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24/12/12
corrigé 10/06/21
Résumé:  En passant par une sombre forêt, Korim le mercenaire croise deux guerrières attaquées par de viles créatures...
Critères:  ffh inconnu forêt fellation pénétratio fantastiqu merveilleu -merveille -hff -nature
Auteur : Morodar      Envoi mini-message

Série : Chroniques d'Ildyri

Chapitre 04 / 08
Les aldes

Résumé de la première partie : Le mercenaire Korim a été embauché par un sorcier pour retrouver un artefact tombé entre les mains d’un petit clan d’ogres, dans une forêt sauvage. En chemin, il croise une gobeline, petite créature séduisante, qui l’aide à récupérer le puissant objet magique. Il prend par la suite la route de la tour de son employeur.


Résumé de la deuxième partie : Telnar Marchevent, un ancien frère d’arme de Korim, reçoit la mission de libérer la nièce du roi elfe. Il la retrouve dans la tour d’un magicien, lui servant d’esclave sexuelle. Il élimine le sorcier et sauve la belle Karina de sa terrible condition.


Résumé de la troisième partie : Korim le mercenaire croyait pouvoir prendre enfin un repos bien mérité après sa dernière quête, mais voilà qu’une succube, envoyée par son employeur, lui confie la mission d’aller récupérer un mystérieux pendentif contre une fortune en or et en gemmes. Il accepte sans attendre, tentant de recruter une superbe druidesse dénommée Saphiranna, une ancienne flamme. Mais il essuie un refus et reprend bien vite la route, vers Arkandar maintenant.








Partie 4 : Les Aldes




Chapitre 1 : Les kobolds, le fléau d’Ildyri




Pour atteindre Arkandar, Korim avait pris la décision de contourner le duché de Reldenan, qui pullulait d’esclavagistes. Il devait ainsi faire un long détour, passant par une forêt sombre et inquiétante : Ombre-de-Alds. Les alds étaient une race de créatures peu connue, apparentée aux elfes. Du moins, c’était ce que disaient les légendes et contes que le mercenaire avait entendus sur ce peuple mystérieux. Il n’avait jamais croisé la route d’une de ces créatures. Mais Telnar lui avait déjà parlé de ces êtres comme étant leurs parents maudits. Quoi qu’il en soit, il espérait sincèrement ne pas croiser leur route. Il prenait déjà du retard dans sa mission de recrutement. Il ne voulait pas perdre du temps à expliquer sa présence à un groupe d’autochtones.


Les arbres étaient ici grands et massifs, vieux de nombreux siècles. Leur écorce grise était couverte de mousses, champignons et vignes. Ils dataient d’un âge où les humains étaient un peuple bien plus primitif. La canopée au-dessus de la tête de Korim était si opaque qu’il avait la sensation d’être au cœur de la nuit. Il remontait vers le Nord, depuis presque toute une journée, un vague sentier qui louvoyait entre les troncs imposants. Il avait croisé le chemin de bien peu d’animaux. Seulement quelques oiseaux et un daim noir qui avait fui à son approche. Il avait, peu de temps après être entré sur le sentier, traversé un petit ruisseau tranquille enjambé par un ancien pont. La vieille construction de pierre était couverte de mousse. C’était le seul signe de civilisation qu’il eût aperçu pour l’instant.


Il entendit soudain un long beuglement déchirer la tranquillité du sous-bois. Le cri animal était inconnu du mercenaire, qui croyait pourtant connaître les cris de toutes les bêtes des forêts. Puis le fracas caractéristique des armes se fit entendre. Une bataille féroce venait de s’engager, un peu plus loin sur la piste. Sans perdre un instant, le guerrier éperonna sa monture, se dirigeant au galop vers la bataille. Le sentier déboucha alors dans une vaste clairière, en forme de larme. Au centre se déroulait un affrontement brutal entre deux femmes et un groupe d’une douzaine de créatures trapues. Des kobolds. Des êtres primitifs, semblables à des singes sans poils. Ceux-ci ne portaient même pas de vêtements et avaient en guise d’armes des gourdins et des épieux. Ils tentaient d’encercler les deux guerrières armées de cimeterres brillants et de rondaches, peintes en noir.


Korim connaissait les kobolds, de cruels humanoïdes à la peau grise. Vivant en petites meutes un peu partout sur le continent d’Ildyri, ils étaient un fléau pour toutes les autres races. Ils pillaient et tuaient sans distinction. Aucun peuple n’avait jamais réussi à vivre pacifiquement avec ces créatures. La violence était la seule chose qu’ils comprenaient. Le mercenaire n’en avait jamais affronté, mais il avait entendu maints récits sur leur sauvagerie.


L’arrivée d’un cavalier armé dans la bataille perturba les kobolds. Profitant de leur surprise, le guerrier abattit son arme sur le monstre le plus proche, lui fendant le crâne. Un sang verdâtre gicla sur son avant-bras. Il dut ensuite faire éviter à sa monture le coup vengeur d’un kobold armé d’un long pieux. Korim le décapita pour avoir osé s’en prendre à son précieux cheval. Un troisième adversaire tenta de l’embrocher sur une lance à pointe de bronze. Il écarta l’arme d’un revers et enfonça sa lame dans le sternum du monstre. La créature s’effondra en gargouillant, la bouche pleine de sang.


Korim fit ensuite faire à sa monture un tour sur elle-même, cherchant un autre adversaire. Mais les deux guerrières avaient profité de la confusion créée par son intervention pour abattre les derniers ennemis. Stupéfait pas la soudaineté avec laquelle le combat avait pris fin, le guerrier humain mit pied à terre. Il nettoya sa lame sur la crinière d’un gros kobold mâle et la remit au fourreau. Les deux combattantes s’avancèrent alors vers lui. En les voyant approcher, Korim réalisa qu’elles n’étaient pas humaines. Ni elfes, pas avec ce teint de peau. D’après les descriptions que Telnar lui en avait faites, il supposa que c’était deux aldes. La plus grande des deux s’arrêta à dix pas de lui, mais l’autre continua. Il la détailla sans vergogne pendant qu’elle marchait lentement vers lui.


La guerrière ressemblait en effet à une elfe. Plus petite et mince qu’une humaine, elle avait une taille étroite, une petite poitrine et de longues jambes filiformes. Sa peau avait la couleur du chocolat. Une chevelure d’un blanc éclatant était attachée en un chignon serré. Elle avait un visage doux et presque trop parfait. Juste à la regarder, Korim se sentit monstrueux. Ses yeux bridés avaient un iris orangé, seul trait vraiment inhumain de la sensuelle créature. Ses oreilles étaient bien plus pointues et longues que celles d’une elfe ordinaire. Elle portait des vêtements de cuir brun qui moulaient son corps d’une manière qu’il trouva provocante à l’excès. Elle se mouvait avec une grâce incroyable. Juste à la regarder marcher, le combattant sentait son sang s’enflammer.


Elle s’arrêta si près du guerrier qu’il put sentir son parfum venir titiller ses narines. Une douce senteur florale, qui se mêlait à celle de sa sueur. L’alde le détailla un long moment, de la tête aux pieds. Le mercenaire eut l’impression d’être évalué par un officier exigeant. Quand elle s’adressa enfin à lui, dans la Langue Simple, ce fut avec une voix d’une douceur qui jurait avec le sang vert de kobold qui souillait ses joues.



La seconde guerrière s’avança alors et vint se placer aux côtés de sa congénère. Elle était plus grande, avec des formes plus généreuses. Sa courte chevelure était dorée comme le blé. Ses grands yeux étaient de la couleur de l’émeraude. De lourds anneaux d’or pendaient à ses lobes d’oreilles. Elle restait silencieuse, apparemment intimidée par le mercenaire. Elle le regardait avec fascination.



Les deux aldes s’inclinèrent avec respect devant lui. Le guerrier les imita. Il leva ensuite le regard vers le ciel qui devenait lentement rose-orangé, signe que le crépuscule approchait. La petite lune était déjà visible, aux trois quarts pleine. La seconde n’allait pas tarder à faire son apparition.



Les deux guerrières Aldes se regardaient, hésitantes. Puis un sourire espiègle étira les lèvres de Dirza.





Chapitre 2 : Lyrae et Tamori




Bien qu’un peu méfiant, Korim accepta de les suivre. Il se dit qu’il y avait bien pire comme compagnie pour passer la nuit. Il les laissa ouvrir la marche, en profitant pour contempler leurs arrière-trains rebondis, superbement moulés par leurs chausses. Elles le guidèrent jusqu’à une ancienne construction de pierres taillées, en grande partie ensevelie sous la végétation. Trois murs et une arche étaient toujours debout, mais le toit n’était plus depuis longtemps. Malgré la pénombre grandissante, il comprit que ce vieux bâtiment, semblable à un temple, était abandonné depuis des éons. Il entendit un ruisseau glouglouter non loin. Dans le fond du temple ancien, il aperçut, sur un piédestal, une statue de pierre rosée, usée par le temps et les intempéries.


Au centre des ruines se trouvait un cercle de petites pierres, rempli des cendres de dizaines de feux. Il y avait même une réserve de petit bois et de bûches le long d’un mur. Les deux aldes allumèrent bien vite une bonne flambée, pendant que Korim dessellait son cheval. Il mit ses sacoches et sa selle près du feu, puis étrilla avec soins son animal. Il lui donna une ration de grain venant de ses fontes, puis lui apporta une généreuse quantité d’eau, prélevée dans la rivière. Pendant qu’il soignait sa monture, il remarqua plus d’une fois les regards des aldes le scruter, admirant avec fascination ces tâches pourtant banales à ses yeux. Dès qu’il eut fini de bichonner Ravage, il les rejoignit près du feu. Il sortit d’une de ses sacoches des petits pains fourrés à la viande, une outre de vin doré et quelques lanières de viande séchée. Les deux guerrières sortirent de leurs besaces d’étranges tourtes contenant viandes et légumes divers. Le trio de combattants mangea dans un silence profond, jusqu’à ce que Korim se décide à les questionner.



« Autrefois, quand les hommes étaient encore des sauvages et que les nains n’étaient pas encore sortis de la pierre, les elfes et les adars formaient un seul peuple, les uldarems. Ils étaient alors presque éternels, vivant des centaines de saisons. Leur longue existence leur permettait d’atteindre une maîtrise totale dans un grand nombre de domaines. Alors que les elfes adoraient musique, magie et nature, les adars se tournèrent vers la science et la création. »


« Ensemble, ces deux peuples créèrent de grandes cités scintillantes, faites d’or et d’ivoire, et pleines de musique et d’art. Mais les adars finirent pas se croire les maîtres du monde. Ils pensaient avoir le droit de prendre sans retenue les ressources de la nature. Les elfes tentèrent bien des fois de les raisonner, de les empêcher de détruire la source de la vie. Mais les adars étaient trop vaniteux pour écouter leurs avertissements. Usines et chantiers poussèrent comme des champignons sur tout le continent. Cela contamina l’essence même de la vie des uldarems. Leur longévité se réduisit, devenant inférieure à cent saisons. Ils perdirent aussi leur résistance aux maladies et toxines de toutes sortes. »


« Dans leur recherche de la puissance et de la domination du vivant, Les adars allèrent jusqu’à voir en leurs frères elfes des êtres sous-évolués. Ils commirent le sacrilège ultime : ils les réduisirent en esclavage. Alors Lyrae, dame de la Vie et mère des uldarems, ne put supporter cet affront immonde. La Créatrice punit les adars en répandant une peste parmi eux. Des millions moururent. Les survivants furent ceux qui fuirent les villes et regagnèrent les forêts. Ils demandèrent à leurs anciens frères elfes de les aider, car ils avaient depuis longtemps perdu le savoir qui leur permettait de vivre dans les contrées sauvages. »


« Mais les elfes persécutés les chassèrent, en massacrant un grand nombre. Finalement, les adars survivants, à peine quelques centaines, vinrent vivre dans cette vaste forêt qu’ils nommèrent Ald’arshalafen : l’Ombre après le Châtiment. C’est pourquoi nous portons le nom d’alds, les enfants de l’Ombre. Car nous ne devons pas oublier. Pour ne jamais refaire les terribles erreurs du passé. »


Korim avait écouté la belle alde narrer son récit dans un silence total, écoutant avec émerveillement la superbe créature conter une légende inédite pour lui. Il applaudit avec sincérité quand elle termina l’histoire de son peuple.



Il se leva et s’approcha de la statue massive, érodée par le vent et la pluie. Il devina qu’elle représentait une femme nue, les mains jointes sur son ventre et le visage tourné vers les cieux, son visage ruisselant de compassion et de sensualité. Les deux aldes vinrent se placer de chaque côté de lui. Se retrouver en sandwich, entre deux belles guerrières, ne lui déplaisait pas. Elles caressèrent avec une tendresse étonnante le visage de cristal usé de la statue.



Les deux aldes posèrent alors chacune une main sur ses épaules, et l’autre sur son cœur. Il sentit la chaleur de leur peau traverser le fin tissu de sa chemise de lin. Leurs regards scrutaient son visage, et elles affichaient un petit sourire amusé. Interloqué par leur attitude soudain sensuelle, il ne savait trop quoi faire. Et elles étaient collées contre ses flancs maintenant, leurs corps fins et chauds se pressant contre le sien.



Il se pencha et embrassa Nirni, puis Dirza. Celle-ci glissa sa langue dans sa bouche, venant caresser la sienne. La main de Nirni posée sur son torse descendit pendant ce temps sur son ventre. Puis elle empoigna son entrejambe, stimulant fermement son membre au travers du tissu. Elle poussa une discrète exclamation de surprise quand son sexe commença à gonfler, long et large contre sa paume. Intriguée, sa congénère cessa d’embrasser goulûment l’humain pour la regarder.



Elle défit le cordon des chausses de Korim pour les ouvrir, puis glissa une main douce dans ses chausses, saisissant fermement son membre presque entièrement dressé. Nirni baissa alors le vêtement du guerrier jusqu’à ses chevilles, pour pouvoir elle aussi accéder à sa verge. Les deux aldes caressaient sa trique ferme et massaient ses couilles avec une joie qui lui parut enfantine. Il ne resta pas inactif pendant qu’elles s’amusaient avec son membre. Il passa sa main sous la tunique de Dirza, saisissant ses seins, les pétrissant. Les petits globes de chair tiède étaient lisses et doux contre sa paume. L’alde retira sa tunique et la jeta au sol. Sa congénère l’imita un instant après.


Nirni poussa un rire d’étonnement quand l’humain happa de sa bouche un de ses mamelons pâles, le suçant avec gourmandise. La large main du mercenaire se glissa dans le pantalon moulant de la guerrière, et vint caresser une vulve déjà humide, avec un petit bouton qui gonflait d’envie. Il le pressa entre son pouce et son index, puis introduisit son majeur dans sa fente moite. Elle poussa un long râle, apparemment de satisfaction. Il fut surpris de sentir son tunnel intime enserrer son doigt à ce point. Il songea que la prendre allait être un vrai délice.


Pendant que Korim jouait avec le corps de Nirni, Dirza en profita pour enlever son pantalon et ses bottes. Elle défit son chignon, laissant ses cheveux d’argent cascader sur ses épaules. Du coin de l’œil, le guerrier vit sa petite poitrine aux tétons dressés. Son regard descendit sur son ventre finement musclé, puis jusqu’à sa minuscule vulve qui luisait de cyprine. Il constata avec émerveillement qu’elle avait un con parfaitement lisse, comme sa consœur. Maintenant complètement nue, elle s’agenouilla devant le guerrier, saisissant sa queue d’une main et ses bourses de l’autre. Elle contempla un moment avec une certaine perplexité l’énorme obélisque de chair, puis lécha son gland d’un coup rapide.



Elle planta son regard orangé dans celui du combattant, puis se mit à sucer son membre du bout des lèvres, titillant son urètre de la pointe de sa langue. Puis elle goba avec lenteur son gland, l’aspirant avec force, lui arrachant quelques râles d’appréciation. Elle avait une certaine difficulté à faire entrer l’énorme morceau de chair dans sa bouche, mais elle tentait néanmoins d’en prendre le plus possible. Le mercenaire glissa sa main dans sa crinière argentée, jusque sur sa nuque. Puis il l’aida avec précaution à avaler sa verge. Elle manqua s’étouffer quand la longue et large trique pénétra dans sa gorge. Mais elle persévéra, saisissant le guerrier par les fesses pour mieux l’avaler, jusqu’à ce que son front vienne toucher le pubis de l’humain. Celui-ci était béat, se délectant de la sensation de sa queue toute entière dans la gorge étroite de la superbe alde. Elle sortit ensuite avec lenteur l’immense verge de sa bouche, regardant toujours le mercenaire dans les yeux. Puis elle recommença encore, et encore. Chaque fois qu’il sentait sa verge aller jusqu’au fond de la gorge de sa compagne, Korim faisait des efforts titanesques pour retenir sa jouissance.


Il continuait pendant ce temps à doucement masturber Nirni, ayant maintenant deux doigts dans sa fente qui dégoulinait. Bien qu’elle apprécie ces caresses, elle s’écarta soudain de lui pour pouvoir à son tour enlever ses derniers vêtements. Se sentant alors bien plus à son aise, elle vint rejoindre sa consœur à genoux devant l’imposant humain. Laissant Dirza continuer à s’occuper de sa monstrueuse trique, elle avala goulûment ses couilles dans sa bouche, les suçant avec force. Sentir ses testicules être gobés et caressés par une langue agile lui fit un effet incroyable, surtout combiné à la fellation en profondeur de l’autre alde. Korim se mit à pousser des gémissements plaintifs et des grognements qui indiquaient que sa jouissance approchait. Il avait certes baisé de nombreuses femmes dans sa vie, mais jamais deux femmes ne l’avaient sucé à l’unisson. Et elles avaient du talent les petites !


Voyant l’humain se mordre les lèvres et gémir de satisfaction, Nirni comprit qu’elles risquaient de le faire jouir avant qu’elles n’aient pu se faire prendre. Elle s’arrêta et stoppa également sa congénère. Korim regretta de voir sa queue sur le point d’éclater quitter la gorge divine de Dirza.


Celle-ci prit alors sa consœur par la main et l’amena jusqu’au feu, où elles s’étendirent sur le sac de couchage de Korim, devant les flammes. Le mercenaire crut que son cœur allait flancher quand elles se mirent à s’embrasser et à se caresser de manière lascive.


Il les rejoignit sans tarder. Dès qu’il s’approcha, Nirni se mit sur le dos, passa ses mains sous ses cuisses et les écarta, lui offrant sa petite fente moite. Dirza se mit à quatre pattes à ses côtés et entreprit de lui lécher un mamelon tout en frottant son clitoris du bout de l’index. Sans attendre, Korim s’agenouilla entre les cuisses de Nirni et posa son gland sur sa vulve mouillée. Il dut user de beaucoup plus de force que d’habitude pour parvenir à faire entrer sa verge. La chatte de l’alde était certes bien humide, mais jamais il n’avait tenté de pénétrer un trou aussi étroit. Nirni lâcha un hoquet de stupeur quand elle réalisa la taille de la queue qui entrait en elle. Quand enfin toute sa trique se retrouva en elle, il dut s’immobiliser, sentant les parois chaudes et si serrées envelopper sa verge. Il manqua jouir.


Dirza l’embrassa alors, ce qui lui permit de retrouver sa concentration. Il entama un lent pistonnage, pour laisser le temps à la chair de s’acclimater à l’intromission de son large membre. Au début, l’alde ressentit bien plus de douleur que de plaisir. Mais lentement elle sentit l’intérieur de sa fente s’habituer à la taille peu commune du membre de son amant. Les caresses de Dirza sur ses seins et son bouton de plaisir, combinées aux baisers voraces de Korim, l’aidèrent à bien vite apprécier d’être prise ainsi. Quand il vit la guerrière qu’il pilonnait se mettre à geindre et soupirer, les yeux mi-clos de bien-être, Korim accéléra la vitesse et la force de ses coups de hanches. Elle enserra sa taille de ses fines jambes, comme si elle craignait qu’il ne se sauve. Quand soudain elle jouit, il sentit ses ongles lui égratigner la peau du dos. L’orgasme de la belle créature dura un long moment. Elle perdit presque conscience. Les lèvres douces de Dirza sur les siennes la ramenèrent à la conscience, épuisée et en sueur. Pendant la durée de son orgasme, le mercenaire n’avait pas arrêté de la prendre. Il ne s’arrêta et ressortit son membre de sa fente que lors ce qu’elle ne fut plus parcourue de tremblements d’extase.



Elle se jeta sur lui et l’obligea à s’allonger par terre. Elle tenta de s’empaler d’un coup sur son membre, mais constata alors combien il était imposant. Le guerrier la prit par les hanches et la força à prendre doucement son énorme verge en elle. Cette fois, la fente de sa nouvelle amante était un peu moins serrée, et plus mouillée. Elle ne fut satisfaite que quand elle sentit tout le menhir de chair de l’humain la remplir, énorme et long. Elle lui jeta un regard vaniteux et décida de le provoquer.



Il la saisit à bras le corps et roula sur elle. Avant qu’elle ne puisse se défendre, elle se retrouva soudain sur le dos, l’humain l’écrasant de son corps deux fois plus massif que le sien. Il mit ses mains de chaque côté de son magnifique visage, l’embrassa avec fougue et se mit à la défoncer avec une certaine brutalité. Bien décidée à ne pas lui montrer sa douleur, la guerrière supporta ses assauts sauvages. Elle se dit qu’elle l’avait cherché. Elle passa ses bras autour du cou de Korim et lui donna un long baiser vorace. Bien vite, le plaisir remplaça la douleur et elle aussi se mit à aimer être prise par l’humain. Elle adorait le sexe sauvage, et son amant avait ce qu’il fallait pour la satisfaire. Elle décida de l’encourager.



Son orgasme la surprit par sa soudaineté et sa force. Elle hurla longuement pendant que l’extase la terrassait. Un battement de cœur après elle, ce fut au tour du mercenaire d’enfin s’épancher dans la fente moite et délicieuse de l’alde. Ils restèrent un moment enlacés. Pendant leur accouplement animal, Nirni avait contemplé la scène, étendue sur la couche du combattant. Elle leva soudain le regard vers la statue de Tamori et écarquilla les yeux, stupéfaite.



Korim et Dirza tournèrent à l’unisson la tête vers la statue. Le mercenaire réalisa alors que des lueurs bleues et roses, semblables à des lucioles, tournoyaient autour de la sculpture de cristal.



Avec douceur, Korim roula sur le dos, laissant un peu de place à son amante pour respirer. Il vint ensuite auprès de Nirni, qui commençait à somnoler sur sa couche. Il s’entendit contre elle. Dirza ne tarda pas à venir les rejoindre, après avoir mis quelques bûches supplémentaires dans le feu. Ils s’endormirent ainsi, serrés tous les trois l’un contre l’autre, baignés par la lueur du feu et celle déclinante de la statue.




Chapitre 3 : Solitaire




Au matin, Korim constata avec une totale stupéfaction qu’il était seul dans les ruines. Les cendres du feu fumaient encore et sa monture hennissait non loin, désireuse d’avoir à boire et son déjeuner. Mais plus le moindre signe de ses deux compagnes aldes. Perplexe, il chercha des indices qui lui auraient permis de comprendre. Il trouva sur le piédestal de la statue, entre ses pieds de pierre, un fin rouleau de parchemin jaune, passé dans un anneau de bois sculpté de motifs végétaux. Il déroula vite fait le document.


Pour Korim,


Merci pour cette nuit. Cela faisait longtemps qu’un mâle de notre race n’était pas venu dans cette forêt. Nous étions bien seules et tu nous as merveilleusement bien distraites hier. Mais nos coutumes veulent que les gens de races différentes ne passent jamais plus d’un jour ensemble. Néanmoins, si jamais tu reviens dans notre forêt, nous serions heureuses de te revoir et de nous amuser une fois de plus avec toi. Pour nous appeler, brûle l’anneau dans un feu fait sur notre territoire. Nous saurons qui nous appelle, et où il est.


El ashar ur Lyrae kel setem’ir

Que l’esprit de la Créatrice te protège

Dirza et Nirni


Interloqué par la tournure vraiment bizarre que venait de prendre son aventure, le mercenaire roula le parchemin et le remit dans l’anneau. Il glissa ensuite le message dans une poche secrète, au fond de son sac à dos. Puis il se dirigea vers son cheval pour le nourrir et le seller.



Le grand étalon henni et frotta son museau humide sur la joue mal rasée de son maître, comme pour signifier son accord.