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Temps de lecture estimé : 19 mn
18/01/13
Résumé:  J'adore courir... pas vous ? Vous devriez !
Critères:  fh inconnu grosseins sport jardin préservati pénétratio
Auteur : Ryn      
J'adore courir !

J’adore courir !


C’est bon pour la santé. Ça affine la silhouette. Ça permet de déstresser.


Ok. Il n’y a pas que ça, sinon ça n’en ferait pas un récit revebebe.


Car il y a un truc très agréable aussi dans le footing, c’est les filles. Oui, je parle des autres coureuses, des joggeuses.


Vous allez me dire, c’est toujours agréable, une fille (quoique ça dépende du spécimen quand même) ; c’est vrai. Mais une joggeuse en particulier, ça l’est d’autant plus.


D’abord, la joggeuse porte souvent des tenues plutôt aguichantes, à base de shorts courts (idéal pour les jolis fessiers) et de tee-shirts moulants (idéal pour les poitrines généreuses).


Ensuite, La joggeuse est souvent mince, avec une belle silhouette sportive. Et pour peu qu’elle soit en plus dotée d’un appareil respiratoire volumineux (pour ceux qui n’auraient pas compris : des gros seins), ça devient alors un spectacle visuel très prenant : regardez courir une jolie joggeuse généreusement dotée en la matière ("ça bouge"), et vous aurez vite envie de vous y mettre vous aussi, à la course.


La joggeuse surtout, elle est solitaire. D’accord, il y en a de temps en temps qui courent avec leurs compagnons, et celles-là on ne s’y intéressera pas trop. Bien sûr, solitaires à la course ne veut pas dire solitaires dans la vie, mais je partirai toujours du principe que c’est le cas.


Car aujourd’hui, j’ai décidé que mes footings hebdomadaires ne seraient plus seulement un loisir. On a tous des fantasmes un peu bizarres, et l’un des miens c’est de réussir à attraper une jolie joggeuse au détour d’un chemin, puis d’enchaîner sur des galipettes dans les fourrés.


La récompense après l’effort, en somme. Le genre de trucs qui n’arrive que dans les films pornos (ou les récits revebebe). Et comme je suis un séducteur absolument irrésistible et sûr de moi, j’ai donc décidé que le lieu de mes escapades sportives – un joli parc plein de verdure et de petits coins propices aux ébats discrets – serait désormais un terrain de chasse : on oublie les conventions et on aborde les filles de front, comme un Don Juan.


De toute façon, en cas d’échec, pas de souci : il suffit de continuer sa course dans une autre direction ; des jolies joggeuses, ce n’est pas ça qui manque.







Première tentative, donc (Natacha)




En ce premier jour de chasse, j’ai décidé de m’attaquer à du lourd. Une superbe blonde que j’avais déjà repérée depuis un moment, et qui par pure coïncidence se trouve aujourd’hui même à effectuer son jogging hebdomadaire (bon, disons plutôt qu’au vu de ses horaires habituels, je me suis arrangé pour croiser son chemin…).


De jolies fesses et surtout une très honnête paire de seins. Autant commencer par du haut calibre ; la suite n’en paraîtra que plus facile. Natacha sera donc ma cible.


Oui, au passage, j’aime bien donner des noms à mes cibles (quitte à être déçu si j’apprends au final qu’elles s’appellent Gertrude ou Bernadette). Or, mon algorithme de génération de noms aléatoire, à partir de la combinaison "blonde + beau cul + seins honnêtes" m’a donné Natacha. Ce sera donc Natacha.


Comme cela faisait plusieurs semaines que j’observais Natacha, il m’était aisé de deviner son parcours habituel et de me préparer en conséquence.

Après avoir traversé de long en large le parc par l’allée principale, elle termine généralement son tour par un des petits sentiers boisés.


Et c’est là, bien sûr, que j’ai décidé d’intervenir : à l’abri de tout regard, l’endroit idéal pour un traquenard. D’ailleurs, la voilà qui arrive, toujours aussi attirante, avec son petit haut bien moulant… On se donne donc un peu de courage, on se répète mentalement qu’on a énormément à gagner et rien à perdre, et c’est parti !


Bon.


En fait, je n’entrerai pas dans les détails de cette première tentative. Je ne sais pas si c’est mon manque d’assurance apparent, mes quelques bafouillages ou la teneur de mon discours d’approche qui l’ont indisposée.

Non, on dira plutôt que c’est juste que je devais suer un peu trop, voilà tout. Ou bien elle était pressée. En tous cas l’échange fut bref, et les cochonneries dans les fourrés, c’est tout seul que je devrai les faire pour cette fois-ci.


Mais ça ne me décourage pas pour autant, car je suis une vraie tête brûlée (ou disons plutôt que je m’étais bien rentré dans la tête que j’allais enchaîner râteaux sur râteaux).


J’ai d’ailleurs calculé que, statistiquement parlant, une approche aussi directe et avec le caractère qui est le mien n’a que 5% de chances de réussite. Et encore, si par "réussite" on entend tirer son coup dans la demi-heure qui suit (le scénario idéal) et pas seulement décrocher un rendez-vous (ce qui n’a alors plus rien de très audacieux), alors le taux de réussite estimé tombe sous les 1%… je risque donc de connaître encore quelques échecs avant le jackpot !


Mais statistiquement parlant, au bout d’une centaine d’essais, je devrais avoir des chances d’y parvenir.


Bref, suite à cette première tentative, j’ai sagement décidé d’attendre mon prochain footing pour retenter ma chance. Mon ego est solide, mais il serait malvenu quand même d’accumuler plusieurs échecs cuisants dès le premier jour.


La prochaine fois sera peut-être la bonne (enfin, elle sera forcément bonne, mais je veux dire par là que… enfin on se comprend).







Seconde tentative (Sonya)




Cette fois-ci, ma proie est brune, avec une très jolie paire de fesses et de mignons petit seins (comment ça, mes descriptions physiques se limitent à la beauté des fesses et la taille des seins ?). Je lui attribue donc, par une logique implacable, le prénom de Sonya. Je n’avais encore jamais vu Sonya, mais elle remplit tous les critères requis pour devenir ma seconde candidate.


Après l’habituel petit temps d’observation, j’ai décidé de changer de tactique : plutôt que de pister ma proie, je m’arrange cette fois-ci pour la croiser à plusieurs reprises. Ainsi, la confrontation est-elle moins soudaine, les croisements successifs permettant de préparer l’abordage.


Au premier croisement, je me suis contenté d’un bref coup d’œil, et j’ai bien vu qu’elle m’avait discrètement observé.


Au second, je lui ai souri, et elle m’a retourné son sourire.


Au troisième, je savais qu’il n’y aurait pas de quatrième, car la donzelle commençait à montrer des signes de fatigue.


Alors j’ai rassemblé tout mon courage pour l’aborder de front, comme un grand.

Je lui ai dit bonjour, et elle m’a répondu. Et là j’ai pu enchaîner sur mon discours d’approche savamment préparé.


Bon, d’accord, ce ne sera pas non plus avec Sonya que je décrocherai le Jackpot, mais le bilan n’est pas si négatif : elle m’a répondu, m’a souri (au début, en tous cas) et s’est même arrêtée pour me parler.


Bon, la suite a un peu déraillé, mais passons. Avec une telle progression, de toute façon la prochaine me propose de boire un verre, et celle d’après se propose directement pour une levrette dans les fourrés.







Troisième tentative (Veronica)




Veronica ne court pas souvent dans ce parc, mais je l’avais déjà aperçue auparavant. En recroisant son chemin ce jour-là, je me suis dit qu’elle remplissait toutes les conditions requises pour devenir ma nouvelle cible.


Certes, par rapport aux deux premières, Veronica est nettement plus âgée. Sans doute la quarantaine, mais encore très largement baisable, comme on dit. Les jeunes (je ne sais plus trop si je suis encore un jeune ou pas, à vrai dire) appellent ça des MILF, je crois. Je ne sais pas si c’était vraiment une Mother, mais le "I would Like to Fuck" était justifié.


L’inconvénient des Mothers, toutefois, c’est qu’il peut y avoir un "Father" dans les parages, qui lui la fucke déjà mais n’a pas spécialement envie de partager. Et quand le Father en question se trouve en fait juste à quelques dizaines de mètres, tout de suite cela réduit beaucoup les chances de succès de ce genre d’initiatives.


Dommage ; sa première réaction était plutôt engageante (de la Mother, pas du Father). À moins qu’elle ne se soit juste moquée de moi. Qu’importe. Elle était trop vieille de toute façon : un échec dû à un mauvais choix, voilà tout. Et puis, le Father ne m’a pas cassé la figure ; c’est déjà pas mal.







Quatrième tentative (Natacha bis)




Je retourne à ma Natacha. Souvenez-vous, cette belle blonde à la poitrine appétissante (toujours aussi recherchés, ces descriptifs) qui a failli passer à la casserole lors de ma première tentative (cela s’en est fallu de peu).


Si elle revient courir dans le même parc malgré notre rencontre manquée, c’est bien qu’elle attend avec impatience que je me lance une nouvelle fois ! Il me manquait simplement un peu d’assurance, mais je suis désormais rôdé et confiant dans mes chances.


Mais en fait, non.


Pas mieux que la dernière fois. Pire, même. Je commence à me demander si je ne finirai pas par me prendre une gifle, à force. On va oublier Natacha désormais.


Et là, vous commencez sans doute à vous dire que ce récit n’est qu’une succession d’étapes manquées, et qu’il n’a rien à faire dans la catégorie "érotique". Et vous n’avez peut-être pas tort, mais il n’est pas question pour moi d’abandonner pour autant.






Cinquième tentative (Zohra)




Ce jour-là, je commençais à être un peu dépité après mes échecs successifs (d’ailleurs, il y en a un ou deux que j’ai zappés, car présentant peu d’intérêt pour le récit).


C’est sans doute pour cela que je me gardais de faire d’audacieuses tentatives désormais : un peu plus d’humilité dans le choix initial ne pouvait qu’améliorer mes probabilités de succès.


C’est ainsi que ma cible du jour n’était à première vue que moyennement appétissante : un peu ronde avec un imposant fessier (forcément), Zohra avait du mal à courir.


Mais elle avait quand même réussi à m’exciter car ses seins étaient énormes, et son visage pas si vilain que ça. Je crois que les jeunes nomment ce genre de filles des "Chubbies".


En tous cas, ça ballotait sévèrement sous le tee-shirt et, de fil en aiguille, je me suis dit qu’elle était en fait une cible idéale : pas trop belle, donc pas trop prétentieuse (belle = prétentieuse ; les jolies dames apprécieront le raccourci) et sans doute plus facile à "convaincre" (un peu moins belle = baise à la demande ; les dames un peu moins jolies apprécieront).


Mais suffisamment bandante pour m’exciter au plus haut point.


D’ailleurs, si elle venait courir ici comme ça, avec un tee-shirt moulant aussi fort son imposante poitrine, c’est bien qu’elle ne demandait que ça : qu’un séduisant jeune homme, attiré par sa grâce (celle de ses formes, surtout) la prenne en chasse.


Et en la voyant courir si péniblement, j’avais dans l’idée que je n’étais pas près de la revoir s’essayer à nouveau au jogging : il fallait donc passer outre les doutes qui m’envahissaient, et passer à l’attaque de cette nouvelle cible.


Et en fait, j’avais bien raison de choisir Zohra plutôt qu’une quelconque minette prétentieuse et arrogante. Car loin de m’envoyer bouler comme les autres, Zohra avait répondu plutôt favorablement – et gentiment – à mes avances.


Bien sûr, elle réfrénait mes ardeurs lorsque je me montrais un peu trop entreprenant, mais notre premier échange fut des plus prometteurs.


Et là, vous vous attendez à ce que le récit bascule sous peu pour passer à la fameuse description de la scène de sexe centrale du récit. Mais en fait, non (pas tout de suite ? À moins qu’il n’y en ait pas ? La loose !).


Zohra, je l’ai bien baisée ; et plusieurs fois, même (elle aussi, elle m’a bien baisé d’ailleurs : son appétit est féroce et je ne fus pas toujours à la hauteur). Je garde d’ailleurs un souvenir assez exquis de mon membre se frottant entre ses seins (si une personne est convaincante en terme de branlette espagnole, c’est bien elle) ; mais là n’est pas le propos.


Si ça vous intéresse, elle pourrait faire l’objet d’un autre récit ; mais pour celui-ci, Zohra est hors-jeu : ce n’est que plusieurs jours après notre rencontre dans le parc que j’ai commencé à tâter ses seins, ce qui dans le cadre de mon défi l’excluait d’office.


En fait, avec le recul, je pense que si j’avais insisté un peu, j’aurais peut-être pu concrétiser les choses dès notre première rencontre (d’ailleurs, nous y sommes retournés ensuite, dans ce parc, pour quelques séances de levrette dans les buissons).


Mais j’étais encore sans doute un peu trop timide pour ça, alors il me fallut repartir en chasse, quelques semaines plus tard (le temps d’en avoir fini avec Zohra… à moins que ce ne soit elle qui en ait fini avec moi, je ne sais plus).






Septième tentative (Angelica)



(Le lecteur attentif aura remarqué une mauvaise comptabilisation des tentatives, passant de la cinquième à la septième ; mais le lecteur réfléchi aura bien compris qu’il eût été fastidieux de décrire chacune de ces tentatives quand elles ne présentent aucun intérêt pour le récit).



Fort de ma nouvelle assurance, convaincu d’être désormais un séducteur irrésistible, de surcroît rassuré par des semaines de pratique sexuelle intensive, je suis en situation idéale pour reprendre mon défi là où je l’avais interrompu : me voici donc de retour en célibataire dans mon parc habituel, en tenue de coureur et en posture de coureur de jupons (ou de shorts, plus exactement ; enfin, passons). Et pour cela, la mince et délicieuse Angelica tombait à point nommé.


Après avoir usé et abusé des seins de Zohra (caressés, tâtés, malaxés, sucés, branlés, tâtés encore…), je commençais presque à en être écœuré, de cet organe pourtant si attrayant.

Aussi la très menue poitrine d’Angelica ne me dérangeait pas plus que cela. Au contraire, son appétissant petit cul m’apparaissait comme une offrande que j’eus été ravi d’enfoncer.


Et avec Angelica, j’ai décidé de commencer par une approche beaucoup plus osée.



Heureusement que mes talents d’écriture limités ne me permettent pas de restituer toute la froideur de ce "merci". D’ailleurs, avant même de voir sa réaction, j’étais rouge de honte et ne demandais qu’à partir.


J’eus été bien embêté si elle m’avait répondu "Oui elles sont belles, et d’ailleurs elles sont à la recherche d’un membre bien dur, ça vous dit ?". Je crois que je serais parti en courant.


Je me demande au bout de combien d’approches de ce genre je finirai par me prendre une gifle. Ça va finir par arriver, je le crains.






Huitième tentative (Maeva)





Non, je plaisante. En vérité, je l’ai enfin eue, ma gifle. Je commence d’ailleurs à me dire que je devrais varier les terrains d’opération, car là je commence à avoir l’impression que toutes les jolies filles du parc cherchent désormais à m’éviter.






Neuvième tentative (Robert)



Non, je plaisante.







Dixième tentative (Ophélia)




L’avantage, lorsque l’on commence à avoir une bonne dose de rebuffades, c’est qu’on devient totalement insensible aux humiliations les plus basses. Et que l’on ose, du coup, franchement. On ne peut plus tomber plus bas.


Par exemple, aujourd’hui c’est sur Ophélia que j’ai jeté mon dévolu. Seins ok, fesses ok (rien d’exceptionnels, mais tous deux suffisamment attrayants). Une jolie brunette, propre sur elle, plutôt à l’aise à la course. Je ne l’avais encore jamais vue, celle-ci (elle ne connaissait donc sans doute pas ma terrible réputation).


Sûr de moi, je me lance donc, sur un ton monocorde, dans mon habituel et parfaitement rôdé discours d’approche. Version directe et franche. Plus de temps à perdre, autant aller à l’essentiel.


Alors que j’attends la gifle qui statistiquement a désormais 50% de chances d’intervenir, je l’entends me répondre d’un ton parfaitement neutre :



Pas de gifle, donc, ni-même de regard outré ? Bizarre. Bon, elle se moque sans doute de moi, mais autant en profiter pour prolonger la discussion. Je peux en profiter pour mater, au moins. Mais plus question de me reposer sur le discours rôdé désormais ; il faut improviser.



Ouf, un peu de répartie.



De neutre, son ton est désormais amusé, plutôt léger. Un peu moqueur je dirais même.



Je suis très fier de mon argumentaire implacable. J’hésite une seconde avant d’enchaîner :



Cool. Elle m’a dit cela en souriant. Je peux enchaîner les allusions bien crades sans qu’elle me mette une gifle. Je doute que cela puisse déboucher sur quoi que ce soit, mais au moins cet échange est amusant.


Je reprends donc mon argumentaire là où je l’ai laissé, afin de vaincre les réticences de mon adversaire :



Elle marque un temps d’arrêt, avant de rajouter en souriant franchement :



Belle tentative de déstabilisation, mais qu’importe. Au point où j’en suis, je serais idiot de faire marche arrière. Pas question de lui faire le plaisir d’un piteux abandon :



Toujours le même sourire provocateur. Mais je relève le défi :



Pour seule réponse, je n’ai droit qu’à un bref sourire, suivi d’un silence un peu gênant (pour moi). La conversation reprend une longue minute plus tard :



Très convaincante, cette sortie-là. Le genre de choses qui peut flinguer toute mon argumentation.



Perspicace, la demoiselle ! Mais elle aurait plutôt dû dire "à toutes les belles nanas qui courent".



Si à cet instant je suis désormais certain qu’elle se paye ma tête, au moins cette demoiselle est-elle très drôle.


Un peu décontenancé par cette dernière attaque, je me contente de continuer ma course à ses côtés sans dire un mot. Elle, elle semble plutôt à l’aise, au contraire.


Une ou deux minutes plus tard, la donzelle stoppe sa course. Je m’attends à ce que notre échange se termine là, quand elle me balance :



Elle se fiche de moi ou quoi ?


De toute façon, je n’ai rien à perdre ; mon amour-propre s’est envolé depuis longtemps. Je me dirige donc vers le lieu désigné, me demandant quel genre de tour on s’apprête à me jouer.


Naturellement, lorsque j’arrive à l’endroit convenu, je suis seul, et reste ainsi à attendre bêtement de longues minutes. C’est au moment où je commence à me dire que la plaisanterie a assez duré que je la vois débarquer de nulle part, l’air de rien.



Je suppose qu’elle fait référence au fait que je suis toujours en short. Bah, je n’ai encore rien vu de son petit cul moi non plus.


Elle jette alors un regard circulaire autour d’elle avant d’ajouter :



Vive la nature effectivement. C’est justement dans ce petit recoin parsemé d’arbres que j’ai déjà procédé à quelques galipettes avec Zohra : je joue à domicile, c’est mon avantage. Mais la situation présente, quoiqu’extrêmement excitante, est quand même nettement plus étrange.


Elle, en tout cas, devant ma relative inactivité, a décidé de prendre les choses en main. Je vois cette sympathique demoiselle me tourner le dos, puis s’appuyer à un arbre.

Quelques secondes plus tard, le short est baissé, la culotte aussi, et une jolie paire de fesses se présente à l’air libre : ce sera donc du par derrière, ce qui n’est pas pour me déplaire. Le met est parfaitement présenté, et des plus appétissants : il n’y a plus qu’à.



Bon, fini les tergiversations ; c’est l’heure de la dégustation. Je me dépêche de m’armer, ce qui me vaut un regard curieux, limite moqueur de la demoiselle.


Bien sûr, au vu de l’aspect quelque peu surréaliste de la situation, l’enfilage du préservatif est un vrai calvaire, ce qui me vaut une remarque supplémentaire :



« Tu feras moins la maligne quand je t’aurai mis ça dans le cul », me dis-je. Et d’ailleurs, c’est bien ce que je m’apprête à faire. Une fois le matériel en place, je me positionne et prends appui : plus qu’à pousser.


Dieu, que c’est bon ! Moi qui étais persuadé qu’elle se fichait de moi : nous y sommes pourtant. Bon, elle est peut-être en train de se foutre de moi quand même, d’une façon ou d’une autre, mais je suis quand même en train de la besogner dans les fourrés.


Et par derrière, en plus. J’aimerais bien voir à quoi peut ressembler mon visage dans un moment pareil : c’est tout juste si j’ai pas la langue pendante à prendre ainsi mon pied dans de telles circonstances.


Il faut aussi dire qu’elle a beau avoir couru une bonne heure, elle a encore de l’énergie. Loin de rester passive, elle accompagne chacun de mes va-et-vient par des mouvements adaptés. On reconnaît bien la sportive !


Tout en la besognant et tandis qu’une de mes mains reste solidement fixée sur ses fesses, l’autre se glisse sous son tee-shirt, à la recherche de ses seins. Quoi de plus agréable que de prendre par derrière une nana tout en lui caressant la poitrine ?


Mais je reçois alors une petite tape d’avertissement et une remarque cinglante :



Bon, de toute façon, j’ai déjà eu l’occasion d’en tâter, des seins, ces derniers temps (et des bien plus gros) ; alors, c’est un détail. Si ça peut lui permettre de garder sa fierté…



« Justement, je suis pas ton copain, et c’est très bien ainsi. Pas sûr que lui te saute comme je le fais en ce moment. »


Soudain, je sursaute. Des bruits de pas. Un coureur ou une coureuse qui se rapproche.


Merde. Le côté exhibitionniste, c’est pas vraiment mon truc. Je stoppe mes assauts tout en retenant mon souffle, alors que je l’entends me murmurer :



Décidément, elle chambre beaucoup. Mais si c’est le prix à payer pour ce petit moment de bonheur, alors soit.


De toute façon, on entend l’homme ou la femme en question s’en aller : nous gagnons donc quelques minutes de bonheur supplémentaire. Et c’est reparti pour la petite séance de baise avec la dame, toujours aussi superbement appuyée contre son arbre !


J’ai envie de lui dire « Salope, t’aimes ça, hein ?! ». Mais je me contente de dire :



À dire vrai, je commence à m’inquiéter un peu : ça fait plusieurs minutes déjà que je la "besogne" avec un bon rythme, et je n’ai pas le moindre signe de satisfaction de sa part.


Je sais que je suis loin d’être un gigolo, mais en général j’ai un minimum de "retours" de mes partenaires. Il faut dire aussi que Zohra, elle se mettait rapidement à crier (et m’insulter parfois), alors le contraste est violent ; et là, je sens que je suis déjà proche de l’explosion tandis qu’elle semble tirer la tronche les rares fois où j’aperçois son visage…



Un peu vexant comme phrase, mais bon… je commence à en avoir l’habitude. Je crois aussi que son attitude contribue pour pas mal à mon excitation.



Alors, elle se "désengage", et je me laisse faire tandis qu’elle se retourne face à moi. Je me retrouve alors tout penaud, mon membre bien dressé tandis qu’elle me fait face…


L’espace d’un instant elle me toise avec un sourire narquois, d’un air qui veut dire « C’est moi qui commande ici ». Et aussitôt après ses mains s’emparent de mon sexe ; des mains habiles et qui savent ce qu’elles font ; et en l’occurrence, elles enlèvent le préservatif puis cherchent à faire cracher mon jus le plus vite possible.


Si j’avais été un peu plus téméraire, j’aurais lutté. Mais j’étais au bord de l’explosion, juste décidé à profiter et non à lutter ; aussi, quelques secondes plus tard, je sentis mon sperme s’échapper tout en m’entendant proférer quelques cris rauques et sans doute terriblement grotesques.


Loin d’être inactive, mon Ophélia avait entretemps approché sa bouche de mon sexe, et en recueillait ainsi tous ses rejets. Mais c’est qu’en plus elle avale ! Dieu doit exister pour avoir mis en travers de ma route une si charmante créature… Il y a bien quelques gouttes qui tachent son tee-shirt (si son copain fait une analyse ADN, elle est fichue) mais l’essentiel est récupéré.


Bon, ceci dit, à peine en a-t-elle avalé une partie qu’elle recrache le reste aussitôt.



En cet instant, je me sens à la fois terriblement satisfait, et quelque peu ridicule. Tandis qu’elle est déjà presque rhabillée, je reste sur place ne sachant quoi faire, pas encore remis de mes émotions.



Mince. J’ai qu’une envie pourtant : c’est de recommencer. Alors que je me décide enfin à me rhabiller, elle enchaîne :



Je reste bouche bée. Quel con ! Évidemment, tout s’explique. Je le savais bien que ça n’arrivait que dans les vidéos pornos, ce genre de scénarios ! Bougre d’âne : tu croyais peut-être qu’une si jolie fille allait s’offrir de cette façon à toi, le mec lambda ?



Ouf.


Je peux répondre d’un ton blasé bien que peu convaincant :



Ça tombe bien, je lui en avais déjà donné un ; un prénom. Elle restera donc Ophélia.



Bon, je pouvais toujours tenter.


Un bref silence s’installe alors entre nous avant qu’elle ne reprenne sur un ton cette fois-ci tout à fait sérieux :



Elle marque un temps d’arrêt en souriant, avant de reprendre :



Un clin d’œil complice, avant de rajouter :



Et c’est sur ces mots accompagnés d’un grand sourire qu’Ophélia s’en est allée. Je ne l’ai plus jamais recroisée depuis.


À dire vrai, je ne sais pas trop si c’est moi qui l’ai baisée, ou plutôt elle qui m’a baisé.


La conclusion la plus neutre serait de dire que nous avons fait l’amour, fut-ce si passager.


Qu’importe : j’adore courir !