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Temps de lecture estimé : 28 mn
05/01/13
Résumé:  Jenny, en retard en cours, se retrouve assise à côté de Myriam, qu'elle a vue en pleine action la veille. Elles sympathisent rapidement, et Myriam l'invite même à un plan à plusieurs censé se dérouler le lendemain, invitation que Jenny accepte avec joie.
Critères:  fff grp fbi jeunes grossexe école fellation cunnilingu fdanus fsodo partouze -totalsexe -fbi
Auteur : Jenny Pirate      Envoi mini-message

Série : De chaudes études

Chapitre 03 / 05
De chaudes études - 3

Résumé de l’épisode précédent : Après un tendre moment partagé avec Helen, sa camarade de chambrée, une nouvelle journée a commencé pour Jenny. Elle y a d’abord croisé Myriam, pour qui elle commence à développer des sentiments de plus en plus troubles, et qui l’a invitée à une partie à plusieurs qui doit avoir lieu le lendemain. Jenny a accepté avec joie, avant de retrouver Drake et de se faire « pardonner » pour ses propos un peu rudes de la veille…








Cette fois, j’ai pris les devants : j’ai zappé tous les passages chauds de ma journée, préférant boire les paroles d’Helen au cours du repas. Puis c’est autre chose que j’ai bu, lorsqu’elle s’est abandonnée entre mes bras ; ce soir, nous nous sommes mutuellement réconfortées, et j’ai pu lui rendre le plaisir qu’elle m’a donné hier. Et j’ai gardé le meilleur pour la fin, une fois que nous nous sommes effondrées dans les bras l’une de l’autre, je lui ai raconté comment j’ai mis ses leçons en application. Visiblement, j’ai été une très bonne élève :



Helen bondit sur le lit, presque choquée. Du moins, c’est ce qu’elle veut me faire croire : comme si quelque chose pouvait encore choquer mon instructrice !



Son impétuosité m’émerveille et m’effraie des fois. Tout comme sa nymphomanie, d’ailleurs. Mais cette fois, je suis d’accord avec elle, Myriam est un fruit que j’ai bien envie de cueillir moi aussi. Et alors que je glisse dans le sommeil, enlacée avec Helen, une douce odeur piquante émanant de son bas-ventre, la chaleur de son corps contre le mien, je sens que cette envie va bercer mes rêves cette nuit…




Ouaaaaaaaaah ! Ça fait du bien, une bonne nuit de sommeil ! Et pas de stress ce coup-ci, même s’il est près de midi, je n’avais pas cours ce matin. Du coup, je vais bien pouvoir prendre mon temps ! D’abord m’étirer à m’en faire craquer toutes les articulations… ensuite, savourer la chaleur des draps où flotte encore le parfum d’Helen, puissante odeur femelle où se mêlent la luxure et le désir. J’adore cette odeur, je crois que même si jamais je ne pourrai faire toute ma vie avec une fille, je ne pourrai pas non plus me passer de cette douceur et de cette sensualité qu’un homme n’a jamais su me donner. J’imagine la tête de mes parents, s’ils savaient que leur petite Jenny chérie se revendiquait bisexuelle ! Et celle de mon petit copain, alors…


Je voudrais pouvoir ne jamais quitter ce lit… mais le devoir m’appelle, pas vrai ? J’émerge donc, nue, des draps fripés abandonnés depuis longtemps déjà par ma chère camarade. Un saut à la salle de bain… ouh, mais j’ai une tête horrible ! Ma blondeur est toute emmêlée en une tignasse inextricable, il va me falloir une éternité pour m’en sortir ! Bon, je verrai après, d’abord, ma tenue. Règle numéro un… oui, bon, je ne vais pas la refaire, vous connaissez. Plutôt qu’une jupe, c’est une jolie petite robe d’été toute simple que je choisis, qui passe aussi bien en vacances qu’à la fac et qui présente l’indéniable avantage de pouvoir se retirer très rapidement. Par contre, pour la lingerie, dois-je faire un gros effort ou pas ? Il me semble que nous allons être appelées à nous effeuiller assez rapidement, mais peut-être les garçons voudront-ils un peu de spectacle d’abord ? Plutôt que de passer trop de temps là-dessus – pour ça, mon petit copain pourra confirmer que je ne suis pas chiante : j’aime me faire belle certes, mais j’ai horreur de perdre des heures devant la glace ! –, j’opte pour un petit ensemble noir, avec quelques dentelles et juste assez de transparence pour faire bander un mormon comme un âne. Le temps d’enfiler tout ça, et de me rappeler que je n’ai fait que retarder l’échéance : il va falloir démêler ces cheveux. Au travail, ma fille !


Eh bien bravo. J’ai enfin fini par me faire une tête potable, mais pour ce faire, j’ai dû perdre tellement de temps qu’il va falloir shunter l’étape maquillage. Je n’aurai qu’à mettre un peu de crayon et de rouge à lèvres dans l’ascenseur en partant ! Je me fixe dans la glace, et soudain, j’ai l’impression de me réveiller en plein milieu d’un rêve : je me rends compte que je suis en train de me préparer comme pour un rendez-vous galant, alors qu’en fait, c’est à une partouze que je dois m’attendre… Je ne suis pas la fiancée rougissante qui se fait belle, je suis la… la pute, l’actrice porno, qui se prépare pour sa scène. Oui, c’est comme une pute que je suis en train de m’attifer, me dis-je une boule au ventre. Je sais que selon les critères de ma famille, cela fait trois semaines que j’en suis une, alors qu’à mes yeux je ne faisais qu’explorer mon corps et ma sexualité. Mais là, pour la première fois de ma vie, je vais m’offrir non pas à un homme, à une femme, pas même à un homme et une femme, mais à trois hommes différents plus une femme. J’imagine que c’est la peur de me trouver à la merci de trois mecs en rut qui me serre les boyaux comme ça… ça et le fait que, malgré tout, je suis encore beaucoup moins dévergondée que je ne voulais me le faire croire, beaucoup moins qu’Helen en tout cas. Je pourrais peut-être encore annuler ?


Non ! Non. Je n’annulerai pas. Je n’ai pas envie de supporter les sarcasmes d’Helen jusqu’à la fin de l’année. Je n’ai pas envie de faire faux bond à Myriam, j’ai vraiment envie de faire ça pour elle… quand je suis avec elle, c’est vraiment différent d’avec Helen. Helen, c’est sexuel, envoûtant de plaisir et de stupre, mais j’ai l’impression de développer avec Myriam une complicité très différente, rafraîchissante et excitante. Et puis, malgré mon appréhension, j’ai envie de le faire pour moi. Pour me prouver que je peux le faire. Pour me montrer jusqu’où je peux aller avec mon corps, avec celui des autres. Après, que j’aime ou pas… j’aurai expérimenté, je pourrai me regarder à nouveau dans cette glace et me dire : « Je l’ai fait. » Allez ! Le temps de dévorer un reste de pâtes, et je file à mes cours. Advienne que pourra !




Une journée de plus dans la vie d’une étudiante… que puis-je bien en dire, si ce n’est que ce n’est certainement pas pour les cours de la fac qu’elle vaut la peine d’être vécue ! Heureusement, cette journée-là est sur le point de prendre une tournure bien plus excitante. Mon sac sur les épaules, je me dirige joyeusement vers le gymnase. Je dois dire que c’est la première fois que je me rends par ici, n’étant pas très sportive. Enfin, je m’entretiens de mon côté, un peu de jogging de ci de là, beaucoup de sport de chambre depuis trois semaines, mais en dehors de ça, je n’ai jamais été tentée par le sport à l’Université. Encore moins de devenir pom-pom girl, que je considère toujours comme des bimbos sans rien dans le crâne qui font leurs intéressantes. J’aurais peut-être les capacités – physiques, en tout cas, je les ai –, mais j’ai encore trop de fierté pour m’abaisser à ça. Quoi qu’il en soit, c’est une chance que Myriam ait promis de me guider, sinon je suis sûre que je me perdrais dans ce dédale de terrains et de vestiaires.


D’ailleurs, la voici, Myriam. Elle aussi a fait le choix de la légèreté : elle arrive vêtue d’une courte jupe plissée qui danse au rythme de ses jambes joliment galbées, et d’un petit débardeur qui souligne ses petits seins pointus. Définitivement, cette fille n’a rien d’innocent, hormis ses grands yeux noisette et son petit minois. Par contre, elle a eu le temps de se maquiller, elle, et le fard dont elle a enduit ses paupières risque de rendre fous les garçons… mais je n’ai pas le temps d’en rougir car elle me lance tout de suite :



C’est finalement elle qui rougit du compliment :



Frôlant ma main d’une caresse furtive mais qui n’en reste pas moins une caresse, elle me passe devant pour m’inviter à la suivre. Et comment ne pas répondre à une telle invitation ? Je m’engage à sa suite, ne pouvant m’empêcher de regarder l’ondulation de ses hanches alors qu’elle marche. Oui, je suis définitivement bi. Oui, je suis définitivement attirée par cette fille. Et non, je ne regrette définitivement pas d’être venue !


Nous pénétrons dans un bâtiment un peu à l’écart, le genre de bâtisse en préfabriqué qui fleurissent un peu partout sur les campus. On y trouve un long couloir gris, éclairé au néon, avec des traces d’humidité de partout.



Effectivement, c’est mieux. Les murs et le sol sont couverts de carrelage bleu et blanc, l’éclairage est naturel grâce aux vasistas et le coin est sensiblement plus propre. Normal, car je constate que nous sommes en fait dans les douches collectives, les bancs et casiers des vestiaires s’étalant sur notre gauche. Myriam se rend d’ailleurs sur un de ces bancs pour y déposer son sac et se poser un moment. Je choisis de l’imiter et m’assieds à côté d’elle.



C’est drôle, sa voix tremble. D’ailleurs, c’est tout son corps qui tremble ! Est-elle si effarouchée ? Comme moi, a-t-elle voulu jeter son innocence aux orties, quitte à un peu trop brûler les étapes ?



Oh non, tu n’es pas seule, ma toute belle. N’y tenant plus, je pose ma main sur sa joue et tourne son visage vers le mien puis, rivant mes prunelles au fond des siennes, j’embrasse ses douces lèvres. D’abord surprise, elle me rend mon baiser, et je sens sa langue passer mes dents et entamer un ballet avec la mienne quand une voix nous tombe d’en haut :



Bravo, Drake, tu viens de briser un moment de grâce. Mais qu’importe… que les festivités commencent !


Je lui fais quand même remarquer son impolitesse :



À nouveau nos langues viennent se caresser et se frotter, et nos mains commencent à explorer nos corps alors que je goûte les lèvres de ma toute belle, leur trouvant une légère saveur framboise. Je savoure l’infinie douceur de cette bouche, les yeux fermés, lorsque soudain un intrus essaye de s’immiscer dans notre baiser. Et cet intrus n’est pas une bouche. J’ouvre les yeux et je vois…



Myriam ne peut s’empêcher de glousser :



Me lançant un sourire coquin, Myriam s’exécute : elle prend la verge tendue que Drake lui présente et se met à la branler doucement, en cadence. Elle aussi a dû être à bonne école, vu le regard qu’elle lui lance en ce moment, plein de désir et de luxure. Puis elle guide le gland humide devant ses petites lèvres au goût de framboise et l’introduit lentement dans sa bouche, commençant un va-et-vient qui arrache de longs soupirs de plaisir à Drake. Cette vision de ma jolie Myriam une queue en bouche, la caressant et la léchant avec passion, ça me met dans tous mes états ! Je sens la moiteur envahir mon entrejambe, et le désir de m’occuper de cette petite goulue et de la grande lance qu’elle masturbe devient irrépressible. N’y tenant plus, je pose moi aussi une main sur l’organe de Drake et, après un ou deux baisers à ma toute belle et au gland imposant, je choisis de m’occuper de ses testicules tandis que je laisse la verge à Myriam. Trouvant la position à genoux plus pratique, je me laisse glisser du banc vers le sol et passe le bout de ma petite langue le long de la peau tendue de ses bourses, puis j’applique une petite succion pour en aspirer une couille dans ma bouche, que je me mets à lécher avidement. Tout là-haut, les soupirs de notre étalon deviennent des râles, et il pose une main sur notre tête à chacune, caressant les chevelures châtaine et blonde des deux petites suceuses qu’il a à ses pieds. Je continue à lécher ses couilles et à astiquer son manche, Myriam s’occupant de son côté du gland qu’elle prend à pleine bouche, quand soudain quelqu’un s’exclame derrière nous :



Sursautant, au risque que l’une de nous fasse du mal à son bel organe, Drake se retourne. N’ayant plus rien à lécher et caresser, Myriam et moi nous relevons à notre tour pour voir débarquer, le torse nu et luisant de sueur, le bel athlète d’ébène Shane et un autre éphèbe, blond comme moi, que je ne connais pas. Le sucé frustré éclate – mais pas de plaisir, hélas pour lui ! :



À mon tour de pouffer comme une gamine. On a sa petite fierté, vous savez !



Myriam semble d’accord avec moi, ce qui me rassure un peu. Par contre, les garçons se regardent en rigolant. Mon cœur commence à battre la chamade… dans quoi je me suis embarquée ? C’est Shane qui le premier répond à ma question :



Mais les deux garçons n’ont pas l’air d’accord. Attrapant leur collègue, ils se servent de ses propres vêtements pour le ligoter au banc, nu comme un ver.



Pile ou face ? Mouais. Au moins, ce cochon libidineux de Drake est éjecté du choix et de la gestion des choses. Warren sort une pièce, et chacune fait son choix : Myriam prend pile, et je me rabats sur face. Il lance, moment de vérité et… ma vieille amie la loi de Murphy ne m’abandonne pas, je perds. Pourvu qu’elle me laisse Shane et ses larges pectoraux d’acier noir ! Encore que… Warren n’est pas mal non plus, avec son teint hâlé et ses épis blonds. Un physique de surfeur hawaïen, plutôt sympa et excitant. And the winner is… Warren ! Cool ! À moi les tablettes de chocolat noir… et le grand Toblerone !


Myriam attire donc à elle Warren sur un banc, tandis que Shane m’invite à le rejoindre sous les douches. Il doit courber le cou pour pouvoir poser ses lèvres sur les miennes, et il avale ma bouche en un baiser fougueux. Ses mains puissantes explorent mon corps, et font glisser en un instant ma robe légère à mes pieds. Je suis contente de mon choix ! Tout comme pour mes sous-vêtements qui semblent lui ravir les yeux, avec mes seins débordant presque du soutien-gorge et ma culotte qui laisse deviner la fente de mon intimité. Il me retourne et pendant qu’à genoux, il la tord pour couvrir mes fesses de baisers et de coups de langue, je contemple Myriam, ma toute belle, assise sur les genoux du surfer, mêlant eux aussi leurs salives et se débarrassant de leurs derniers vêtements. Elle aussi a fait dans la simplicité pour ses dessous, et de toute façon il ne faut pas longtemps pour qu’ils reposent eux aussi à ses pieds. Tout comme les miens, que Shane a fait voler loin de nous, pour pouvoir mieux attaquer mon entrejambe de son énorme langue. Bon sang, qu’il est doué ! Je sens la chair humide écarter mes lèvres, titiller mon petit bouton puis redescendre pour s’insinuer dans mon antre intime. Il va vite me rendre folle, celui-là ! Mais moi aussi j’ai envie de me servir de ma bouche. J’essaye de me mettre à genoux pour lui retirer son short, mais il m’arrête.



En un éclair, son short et son caleçon ont rejoint mes propres affaires, libérant une verge absolument hors du commun. Jamais je n’en avais vu d’aussi imposante ! Un superbe mât droit, dur comme la pierre, parcouru de veines sinueuses, d’une intense couleur brune… par contre, jamais je ne pourrai avaler ça ! J’espère qu’il ne m’en voudra pas… je commence à me baisser pour prendre le gland noir entre mes lèvres quand il m’arrête à nouveau :



Je m’exécute, docile, et le laisse poser ses larges mains sur moi. Il me caresse tendrement les flancs, les hanches, les fesses dont il écarte les globes blancs pour mieux les pétrir… puis il remonte sur ma taille et me soulève brusquement, puis il me retourne totalement. Me retrouver ainsi la tête à l’envers m’arrache un petit cri de surprise. C’était donc ça, son idée ! Mon cri a alerté Myriam et Warren, qui s’interrompent un instant pour nous regarder. Eux aussi en étaient aux caresses buccales, en un soixante-neuf étroitement enlacés sur le banc. Ils rient un instant avant d’en revenir aux choses sérieuses, et je choisis de faire de même avec mon bel étalon noir. Il me tient fermement, pendant que je serre mes bras autour de son bassin, puis recommence à attaquer ma chatte à grands coups de sa langue gourmande. Droit devant moi, l’immense virilité semble me narguer, alors je l’attrape du bout des lèvres, enroulant ma langue tout autour. Nos langues mènent un furieux combat par sexes interposés, celle de Shane s’enfonçant peu à peu dans mon vagin tandis que ma propre bouche s’écarquille au maximum pour accueillir son sexe en elle. Sous cet angle et dans cette position, j’ai un peu de mal à gérer correctement mes mouvements, mais je me rends vite compte que je n’ai qu’à me laisser doucement descendre pour glisser sur sa queue et l’avaler. Je m’amuse à aller le plus loin possible, un quart, la moitié… elle a déjà dépassé mes amygdales, je la chatouille de ma langue, descend pour en engloutir toujours plus, les deux tiers… non, c’est trop, j’étouffe, il faut que je remonte d’urgence ! Je m’appuie sur mes bras pour libérer le sexe de Shane, sans pouvoir m’empêcher de cracher un bon paquet de salive dessus.



Obéissante, je m’attaque de nouveau à lui, me cantonnant à son bout turgescent. Je l’embrasse, passionnément, le lèche, le tète, l’aspire doucement, tandis que de l’autre côté Shane continue son exploration de mon intimité avec sa langue, me faisant perdre tous mes moyens. Je sens que son plaisir monte aussi sous mes efforts, sa verge gonfle encore, je dois faire tous les efforts du monde pour que mes dents ne lui fassent pas de mal, et de puissants jets salés viennent bientôt pilonner le fond de ma gorge. Râlant et soufflant comme un taureau, il se décharge longuement entre mes lèvres, qui ne peuvent retenir tout le flot, et je vois, avec une pointe de déception, quelques gouttes m’échapper pour tomber sur le fond de la douche. Sentant qu’il va bientôt lâcher, et qu’il a craché toute sa semence en moi, il me retourne et me repose à côté de lui. Je lui fais le vieux coup que m’a appris Helen, je le regarde droit dans ses yeux, les lèvres entrouvertes, avant d’avaler la crème qu’il m’a offerte. Et une fois de plus, je peux savourer le regard de l’homme qui se croit fort et dominant, alors que jamais il n’a été plus soumis.


Par contre, mon bel Apollon d’ébène vient de griller une cartouche, et je n’ai toujours pas eu d’orgasme, en dépit de ses délicieux efforts ! De son côté, Warren a mieux su se retenir, et sa queue enflée titille toujours la gorge de ma toute belle. Je m’approche d’eux et leur dis :



Ils se concertent du regard, et Myriam me répond :



Je jette un œil à Drake, et en effet, il est dans tous ses états. Les yeux fous, le visage rouge et couvert de sueur, et surtout le sexe tendu comme jamais, il est on ne peut plus « à point ». Myriam se l’octroie donc, mais choisit de le laisser dans cette position, ligoté à son banc, une chaussette dans la bouche. Après avoir un peu joué avec lui, faisant onduler ses hanches sous son nez, elle se retourne et s’empale doucement sur Drake, jusqu’à poser ses fesses sur les cuisses musclées du footballeur. Puis elle se met à donner de lents coups de bassin qui m’excitent presque autant qu’ils n’excitent Drake.


Pendant ce temps, Warren s’est lui aussi relevé, et s’est avancé vers moi pour me plaquer dos à un casier. Il m’enlace tendrement et pose ses lèvres sur ma gorge, qu’il parcourt de baisers fiévreux. Je caresse ses muscles saillants, de ses larges épaules à ses pectoraux si affolants, où je passe ma langue pour recueillir sa sueur musquée… puis alors que ses mains passent sous mes fesses, j’enroule mes jambes autour de sa taille et le laisse, d’une pression des reins, m’investir au plus profond de moi en criant longuement mon plaisir. À plusieurs reprises il recommence son manège de se dégager totalement pour mieux me pénétrer à nouveau, et à chaque fois il réussit parfaitement à me faire littéralement hurler. Shane m’a si bien préparée que le membre de Warren glisse sans problème dans mon sexe béant, pour ma plus grande jouissance. Je le sens me limer à grands coups de bassin, je vois la puissance du mâle dans ses prunelles vertes, dans sa bouche crispée qui râle à chaque va-et-vient, dans ses hanches musclées qui viennent buter contre mes cuisses grandes ouvertes…


Et surtout je vois Myriam, ma toute belle, chevauchant Drake dans une véritable corrida et ne perdant pas une miette de ma propre baise. Elle rit et s’excite de me voir crier ainsi sous les coups de boutoir de mon partenaire, ce qui la pousse à accélérer son propre rythme et à entamer une danse furieuse sur le mât de Drake. Je vois bien dans son regard que ça lui plaît de me voir me faire littéralement défoncer comme ça… je sens enfin l’orgasme venir, je sens la verge tout au fond de moi qui bute contre ma matrice, les véritables décharges électriques qui parcourent tout mon bas-ventre pour remonter à mes reins… Je hurle, oui, à en faire péter les vitres, mais surtout, à aucun moment mes yeux n’ont quitté ceux de Myriam. Cet orgasme, ma toute belle, il était pour toi. Maintenant, tu sais que je suis à toi, que je n’attends que toi, pour que tu viennes me faire jouir comme cet étalon sauvage vient de me faire jouir… Oui, je vois dans tes yeux que tu l’as compris, ma chérie.


Celui qui n’a pas compris, c’est Warren, on dirait. Lui n’est pas parti en moi, je ne l’ai pas senti se déverser et sa queue est encore dure et droite dans mon antre humide.



Mes fesses ? Oh là ! Il n’était pas question de ça ! Je ne pensais pas qu’on en viendrait à… je veux dire, je suis assez ouverte aux nouvelles expériences, mais là, à chaud, sans m’avoir prévenue… je ne sais pas trop comment réagir !



À la pensée de sentir cet organe démesuré forcer mon passage le plus étroit, un long frisson me parcourt.



L’idée semble séduire tout le monde, à commencer par la principale intéressée. Nous changeons donc tous de position : Shane, qui a retrouvé sa vigueur, vient prendre la place de Drake qui, n’y tenant plus, s’est abondamment déversé dans la charmante intimité de Myriam. Il est aussi libéré par la même occasion et vient se mettre face à elle, pour qu’elle ravive sa torche de ses lèvres brûlantes. Moi, c’est face à ses autres lèvres, encore couvertes du jus de Drake, et aux grosses couilles de Shane, que je viens loger mon visage, appuyée sur les mains, tandis que Warren s’installe doucement derrière moi. Et lorsque chacun se sent confortablement installé, les réjouissances reprennent de plus belle !


Je lèche d’abord avec application le petit con de Myriam, pour y récolter toute la semence de son partenaire précédent. Puis alors que Shane la pénètre de sa grande hampe, je promène ma bouche sur tout ce qui passe à ma portée : je happe les couilles noires et dures, je tète le clitoris de ma toute belle, je passe ma langue sur la verge qui rentre et ressort de son vagin, goûtant au passage ses sécrétions les plus intimes… Puis je sens une présence étrange, comme un petit chatouillement au niveau de l’anus, et je comprends que Warren tente de forcer mon petit trou avec son index. Loin d’être désagréable, le contact est tout émoustillant ; je sens le doigt presser ma porte, décrire de petits cercles dessus puis s’y enfoncer doucement. Je pousse un petit gloussement absurde, dont je rougis aussitôt, puis un autre, plus long, et encore un, de moins en moins ridicules et de plus en plus excités à mesure que je sens mon anneau de chair se détendre sous le doigt explorateur.


Je m’efforce de ne pas négliger le spectacle que j’ai sous le nez, mais j’ai peur de perdre très vite le contrôle ; alors, pour ne pas risquer de coup de dent involontaire, je me recule un peu et n’utilise plus que ma langue pour stimuler les bourses et les lèvres qui me font face. Derrière, un second doigt est venu se joindre au premier, et de son autre main Warren passe son gland contre mon intimité inondée pour le lubrifier. Le ballet de ses doigts entre mes fesses, de sa queue contre mon vagin, les râles et gémissements de Myriam, Drake et Shane, tout ça me rend complètement dingue, et j’ai l’impression de m’ouvrir comme une fleur sous toutes ces stimulations. Quand, enfin, il me juge prête à l’accueillir, il se redresse, enserrant mes cuisses des siennes, pose le bout de sa verge contre mon anus et pousse doucement, le plus doucement qu’il peut.


Quelle sensation que celle de la découverte de la sodomie ! Tout d’abord, je sens le gland, bien plus large que ses doigts, forcer contre la bague étroite de mon orifice. Je grimace, alors qu’il écarte mes chairs, j’ai l’impression que ça n’en finit pas, qu’il va me déchirer, m’ouvrir en deux… quand soudain mes dernières barrières cèdent et qu’il me cloue au sol, m’arrachant à nouveau un long hurlement. Je sens l’énorme queue en moi, plus profonde qu’aucune autre avant elle… enfin, peut-être pas si énorme que ça, mais là où elle est, elle me paraît vraiment immense. Mon petit trou me brûle, luttant contre l’intrus, puis progressivement il achève de se détendre et très vite Warren glisse entre mes fesses comme il le faisait entre mes cuisses auparavant. La douleur laisse la place à un plaisir, plaisir étrange, vraiment différent et nouveau, qui se diffuse en moi. Je le sens aller et venir, s’enfoncer toujours plus loin, et face à moi gigotent toujours les sexes en folie de Shane et Myriam ; je ne sais plus où donner de la tête, moi !


Les cuisses de Warren enserrent les miennes, mon dos se frotte à son ventre musclé, ses bras puissants entourent les miens, je suis sa prisonnière… mais j’ai fini par m’habituer au membre qui pilonne mes fesses, j’ai repris le contrôle de mon corps et je peux à nouveau promener ma langue sur les lèvres ouvertes de Myriam. J’enfouis mon visage toujours plus loin, là où Shane me laisse la place de me glisser. Au-dessus de moi, Drake se branle frénétiquement, visant la bouche grande ouverte de ma toute belle. Je sens que nous approchons tous de l’orgasme… c’est vraiment une sensation formidable que de faire l’amour à plusieurs comme ça, de se regarder jouir les uns les autres, de se savoir la source de plaisir de plusieurs personnes, d’être une partie d’un grand tout orgiaque ! Warren entre mes fesses, ma tête entre les cuisses de Myriam, Shane dans Myriam, Drake entre elle et moi, s’astiquant sauvagement la queue… bien plus que la queue au cœur de mes entrailles, c’est tout cet ensemble de stupre qui m’amène à l’orgasme. Celui-ci, foudroyant, libérateur, nous saisit tous presque en même temps, Warren se déversant au plus profond de mes petites fesses, Shane explosant si fort dans l’intimité de ma toute belle que des gouttes en débordent de chaque côté de son mât, que je lape avidement, Drake nous arrosant abondamment toutes les deux, sur Myriam, dans sa bouche, sur son joli visage, dans mes cheveux… et notre orgasme à nous, les filles, hurlant bien ensemble sous les coups de reins des taureaux qui nous possèdent…


Vidés, anéantis, nous nous effondrons les uns sur les autres, marée humaine puant le stupre et le sperme. Mon Dieu, c’est vraiment vrai, ce qui vient d’arriver ? À regarder ma toute belle, on dirait qu’elle est aussi sidérée que moi.



Profitant du fait que nous nous trouvons dans des vestiaires, je dis :



Nous nous retrouvons donc tous les quatre sous les jets chauds de la douche. Sous prétexte de l’aider à se frotter, je caresse Myriam de partout, léchant les dernières traînées blanches qui maculent sa poitrine. Les garçons nous matent d’un air goguenard, et c’est Shane qui rompt le silence :



Ce mec ne me laisse pas indifférente, franchement, avec son corps de surfeur et ses manières tout en délicatesse. Mais je me rappelle de ma promesse de la veille :



Les yeux de Shane se perdent dans le vague… visiblement, Helen lui a laissé un souvenir, et un bon !



Et voilà ! Rendez-vous est pris pour une nouvelle orgie de débauche entre étudiants de bonne famille. Mais alors que nous nous sommes tous rhabillés et que nous nous apprêtons à nous séparer, je prends Myriam à part.



Sourire :



J’ai le cœur qui bat à deux cents à l’heure. Elle a dit oui !




Même maintenant, mon cœur continue à pulser comme un dingue, alors que nous sommes étendues nues sur les deux lits que nous avons collés l’un à l’autre, attendant le retour d’Helen. Je meurs d’envie de lui sauter dessus, de transformer la bonne amie en amante, mais nous nous sommes promis d’attendre Helen. Après tout, même si j’en mourais d’envie, c’est surtout parce que je le lui ai promis que j’ai ramené Myriam à la maison. Quand enfin nous entendons la clef tourner dans la serrure, nous nous lançons un regard plein d’une féroce soif de sexe : les festivités continuent !


Ébahie par la vision qui s’offre à elle sitôt la porte refermée, mon amie s’exclame :



La surprise d’Helen devient ravissement libidineux quand elle découvre le corps nu de ma toute belle. Elle se vante de pouvoir provoquer ces regards chez les hommes et de les avoir totalement à sa merci dans ces moments-là, mais si elle se voyait maintenant ! Elle a l’air aussi vulnérable que Drake ou Shane quand j’avalais leur semence. Quant à Myriam, celle-ci semble tout à fait à l’aise, exposant fièrement sa nudité à une parfaite inconnue. Il faut dire qu’après ce que nous avons fait cet après-midi, l’heure n’est plus trop à la pudeur, pas vrai ? Je me concerte avec elle du regard et, comme nous sommes finalement au complet, nous tendons nos bras vers la nouvelle venue. Helen se jette sur nous, sans même prendre la peine d’ôter ses vêtements ; c’est donc nous qui nous chargeons d’effeuiller la belle brune, qui de son côté ne sait par quelles lèvres commencer.


Nous voici toutes les trois nues, à genoux sur le matelas, Myriam la belle châtaine au milieu, entourée par Helen la brune piquante nymphomane à sa droite et moi, la blonde à la peau blanche sur sa gauche. Six mains courent dans tous les sens, six seins frémissent et pointent sous leurs caresses, trois langues se cherchent, se goûtent et se mêlent… rien à voir avec la fièvre sauvage de tout à l’heure, ce soir, c’est la douceur et la volupté qui règnent en maîtresses. J’adore tout particulièrement promener mes lèvres sur leurs peaux, celle d’Helen a une saveur forte, presque acide, tandis que celle de Myriam est douce et a un goût de noisette. De leur côté, elles ne se gênent pas pour savourer mon propre épiderme, qui se couvre de frissons sous leurs caresses. Soudain, je sens une main s’aventurer entre mes cuisses, un doigt fin et agile s’insinuer entre mes lèvres et venir jouer avec mon clitoris. Je m’apprête à lancer un regard blasé à Helen, quand je me rends compte en remontant la main puis le bras qu’il appartient à Myriam, qui me regarde de ses grands yeux noisette d’un air de fausse ingénue. Oh, si tu savais comme tu me rends dingue, ma toute belle ! À mon tour de passer ma main dans ton entrejambe, de sentir tes chairs s’ouvrir sur mon passage, ton petit bouton enfler sous la pression de mes doigts, ton tunnel intime s’écarter devant moi… c’est si bon, ma chérie, comme tu me touches, et comme je te le rends !



Quand ce n’est pas Drake… ne t’en fais pas, Helen, on va s’occuper de toi aussi. Nous nous allongeons en triangle, je passe mon visage contre la douce intimité de Myriam que je commence à si bien connaître, Helen écarte mes cuisses pour venir poser sa langue sur mon clitoris et Myriam achève la figure en s’occupant d’Helen. Et c’est parti pour un nouveau ballet lingual, en route vers le plaisir !


Vous savez ce qui peut arrêter trois filles ensemble ? Absolument rien… nous nous prodiguons caresses, coups de langues, baisers sans fin, encore et encore, toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus fort, je sens qu’Helen glisse sa langue à l’entrée de mon vagin et d’instinct, je fais de même avec ma toute belle, nous gémissons toutes les trois en chœur sous les efforts des deux autres, et tout en douceur et en sensualité, un immense orgasme nous submerge, se prolonge indéfiniment, comme si nous allions rester indéfiniment dans cette position, à nous donner du plaisir jusqu’à la fin des temps… finalement, vaincues, brisées de fatigue, les caresses se font plus lentes, plus rares, nous sombrons peu à peu dans le sommeil, sans même avoir mangé, sans même changer de position, sans même vraiment comprendre ce qui nous arrive… la dernière chose dont je me souviens, c’est Myriam qui soupire :





### à suivre ###