n° 15439 | Fiche technique | 8060 caractères | 8060Temps de lecture estimé : 6 mn | 01/02/13 |
Résumé: Une femme se lance dans une lecture érotique pour son plus grand plaisir, et celui de celle qui partage son lit. | ||||
Critères: ff hotel amour intermast cunnilingu confession -couple -fhomo | ||||
Auteur : Shaton Envoi mini-message |
Je suis une jeune femme de vingt-trois ans qui a découvert il y a peu la relation physique avec une femme. Je suis tombée amoureuse d’elle alors que je ne m’y attendais pas, et c’est avec délectation que je découvre petit à petit toutes les facettes du plaisir saphique.
Je vous laisse ici être le témoin privilégié d’un moment intime. J’espère que vous apprécierez !
Nous sommes en week-end à Paris, chez des amis. Il est tard, chacun est allé retrouver sa chambre après une journée occupée par une longue visite de la capitale et un dîner placé sous le signe de la bonne humeur.
Je suis allongée sur le ventre, simplement vêtue d’une culotte (mon pyjama préféré depuis deux mois que je ne dors plus seule…). Je lis d’une voix que j’espère agréable un livre acheté plus tôt dans une fameuse librairie du Marais.
Les mots et les phrases les plus sensuels, les plus excitants s’enchaînent, se suivent et ne se ressemblent pas, si ce n’est dans l’effet qu’ils produisent ! Et puis délicatement une main se pose dans le creux de mon dos et glisse le long de ma colonne vertébrale. Je perçois un souffle au creux de mon oreille. J’aime ce doux ronronnement…
Je poursuis ma lecture : des femmes qui se frôlent, se découvrent, se goûtent…
Je sens alors des jambes glisser le long des miennes : la femme qui jusque-là était restée à mes côtés se meut pour permettre à sa poitrine de caresser mon dos. Délicatement ses doigts agrippent mon unique vêtement pour le tirer au pied du lit. La température monte… Je me concentre sur les mots imprimés sur la page, qui semblent ne laisser indifférentes ni la lectrice que je suis, ni l’auditrice à mes côtés.
Elle s’allonge près de moi, sa tête près de mon épaule, sa main caressant sans cesse mon corps frissonnant. Son souffle se fait plus intense et je savoure.
Les mots se font plus crus, plus sexuels, la description de leurs ébats plus vivante. Ma lecture devient plus lente afin de profiter de chaque mot et de prendre le temps de visualiser les scènes décrites.
Une main écarte une de mes cuisses, et ses doigts glissent vers ma source chaude. Je gémis mais essaie de poursuivre ma tâche. Elle laisse glisser son corps le long du mien, se place derrière moi et je sens contre le mien la chaleur de ce corps qui me fait vibrer. Ses doigts experts explorent avec délicatesse mon anatomie qui lui est déjà acquise. Le plaisir me submerge et me cambre… mais je parviens à poursuivre ma lecture. Cependant mon souffle est coupé, les phrases sont saccadées.
Je ne sais plus où donner de la tête : je me représente les deux femmes dans leurs aventures sensuelles tout en frémissant sous les caresses de ma douce. Je fonds.
Ses doigts se font plus pressants, plus fureteurs et mon intimité n’est plus qu’humidité. Je perds de plus en plus le fil des mots qui ne font plus sens dans mon esprit, jusqu’à ce que je ne parvienne plus à lire du tout. Je suis à elle ! Elle peut faire de moi ce qu’elle veut !
Je gémis, me cambre, souffle…
J’abandonne enfin l’objet de ma lecture, me tourne et m’offre à elle entièrement. Son visage s’approche de sa main active tout en gardant son regard plongé dans le mien. Elle veut me voir vaciller. Et ses lèvres se posent délicatement sur mon bouton gonflé de plaisir. Elle reste volontairement immobile un instant mais je suis incapable de supporter cela et commence à onduler mon bassin. Je ne peux contenir un gémissement de plaisir. Cette réaction semble la satisfaire. Elle laisse alors ses lèvres s’entrouvrir afin de laisser sa langue pratiquer la plus douce des caresses qui soit.
Je voudrais que ce moment dure une éternité.
Elle commence par une caresse douce et délicate, mais petit à petit sa langue se fait plus gourmande, plus impatiente et plus fougueuse. Elle reprend un mouvement de va-et-vient avec sa main droite qu’elle avait abandonnée pour que je profite pleinement de ses caresses buccales. La combinaison de ses deux attentions démultiplie les sensations et le plaisir !
D’une main je saisis un oreiller que je plaque sur mon visage, et de l’autre j’attrape la main libre de ma douce que je serre aussi fort qu’elle me fait vibrer. Je suis envahie d’une chaleur étouffante qui prend naissance en mon ventre, grossit, s’intensifie jusqu’à ne plus pouvoir être contenue dans cet espace et se rue vers ma gorge. J’étouffe mes gémissements et mes cris dans l’oreiller pour nos voisins de chambre, mais je ne contrôle ni les soubresauts de mon bassin, ni les sons qui émanent de mon corps brûlant de plaisir.
Quand je retrouve quelque peu mes esprits je me sens planer. Elle est là, près de moi, me serrant dans ses bras et observant avec un certain contentement les effets de ses caresses. Je l’embrasse amoureusement tout en reprenant mon souffle et mes mains glissent sur son corps. Nos jambes s’entremêlent et je sens sur ma cuisse qu’elle a eu beaucoup de plaisir à m’en donner. Mais cette sensation me donne envie de lui en donner davantage. Alors je décide de reprendre la main.
Ne lui laissant pas le choix je l’incite à se mettre sur le dos et à laisser ses mains au-dessus de la tête. Je l’embrasse langoureusement, laisse glisser mes doigts sur ses hanches et de ma cuisse caresse son sexe trempé. Puis mes baisers quittent ensuite ses lèvres pour descendre dans son cou. Elle tourne la tête pour en profiter pleinement. Je mordille le lobe de son oreille, chose qu’elle adore ! Et je ne peux rester si haut plus longtemps alors je descends petit à petit en m’attardant sur ses seins. Mes mains, mes doigts et ma langue prennent grand soin de cette zone érogène que mes dents mordillent très délicatement.
Puis je descends encore et dépose de doux baisers sur son ventre et sa taille. Ses mains viennent se placer sur mes cheveux. Mais je me redresse, et replace ses mains sur l’oreiller, tout en la regardant avec malice. Mes yeux crient leur envie de jouer pour la faire défaillir. Elle se mord la lèvre mais se laisse faire et me sourit.
Je reprends mes caresses et fais glisser ma langue sur son bas-ventre, j’insiste dans l’aine et je sens qu’elle brûle d’envie que ma langue parcoure son intimité. Mais c’est justement la raison qui me décide à la faire languir encore un peu. De mes ongles je caresse délicatement ses jambes, depuis ses chevilles jusqu’à son pubis. Elle replie ses jambes et je fais glisser mes doigts depuis l’arrière de ses genoux, derrière ses cuisses et jusqu’à son sexe. Elle gémit et j’adore ça ! Je glisse alors mes doigts dans son intimité en plaçant ma bouche sur son clitoris. Ma langue joue avec gourmandise pendant que deux de mes doigts glissent aisément en elle. Je m’amuse à ralentir mes mouvements quand je sens son corps au bord de la délivrance. Mais elle n’en peut plus et ne peut plus résister : ses doigts viennent agripper mes cheveux pour plaquer mes lèvres contre son clitoris gorgé de désir, et son bassin s’agite pour imprimer un mouvement plus ample encore. Ses gémissements se font plus sonores et m’encouragent à intensifier plus encore mes caresses. Je ne reste moi-même pas insensible à ce moment et je sens les draps s’humidifier sous moi ! Je place ma main libre à mon entre-jambe et me caresse avec fébrilité jusqu’à la délivrance de ma proie dans un gémissement profond. Son plaisir déclenche le mien à nouveau…
Après quelques instants à planer toutes les deux depuis notre joli nuage de plaisirs, nous nous glissons dans les bras l’une de l’autre, nous embrassons tendrement et nous endormons, emplies d’un plaisir intense.