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n° 15354Fiche technique12086 caractères12086
Temps de lecture estimé : 8 mn
20/12/12
corrigé 01/06/21
Résumé:  Jeux érotiques, amour et connivence, fougue et réserve, sensualité et sexe vont faire basculer deux amants éperdus, le temps d'une séance de cinéma. S'ils réalisent l'un de leurs fantasmes, l'improvisation surpasse de loin l'imaginaire !
Critères:  fh couple cinéma exhib fellation pénétratio conte -couple
Auteur : Patsy  (Deux amants passionnés réalisent l'un de leurs fantasmes.)      Envoi mini-message
« Calme-toi », une séance de cinéma pas comme les autres

À l’affiche du Cinéma du Parc, le film vedette de la semaine : « Calme-toi ».


Il fait plutôt froid ce soir ; trop pour se balader main dans la main dans les rues éclairées et animées qui précèdent Noël. Et ce film qu’on voulait voir est à l’affiche du Cinéma du Parc, proche de la maison.


On s’insère dans la file d’attente, le bras de Patrick m’enveloppant pour me réchauffer, le mien enlaçant ses hanches. Certes, j’aurais dû me couvrir davantage, mais l’homme de mon cœur aime tellement la tenue que j’ai choisie de porter ce soir : une petite jupe noire, un pull crème soyeux, un léger blouson taupe et mes bottes hautes. Quant au collant-jarretelles – un petit achat de cet après-midi qu’il ne m’a pas encore vu porter – sa coquinerie ne se devine pas, toute habillée ! C’est une petite surprise pour le retour à la maison, ai-je pensé en l’enfilant.



Cette supplique n’est pas anodine car ses bras ont aussi un tout autre attrait !



Je ressens aussitôt la chaleur de son corps et je devine sa peau sous ses vêtements. L’envie de la caresser me saisit.


Dans la file, l’attente n’est pas très longue : juste ce qu’il faut pour que mes mains coquines aient le temps de fureter (pour se réchauffer, bien sûr) dans les multiples poches et au niveau de la ceinture (pas trop serrée) de son pantalon. De plus, ce Cargo sport moule ses fesses juste comme j’aime. Alors, je ne me prive pas ! Mes doigts le chatouillent presque innocemment et, à travers le tissu, je sens se contracter ses cuisses, ses fesses et ses parties plus intimes. Je reste pudique : il y a du monde ! Enfin… Patrick n’est pas vraiment de cet avis.



Son bras puissant qui m’enserrait me place soudain face à lui et je sens ses mains courir le long de mon dos, s’aventurer sous mon pull et s’égarer sur mes fesses, sur le tissu velouté de ma petite jupe.



Sagement, je pose ma tête sur son torse et je souris, amusée de le sentir se contracter contre mon bas-ventre. Alors que mon bras gauche enlace ses hanches, ma main droite s’immisce dans une poche de son pantalon afin de vérifier sa montée d’adrénaline. Patrick resserre son étreinte et, avec douceur, prend mon menton pour rapprocher nos visages, nos lèvres. Il y dépose d’abord de légers baisers puis prend mes lèvres avec gourmandise. Sa langue explore ma bouche qui répond en laissant échapper les sourds gémissements d’un désir en pleine ascension. Je plaque mon corps contre le sien ; mes fesses et les muscles de mon vagin se contractent d’envie, ma cuisse remonte entre ses jambes sous sa verge en pleine montée érectile. Aussitôt, les pointes de mes seins s’érigent avec une légère douleur (exacerbée par le froid) : celle de l’impatience du désir ! Je lui suggère alors :



Il me repousse gentiment. La file avance et l’on pénètre à l’intérieur du cinéma, puis dans la salle déjà à demi remplie. Patrick m’entraîne vers le fond, sur un côté plus déserté, plus intime. Il s’installe en travers de la petite rangée de fauteuils, adossé au mur, sa jambe droite étendue sur les sièges. Me tendant la main, il m’attire fermement pour me caler dos à lui, assise entre ses jambes, mes fesses tout contre son sexe. J’ai juste le temps de lire la malice que dégagent ses yeux.



En guise de réponse, il m’étreint et dépose de sensuels baisers sur ma nuque.


Les lumières de la salle s’éteignent doucement et je sens déjà sa main gauche caresser mon bras, mon épaule et mon sein dont le téton se durcit.



Tout en prononçant ces paroles, il laisse sa main droite descendre plus bas sur mon ventre, caresse ma cuisse et remonte vers mon antre intime et chaud, nu sous ma petite jupe droite.



Intrigué, il tire sur la petite cordelette entre le haut de mes cuisses.



Discrètement, je les range dans leur pochette au fond de mon sac. Je tourne ma tête vers Pat et ma bouche gourmande mouille ses lèvres entrouvertes qui n’y résistent pas.


Fougueusement, ses bras me soulèvent, me retournent. Je lui fais face. Il prend ma tête entre ses mains, couvre mon visage et mon cou tendu de ses baisers torrides. Sa langue s’excite, fouille ma bouche qui lui répond avec ardeur. Oubliant tout autour de moi, le cinéma, les spectateurs, j’ouvre la fermeture de son pantalon et libère son sexe déjà raide de désir. Je le chatouille et le caresse de mes doigts fiévreux, sentant monter sa sève qui déjà laisse pointer une petite goutte. Je la lèche et ma main se referme sur sa bite rougie, chaude, douce, qui appelle ma bouche.



En même temps, il sait qu’aujourd’hui, dans ce contexte, j’y suis prête. Mais il me respecte et l’on doit en avoir envie tous les deux. Là, tout de suite, je sens bien qu’il ne veut pas que je m’arrête ; j’en suis certaine ! D’ailleurs, en cet instant, moi non plus !


Finalement, ce film ne doit pas être si prenant que ça ; et puis, on n’a pas vu le début … Quel est le sujet de « Calme-toi », déjà ? En tout cas, moi je n’ai pas l’intention de me calmer et j’ai tellement envie de toi, de te sucer !



Je ne vois personne nous épier des rangées du fond. Je glisse alors au pied du fauteuil de Patrick. Ses cuisses ouvertes m’offrent son sexe que je caresse avec mes lèvres et lèche avec ma langue affamée. Il pénètre ma bouche gourmande. Ma langue s’affole et, rapide et agile, fait tournoyer son sexe, excite la fente de son gland et l’engloutit tout entier. Il reprend ma tête de ses deux mains dans mes cheveux en bataille et la plaque plus encore contre son sexe gonflé qui s’engouffre jusqu’au fond de ma gorge. Tel un volcan, il crache sa lave chaude, m’inonde, et ma bouche se délecte de son sirop au goût incomparable.


Nos gémissements ont attiré l’attention. Devant nous, je suis certaine que la travée était vide à notre arrivée ; et pourtant, là, je sens une présence. Mes yeux se lèvent vers ceux de Pat et je comprends à son regard qu’il communique avec quelqu’un d’autre derrière moi. Furtivement, je me retourne sans lâcher sa tige devenue énorme et coulante. Je vois un homme presque dos à l’écran, presque face à nous, mater nos ébats avec envie. On l’a excité et il se branle sûrement !



Mais Pat pose son index sur ma bouche et hoche la tête comme pour me dire « Non, attends ! »

Puis il jette un regard complice au voyeur qui lui fait face et lui signifie que j’accepte son voyeurisme, qu’il peut régaler ses yeux.


Mon amant de braise me relève et m’attire sur ses cuisses en dévoilant et en caressant mes fesses, nues sous ma jupe. Juste libérées par le collant-jarretelles, elles lui sont totalement offertes. Ses doigts lestes pénètrent mon cul en un doux va-et-vient qui fait onduler mon bassin. J’étouffe mes cris aux creux de son épaule, puis ma bouche, pour se taire, couvre son cou de baisers goulus. Une nouvelle vague d’excitation fait alors dresser son sexe et peut-être aussi celui du mateur… Ses mains saisissent mes cuisses et me soulèvent pour que je le chevauche et m’empale sur lui. Sa bite pénètre ma chatte, défonce mon cul, fourre à nouveau ma chatte trempée. Il plaque sa bouche contre la mienne pour étouffer le son de la jouissance qui nous submerge et éjacule tout son plaisir dans ma grotte brûlante. Elle recueille toute sa sève qui se mêle à la mienne, et c’est un torrent qui déborde et inonde nos cuisses.


Heureux, emplis et vidés tout à la fois, je réalise que nos ébats ont surpassé notre fantasme en improvisant bien au-delà de notre imaginaire délirant !



De la rangée juste devant nous, et malgré les décibels de la sono, on entend une voix grave nous remercier :



L’homme se lève, nous adresse un beau sourire complice et endosse son manteau pour sortir dignement avant la fin de la séance.


Patrick et moi, encore haletants, cherchons l’apaisement jubilatoire qui suit nos ébats amoureux. C’est ainsi que sa bouche prend tendrement et délicieusement mes lèvres fermées, les frôle, les entrouvre, les aspire et les suçote délicatement. Ces dernières minutes où le temps tourne au ralenti gravent avec une infinie tendresse le bonheur que l’on vient de se donner. Cet échange est l’expression des sentiments qui nous enflamment l’un l’autre.


Nous n’avons rien vu du film ; mais, dans une osmose euphorique, on se promet d’y revenir, peut-être plus sagement… Quand même, il faut qu’on se calme, au cinéma !

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