Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15420Fiche technique33187 caractères33187
Temps de lecture estimé : 20 mn
25/01/13
corrigé 10/06/21
Résumé:   Charlotte cherche l'inspiration pour son sujet de philo. Kévin arrive et les étudiants se lâchent !
Critères:  f h fh copains voir fmast hmast nopéné exercice
Auteur : Cheminamants  (Les pensées nous mènent, là où nos pas imaginent un chemin.)      Envoi mini-message
Merci monsieur Cadbury !




Je suis dans ma chambre d’étudiante, assise en tailleur, bien calée sur mon lit avec une tonne de coussins derrière le dos, et me voilà absorbée par mon sujet de philo. Il n’est pas vraiment cochon-cochon, mais il parle d’érotisme, de tentation, d’envie et de sexe.


À côté de moi, j’ai mon ordi posé sur un plateau pour qu’il ne chauffe pas. Je travaille de cette façon depuis le lycée et comme j’ai mon samedi après-midi tranquille, j’écris pour l’instant tout ce qui me passe par la tête, en piochant de temps en temps dans la boîte de « Fingers ».


J’ai bien de l’imagination à foison, mais pas assez d’expérience de la vie, enfin à mon idée. Mais à vingt-trois ans, rien de dramatique c’est sûr et je ne demande qu’à apprendre !


Encore un truc : j’ai de la répartie aussi, je ne m’appelle pas Charlotte pour rien et c’est bien nécessaire avec le prénom que je porte !


Au fil du temps, je me suis blindée contre l’humour « à la mords-moi le nœud ».

Tout juste ! Le « nœud », c’est ce que certains messieurs en mal de friandise n’ont rien trouvé de mieux à me proposer, si vous pouvez me suivre jusqu’au niveau de leur ceinture…

Vous voyez le truc qui ne demande qu’à gonfler avec un peu de levain ? Eh bien voilà la proposition pas très romantique de dessert qu’ils m’ont offerte ! Je souris en repensant à toutes les fois où ils ont essayé de me le présenter sur un plateau, comme par exemple : « Vous portez à merveille votre prénom bien gourmand et je peux vous proposer mon pralin pour vous régaler ! »

Bin voyons ! Histoire de compléter la recette à la Charlotte, à prendre directement sur leur biscuit en plus !


Eeeeeet biiiiin nooooon !


Ils ont eu du mal à digérer mes refus pourtant bien enrobés dans une jolie phrase, car pas question de me mettre en bouche comme ça, et vice versa ! même si ceux de la génération de mes parents me disent :

« Tu verras Charlotte, un jour tu seras amoureuse et tu craqueras, comme tout le monde et tu seras bien contente d’y goûter ».


Y goûter, oui bien sûr, mais je n’ai pas besoin de leur dire que j’ai déjà mis en bouche le sel de la vie, bu de délicieux cocktails explosifs et me suis déjà régalée de recettes alléchantes. Penser à toutes ces gourmandises me donne faim, je sors donc un « Finger » de la boîte et je le mange en pensant que je ne demande pas seulement ça, de l’amour avec les corps. À présent, j’ai besoin d’amour avec le cœur pour vivre une belle romance. À y réfléchir, je suis sûrement romantique, tout le monde l’est plus ou moins. Il faut juste que je sache où je me situe. Tiens, ça me rappelle le truc bizarre qui m’a rendu nunuche lundi dernier avec Kevin mon copain de fac.


J’avais envie de ronronner et j’espérais même qu’il me drague gentiment, si je veux être honnête avec moi-même. Allez, autant avouer que je rêvais d’encore plus, comme vivre un amour torride fait de roucoulades tendres et coquines enrobées de mots d’amour. C’est sûr, il y a du romantisme quelque part dans mon cœur et dans ma tête en plus du désir, pareil au feu qui m’a pris au ventre quand j’étais en face de Kevin.




—oooOooo—




Bon, voilà, voilà, il est temps que je me colle à ma dissertation, maintenant que je me suis mise dans une ambiance adéquate.


Je relis le sujet à traiter :

« Érotisme suggéré, tentation, envie, réalité sexuelle à assouvir. Développez le mouvement de votre pensée en partant d’un extrait de texte ».


Wouhahouuu ! Rien que ça ! Il n’y va pas par le dos de la cuillère Georges, notre prof de philo.

(Sans lui manquer de respect, entre étudiants, on le nomme par son prénom quand on parle de lui.)

Au secouuuuurs Georges !


Machinalement je croque dans un « Finger » et je le savoure avec un tel plaisir que l’envie me prend de me régaler encore…

Et lorsque je sors à nouveau un bâtonnet, il me vient cette idée en pensant à mon prof :


« Tu ne pouvais pas le faire un tout petit peu plus… court ton sujet, Georges ? »


Vraiment tout le contraire de mes Fingers, tellement bons, enrobés de chocolat qu’on reste frustré. Je me souviens du petit garçon de la pub qui disait :


« Monsieur de Cadbury vous pourriez pas les faire un petit peu plus longs ? »




—oooOooo—




J’examine de plus près le biscuit que je tiens dans la main, en espérant ne pas faire fondre le chocolat avec la chaleur de ma peau. Mon imagination vagabonde et les mots s’imposent à moi comme des évidences. J’associe alors le bâtonnet à un sexe d’homme, la gourmandise à la tentation et le désir à l’envie sexuelle. Je réalise enfin que tout cela peut me servir pour ma disserte, pour peu que je trouve un texte avec une ambiance érotique…


Hummm, si seulement j’avais aussi un complice pour réaliser mon fantasme de dévorer une telle gourmandise masculine !




—oooOooo—




Maintenant, il est temps que je trouve un texte qui me plaise et je cherche un bon moment sur internet.


Voilà je l’ai trouvé ! Compliqué, tordu, mais il parle des bâtonnets de manière suggestive. Je fais un copier-coller et hop ! Le voilà sur ma page OpenOffice Writer en complément de toutes mes pensées inscrites jusqu’à présent :



J’imagine à mes côtés un homme au sexe redressé,

comme un bâtonnet de monsieur Cadbury…

Il est ici pour un goûter gourmand, immobile, invité sur mon lit,

et je devine son attente de moi, bien raide sur le drap

espérant plus que le regard d’une amie.


Qui subit la plus grande frustration d’après vous ?

Le maigrelet proposant une ration de chocolat sur le bout,

en désespérant que ma bouche le prenne ?

Ou moi, passionnée avouant privation de tralala au bon goût

et refusant le pieux sur la couche avec peine ?


Je n’offre pas grand plaisir à ma langue,

en léchant le frein jusqu’à la fonte,

si dès que fini de satisfaire la gourmande,

nul espoir m’est donné d’en retrouver au moins un, sur dix lieues à la ronde.

Ainsi, plutôt que de plonger le bâtonnet dans mon antre buccal en traître

et me sentir vite désolée d’être responsable de sa fonte totale

jusqu’à le faire disparaître,

je préfère le laisser ici

de belle manière monté sur mon lit.


Mais j’avoue mon envie polissonne de multiplier les délices,

et j’invite le bâtonnet qui bande à retenir un peu sa coulée

quand ma main emprisonne avec entrain le bel appendice

et s’agite pour libérer l’offrande avec succès.

Puis n’en déplaise à monsieur Cadbury,

je dévore avec malice le chocolat qui s’étale sur mon lit.

Et j’avale à l’aise toutes les calories !


Signé : Cheminamants




—oooOooo—




Je le relis en me demandant si ça va plaire à Georges.

Mince, on frappe ! Et ça tombe juste quand je commence à avoir des idées plein la tête !

Puis j’entends :



Tiens, quand on parle du loup… C’est Kevin, mon copain de classe de la fac qui est loin de me laisser indifférente. Il a, lui aussi, une chambre dans le bâtiment d’à côté. Je commence par penser : « Qu’est-ce qu’il me veut ? C’est pas le moment ! » pour aussitôt moduler ma première impression en fouillant un peu plus dans ma boîte à désirs : « Bien que… avec un petit coup de pouce, ou tout autre doigt bien placé, il pourrait devenir mon complice si seulement il ressentait quelque chose pour moi ».



Je le vois embarrassé, sans doute pas plus que moi. Je ne bouge pas, gênée d’avoir toutes ces idées en tête et je lui propose ma chaise de bureau puis j’attends qu’il me dise ce qu’il me veut.



Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire avec malice et coquinerie. Pas par méchanceté, pas pour me moquer, mais je suis si spontanée que ce n’est presque pas de ma faute. Je me reprends un peu et lui demande :



La huitième fraction de seconde plus tard, je regrette déjà :



Ouuulàlà… Qu’est-ce qu’il va penser de moi maintenant, quand il va comprendre ce que je ressens pour lui puisque j’ai tout écrit ! Car il est malin Kevin et à vingt-deux ans, il en a vu plus que moi. « Vu », c’est juste pour ne pas en dire plus, mais il m’a déjà confié qu’il n’a pas fait fonctionner que ses yeux pendant les vacances de Pâques.




—oooOooo—




Je me concentre sur son visage expressif qui se transforme au fur et à mesure qu’il parcourt tout ce que j’ai écrit, le texte suggestif, mes pensées intimes… puis il me regarde avec un petit sourire indéfinissable. Là, je suis mal ! Il faut que je trouve un truc à dire pour ne pas perdre contenance. Quelque chose de tout simple, ou pourquoi pas, mettre carrément les pieds dans le plat. Allez, je me lance ! et d’une voix suave je lui demande son avis :



Il me regarde avec intensité et ses yeux dans les miens me mettent à nu. L’ambiance devient particulière et je veux le détourner de ma gêne qui est à couper au couteau. Je dois réagir vite pour empêcher mon trouble qui monte de monter encore plus, car j’ai peur que, même en ayant commencé la grimpette au niveau de mes pieds, la tête soit définitivement atteinte plus vite qu’il ne me faut pour le penser.



Dans le mille ! Il a tout compris. Je me sens aussi bizarre que la dernière fois, même encore plus quand je le vois se lever de la chaise.

« Stop Kevin, ne viens pas t’asseoir à côté de moi sur le lit ».

Trop tard, c’est fait ! je ne l’ai pas pensé assez fort, sans doute, ou pas pensé assez vite… mais au fond ça me plaît bien de le sentir contre moi.


Elles sont complexes les impressions contradictoires et simultanées qui me gagnent, comme liées, inséparables, et mon cerveau fait la balançoire. Une fois la sensation de trouble tout en haut, je l’apprécie comme une envolée délicieuse ; et l’instant d’après, j’ai envie de redescendre pour jouir un infime moment de la sérénité rassurante en frôlant la terre. Puis le désir intense me reprend bien vite et je repars pour une nouvelle ascension qui me ramène au ciel. Un coup je flirte avec les nuages, le coup d’après je redescends sur terre, entre folie douce et raison.




—oooOooo—




Enfin je réussis à reprendre le contrôle de moi-même en l’entendant à nouveau :



Je fais l’hypocrite en réagissant ainsi car je n’ai pas envie de lui dire que j’aime les petits gâteaux, lui, le texte, et cette association de gourmandises à savourer.



J’ai répondu de manière pas très loquace, contrairement à mon habitude, en prenant conscience que c’est peut-être de la folie… mais ce n’est pas nécessaire d’en dire plus. Nous relisons le poème que j’ai trouvé, puis je l’interroge :



J’inspire un bon coût, puis après avoir vidé l’air avec une infinie lenteur, je sors de la boîte le « Finger » qui servira à notre jeu et je le pose sur mon lit. Ça me plaît, même si c’est un jeu dangereux et que mes ailes d’oie presque blanche risquent de se faire brûler.




—oooOooo—




J’enlève mon ordi et le place sur la table, puis je reviens sur le lit en avançant à quatre pattes de manière féline vers Kevin et le biscuit. Je me mets à genoux dans la position d’une chatte prête à bondir tout en surveillant mon bâtonnet. Je me montre ronronnante en jetant un regard un peu provocateur vers Kevin, comme pour lui dire : « Allez ose ! Laisse-toi tenter par cette gourmandise pour que je puisse planter mes griffes de chatte fatale sur ta main. »


Kevin me sourit, me lance un clin d’œil puis s’allonge de côté en s’appuyant sur son coude de telle manière que sa bouche se trouve à une vingtaine de centimètres du bâtonnet. Il l’effleure avec son doigt et livre sa pensée, un peu comme s’il se parlait à lui-même :



Tout en parlant, Kevin pose une main sur sa braguette de jean. Tour à tour il me fixe, puis porte son regard sur le gâteau avant de planter à nouveau ses yeux dans les miens.



Je change de position, et m’assieds à côté de lui. Je me sens excitée et je suis un peu fébrile, pas vraiment hésitante, mais plutôt comme prise d’une légère appréhension. Je me demande quelle sera la réaction de Kevin quand ma main se trouvera sur sa braguette et qu’il réalisera mon intention de défaire ses boutons pour commencer l’exploration. Comme j’aime bien savoir, j’ose lui demander :





—oooOooo—




À peine sa phase finie, je m’enhardis et ma main découvre la chaleur de son sexe à travers son jean et son… quoi ?

Il me reste à le découvrir. Mes mains tremblent un peu, mais avec patience je déboutonne sa braguette puis j’en écarte les côtés et… je frôle le tissu rouge… le bien-être me gagne.



Avec ma main… je pense que c’est le minimum… et je veux savoir à quel point cela me fera saliver.




—oooOooo—




Kevin soulève ses fesses pour descendre son jean jusqu’à me montrer entièrement son boxer, mais pas plus. À moi de continuer. Je m’allonge sur le ventre de telle manière que ma tête se trouve à côté de son bassin, puis je redresse mon buste, je pose mes coudes sur le lit et prends ma tête entre mes mains. Je regarde Kevin avec un sourire victorieux et complice, heureuse de le voir abandonné dans l’attente puisqu’il se livre à ma volonté. C’est à moi de choisir.


Je baisse ma tête jusqu’à effleurer son boxer de mes lèvres, puis je souffle mon haleine chaude comme si je voulais le réchauffer. Je ne sais pas encore si sa température est montée jusqu’en haut, mais je vois que son sexe commence à tendre dangereusement le tissu. Les muscles de ses cuisses se tétanisent et je jubile.



Je soulève l’élastique de son boxer au niveau de sa taille, puis je libère sa verge qui n’est pas très grande. Mais dès que j’aurai vérifié son diamètre, je pourrai sûrement confirmer que mes doigts ne sont pas assez longs pour se rejoindre en l’encerclant. J’ai pourtant de longs doigts, oui… je ne mens jamais sur ces choses-là. Je ne sais pas si je vais oser placer ma main aussitôt sur sa verge où le faire patienter encore un peu.




—oooOooo—




Quand je comprends qu’il n’en peut plus d’attendre ma main sur sa hampe, je me décide et mes doigts touchent, entourent et découvrent et je ne suis pas surprise de constater alors, au plus fort de son érection, que même en comprimant ma main au maximum sans lui faire mal, elle ne fait pas le tour de son membre viril.



Droit dans les yeux… nous nous regardons droit dans les yeux… Un ange passe !


Puis après un sourire échangé, je reprends.

Je joue, je caresse, j’explore le mandrin de Kevin main pleine ou du bout des doigts en cherchant à varier ses plaisirs. Il réagit en se crispant sur le lit et accroche le drap avec sa main pour se maîtriser quand je le masturbe d’un geste précis et ferme en amplifiant et en intensifiant mon mouvement. Une petite victoire perso en voyant que je le chauffe tout entier aux sons rauques qui sortent de sa gorge. Que cette balade charnelle est excitante !


Je vois Kevin qui lutte entre choisir de me laisser continuer en retenant difficilement son éjaculation, mais prolongeant son plaisir, ou lâcher ses jets que j’imagine puissants et s’en vouloir de n’avoir pas tenu plus longtemps.


Quel dilemme pour un homme, alors que je suis moi-même interrogative sur qui va gagner au final entre ma main et ma bouche.


Si j’hésite encore, c’est qu’il vaut mieux que je vive plus longtemps ces petits moments délicieux en jouant de ma main. J’adore cette sensation qui me prend dans le ventre et je trouve merveilleux le plaisir que j’ai à regarder son phallus. Il faut voir le nombre de petites gouttes qui perlent. Ouulà, excité comme il est, il ne faudrait pas qu’il se déshydrate. Peut-être que… ma bouche pleine de salive… Autant lui demander ce qu’il en pense :



Je n’ai pas encore essayé ce domaine-là, mais j’ai bien envie de le taquiner encore un peu :



Là il monte d’un cran, c’est sûr ! Mais cet homme est important pour moi et j’ai besoin de savoir s’il comprend la plaisanterie, s’il est rancunier, tolérant, patient et respectueux, qualités importantes quand il s’agit de réussir une relation amoureuse.


De lui poser ces questions ne servirait pas à m’en donner les réponses fiables, même si elles étaient sincères, puisqu’il les choisirait consciemment, tandis que là, j’ai la possibilité d’avoir des réactions spontanées. Alors, je continue un peu sur ma lancée :



« Puis, n’en déplaise à monsieur Cadbury,

je dévore avec malice le chocolat qui s’étale sur mon lit.

Et j’avale à l’aise toutes les calories ! »

je vais très certainement prendre goût… « de toi »…




—oooOooo—




Kevin n’attend pas plus longtemps. À genoux tous les deux face à face, il cramponne ma chevelure d’une main et baisse ma tête pour qu’elle soit au plus près de sa trique, sans gêner ses mouvements. Mes mains sur le haut de ses cuisses, je regarde le membre s’échauffer avec ses doigts qui l’enserrent vigoureusement. J’ai envie de l’encourager :



Je crache sur sa queue de peur qu’il s’irrite la peau à s’enflammer ainsi, et le gland se couvre du mélange blanchâtre fait de salive et de sperme baignant dans son liquide séminal. J’ai une envie folle de jouir. Avec un geste impatient, j’écarte mes petites lèvres gonflées et j’entre aussitôt deux doigts d’un coup dans mon vagin dilaté, ouvert, suppliant mon attention.


Je me masturbe avec énergie en pensant à la belle défonce que je réclamerai à Kevin un de ces quatre. Vu la taille et la dureté de son sexe, sans oublier son endurance évidente, j’en prendrais sûrement jusqu’à satiété, des coups de burin plein le ventre avec ses couilles s’écrasant de manière effrénée sur mes fesses…


Oooh… que c’est stimulant d’y penser !



Impressionnant son orgasme, et le mien juste un peu décalé pour que je me régale du sien ! Les puissantes giclées partent dans tous les sens et j’en reçois aussi sur ma cuisse, toutes chaudes et bien baveuses.


L’apaisement vient vite pour lui. Dommage… c’est un homme… Mais je suis ravie de le voir s’affaler sur mon lit, vaincu, terrassé, vidé d’un coup de sa substance vitale et de son énergie.


Assise sur mes talons, mon orgasme se prolonge encore et encore et je ne me gêne pas de faire envie à Kevin, avec ma jouissance qui n’en finit pas. D’abord clitoridienne avec la pression de ma paume de main, mais quand mon clito turgescent devient trop sensible, la vague déferle dans mon vagin. Je crispe mon périnée musclé qui se contracte sous mes deux doigts enfoncés au plus loin pour profiter jusqu’au bout de mes spasmes.


Excellent, mais toujours moins fort lorsque je m’oblige à garder les yeux ouverts plutôt que de m’abandonner complètement.



Je passe mon index plusieurs fois sur ma cuisse pour recueillir chaque giclée et ma bouche finit délicieusement le nettoyage. Je me régale littéralement de son sperme à peine salé.




—oooOooo—




Nous reprenons nos esprits et par grandes inspirations de bien-être nous profitons de l’air étonnamment chargé de l’odeur de nos corps repus. La transpiration perle encore sur nos peaux moites tant nous avons été chauds. Nos sexes satisfaits retrouvent un repos apaisé.



Au lieu de répondre tout de suite, je vais chercher dans mon armoire la petite corde que j’utilise en douce pour accrocher mon linge et le faire sécher durant la nuit. Puis avec un sourire jusqu’aux oreilles je la tends devant ses yeux.



Sans attendre plus longtemps, nous remettons en ordre nos vêtements, et je pense que pour servir mon petit cul, ma chatte et ma bouche, il faudra bien toute la nuit.

Puis je souris en évoquant notre prof de philo, sans qui nous n’en serions pas là :



Je sais que j’ai gagné d’avance…