Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15360Fiche technique56677 caractères56677
Temps de lecture estimé : 33 mn
23/12/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Nathan rêve de prolonger ses expériences en incluant le mari de Marie. Il pourra alors reproduire, pour le plus grand bonheur de son épouse infidèle, une double pénétration.
Critères:  fhh 2couples couplus voisins vacances collection facial fellation double sandwich fsodo échange yeuxbandés confession -entrecoup
Auteur : VincenLise      Envoi mini-message

Série : Manque de confiance

Chapitre 03 / 04
3 - Bonus

Résumé :


Couple 1 : Anne et Nathan.

Couple 2 : Marie et Augusto.

Les deux couples sont voisins.

Anne et Marie sont des amies d’enfance.

Augusto, officier de marine, est souvent absent.


Anne est en stage à Paris ; elle apprend par son amie que son mari, Nathan, a reçu deux jeunes femmes dans leur maison à Marseille et cela pendant deux nuits. Elle décide de se venger et profite de la présence de Guillaume, jeune stagiaire qui lui fait la cour, pour coucher avec lui.

Le lendemain, elle profite de l’arrivée impromptue du colocataire de Guillaume pour entreprendre une partie à trois. Elle découvre le bonheur d’être prise par deux hommes.

De retour à Marseille, elle apprend que son mari ne l’a pas trompée mais accueillait deux filles d’amis.

Le mari est informé par Marie, la voisine, que sa femme l’a trompé et il en découvre la preuve en images sur l’ordinateur. Il découvre aussi que sa femme et Marie ont une liaison sous le prétexte que le mari de Marie est souvent absent et qu’elle a des besoins sexuels.

Nathan organise une confrontation qui se termine en partie de sexe. Il oblige les deux femmes à se caresser puis participe et, après avoir acheté un double gode ceinture, fait prendre sa femme en double pénétration.








ANNE




De retour à la maison, après tout ce qui vient de se passer, je m’attends à une réaction de Nathan. Mais non, rien. Pourtant, l’après-midi avait été propice en découvertes, de rebondissement en rebondissement. Trouver Nathan avec Marie, ma meilleure amie. Découvrir qu’il sait tout sur mes frasques à Paris avec les preuves flagrantes que je n’avais pas bien fait disparaître de mon ordi. Ne parlons pas de mes agapes avec Marie, broutilles devant mon adultère. Mais aussi et surtout ces moments de sexe à trois où Nathan s’est révélé un parfait organisateur, allant jusqu’à faire reproduire cette double pénétration qui me hante depuis Paris.


Non ; depuis, pas un mot, pas un reproche, comme si rien ne s’était passé. Oh, si. Il a introduit de nouveaux jeux pendant nos parties de sexe. Troublants, déstabilisants, mais ô combien amplificateurs de notre plaisir. C’est fou l’effet qu’un simple morceau de tissu utilisé en bandeau peut faire sur ma libido. Mon mari s’est transformé en homme dominateur, faisant de moi – pour mon plus grand plaisir – sa chose qu’il utilise à sa guise. Oh, ce n’est pas un macho qui prend son plaisir et vous abandonne. Non, c’est plutôt l’inverse. Attachée et aveuglée sur le lit, il joue de mon corps, s’appliquant à me faire jouir avant que sa propre jouissance arrive. Souvent, il s’efforce de me faire atteindre – s’aidant d’un jouet sexuel – ce sentiment de plénitude qu’une femme peut ressentir, le con et le cul occupés.


Finalement j’en viens à penser que, si les choses continuent de la même façon, mon adultère a peut-être été un bien pour mon couple. L’avenir le dira.




NATHAN





J’ai été totalement dépassé par les événements. Ce qui ne devait être qu’une sorte de vengeance, à tout le moins une remise à l’heure des pendules conjugales, s’est transformé en trios. Le pire, c’est que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, les femmes se réduisant au rôle de maîtresses obéissantes. Enfin, lorsque je dis que c’est moi le coupable, il faut tout de même atténuer ma responsabilité. C’est Marie qui couche avec ma femme. C’est Marie qui a prévenu ma femme d’un faux adultère de ma part. Mais c’est Anne qui, sous ce prétexte, m’a fait cocu, et dans les grandes largeurs ; et, pour être trivial, par tous les trous.


Mais curieusement, je n’en veux à personne. Au contraire ; mais je ne l’avouerai jamais, même sous la torture. Tout cela m’ouvre et me fait découvrir tout un monde de sentiments contradictoires. Depuis, je cogite, je suppute, j’imagine. Les vannes de mes fantasmes se sont ouvertes. Ma libido est au top. Je pense à des scènes et à des jeux érotiques qui me font bander. J’ai en mémoire la photo d’Augusto, l’époux de Marie, qui trône sur sa table de nuit. Je nous imagine prenant nos femmes à tour de rôle, profitant de leur corps, les possédant ensemble ou séparément. Vous voyez un peu dans quel état je suis…


Mais il faut rester raisonnable. Pour l’instant, je m’essaye avec Anne à des jeux de domination, qui manifestement lui plaisent. J’ai même acheté des accessoires : un sextoy et un gode-ceinture. Ce gode est mieux adapté pour être installé sur un homme ; il me rend propriétaire de deux queues : une de chair, l’autre de plastique. Ainsi, je peux lui faire plaisir en la prenant par les deux passages. Elle adore.




AUGUSTO




J’ai un métier extraordinaire. Bien sûr, il y a des inconvénients à être absent des semaines entières. Être officier sur un navire de croisière en Méditerranée amène des contraintes. Mais il y a tellement de compensations… Lorsque je rentre, Marie me fait ma fête. J’ai droit à tout. À croire qu’elle passe ses journées à imaginer les choses les plus hots pour mon retour. Pauvre chérie, privée de sexe pendant de longues semaines !


Je dois reconnaître que ce n’est pas mon cas. Imaginez le prestige de l’uniforme sur toutes ces femmes, jeunes et moins jeunes, qui font des croisières seules. Même si ce n’est pas inscrit dans notre contrat de travail, nous nous sentons obligés de répondre au mieux à la demande. Vous ne pouvez pas imaginer ce qui peut se passer dans cet univers uniquement consacré aux plaisirs. Jeux, nourriture, sport, alcool, spectacles, animations, etc. Tout est organisé pour donner un sentiment de liberté, et certaines passagères pensent « liberté sexuelle ». Messieurs, à vos marques. Prêts ? Baisez !


Jeune officier, je croyais avoir une bonne pratique du sexe. Que nenni. Ces femmes, les moins jeunes surtout, ont abattu des pans entiers de ce que je croyais être « les convenances ». Oh, bien sûr, vous avez la célibataire ou à peine divorcée qui ne demande que quelques moments de plaisir. Il y a aussi des occasions où deux femmes, amies, voire mère et fille, se partagent votre virilité. Il faut assurer, car presque toujours il y a compétition entre elles et elles vous videraient les couilles en deux temps trois mouvements. Mais le top du top, c’est le couple libertin. Il y a celui qui affiche dès le début que c’est pour une partie à trois. Et il y a celui où le mari voyeur se cache dans la salle de bain et n’apparaît que sur la demande de madame. Le mari participe ou pas. Je baise la femme et le mari regarde.


Avec les couples, tout est possible. Femme prise en sandwich. Mari qui suce. J’ai un petit faible pour le trio que j’appelle « sodo ». Je sodomise monsieur pendant qu’il fait de même sur sa femme. Je ne sais pas pourquoi, mais j’adore. Pourtant, je ne suis pas du tout homo. Aucune envie de me faire mettre ; et ce n’est pourtant pas faute d’avoir eu des occasions. Une feuille de rose et un doigt, mais de femme, d’accord. Un sexe d’homme, jamais. Oui, je sais, c’est idiot de se priver de ce plaisir, mais c’est comme ça.


Donc, je vis dans deux mondes différents qui ne peuvent pas se croiser : une vie de famille bien classique et un travail en mer plein d’imprévus.

Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que je retrouve Nathan. En réalité, c’est moi qui suis allé le voir car je voulais lui faire part d’une opportunité qui est assez rare. Ma compagnie me propose de profiter de deux chambres dans un hôtel en bord de mer au Maroc ; une petite semaine, tous frais payés. Marie et moi avons bien sûr pensé à eux pour la deuxième chambre. Et là, le ciel m’est tombé sur la tête.


Découvrir qu’Anne, à laquelle je donnais le bon dieu sans confession, mère de famille exemplaire, s’est transformée en femme adultère ! Et de quelle façon ! Bien sûr, par des confidences entre hommes, je savais qu’elle appréciait faire l’amour. Nathan a toujours été réservé sur ce type de confidences ; mais quel homme n’aime pas dire à un ami que son couple fonctionne bien, y compris au lit ?


Ce qui m’a surpris aussi, c’est qu’il m’a parlé sans gêne ni pudeur de ce qui était arrivé à Paris. Je suis tombé sur le cul lorsqu’il a été jusqu’à me faire voir des photos et une vidéo. Je ne suis pas sûr que j’aurais osé montrer ma Marie en train de baiser, sucer et se faire prendre par deux hommes. Je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander :



Et il m’expliqua le rôle de ma femme dans cette histoire. Le quiproquo sur les filles chez lui et la rage d’Anne de se sentir bafouée, d’où ses réactions.



Que répondre à ce discours ? Rien. Mais il me perturbe.

En arrivant chez moi, je retrouve ma douce Marie qui sait me faire comprendre combien elle a envie de moi. Quelques minutes plus tard, mon sexe est au chaud dans sa grotte qu’il explore comme au premier jour. C’est en levrette que je la prends, position que nous affectionnons particulièrement. Elle se cambre et se tortille pour sentir ma verge dure et droite limer son conduit humide à souhait. C’est alors, en pleine action que je m’entends dire :



Elle ne semble pas comprendre, entièrement axée sur son plaisir.



Elle tourne la tête.



Ce n’est pas ma voix qu’elle veut entendre, car manifestement j’ai ralenti mon rythme. J’oublie Nathan et reprends mon action. Mais quelqu’un d’autre s’immisce dans mon esprit. Anne, oui la torride Anne que je viens de voir se faire prendre, en images, avec un entrain digne d’une nymphomane.



Marie, ma femme que je baise avec l’image de son amie dans la tête, reçoit mes coups de reins avec un plaisir renouvelé. Elle est cambrée, la tête écrasée sur le drap, ses fesses pulpeuses que je presse entre mes mains ; et ma queue qui va-et-vient si facilement. Sa raie s’écarte et se referme au rythme de mes coups, dégageant son anus légèrement ombré de noir.


Anne revient dans ma tête, écartelée par ses amants, un sexe dans chaque orifice. Sans réfléchir, je crache sur l’œillet et mon pouce fait le reste. Quelques secondes de ce massage et mon gland change de place ; oh, si peu : juste de quelques millimètres. Mais quelle différence ! L’anus tente de s’opposer à la poussée, mais ce n’est que pour la bienséance. Il sait qu’il va s’ouvrir ; ce n’est pas la première fois, mais c’est toujours le goût du nouveau, du fruit défendu. Et voilà.



L’enculée apprécie. Elle aime cette façon que j’ai de la sodomiser sans grande préparation. Cela fait partie de notre plaisir. Très vite, elle jouit, frottant son petit bouton d’une paume rageuse. Je dure plus longtemps, les yeux fermés, l’esprit toujours avec Anne, la coquine. Enfin, je viens : montée de crème onctueuse que je vais cracher dans l’anus de ma douce Marie, ma femme, ma fidèle épouse. Fidèle ? Et si…


Allongés, nous reprenons des forces.



Je suis comme paralysé par sa remarque.



Quel con je suis ! Voilà ce que c’est, de se croire plus malin que les autres et de baisser la garde. Je ne sais pas quoi dire. Non, pas l’excuse que c’est pour un ami… Heureusement, elle reprend.



D’un seul coup, la lumière se fait dans mon esprit. « Pas avec un homme » ; d’accord. Mais peut-être avec une femme…



Elle ne dit rien. Ne pas récuser, c’est reconnaître.



J’imagine qu’il a découvert cela en même temps que Paris.



Eh bien, sacré paquet cadeau ! Je ne sais pas comment il a réagi aux relations particulières entre nos femmes ; mais moi, je suis plutôt rassuré. Je ne suis pas vraiment choqué. Non. Au contraire, presque excité. Je suis curieux et la presse de questions auxquelles Marie répond sans détours dès qu’elle comprend que je ne vais pas faire de scandale. J’aimerais bien être petite souris pour pouvoir assister… Je la questionne aussi sur nos amis, en particulier sur ses fameux fantasmes, et je constate qu’une fois de plus Anne raconte tout à Marie. Il s’en passe de belles dans la maison d’à côté ! D’ailleurs, ces évocations me redonnent la forme, et c’est ma douce Marie qui récolte mon désir.


Huit jours plus tard, nous prenons possession de nos chambres. En réalité, c’est une suite pour couple avec enfants, mais chacun a sa salle de bain.


Nos femmes rivalisent de beauté et je dois reconnaître que j’ai du mal à ne pas regarder Anne, dont les images m’obsèdent. Je suis sûr que Nathan et Marie remarquent mon manège ; mais c’est plus fort que moi.




NATHAN




La chance me sourit. Ces vacances inespérées avec nos amis ne peuvent que favoriser mes plans. Enfin, quand je dis mes plans, je m’avance un peu car je ne trouve rien de bien plausible pour amorcer. Faut-il aller droit au but, au risque de choquer ? Faut-il procéder par étapes, mais comment ? Une chose est sûre : j’ai allumé un feu chez Augusto avec mon récit et la vidéo.


Je sais que Marie est de mon côté car elle m’a remercié de n’avoir rien dit à son mari de ses avances et de notre petite réunion à trois. Et lorsque j’ai parlé – à mots couverts – de mes projets (textuellement « profiter de l’occasion pour élargir le cercle »), elle a juste souri. Il ne lui a pas échappé que son mari couve Anne des yeux. C’est elle qui me l’a dit. Et elle a ajouté :



Je ne peux m’empêcher de rire de cette remarque, galvaudée par nos hommes politiques.





AUGUSTO




Comment définir cette semaine de folie au Maroc ? À chaque instant un souvenir est associé…


– Extraordinaire : bien sûr !

– Fantasmagorique : pour le moins…

– Révélatrice : ô combien !

– Érotique : non, ce n’est pas assez fort.

– Sexuelle et libertine : on se rapproche.

– Manipulatrice : ça, c’est l’impression que j’ai ressentie !

– Tendresse et amour… Voilà : c’est parfait.


C’est vrai : même si nous avons vécu des moments où le sexe dominait, chacun revenait vers sa chacune, plus amoureux, plus prévenant, plus fidèle. Cela vous choque, « fidèle » alors que vous imaginez des scènes d’échange entre couples ? Mais oui : « fidèle » car tout se passe sous les yeux du conjoint, sous son contrôle, donc avec son assentiment, et souvent son désir.


Tout a vraiment commencé le jour où Nathan, Anne et moi remontions après le repas pour faire une petite sieste. Crapuleuse, pour mes amis ; impossible d’en douter car Nathan n’avait pas cessé de câliner son épouse toute la matinée et même pendant le repas. Plus sage pour moi, car Marie voulait participer à je ne sais quel cours de gym.


Je suis confortablement installé, en short, dans un fauteuil sur notre terrasse lorsque je vois Nathan passer par la fenêtre de sa propre chambre. D’un signe de la main, il m’invite à venir tout en plaçant un doigt sur ses lèvres. Quelle farce prépare-t-il ? Pourtant, son visage est sérieux. Je me lève pour le suivre. La chambre est dans une demi-obscurité entretenue par le rideau tiré. La transition est brutale, et même en enlevant mes lunettes de soleil, il me faut un moment pour m’accoutumer.


On est loin de la plaisanterie ; en tout cas, elle serait de mauvais goût. Anne est nue, assise sur le bord du lit. Ses yeux sont bandés, ses bras semblent attachés dans le dos. Voici donc à quoi ressemble leurs petits jeux… Nathan, tout en réitérant son geste de silence, avance vers elle et l’embrasse. Je suis en retrait, bien en peine de savoir quoi faire. Suis-je là pour assister à leurs ébats ? Dois-je avancer pour participer ? Mais mon incertitude est de courte durée car Nathan vient vers moi et me susurre à l’oreille :



Il recule pour regarder mon visage ; j’accepte ce présent en baissant les paupières.



Et il s’éloigne pour s’asseoir sans bruit dans un fauteuil.

Si j’ai déjà vécu ce genre de situations – profiter d’une femme sous le regard du mari – ici, c’est un peu plus délicat. Mais j’ai trop envie d’Anne pour hésiter. J’enlève mon short et libère un sexe qui est très en avance sur son propriétaire. Il ne se pose pas de questions philosophiques, lui ; non, il se prépare déjà pour l’assaut. Il faut dire qu’elle est belle, ignorante de ce qui se prépare. Mon gland est si près de ses lèvres… Je n’ai qu’une envie : me faire sucer par cette bouche que j’ai vue pomper ses amants. Un regard vers Nathan, qui me donne la permission. La bouche me saisit sans qu’il soit nécessaire que j’avance, comme si elle me devinait.


Je retiens un cri de plaisir. Peut-elle deviner que ce n’est pas la queue de son mari ? À la forme, à l’odeur ? En tout cas, elle me suce comme si la fin du monde allait venir. Ses lèvres glissent le long de ma hampe, abandonnant de longues traînées de salive. C’est divin. Soudain, des mains emprisonnent sa tête. C’est Nathan qui pousse pour que la gorge m’absorbe un peu plus. Mais il est mal positionné. Il l’abandonne un instant pour se placer derrière moi, ses mains passant de part et d’autre de mes hanches ; il reprend sa prise. C’est comme si mes propres mains étaient actives, sauf que moi je n’oserais pas forcer cette gorge pour me gober au plus profond. Je sens sa propre verge, dure, frotter contre mes fesses ; heureusement à travers son pantalon !


Pendant un long moment il joue de sa femme sur ma queue. Petit à petit, il arrive à me faire disparaître entièrement, les lèvres au ras de mes bourses. À ce petit jeu, je ne vais pas pouvoir tenir longtemps. Que dois-je faire ? Sortir ? Éjaculer ?


Je tente de reculer. Il ne peut que comprendre ce qui va arriver ; mais il ne bouge pas, même s’il retire ses mains. Anne recule un peu pour reprendre sa respiration, et lorsqu’elle pose à nouveau sa langue sur mon gland, mon sperme jaillit en flots violents qui souillent son visage avant qu’elle n’ait le temps de refermer ses lèvres pour recueillir les dernières gouttes.


Ma semence est-elle d’un goût ou d’une densité différente de celle de son mari ? Est-elle capable de s’en rendre compte ? En tout cas, elle ne dit rien et nettoie consciencieusement mon jus.


Soudain, Nathan me repousse. Son pantalon est au sol ; sa verge est dressée. Il fait basculer sa femme sur le lit, et d’un mouvement brutal la possède jusqu’à la garde. Je prends sa place dans le fauteuil pendant que le mari honore sa femme dans une sorte de danse frénétique où tous deux vont rapidement atteindre la jouissance.


Si Anne pense que c’est le même homme qui vient de juter dans sa bouche puis dans son vagin, alors elle est bien innocente, ou aveugle, ou ignorante des prouesses masculines. Mais comme on dit, il n’y a pas plus aveugle que celui ou celle qui ne veut voir.

À propos de voir, c’est au moment où je me retire discrètement par la fenêtre de la terrasse que je constate que Marie avait été spectatrice. Depuis combien de temps ? De toute façon, ma queue en berne entre les cuisses laisse peu de place pour le doute. Mais c’est seulement dans notre chambre que je parle.



Piètre excuse. D’ailleurs, elle ne m’écoute pas vraiment. Elle ne semble pas non plus fâchée.



J’essaie d’expliquer en bredouillant.



Je ne comprends pas vraiment ce dont elle parle.



Elle me regarde, comme un simple d’esprit surpris la queue à l’air.



Un éclair. La foudre éclate dans mon cerveau. Mais bien sûr ! Je n’avais pas du tout pensé à cet aspect du problème. Maintenant, c’est évident. Je dois lui offrir ma femme, Marie, ma douce Marie.

Elle voit la stupeur sur mon visage.



C’est ainsi que le jour même j’entraîne Nathan et ma femme loin de la plage sous un prétexte fallacieux. Heureusement, Anne veut rester. En chemin, alors que Nathan et moi suivons Marie qui marche d’un pas décidé, je lui demande de me prêter ses accessoires.


L’avantage des lits marocains, c’est leur tête qui procure des points d’attache variés pour les pervers que nous sommes. J’ai décidé d’installer Marie dans une position que nous affectionnons particulièrement. Vous connaissez laquelle, bien sûr. En levrette, cambrée, la tête sur le drap, les fesses offertes avec les cuisses largement écartées. Il faut faire les choses correctement ou bien ne rien faire.


Lorsque j’ouvre la porte de séparation de nos chambres, Nathan est déjà prêt, la quéquette à l’air. J’ai le plaisir que peu de maris connaissent : celui de voir un spectateur, invité bien sûr, réagir au spectacle de sa femme dans la bonne situation. Et si la vitesse à laquelle le membre se dresse est un critère, alors Marie a gagné. Il est vrai que le premier regard de Nathan ne peut que converger vers les fesses offertes.


Moi aussi, je suis en forme. Je me dois de montrer le chemin, de frapper le premier coup. Aussi, c’est très vite que je plante ma femme et que ma queue envahit son con avec une facilité qui montre bien que la coquine ne se prête pas au jeu sans arrière-pensées. Quelques va-et-vient et je cède ma place, allant m’installer confortablement dans le fauteuil qui me place de profil par rapport à la scène.


Nathan me remplace et Marie, malgré son bandeau, ne peut pas ignorer que ce n’est pas moi. Sa queue est plus courte, mais ô combien plus large que la mienne : elle ne peut que sentir la différence. Mais il entre en terrain conquis, et les petits soupirs de ma femme montrent que tout va bien. J’ai déjà vécu cela, mais d’habitude c’est un mari qui baise sa femme après moi et non pas l’inverse. En tout cas, c’est bandant et excitant. Ils s’activent, s’agitent dans tous les sens. Pour la première fois de ma vie, j’entends Marie crier son plaisir avec un autre ; elle, si réservée d’habitude. C’est le seul moment où un soupçon de jalousie m’effleure. Le reste n’est que sexe et volupté. Deux amants qui se donnent et baisent avec ardeur est un spectacle que personne ne peut ignorer, même le mari voyeur.


Enfin, ils ont terminé. Marie n’a pas caché son plaisir, et les coups de reins rapides puis apaisés de Nathan sont la preuve de sa jouissance. Il a juté dans ma femme comme je l’ai fait dans la sienne. Nous sommes quittes.


Il bouge et, avec un sourire de remerciement et de satisfaction, il se retire dans sa chambre.


Marie est toujours sur le lit, disponible. Mon sexe est maintenant douloureux d’être resté si tendu, si raide, pendant qu’un autre me remplaçait. Un bond et j’entre dans sa grotte : c’est chaud, humide, dilaté par mon prédécesseur. Je la bourre avec énergie. Mais mon regard est attiré par son anus ouvert comme un œil qui m’observe. Un œil qui pleure et qui laisse suinter non pas des larmes mais un liquide blanc, épais.


Je comprends alors que Nathan l’a sodomisée, enculée, et s’est répandu dans son fondement. Comment a-t-il su que ce chemin faisait partie de nos jeux ? Mais bien sûr par Anne, qui le tenait de Marie. Les confidences circulent dans les deux sens. Nos femmes ne se cachent rien. Elles savent tout. Plus exactement, elles en connaissent plus sur le mari de l’amie que sur leur propre mari.


Ma queue glisse maintenant dans le cul de ma femme largement noyé par la semence de son amant. Quelle étrange sensation que de se frayer un chemin parmi les remugles d’un autre… Bruit étrange, mais ô combien expressif ! Je coulisse facilement. Chaque poussée chasse du liquide avec un bruissement incongru, partiellement couvert par le contact de mon ventre et de mes couilles sur ses fesses. Quel bonheur : tout est plus fort, plus sensuel, plus sexe. Oh oui, plus sexe !


Je ne suis pas seul dans mon cinéma. Marie suit l’intrigue pas à pas. Elle sait que c’est moi. Elle le dit. Elle me compare, m’encourage.


Waouh… Le pied ! J’éjacule des litres de foutre. C’est le grand ménage de printemps. À propos de ménage, je me déplace pour que ma femme officie. Ses lèvres et sa langue abandonnent une queue molle, ramollie, mais propre comme un sou neuf.


Si l’on fait le bilan de la journée, match nul. Un partout. Égalité. Enfin, si l’on considère qu’une fellation complète compense une sodomie. Demain est un autre jour. J’en rêve déjà, et j’imagine que je ne suis pas le seul…


Le lendemain est une journée plus simple. Les masques sont tombés. À bas l’hypocrisie ! Après le repas, naturellement, comme une évidence, nous décidons de changer de chambre, donc de partenaire. Nous avons fait l’amour, porte ouverte – mais chacun chez soi – avec la femme de l’autre. Chaque couple pouvait voir, les lits étant parfaitement alignés avec l’ouverture. Nous avons passé la journée au lit, soit comme acteurs, soit comme spectateurs.


Quelle curieuse sensation. Chaque attitude, chaque mouvement, chaque caresse procure un plaisir décuplé.

Pourquoi ? Parce que c’est avec une autre femme ?

Pas sûr ; en tout cas, pas seulement.

Non : c’est parce que vous savez que votre épouse est juste à côté, peut-être même qu’elle vous regarde juste à ce moment-là.

Ou bien alors, c’est parce que vous la voyez, au même instant, faire l’amour avec un autre.

Votre verge est dans une bouche accueillante alors que de son côté elle suce le voisin.

Votre partenaire gémit sous vos coups de boutoir alors qu’elle subit les assauts d’un autre.

Vous glissez votre queue dans une chatte déjà humide de préliminaires alors qu’elle s’empale par le cul sur la bite raide et pointée vers le ciel de son amant.




MARIE




Et moi… Qui veut entendre mon récit, ma part de vérité dans cette histoire ? C’est tout le temps comme ça : on m’oublie. Que voulez-vous, je suis trop effacée. Je n’aime pas me mettre en avant. Pourtant la « Douce Marie » comme me nomme mon mari, pourrait bien les surprendre. D’abord, je dois rétablir quelques vérités.


OUI, Anne, mon amie d’enfance est ma maîtresse ; mais en réalité, contrairement à ce que j’ai dit à son mari, c’est moi qui l’ai initiée. Heureusement qu’elle est là, car j’ai souvent, comme on dit vulgairement, le feu aux fesses. Je n’y peux rien, c’est un fait.


OUI, je sais depuis longtemps qu’Augusto me trompe et comme je le lui ai dit, cela ne me gêne pas, à condition qu’il se protège et qu’il me revienne. Par contre, ce que personne ne sait, c’est que lorsque je suis trop « chaude » et que j’ai vraiment besoin d’un sexe d’homme, alors je fais ce qu’il faut pour en trouver. À Marseille, il ne manque pas d’endroits sûrs où une femme peut croiser le chemin d’un homme.


OUI, Anne et moi nous nous racontons tout. Enfin, presque… Elle ne sait pas que je trompe quelquefois Augusto avec des hommes, et surtout elle ne sait pas que j’ai flashé sur Nathan, son mari. Car c’est vrai. Une histoire incompréhensible. Nous nous connaissons depuis une éternité et c’est seulement depuis six mois qu’une évidence m’est apparue : je voulais coucher avec lui. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais c’est arrivé. D’où mes tentatives. Mais Nathan s’est révélé coriace et d’une fidélité exemplaire. Enfin, jusqu’à ce que tout bascule…


OUI, j’ai vu deux femmes sortir de la maison de mon amie, en pleine nuit. Mais j’avais reconnu l’une d’elles et je connaissais son pedigree. Pourtant, je m’en suis servi pour déstabiliser Anne, pensant qu’elle allait réagir et que d’une façon ou d’une autre, Nathan deviendrait plus accessible. Mais, jamais, au grand jamais, je n’aurais imaginé ce qu’elle allait faire. On ne connaît pas vraiment les gens, même une amie de jeunesse.


OUI, depuis, je bois du petit lait. Les événements s’enchaînent sans que je n’aie besoin d’intervenir. Si, tout de même : il a fallu que je pousse Augusto pour qu’il me donne à Nathan. Je suis assez fière de moi. À ses yeux, je me suis sacrifiée pour lui et garder nos amis. Ce n’est pas beau ? Maintenant, je sais que – Augusto absent – je pourrai, avec son approbation et celle d’Anne, profiter de la belle queue de Nathan, cette queue si puissante et qui me ramone jusqu’à l’extase.


Mais assez parlé de moi. Revenons au Maroc, dans cet hôtel où nous commençons à passer plus de temps dans les chambres qu’au bord de la piscine ou sur la plage.


Comme il ne faut pas abuser des bonnes choses, et surtout que les hommes doivent reprendre des forces, nous nous sommes accordé une journée d’abstinence. Plage, sieste sage, nuit réparatrice, chaque couple légitime reconstitué.


Mais le lendemain, mon cher Augusto, sans avoir l’air d’y toucher, lance au cours d’une conversation :



L’hypocrite ; le menteur… Mais c’est vrai qu’il ne peut pas avouer avoir déjà profité de nous. Augusto ne doit pas savoir. Avant, c’est avant.

Anne et moi échangeons un regard. C’est parti.

Nous nous levons. Les hommes aussi. J’interviens en leur chuchotant :



Et alors que nous les laissons, Nathan ajoute :



Eh bien, si les douaniers avaient ouvert la valise, ils auraient pu se marrer. Nathan voyage avec sa panoplie. Les bandeaux et des liens, bien sûr, mais aussi le double gode de l’autre fois ainsi que celui qu’il utilise avec Anne. Ah, ces hommes qui ne comprennent pas que deux femmes n’ont pas obligatoirement besoin d’un sexe ou d’un gode pour jouir… Leur fantasme de voir deux femmes se gouiner se heurte à celui de nous voir utiliser des objets pendant nos ébats. Pas de problème : nous allons leur en donner pour leur argent.


Je n’ai pas entendu la porte s’ouvrir, et c’est seulement lorsqu’une ombre glisse dans la chambre que je prends conscience de leur présence. Il faut dire qu’Anne et moi sommes déjà en route pour notre plaisir. Comme souvent, c’est moi qui suis dessus, la tête plongée entre les cuisses de ma maîtresse, position qui isole du monde extérieur. Rien ne peut être comparé aux caresses d’une femme. Toujours le bon rythme, la même délicatesse, la même précision. Rien à voir avec la langue malhabile d’un homme, si expérimenté soit-il. À chacun sa spécialité.

Il ne faut pas longtemps pour que nous jouissions, de concert bien sûr ; cela fait si longtemps que nous nous connaissons.


Un regard pour découvrir nos deux hommes, la queue à l’air, une érection doucement entretenue par le lent massage de la main. Qui aurait pensé, quelques jours plus tôt, que cela serait possible ? Un tel spectacle… Ils sont mignons tous les deux, voyeurs attentifs du spectacle de leur femme. Et si on inversait les rôles ? Deux hommes qui se caressent. Deux femmes qui les regardent. Impossible ? Incongru ? Mais pourquoi pas ? Il suffit de choisir le bon moment. Tout est possible !


Mais je sais qu’ils attendent autre chose. Je me lève pour aller chercher le fameux double gode et, avant de rejoindre mon amie, je m’arrête devant eux. Provocatrice, je suce chaque extrémité sous leurs yeux. Ils adorent ce spectacle. Le rêve de chaque homme n’est-il pas de se faire sucer ? Mais je suis encore plus salope et je présente un gland parfaitement imité aux lèvres de Nathan. C’est sans se troubler qu’il l’accepte dans sa bouche. Certainement a-t-il déjà enduit le gode de salive avant de le glisser dans sa femme. Je simule par quelques va-et-vient une fellation masculine. Au tour de mon Augusto qui ne peut pas se dégonfler devant les autres ; je fais la même chose avec lui. Mon imagination fait le reste et, un instant, je vois un sexe de chair et de sang envahir la gorge de mon mari.


Anne m’attend. Je la rejoins et nous installe, assises face à face, en appui sur nos bras. Le gode envahit nos deux intimités. Nos chattes sont presque l’une contre l’autre, nos jambes mélangées pour pouvoir s’approcher au mieux. Voilà ce que veulent voir nos maris : deux femmes qui se branlent sur le même bâton. Pas de problème ; il n’est pas nécessaire de forcer notre nature pour entreprendre ces mouvements qui transforment alternativement l’une et l’autre de baisée en baiseuse.



Ils ne se font pas prier. Un instant, nous sommes ballottées alors qu’ils montent sur le lit. Très agréable sensation que ce bâton de plastique qui se frotte à nos parois sous les fortes oscillations du matelas. Ils nous enjambent et, comme s’ils avaient répétés la scène, présentent leur sexe à notre bouche. J’ai connu position plus confortable ; mais on ne refuse pas une telle offre, surtout que c’est celle de Nathan qui est là. Je le suce et le gobe à m’en faire mal au cou et aux bras. Je sais maintenant reconnaître l’odeur, plus suave, presque sucrée de sa verge. Mes aventures extra-conjugales, très protégées, ne me permettaient pas de pouvoir comparer avec celle d’Augusto. Et j’ai oublié le goût de celles que j’ai sucées dans ma jeunesse. Pour le sperme, c’est encore plus limité. Augusto, et maintenant Nathan. Je suis loin des records que l’on peut voir dans des vidéos où la femme libère plusieurs hommes de leur semence sans aucune protection. Est-ce bien raisonnable et sécurisé ?


Lorsque les deux hommes nous libèrent, je découvre le visage de ma copine, de la même façon qu’elle découvre le mien. On ne peut que sourire de ces traces blanchâtres que nos époux respectifs ont laissées comme preuve de leur virilité libérée. Je me retiens de recueillir des gouttes sur le visage d’Anne et de les porter à mes lèvres pour comparer le goût. Mais ils ne sont pas prêts, malgré leur apparente liberté, à voir leurs femmes les dépasser dans le fantasme et le goût du sexe.


À propos de goût, je veux – moi aussi – m’essayer à la double pénétration. Anne m’en a bassinée des heures durant de cette expérience unique. Elle m’a même affirmé que, malgré les efforts de son mari, rien ne remplace deux sexes d’homme. Mais comment faire pour que ce soit les deux hommes qui organisent cela ?


Au bord de la piscine, un peu plus tard dans l’après-midi, Anne et moi nous faisons des confidences, comme souvent. C’est vrai que depuis quelques jours, il s’agissait plutôt d’échanges de sensations, de ressenti dans le plaisir et dans la situation nouvelle où nous évoluions depuis notre arrivée au Maroc. J’évoque mon fantasme et elle m’avoue qu’elle aussi attendait cet instant que Nathan semblait, peut-être sans s’en rendre compte, retarder.



C’est au moment du repas que les hommes se sont rendu compte que l’ambiance avait changé. Nous ne parlions que pour l’indispensable. Bien vite, Nathan demande :



Comme elle le regarde sans répondre, il ajoute :



Et Augusto d’insister :



Anne me regarde avec l’air de me demander « On leur dit ? » Comme je hoche de la tête, elle fait signe aux hommes de s’approcher afin que les autres tables n’entendent pas.



Elle n’a pas le temps de continuer que Nathan demande, sur la défensive :



Comme convenu, j’ajoute la deuxième couche :



La réponse ne se fait pas attendre. Ils sont soulagés. C’est même Augusto qui tombe le premier dans le panneau.



Ils ont mordu à l’hameçon : il suffit de « ferrer », maintenant. C’est Anne qui s’en charge.



Comme ils la regardent d’un air un peu ahuri, elle insiste.



Ils ont compris et s’exécutent.

Le repas continue normalement ; mais arrivé à la fin, c’est moi qui demande :



Anne renchérit :



Lorsque nous ouvrons la porte de la chambre, nos deux maris sont là, manifestement en pleine conversation, supputant peut-être la suite. En tout cas, Nathan présente une petite érection, preuve de leurs espoirs.


Comme nous sommes de bonnes épouses, nous leur offrons un strip-tease avant de leur bander les yeux. D’un seul coup, l’ambiance change. Ils se rendent compte que ce simple morceau de tissu peut changer la perception des choses. Une main qui effleure le corps est une inconnue ; et ces lèvres qui caressent leur sexe semblent plus chaudes, plus sensuelles, plus pulpeuses que d’habitude.


Anne et moi jouons, échangeant nos places ; goûtons aux verges dressées, comparant la taille, la raideur, le parfum. Mais oui, jouons !



Et nous plongeons. Honneur aux maris. Nous rivalisons d’audace. Chacune regarde, épie l’autre pour le plus grand plaisir de ces messieurs. À ce petit jeu, j’absorbe la queue de mon mari jusqu’aux couilles. Je me sens la reine du pompier, de la turlute, de la gorge profonde. Il est vrai qu’Anne part avec un handicap. Enfin, si on peut appeler handicap le sexe de Nathan, plus lourd, plus noueux, plus large que celui de mon Augusto.

Il faut cependant arrêter si l’on veut que nos hommes ne jutent pas trop vite.

Tout juste : ils ont reconnus leur femme et le droit de revenir en deuxième semaine.



Anne m’interroge du regard. Je fais comme si j’étais sûre de moi. Et je rajoute :



Je fais signe à Anne d’aller s’occuper de mon Augusto. Elle obéit, sûrement impatiente de voir la suite. Pendant ce temps, j’entretiens l’érection de Nathan par des caresses de ma main, puis je pousse mon amie tout en entraînant son mari pour la remplacer entre les cuisses du mien.


Le regard d’Anne vaut son pesant d’or, pendant que je force la tête de son mari à se pencher. Je ne vous dis pas la surprise de Nathan lorsque ses lèvres entrent en contact avec la verge de son ami ! Il recule, mais heureusement, en silence, Anne vient à mon secours. Elle se penche à son oreille et lui susurre ce qu’elle me dira plus tard :



C’est drôle comme la parole donnée peut être sacrée. Mais en réalité, je suis sûre que Nathan n’a pas besoin de forcer sa nature. Il accepte et le fait savoir en se penchant, les lèvres entrouvertes. J’ai le plaisir de guider le gland de mon Augusto aux portes d’un monde nouveau. Imagine-t-il que c’est son copain qui s’occupe de lui ? En tout cas, Nathan joue le jeu et suce la queue avec application. Il va même gober les couilles gonflées, après une glissade de langue dénuée de tout complexe. Voilà le signe que lui-même apprécierait cette caresse. Anne et moi échangeons un regard complice.


Au suivant ! Anne m’aide à inverser les rôles. C’est maintenant Augusto qui est placé. Je m’attendais à un refus, mais il suffit lui rappeler sa promesse. Ah, ces hommes ! Je crois que ce spectacle est le plus érotique que je n’ai jamais vu. Mon Augusto, macho parmi les machos, une bite entre les lèvres… Le monde tourne à l’envers. Cette vision me fait mouiller. Où va se nicher le fantasme ? Lui aussi s’applique. Voir sa bouche, sa langue, ses lèvres qui me donnent tant de plaisir aller à l’aventure sur le dard dressé me rend presque jalouse.


Heureusement, le jeu s’arrête. Ils donnent de fausses réponses. Peut-être ont-ils une petite idée, mais n’osent pas la formuler. En tout cas, cela m’ouvre de nouveaux horizons. La prochaine fois, peut-être, les deux hommes… Ensemble… Comme amants… Une verge dans le cul…


Nous revenons sur terre plus traditionnellement, encore que la baise à quatre ne fasse pas vraiment partie de la tradition.


Nos hommes sont heureux de se retrouver en pays connu et ils s’appliquent à faire « langue de velours » sur nos chattes et nos anus offerts à leur envies. J’arrive même à jouir sous leurs caresses.


Mais la soirée ne fait que commencer. Anne et moi avons tiré à pile ou face pour décider laquelle d’entre nous aurait la préséance. Et j’ai gagné. C’est à moi de…


Je pousse Nathan sur le lit, le chevauche et engloutis sa queue dans mon intimité. Oh, cette queue qui me fait tant de bien ! Lui aussi est impatient. Ses mains me caressent, passent d’un sein à mon petit bouton pour me palper comme s’il voulait s’assurer que je suis bien une femme. Il pousse son sexe en avant avec une telle force que j’ai l’impression qu’il va me déchirer. Mais non, c’est encore meilleur. Il glisse dans mon con humide et dilaté par sa verge conquérante.


Mais une main me pousse en avant. Anne me dirige. Je suis allongée sur son mari. Mes tétons frottent sur la poitrine juste marquée de quelques poils. J’attrape un téton entre mes lèvres pour le sucer. Nathan gémit. Côté obscur de l’homme…


On tâtonne. Mes fesses sont l’objet d’attouchements. Je sens que l’on ouvre mon sillon. Une pointe darde contre mon anus, s’y frotte, s’y pique. Oh là là ! Me pique, me perfore, me déchire. Non, il ne peut pas entrer ; il se trompe de chemin : la place est déjà prise. C’est à côté qu’il faut aller. Mon con est déjà plein de la verge de Nathan. Deux, ce n’est pas possible.


Je réalise alors que c’est bien à la porte de mon anus, de mon cul, qu’Anne place le dard de mon mari. Je pense « Tu l’as voulu ; tu vas l’avoir… » Je mords mes lèvres jusqu’au sang. Il ne faut pas… Le rappel de ma première sodomie m’invite à me décontracter. Oouuuh. Bruit de l’air que je chasse de mes poumons ; fais comme si….


Et le miracle se produit ; je sens mon sphincter se relâcher. Il entre, hésite un instant puis, comme un serpent, ondule et rampe dans mon fondement. La pression est énorme. Je sens ces deux bâtons de chair rivaliser pour occuper et défendre leur territoire. Ils sont en moi. Comment puis-je accepter de tels monstres ?


Mais maintenant le doute n’est plus permis. Augusto m’écrase de tout son poids. Son sexe est en moi, dans mon cul. Il se partage l’espace avec Nathan, deux colocataires d’un même appartement. Les deux bites essaient de se faire oublier, mais c’est sans compter sur cette chaleur qui prend naissance dans mon ventre. Elle gonfle, m’envahit. C’est plus qu’un simple feu : un incendie, une fournaise, une démangeaison interne. C’est à la fois bon et dérangeant.


Je commence par de tout petits mouvements du bassin, mais je sens bien que je suis totalement bloquée par ces deux pieux de chair. Cela suffit pour renforcer encore un peu plus cette impression de plénitude, exactement comme Anne me l’avait décrite.


Augusto se redresse pour me redonner plus de liberté dans mes mouvements, mais il reste bien enfoncé jusqu’à la garde. C’est moi qui décide de faire glisser doucement les verges, sur quelques centimètres seulement. Surtout ne pas les faire sortir, de peur qu’elles ne me reviennent pas. Elles sont à moi, rien qu’à moi. Lentement, je trouve mon rythme. Progressivement, j’accélère, m’empalant sur les pieux de vie et de chair. Je suis de plus en plus sensible, de plus en plus chaude. Peut-on jouir en même temps du con et du cul ?


En tout cas, les mouvements provoquent une lubrification bienvenue. Avoir le feu au cul, n’est peut-être pas seulement une expression : la réalité n’est pas loin.


Waouh, mon Augusto se déchaîne. Il me bloque contre Nathan et décide de jouer cavalier seul. Son sexe me défonce le cul. Mais sait-il que c’est moi ? Mystère et sodomie… On peut dire que je le sens passer, mais au bon sens du terme. Sa queue semble plus grosse, plus longue, pressée qu’elle est par son concurrent qui occupe le terrain de l’autre côté de cette paroi que l’on dit si mince, entre con et cul.


Ce cri qu’il pousse lorsqu’il jouit et que son sperme jaillit à la vitesse de la lumière est indescriptible. Mélange de « oui, super, c’est bon ». Indescriptible aussi ce frisson qu’il déclenche dans mes entrailles inondées. C’est comme s’il avait appuyé sur un détonateur. Je me transforme en furie, comme si la fin du monde arrivait et que je voulais connaître avant…


Les mécaniciens en perdent leur latin. C’est le cylindre qui bouge sur le piston, et non l’inverse. C’est moi qui me baise sur le piston de Nathan, toujours aussi gros et ferme, attendant son heure. Et elle est arrivée, l’heure. Mes fesses s’écrasent sur ses cuisses avec un ce bruit si typique et si érotique.


Ouiiiiii… Je jouis ! Mon jus se répand. Je sens même que du liquide coule, abondant, beaucoup plus abondant que jamais. Oui, c’est cela, l’effet double possession.

Nathan me rejoint dans l’orgasme. Lui aussi marmonne des paroles incompréhensibles ; mais moi, je sais. Oh oui, moi, je sens sa semence jaillir au plus profond de moi.

Quelques secousses encore. Je ne me rassasie pas de toutes ces émotions. Je guette chaque mouvement.


C’est bon de sentir deux queues vous prendre et vous baiser. Mais c’est bon aussi de sentir que ces deux manches de pioche se réduisent progressivement, quittant doucement mes orifices et les abandonnant, encore ouverts et dilatés avec des traces de liquide blanchâtre de leurs sécrétions. Mes sens sont affûtés. Je sens chaque sexe se dégonfler et glisser, glisser pour rejoindre leur maître.


Anne ne m’avait pas menti : c’est super ! J’ai déjà envie de recommencer. Je serai plus attentive, plus…

Mais c’est une autre histoire.


Maintenant, c’est à elle. Enfin, s’ils arrivent à bander. Sinon, plus tard. Demain. Mais j’imagine aussi les hommes ensemble, ou avec nous. Sans limites. Sans tabous.