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n° 15365Fiche technique9619 caractères9619
Temps de lecture estimé : 6 mn
29/12/12
Résumé:  Deux inconnus en voyage d'affaires. Une rencontre au coin du feu, dans un relais-château.
Critères:  fh inconnu voyage fellation cunnilingu pénétratio -totalsexe -occasion
Auteur : Antoine Leprince      Envoi mini-message
Une chambre pour la nuit



J’ai réservé en ligne un hôtel dans le Gers profond. En fait d’hôtel, je me retrouve dans une superbe demeure de maître, transformée en chambre d’hôtes.

Pierre de taille, briques et balcons en fer forgé composent une harmonieuse façade. Elle est flanquée de deux ailes. Bibliothèque pour l’aile orientale tandis que l’occidentale offre une promenade ouverte sur de fines colonnes. La cour intérieure est délimitée par une douve qu’enjambe un fin pont de bois et acier.


Nous empruntons le monumental escalier de pierre, usé par les bottes de D’Artagnan et autres mousquetaires.


Pour le prix d’une chambre au Mercure local, j’ai droit à une nuit au musée. Tout le mobilier est d’époque. La décoration est élégante. Un hôtel de charme pour voyageur peu pressé.




À l’heure dite, je retrouve mon hôtesse et une jolie blonde au visage d’ange. Des taches de rousseur, des yeux de velours. Une silhouette de rêve et des seins à se damner.


Nous engageons une aimable conversation sur l’actualité du moment. L’endroit est propice aux chuchotements. La salle à manger est majestueuse, la table infinie, les lustres vacillants de lueurs orangées. Nous sommes les deux seuls convives de ce banquet. Notre hôtesse, qui ne dîne pas avec nous, nous a installés en bout de table. Je préside et la dame est à ma droite. L’endroit est aussi propice aux frôlements. Nous ponctuons nos échanges de nos mains qui peu à peu vont à la rencontre de l’autre. Nos chuchotements se font plus intimes. Nous parlons de rêveries, de fantasmes, d’aventures en ces lieux secrets. Toutes ces choses que l’on se dit au creux de l’oreille.


La conversation dure tant que le feu crépite dans la cheminée. Notre hôtesse nous a quittés après nous avoir installés au salon. Deux fauteuils club que nous avons disposés en conversation : côte à côte mais face à face.


Je peux sentir son parfum. Ses cheveux sentent la camomille et sa bouche doit avoir un goût de prune.

Sa bouche a un goût de prune. Au détour d’une phrase, au hasard d’un croisement de regard, nous avons pris le parti de nous abandonner à l’ivresse du moment.


Sa langue s’empare de la mienne. Au rythme des flammes, nous tentons de dompter le désir qui nous dévore. Ma main caresse maintenant ses cheveux, mes doigts se perdent dans ses boucles. Au loin un carillon résonne tandis que je m’empare de ses seins. Son chemisier entrouvert m’a laissé entrevoir durant la soirée un délice de miel et de satin.


Ils sont ronds et fermes, doux et soyeux. Ils sont délicatement enfermés dans un soutien-gorge de dentelle. Je déboutonne son chemisier pour leur rendre leur liberté. Elle m’aide d’un mouvement gracieux et la voilà, les seins offerts à la caresse du feu. Ils m’apparaissent tels qu’imaginés, leurs tétons dressés fièrement.


Elle agrippe ma nuque et m’embrasse avec fougue tandis que je caresse ses pointes, lui arrachant déjà des soupirs. Ils ne sont pas encore de plaisir mais déjà de satisfaction de ce moment au coin du feu.


Elle glisse sa main entre mes jambes, caresse mon sexe tendu au travers de l’étoffe et achève ainsi de faire naître une érection prometteuse.


Je repousse mon fauteuil pour me glisser entre ses jambes. Sa stricte jupe droite est bientôt remontée bien au-dessus du genou. Elle est indécente, ainsi retroussée, m’offrant la vue sur sa culotte, elle aussi de dentelles noires, laissant apparaître les boucles blondes de son sexe.


La bûche ajoutée tout à l’heure nous offre de belles flammes sur un lit de braises, il éclaire son visage inondé de désir, son sexe trempé de la promesse d’un plaisir défendu. Dans ce lieu chargé d’Histoire, nous écrivons la nôtre sous le regard attendri d’une galerie d’ancêtres.


Je goûte son miel et succombe à la gourmandise d’un cunnilingus. Elle vibre de toute part tandis que ma langue s’engage au plus profond de son envie. Elle m’inonde de sa cyprine et je la sens jouir entre mes lèvres, dans un râle qu’accompagne le crépitement du chêne.

Ma tête toujours enfouie entre ses cuisses, elle caresse tendrement mes cheveux tandis que s’apaise le feu qui la dévore.


Elle m’attire à elle, veut goûter sa jouissance de ma bouche.


Elle s’active maintenant sur mon pantalon. En un tour de main, le voilà à mes pieds. Il gît à côté de mes mocassins et bientôt de ma chemise. Me voilà nu devant celle qui m’était inconnue en arrivant dans cette demeure. Mon sexe est dressé, elle l’engloutit et sa langue me procure un plaisir immense. Elle va-et-vient autour de ma hampe, l’aspire avec rage puis la titille du bout de la langue. Je suis esclave entre ses lèvres.


Elle me libère et se laisse couler sur le tapis face à la cheminée. Je m’allonge à ses côtés. Elle lève une jambe, je me glisse en elle et nous roulons sur ce tapis au son du feu qui crépite, les sens emplis de cette odeur de terre et de forêt.


Elle finit par me plaquer sur le dos, puis prend appui sur ses talons. Elle pose ses mains sur mon torse et part au petit trot prendre son plaisir, à cheval sur ma queue. Mes mains rejoignent les siennes et je l’encourage du regard. Elle me fixe avec ardeur tandis qu’elle décolle autour de mon pieu. Ses yeux se ferment, ses mains se crispent, elle part au galop et dans un cri s’effondre sur moi.


La puissance et la rapidité de son orgasme m’ont surpris. Je suis toujours vaillant et la porte délicatement sur le canapé pour prolonger sa jouissance. Elle palpite maintenant autour de mon sexe, tandis que j’accélère le mouvement. Elle s’agrippe à ma nuque et me supplie à l’oreille de continuer. Encore, encore, encore, plus vite. Je m’exécute et la sens bientôt vaciller sous mes assauts.


Elle plante ses doigts dans mon dos tandis que j’accompagne son orgasme d’une puissante et libératrice éjaculation.


Nous restons ainsi un long moment, à reprendre souffle, à reprendre vie, hypnotisés par notre jouissance et le feu qui ronge ces bûches. Les flammes ont laissé place à de la braise, la chaleur qui s’en dégage nous enveloppe.


Elle accueille ma bouche sur son sexe en même temps que le feu accapare une nouvelle bûche. Je goûte avec délectation son nectar, mélangé à ma jouissance. C’est doux, sucré, parfumé, enivrant.



Elle aussi veut communier et goûter à ce Graal. Sa bouche est tendre. Nos langues se rejoignent et elle déguste notre jouissance en gémissant.

C’est trop bon. Je me laisse glisser à nouveau entre ses jambes pour enfouir mon visage dans son ventre. Elle est vibrante d’amour, luisante de plaisir et m’encourage de ses doigts dans mes cheveux. Son clitoris est prisonnier de mes lèvres et je le branle de ma langue.

Bientôt, elle se cambre, se tend vers moi et j’accélère encore ce mouvement pour accompagner sa jouissance. De nouveau, elle jouit dans ma bouche et je m’enivre de son plaisir.


Je la prends dans mes bras. Poupée de chiffon terrassée par l’orgasme, sa tête repose sur mon torse. Elle me caresse doucement la tête, le visage et descend à mon ventre. Ses doigts fins s’emparent de mon sexe, qu’elle caresse avec une infinie lenteur. Je suis suspendu. Ses ongles effleurent mes bourses, ma queue, mon gland encore imprégné de notre jouissance.


De longues minutes, elle joue avec mon arc, le tend inexorablement. Lorsqu’elle me sent au bord de la rupture, elle s’agenouille entre mes jambes, me fixe de ses yeux tendres et s’empare de mon gland. Seulement du gland. De sa langue, elle caresse mon frein, tandis que ses mains caressent mes bourses. Elle joue ainsi de longues minutes.


Elle aspire enfin ma queue tout entière, je suis au fond de sa gorge, enveloppé de sa langue, caressé par ses mains.

Dans la cheminée, la bûche claque au moment où j’inspire profondément avant d’éjaculer longuement en elle. Elle m’accueille avec un soupir de satisfaction puis libère ma queue. Un long jet épais s’en échappe et se répand sur sa joue, un troisième spasme et je jouis maintenant sur ses seins.


Nous glissons sur le tapis pour nous laisser emporter par le sommeil, bercés par le feu et la majesté du lieu.