de son sexe et elle se cambra. Son autre main se mit à caresser son clitoris. Elle ne comprenait plus très bien ce que lui disait le prince mais sa voix continuait de se déverser en elle, douce, chaude, aimante, et se mêlant aux vagues de plaisir qui parcouraient son corps. Finalement, elle se mit à jouir, en gardant les cuisses ouvertes, cambrée, offerte. Lorsqu’au bout d’un moment sa respiration s’apaisa et qu’elle ouvrit les yeux, ce fut pour voir un corbeau s’envoler par la fenêtre…


Ce fut leur première nuit, il y en eut beaucoup d’autres. Chaque nuit, le prince revenait. Chaque nuit, il murmurait des mots d’amour à sa princesse. Chaque nuit, elle trouvait de nouvelles positions et de nouvelles façons de lui offrir sa beauté. Chaque nuit, sous les mots doux du prince, la princesse se faisait jouir. Et chaque nuit, il devait repartir sous la forme d’un corbeau, ayant survécu un jour de plus.


Au fil des jours, la princesse embellissait. Sa chevelure était devenue douce et soyeuse. Sa peau lisse et belle. Sa taille s’était affinée. Lorsqu’elle se regardait dans le miroir, ses traits, qui autrefois lui paraissaient disgracieux, lui semblaient maintenant harmonieux.


Un jour, comprenant qu’il survivrait toujours, la sorcière délivra le prince de son maléfice. Celui-ci se présenta alors au château et demanda la main de la princesse. On raconte qu’au cours du mariage, l’un des princes qui avait dédaigné la princesse s’exclama en la voyant :