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Temps de lecture estimé : 16 mn
03/02/13
Résumé:  Sabrina, rebelle et si sûre d'elle, se décide à devenir, le temps d'une soirée, une parfaite soumise. Y parviendra-t-elle ?
Critères:  cadeau amour fsoumise hdomine contrainte cérébral voir exhib noculotte fmast fellation cunnilingu anulingus fgode fdanus jouet sm attache bondage yeuxbandés fouetfesse init
Auteur : Titoeuf  (Amoureux de beauté, de sensualité, et du mystère féminin)            Envoi mini-message
Ma rebelle superbe en exquise soumise, le temps d'une soirée

Sabrina est sans conteste la femme de ma vie. Nos sept années de vie commune se sont écoulées tellement vite. J’ai l’impression que notre première rencontre était hier, je revois tout, chaque détail, comme si je venais de les vivre. Globalement je crois que nous avons su gérer les écueils du quotidien qui, avec le temps, parfois, ternissent la brillance des premiers instants. Aujourd’hui encore, entre nous, le présent est encore mieux que nos premiers moments de bonheur.


Notre recette tient peut-être dans la richesse de notre parcours sexuel, au long duquel nous avons partagé tant de premières fois. Un orgasme offert dans un train, dans un parc, dans une salle de cinéma ou dans une cabine de sex-shop, nos premières expériences avec des sextoys de toute sorte (une simple mode aujourd’hui) notre première sortie dans un club SM, la première douche dorée qu’elle m’a offerte en cadeau, toutes ces choses qui pour toi, lecteur aguerri, sont sans doute banales, nous les avons connues pour la première fois, ensemble.

Indubitablement, cela crée des liens, une complicité, et surtout une confiance à l’épreuve du temps.


Pourtant, dans nos découvertes mutuelles, jamais je n’avais pu la convaincre d’accepter de devenir, fût-ce le temps d’une séance de jeu, ma soumise, ma soumise pour une soirée.

Madame est intransigeante sur le sujet, et bien que je sache parfaitement l’excitation sexuelle qui est sienne quand elle me fait subir son plus dur châtiment, à coups de cravache, de pinces qu’elle se plaît à me poser longuement sur les tétons, ou encore qu’elle me passe un collier de chien autour du cou. Jamais je n’ai su la convaincre d’essayer d’échanger les rôles.


Paradoxalement, elle ne rechigne pas à être exhibée dans les positions les plus « exposées », à goûter les plaisirs d’une pénétration par des objets que je qualifierais de presque démesurés. Il m’a même été donné de lui offrir un orgasme pieds et poings liés en usant délicatement d’une cravache sur son sexe avide de plaisir. Mais la limite à ne pas franchir a toujours été claire et absolue, pas de douleur.


Ce refus récurrent, est bien sûr pour moi, un puissant stimulus pour tenter de la convaincre d’essayer « rien qu’une fois ». Je ne sais pas si je suis subtil, sans doute que non, mais je crois être persuasif et tous mes savants arguments y sont passés, sans pourtant le moindre succès. Madame, outre son côté rebelle, a son caractère qui frise parfois l’obstination irrationnelle. Bien qu’en l’espèce c’est fort rationnel, je dois en convenir.


Pourtant, je ne sais pourquoi, j’ai l’intime conviction que cette situation changera, et qu’elle deviendra ma soumise, ne fût-ce que le temps de quelques soirées de jeu. Le plaisir qu’elle prend dans nos jeux sexuels est pour moi le signe qu’elle souhaitera, un jour, aller plus loin en acceptant de faire sauter cette barrière de la douleur. Je sens que le refus est une question de principe, elle ne veut être soumise à personne.


Je respecte énormément ça, bien évidemment, d’autant qu’il faut être clair, mon envie n’est pas de la brutaliser, jamais, mais au contraire d’ajouter des sensations plus piquantes à nos ébats, avec toujours comme seul objectif de la faire jouir encore plus fort, plus longuement. En réalité, j’ai surtout envie d’avoir raison, ce qui au quotidien est loin d’être systématique avec elle.


Pour corser le jeu, je lui dis souvent que de toute façon, je sais qu’un jour, elle me le demandera elle-même. Rires et dénégations fermes sur le ton de « tu peux toujours courir » sont bien sûr, toujours au rendez-vous, mais qu’importe, tout cela est aussi un jeu auquel nous prenons beaucoup de plaisir, l’un et l’autre. Alors pourquoi s’en priver.

Imaginez alors ma surprise quand, un beau matin, alors que Sabrina était en déplacement fort loin et depuis bien trop longtemps à mon goût, je reçois d’elle ce message en guise de réveil :


Bon pour compenser mon absence je t’accorde deux heures où je serai ta soumise et où tu pourras faire ce que tu voudras de moi. Uniquement deux heures, et chez toi. Un cadeau pour toi -:):)


Est-ce la lecture du roman Les cinquante nuances de Grey que j’ai pris soin de lui offrir avant son départ, qui a été le catalyseur de ce changement si profond ? J’ai l’impression que l’auteur a été beaucoup plus convainquant que moi. Mais passons sur ce détail.

L’heure du rendez-vous approche, je ne veux pas qu’elle soit déçue, je sais ce que cette proposition lui a coûté, je sais l’ampleur de son geste, il est hors de question de ne pas accéder à sa demande. Pourtant, si le jeu du verbe est facile, le passage à l’acte, paradoxalement, ne sera pas si simple pour moi. J’aime Sabrina. Par son geste, elle se donne entièrement à moi, plus complètement que jamais, je mesure parfaitement l’énormité de la situation.

Je dois préparer consciencieusement notre rendez-vous…




—ooOoo—




Nous arrivons ensemble, devant la porte de mon chez moi, je la serre très fort contre moi. Elle également. Notre étreinte est riche, dense de sentiments partagés. Nous prolongeons longtemps ce moment d’interconnexion intense.

Je choisis de rompre le charme, presque à regret, je dois maintenant endosser mon rôle, nous entrons. D’une voix, ferme mais douce, presque timide, je lui dis :



Rapidement elle est prête, je la rejoins pour lui bander les yeux, j’aime la puissante sensation d’incertitude que le bandeau va faire naître en elle, d’autant, qu’elle ne sait rien du tout de ce qui l’attend (elle a bien pris soin de me dire qu’elle ne voulait rien savoir avant). Ainsi, entravée, elle n’aura d’autre choix que de se concentrer sur ses autres sens, et d’expérience, l’inquiétude et l’incertitude gagneront en elle. Pour ma part, je m’efforcerai d’accroître ses doutes et ses craintes. Par exemple, je prends en main la cravache que j’avais soigneusement préparée pour l’occasion, et je ne résiste pas au jeu d’en jouer dans le vide. Le sifflement caractéristique qu’elle produit parvient à ses oreilles, elle se mord les lèvres en écho au chuintement si lourd de menaces.


D’abord je la contemple, je lui dis combien elle est désirable dans cette posture, offerte, dans une quasi-nudité presque impudique, à mon désir qui ne cessera de grandir, à mes caprices parfois déconcertants envers elle.



L’attitude est ainsi nettement plus conforme à celle d’une soumise docile.

J’accompagne ses mouvements du bout de ma cravache que je manie tout en douceur. Mes gestes hormis le son de ma voix, ferme, ne sont qu’effleurements et caresses. Et encore le son de ma voix est bas, de façon qu’elle se concentre sur elle, qu’elle y porte toute son attention.



Elle est irrésistible, c’est évident, je vais devoir en permanence lutter contre mon désir de la prendre, de la pénétrer et de la faire jouir. Je résisterai ; j’aime ce jeu qui consiste à faire patienter les attentes de nos corps.

Je parcours son corps offert, de ma cravache, ou de la pulpe de mes doigts, ou encore, de la pointe de ma langue. Je la sens réceptive, je sais les endroits où elle est la plus vulnérable à mes caresses, je m’attarde sous ses bras, et plus encore entre ses hanches et sur le haut de ses cuisses, si harmonieusement fuselées. Cet endroit sait à lui seul, la faire basculer dans le désir. C’est mon premier atout dans ce jeu.



Tout petit coup de cravache tandis que je la promenais sur son indécente poitrine, ouille, c’est la peau si tendre à cet endroit qui a pris.



Elle ne répond pas. Elle sait fort bien ce que je la taquine souvent sur sa gourmandise tant elle apprécie le plaisir d’une part, et les objets de taille plutôt respectable, en elle d’autre part.

Autre petit coup de cravache, tout doux cette fois sur le haut de son sexe, j’enchaîne, toujours avec la cravache par des caresses délicates presque tendres, bien que peut-être un peu rugueuses, de façon à ne pas trop l’éloigner de cet état de désir. À ce stade, trop d’emportement pourrait simplement lui rendre le jeu désagréable. Quoi qu’il en soit, elle doit me répondre, je décide de l’aider d’un autre petit coup.



Elle confesse, d’un ton peu assuré et presque coupable, qu’elle aime être bien prise, ce sont ses mots.

Je porte mes doigts sur sa vulve, elle n’est pas assez mouillée à mon goût.

Le cadeau que je lui réserve est un plug de couleur rose d’un diamètre de quatre centimètres environ, très épuré dans ses lignes, un bijou de design. Je sais que le diamètre est dans ses capacités, même s’il me paraît finalement plutôt long.



J’introduis le jouet dans sa bouche, avec deux objectifs, le premier, faire monter en température l’objet, le second contribuer à son inconfort.

Dieu qu’elle est belle, avec ce plug dans la bouche, elle fait vraiment « soumise ». Dans une autre situation j’en sourirais, pourtant, en cet instant je suis complètement excité et ne relève pas le caractère drôle de la situation.



Elle me fait un oui timide de la tête. J’adore cette situation.


Je suis maintenant tout près d’elle. Je la caresse sans vergogne mais toujours avec délicatesse, sous les bras, le ventre, le haut de ses cuisses, la base des seins… hum je promène mes doigts et ma langue sur sa peau si douce. Je sens qu’elle apprécie. Une fois de plus, je dois lutter pour ne pas tout arrêter, et lui faire simplement l’amour. Mais quel dommage, quel gaspillage cela serait.


Bientôt à genoux, par surprise je pose ma langue sur son bouton d’amour, puis parcours sa vulve. Je me délecte de ses liqueurs qu’elle m’offre cette fois en abondance. Elle est désormais irréversiblement excitée. Hum, j’adore cet état. Désormais, elle ne pense plus qu’à son plaisir, bientôt son besoin de jouir sera impérieux. Mais nous n’en sommes pas encore à ce point, loin de là, nos deux heures seront bien remplies.

Rassuré, désormais pleinement en confiance je me relève.



En fait Sabrina est extrêmement sensible des mamelons, et le moindre geste à leur endroit peut vite se transformer en douleur ou en sensation désagréable. Les seules caresses de ses seins capables de faire naître le plaisir en elle, réclament des trésors de douceur et de patience, le moindre écart à cette règle transforme les meilleures intentions en situation désagréable pour elle.

Voilà pourquoi j’étais si surpris, quand, il y a quelques jours de cela, elle m’a envoyé cet autre message :


Tu crois qu’on peut jouir des seins ?


Sans doute encore un effet collatéral des Cinquante nuances.

Dans ma réponse, un peu provocateur, je lui indiquais, sûr de moi, que ce plaisir si particulier nécessitait malheureusement une longue préparation, un chemin à parcourir le long duquel la douleur ne serait peut-être pas exclue.

Ses réponses ultérieures m’ont paru montrer plus de curiosité que de rejet.

Quel aveu intéressant.

Mon idée pour notre jeu, est d’associer légère douleur et plaisir. Ses seins magnifiques seront de la partie, qui sait, des heureuses surprises sont toujours possibles. Nous en avons tellement vécues ensemble.



Un filet de salive coule du coin de sa bouche toujours « occupée » par sa gourmandise. C’est vraiment indécent, je souris.



Elle s’exécute, j’observe avec attention, c’est énorme, ou est passée ma rebelle ? Je ne m’en plaindrai pas. Elle dégage des ondes érotiques de la plus haute intensité. Mon sexe coule abondamment, elle produit un effet formidable sur moi.

Je l’encourage des caresses très ciblées tantôt de ma cravache, tantôt de mes doigts qui se plaisent à titiller son bouton d’amour d’une taille désormais « considérable ». Bientôt, n’y résistant, plus je m’agenouille pour mettre ma langue avide, de la partie.



De mon point de vue, son plaisir est intense, son bassin oscille déjà. Ce signe ne trompe pas. Je vais malheureusement devoir arrêter rapidement, il n’est pas question de jouissance en cet instant. Alors, à regret, je m’écarte d’elle.



Je prends alors une paire de pinces à seins réglables, que j’avais bien sûr préparées pour l’occasion. Je les règle au minimum de pression, car l’épreuve va être encore longue et l’important sera de durer. Je les pose sur ses pointes durcies par le traitement qu’elles viennent de se voir infliger. Ses pauvres mamelons si troublants sont bientôt emprisonnés par des pinces implacables reliées entre elles par une chaînette presque jolie. Une pointe de compassion s’empare de moi, je m’approche d’elle, reprends le plug de sa bouche et lui donne un baiser dans lequel je mets tout mon amour pour elle. Ce baiser est terrible de richesse, une connexion puissante entre nos deux âmes.

La tension est intense, je lui ôte son bandeau, j’ai envie qu’elle nous voie. Je lui glisse son plug tout chaud dans la main.



Pourquoi ai-je l’impression qu’en cet instant elle dirait oui à tous mes caprices ?



Jamais, je n’avais osé lui demander cela. Dieu que sa posture est indécente. Je caresse son sexe encore plus ruisselant, est-ce un effet de cette indécence manifeste ? J’imagine la chaîne reliant les deux pinces oscillant légèrement, en réponse à ses mouvements. Bientôt à genoux, mes mains sur ses hanches, je baise de ma langue son anus qu’elle m’offre. C’est puissamment érotique, si intime, j’adore, ma langue s’affole. J’entends son plaisir. Elle soupire bruyamment. J’adore.


Je m’écarte une fois de plus pour cette fois lubrifier son anus déjà ouvert de quelques gouttes de gel. Elle est en attente. J’en profite pour, d’un doigt, puis deux et enfin trois, lui prodiguer quelques caresses internes légèrement appuyées, façon massage. Elle soupire son plaisir.

L’introduction du « cadeau » arrive comme un soulagement pour elle, j’en suis certain, comme la promesse qu’une fois en place, le jouet continuera à prodiguer ses sensations, sans risque qu’elles ne cessent trop rapidement. Mon idée est qu’effectivement, il restera longuement en place, tout comme les pinces qui enserrent les pointes tendues de ses mamelons.

Nous venons de franchir un pas de plus vers la « complétude ».


En attendant, il est maintenant profondément introduit en elle, et lorsqu’il s’est calé en elle avec décision, elle n’a pu réprimer un « ahhhh ». Douleur, surprise, satisfaction ? Sans doute ces trois sensations, à des degrés divers se sont-elles mêlées pour produire ce « ahhhh ».

À cet instant, j’ai besoin de nouveau de la serrer dans mes bras. Je la serre très fort contre moi, elle aussi. Son regard brille, je suis troublé au plus haut point.


Sans mot dire, je lui repasse son bandeau, la conduis sur le lit, pour qu’elle se repose. Elle s’assied sur le bord du lit, sur sa « gourmandise ». Alors que j’ai les mains sur ses épaules, mon propre sexe est à deux doigts de son visage. L’idée de remplacer le plug qu’elle a longtemps eu dans sa bouche m’apparaît comme une évidence. J’approche mon sexe de sa bouche, qu’elle ouvre immédiatement, je ressens son envie de me goûter. Mais avant de m’y engouffrer avec délectation, je choisis comme un hommage, de caresser son visage aux yeux bandés, de mon gland dégoulinant. Ses joues, ses lèvres, son menton sont bientôt luisants de mon désir pour elle. Enfin, je lui accorde son offrande en me glissant en elle. Elle me suce avec une avidité rare, j’y lis l’assouvissement d’un besoin irrépressible, c’est tellement fort, tellement bon également si bon que je dois prendre garde à ne pas m’abandonner à ses attentions.


Je m’écarte une fois de plus d’elle, la laissant frustrée, toujours assise sur le rebord du lit, son cadeau bien en place, les pointes de ses seins reliées entre elles. Elle est magnifique.

Elle est divine.

Son visage encore humecté de mon désir, les yeux bandés. Elle est ma déesse de l’amour.

Mon idée est maintenant de lui passer les mains dans le dos et de lui lier les coudes entre eux, à l’aide d’une de mes cravates. Bientôt dans cette nouvelle position, sur mes indications, elle est allongée sur le ventre. Elle est quasiment immobilisée, mes yeux parcourent les lignes de son corps. Dire qu’elle est désirable est dérisoire, l’effet qu’elle produit sur moi est beaucoup plus intense, une sorte de sentiment de dévotion pour elle m’envahit.


Troublé par cet élan, je décide de lui faire prendre une position encore plus indécente. Installé au-dessus d’elle, je lui lève le bassin en la tirant par les hanches. Elle est maintenant, sur les genoux, la tête de côté, appuyée sur le lit. Elle ne peut pas s’aider de ses mains, qui remontent le long de son dos. Les fesses relevées en offrande, son plug irrémédiablement inséré en elle, semble faire partie d’elle.

Elle ne pourra garder pas bien longtemps cette position inconfortable, je savoure le spectacle qu’elle m’offre, tous mes sens sont saturés d’un afflux de stimuli tellement excitants.



Dans sa position, son sexe est largement écarté, il brille de ses liqueurs doucereuses. Je lui masse, plus que je ne les caresse, ses chairs intimes, elle est brûlante. De mes doigts ruisselants, je lui caresse le visage, les lèvres, puis forçant légèrement sa bouche, je les lui donne à goûter. Avec ardeur, elle suce mes doigts encore englués de son désir.

Je me replace derrière elle, cravache en main, je souhaite désormais lui montrer que la limite entre une légère douleur et un plaisir intense est ténue. Notre échange va durer une éternité, caresses, petits coups rapprochés, coups plus forts et plus espacés, une fois ou deux très forts, je dois le confesser. Caresses, baisers.


Ses fesses bientôt rougies, son sexe et son bouton d’amour gonflés à exploser, sont mes cibles principales. Bien incapable de prévoir la prochaine attention, douceur ou douleur, le visage de ma déesse est déformé par le plaisir, les gémissements qu’elle m’offre au gré de mes variations sont clairement le signe d’un intense plaisir.


Tout en continuant à l’abreuver de ce déluge de sensations, je décide de lui délier les coudes.

Elle se replace sur le dos, et dans un moment d’oubli de son vœu d’obéissance, elle ôte elle-même le bandeau qui lui couvrait les yeux. Elle me regarde intensément.



Le désir qui s’est emparé d’elle me semble d’une intensité rare, je ne crois pas avoir déjà vu son visage ainsi marqué pas le désir.

Je lui souris, intérieurement je suis fier de moi, fier de nous surtout. Les chemins que nous empruntons ensemble sont décidément riches de surprises. Sabrina est vraiment merveilleuse.

Je lui souris.



Je veux bien sûr son plaisir, mais je veux aussi qu’elle demeure à ma merci, jusqu’au bout.

Je lui demande de relever les genoux, et de mettre ses bras le long du corps. Toujours à l’aide d’une cravate, je lui lie poignet et cheville, côtés droit puis gauche, son seul degré de liberté est désormais d’écarter les genoux. C’est atrocement indécent.

Je me place moi-même de façon à contempler son sexe offert et si mouillé. Le spectacle restera gravé en moi, elle est divine.

Je décide alors de revenir sur l’apprentissage de ses seins au plaisir. Le problème jusqu’alors, est qu’elle en a elle-même, travaillé les tétons. Cela est loin de me satisfaire, j’ai un viscéral besoin de savoir par moi-même ce qu’elle est capable de supporter. À genoux, je m’approche de son visage, en tirant légèrement son menton vers moi de façon qu’elle me regarde. Au passage, de mon sexe bandé, un filet de désir s’écoule lentement vers son visage.



Elle en gobe le gland sans se faire prier, se repaissant du même coup du liquide qu’elle sait légèrement sucré qui s’en écoulait. Je prends un de ses tétons entre mon pouce et mon index, sans serrer le moins du monde.



Je lis dans son regard, qu’évidemment elle a compris. J’aurais pu profiter de la situation en exigeant l’inverse, de façon à être en permanence au plus profond de sa gorge, pour limiter sa propre douleur. Mais je n’en ai pas eu le cœur, ma bonté me perdra.


Quelle surprise, rapidement elle m’aspire assez profondément, comme convenu je pince plus fort, mais à ma grande surprise, elle m’avale plus loin encore. Je pince alors très fort, plus que jamais. Sa douleur doit être réelle. Elle est exquise. Elle se lance alors dans un mouvement de va-et-vient au cours duquel mon sexe disparaît presque complètement dans sa bouche. Tout à mon plaisir, je n’en oublie pas pour autant de me synchroniser avec rigueur à ses gestes. Le moment est fabuleux, je suis dans une sorte d’état second, et elle m’apprendra plus tard qu’elle s’est elle-même surprise à ce jeu. Les pulsations de douleur, de chaleur, et, d’un plaisir si particulier ; générées l’ont particulièrement impressionné.


Ce fut un moment de partage intense, ce mode de communication qui nous reliait, me permettait de doser mes pincements en fonction de ses réactions.


Il est temps désormais de lui offrir, sa libération. Je lui ôte délicatement, non sans en jouer avec insistance, sa « gourmandise », ce plug qui faisait jusqu’alors si bien corps avec elle. Mais je lui réserve d’autres surprises.

Je prends un sachet de sucre en poudre que j’avais préparé sur la table de nuit, et, après l’avoir ouvert, en verse délicatement le contenu sur son sexe désormais inondé. Je suis impatient de voir l’effet que produira l’effet du frottement des grains de sucre sur ses chairs intimes quand, de ma langue j’en visiterai tous les recoins. Elle a senti cette « préparation », un léger gémissement me l’indique.

Malheureusement, la bataille ne durera pas très longtemps, et d’un cunni langoureux, et sucré, je lui offre une première jouissance, jamais la libération n’a été aussi rapide.


Qu’importe je n’en ai pas terminé, je glisse en elle un énorme gode, tout est bien sûr relatif mais celui-ci mesure tout de même 6 cm de diamètre, quand je vous parlais de « gourmandise » je ne mentais pas. L’entrée est difficile, mais à force de travail on parvient à tout, et en effet, bientôt, il coulisse facilement en elle.

Chaque va-et-vient déclenche des vagues de plaisir que je ressens comme intense, en regardant son visage. Ses jappements sont sans équivoque, elle va jouir de nouveau. C’est incroyable, l’orgasme qui la secoue la dévaste littéralement. Ses liens l’empêchent d’opposer une résistance bien sérieuse à mes velléités de poursuivre. Alors elle se détend totalement, elle n’a d’autre choix que d’être passive face à mes « délicats » assauts. Je la libère bientôt de son gode, l’objet de son plaisir, et détache ses liens.


Elle repose devant mes yeux, elle est comme annihilée, dévastée par le plaisir qui aura eu complètement raison d’elle. C’est fort. Je m’allonge à ses côtés et la serre contre moi. Un sourire illumine son visage, elle est si belle.



C’est la seule phrase qu’elle parvient à prononcer, radieuse, avant de sombrer dans le sommeil.


« Complétude » fut ma réponse presque silencieuse.