- — Dis-moi, mon chéri, je crois qu’elle t’a un peu tapé dans l’œil, non ?
- — Ah bon ? Ça se voyait tant que ça ?
- — Il aurait fallu être aveugle pour ne pas s’en apercevoir ! Tu n’arrêtais pas de mater son décolleté !
Ma petite chérie a raison. Comme d’habitude allais-je dire. Mais après tout, je n’ai rien demandé, c’est elle qui avait invité la voisine à prendre l’apéritif.
Cet été-là, nous avons loué une maison dans ce Lubéron, très touristique certes, mais éloigné de la cohue aoûtienne du bord de mer que je ne supporte plus. Une résidence d’une dizaine de villas, où la nôtre possède un jardin privatif, entouré de murs et de haies, où le soleil tape dur mais avec le refuge de la fraîcheur d’une piscine.
La voisine ? Le jour de notre arrivée, elle aussi a pris possession de la petite maison d’à côté, avec ses deux grands enfants, une fille et un garçon. Pendant que je m’épuisais au supermarché du coin dans la chaleur caniculaire de l’après-midi, ma femme avait déjà fait connaissance.
- — Elle est sympa, tu sais, elle m’a indiqué le fonctionnement de la plaque de cuisson à laquelle je ne comprenais rien, elle est déjà venue l’an dernier. Elle est agrégée de math, prof de fac, et on s’est découvert une amie commune. Tu te rappelles de Françoise, qui est en fac aussi ? Elles ont toutes les deux divorcé l’année dernière ! Elle s’appelle Christiane, elle se fait appeler Chris, c’est cool.
Suant à grosses gouttes avec mes cartons de bouteilles, j’ai trop chaud pour me rappeler de qui que ce soit, et quant au divorce, on est dans la banalité affligeante, un couple sur deux.
- — Ah oui, à propos, je l’ai invitée ce soir à l’apéro, ça te va ?
Bof, pourquoi pas, mais une prof, de math qui plus est, ça ne promettait pas une soirée très sexy. Mais bon, après tout on est en vacances, il faut prendre le rythme.
Une chose était certaine, j’avais changé d’avis quand elle était arrivée, avec son saladier d’olives cassées, faites maison, promis. Une belle femme, grande et bien foutue, brune aux cheveux courts, avec des lunettes d’écaille lui donnant l’air intello que l’on imagine pour une enseignante. Je ne sais pas pourquoi, c’est une idée qui m’est venue dès que je l’ai vue. Et aussi en entendant sa voix un peu rauque, très sensuelle, permettant à l’obsédé que je suis d’imaginer le son de ses soupirs. J’ai pensé au fameux proverbe, bien sûr, femme à lunettes, femme à quiquette. Et derrière ces verres de myope, des yeux bleu clair, des yeux de chat, assez fascinants. À y regarder de près, elle n’était pas vraiment jolie, malgré ses yeux pâles et une bouche gourmande. Dans cette tranche d’âge, pas si loin de la nôtre à l’époque, entre quarante et cinquante, où l’on n’est plus vraiment jeune, mais pas encore vieux, et où il est difficile de donner un âge aux femmes. Celle-ci était bien balancée, mince dans son jean collant, avec une magnifique poitrine, révélée par un tee-shirt assez déboutonné pour afficher un décolleté aux profondeurs abyssales. Elle avait ce type de brune à la peau claire, par endroits constellée de discrètes taches de rousseur et de grains de beauté, contrastant avec ses cheveux sombres, et elle dégageait une impression de sensualité. Alors, brune ou bien rousse ? Bien sûr, je m’étais tout de suite posé la question, celle qui me préoccupe quand je vois une femme désirable. Au sujet de sa toison intime, comment pouvait bien être son triangle de poils ? Ses beaux sourcils noirs me faisaient quand même pencher pour une vraie brune, malgré la presque rousseur de sa peau.
- — Eh bien oui, ma chérie, je l’avoue, son décolleté n’était pas mal à regarder, surtout quand elle se penchait pour nous passer ses olives… Je suis sûr que tu l’avais remarqué aussi. C’est le genre de détail que les femmes à la poitrine menue observent tout de suite chez les autres bien pourvues par la nature. Mais moi j’ai quand même le droit de me rincer l’œil de temps à autre, non ?
- — Bon, oui, je t’autorise ! Surtout là, tu as bon goût, elle est encore bien gaulée, ma nouvelle copine. Mais je ne suis pas jalouse, tu sais, elle doit avoir quand même quelques années de moins que moi, et dans dix ans, ses beaux nichons qui te plaisent aujourd’hui parce qu’ils bougent, elle les aura sur les genoux…
- — Tandis que toi, tes jolis petits trucs en poire, ça tiendra toujours tout seul ! Dis-moi, pourquoi tu ne l’inviterais pas à venir se baigner chez nous ? La pauvre, sa maison n’a pas de piscine, et avec ces chaleurs…
- — Oh le gros malin ! Bien sûr ! Comme ça tu pourras en voir encore plus, hein, c’est ça que tu espères ?
- — Exactement, je vois que je ne peux vraiment rien te cacher, ma belle…
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Le lendemain, il fait chaud, avec une sorte de siroco brûlant à dessécher n’importe quelle éponge. Dans la matinée, ma petite chérie s’amuse à me défier :
- — Eh bien moi, j’ai rencontré la voisine, Chris la belle nana, na na na… Tu l’aurais vue, ça t’aurait plu. Elle portait une petite robe légère, très légère…
- — Alors ? Tu l’as invitée ?
- — Oui, pour te faire plaisir, espèce de voyeur ! Elle a dit qu’elle passerait en fin d’après-midi, avec ses enfants, qu’elle veut nous présenter. Bon, elle était un peu embêtée, elle n’a pas emporté de maillot.
- — Encore mieux, on va tous se baigner tous nus !
- — Arrêtes tes conneries, je ne suis pas exhibi, moi. Non, je lui ai dit que je lui en prêterai un. Mais avec sa poitrine, j’avais un problème…
- — Mais si tes soutifs ne lui vont pas, vous n’aurez qu’à faire du topless, je pourrai au moins voir ses nichons, je voudrais voir comment ils ballottent quand ils sont libres…
- — Oh là là, l’obsédé ! Le topless, ça fait longtemps que ça ne se fait plus, mon pauvre ami… Non, je crois que le seul qui pourra lui aller, c’est le une pièce en lycra super extensible, tu sais, le blanc.
- — Ah ben oui, super ! La voilà la solution !
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Vers dix-huit heures, elle arrive, accompagnée de ses rejetons, qui affichent un air intimidé. Une grande fille brune, un peu plate et maigrichonne, à qui je donne dix-sept ans à tout casser, plutôt mignonne, avec de grands cheveux. Je lui trouve des bras un peu minces mais sa courte robe d’été dévoile de jolies jambes. Son frère est un blondinet dans les quinze ans, assez joli garçon aussi. Les gamins s’installent, assis dans l’herbe du seul coin d’ombre du jardin, ils restent habillés, n’ayant pas non plus de maillot, pendant que les femmes entrent dans la maison pour se changer. Assis les pieds dans l’eau pour me rafraîchir, bien qu’elle soit à près de trente degrés, j’attends avec impatience la sortie des naïades en tenue légère.
Les voilà, elles sont superbes toutes les deux, je dois le reconnaître. Ma moitié, toute blonde, mince dans son bikini deux pièces, et la voisine, un peu plus grande, sanglée dans le fameux maillot en lycra blanc. Assez échancré en bas, il lui fait de longues jambes et découvre des fesses dont le tremblotement quand elle marche me donne des fourmis dans le maillot. Et dans le haut, le tissu bien tendu moule ses seins qui remuent de manière suggestive, laissant deviner le relief des tétines. Avec de petits cris de joie, elles se jettent à l’eau et je passe une agréable fin d’après-midi, agrémentée par la vue de ces charmes féminins.
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Le soir, nous dînons en amoureux sur la terrasse où la température est enfin tombée pour donner une illusion de fraîcheur.
Mais je vous dois une confidence. Les Smartphones ont maintenant une appli enregistrement qui leur permet de faire dictaphone. Au cours de la discussion qui a suivi, il m’est venu l’idée un peu perverse d’enregistrer discrètement notre conversation dès qu’elle a commencé à devenir chaude. Ma tendre épouse n’en sait rien, mais par la suite, il ne m’a pas été nécessaire de faire de gros efforts d’écrivain pour raconter ce piquant souvenir. Il a suffi d’écouter et taper sous la dictée, j’en demande pardon à l’avance au lecteur.
- — Alors ? Ça t’a plu, hein, la baignade avec la jolie voisine ?
- — Plus que tu ne peux l’imaginer, ma chérie…
- — Ah bon pourquoi ça ?
- — Eh bien… mais je ne sais pas si je dois te le dire…
- — Quoi ?
- — Bon, ok, parce que le maillot que tu lui as prêté a des qualités… disons particulières…
- — Qu’est-ce que tu racontes ? Tu veux dire qu’il est ajusté, c’est ça ? Il moule les formes, ce qui t’a permis d’encore mieux te rincer l’œil, mon cochon ?
- — Oui, bien sûr… mais il y a encore autre chose…
- — Eh bien accouche ! Dis-moi ce mystère !
- — Bon, d’accord, je vais te l’avouer, maintenant. Quoique, je ne devrais pas, tu ne voudras plus le mettre, après ça.
- — Mais enfin c’est quoi, cette embrouille ?
- — Voilà, quand tu sors de l’eau, pendant les deux ou trois premières secondes, le truc mouillé colle à la peau et il est transparent…
- — QUOI ? Et tu ne me l’avais jamais dit ? ? Mais tu es vraiment TARÉ !
- — Mais… moi ça me plaisait bien…
- — Mais tu veux dire qu’il est transparent comment ? Et à quel endroit ?
- — Euh… oui très transparent, partout, enfin je veux dire devant et derrière, aux endroits, disons stratégiques, si tu vois ce que je veux dire…
- — Ça veut dire que quand je sortais de l’eau avec ça, tu pouvais voir ma foufoune et mes seins, en direct live ?
- — Oui, et aussi derrière, ta raie des fesses.
- — C’est pas vrai, ça ! Et il ne me disait rien, l’enfoiré ! Attends ! Mais dis-moi ! Si toi tu pouvais voir, tout le monde le pouvait aussi ?
- — Oui mais juste furtivement, pendant un court instant, car ensuite dès que l’eau s’est un peu écoulée, il redevient opaque, normal, quoi.
- — Et toi, sans rien dire, tu laissais les autres me regarder me balader à poil ?
- — Euh… ben oui…
- — Mais tu es vraiment tordu comme mec ! Ça te plaît d’exhiber ta femme ?
- — Mais juste le temps d’un clin d’œil !
- — Et ça t’excite ?
- — Disons que ça me plaît que les autres découvrent juste un peu plus de toi, pour qu’ils te désirent… Pour qu’ils sachent que tu as de jolis seins et que tu es une vraie blonde…
- — Oh là là ! Mais c’est pas vrai… Tu es à soigner chez un psy, toi. Donc je résume : tu aimes m’exhiber, pour que les autres mecs me désirent, fantasment sur moi, se branlent en pensant à moi, et que tu sois le seul à profiter de mes charmes ?
- — C’est exactement ça, ma belle. Mais tu es naïve, je ne suis pas une exception. Très souvent les hommes ont ce syndrome. Pourquoi crois-tu qu’il y a des tripotées de sites internet de cul où des mecs montrent des photos de leur femme à poil, voire plus, dans des postures, disons, avantageuses… C’est que ça les excite, c’est tout ! Et du reste, si elles acceptent de le faire, c’est que ça les excite aussi, pardi. Toi et tes pudeurs, bien sûr, ce n’est pas pareil !
- — Mouais… Chacun ses trucs, si ça les amuse… Donc toi tu rêverais de me photographier à poil sur le net, devant tout le monde, même les gens qu’on fréquente ? Ça se soigne, ça !
- — Je confesse que te connaissant, ça ne reste qu’un lointain fantasme, dans la définition littérale de l’acte que l’on n’accomplit jamais… Quant aux gens de leur connaissance, tu sais, ces couples-là s’en fichent, car la plupart du temps les visages des bonnes femmes sont floutés, pour ne pas qu’on les reconnaisse. Mais c’est vrai qu’il y en a quelques-unes dont on voit le visage, de vraies exhibitionnistes, elles !
- — Il y a des tordus partout. Et des tordus qui regardent, comme toi, vieux cochon…
- — Ce sont simplement des gens qui courent un peu derrière leur libido, qui recherchent le désir, qui tentent de sortir de la routine. Tu sais, à partir d’un certain âge, il faut parfois trouver autre chose, un peu de fantaisie, ma chérie… Quant à moi, tu m’as dit que tu m’autorises à regarder, donc j’en profite. Dans la vie, il ne faut pas rater une occasion de se faire plaisir.
- — Et… comment dirais-je, c’est vraiment bien, comme spectacle, ça te met en condition ? Est-ce que c’est ce qui explique que par moment tu sois après moi comme un animal en rut ?
- — Mais non, ma belle, dans ces cas-là, ce sont tes charmes qui me font de l’effet… Oui, ça peut être excitant, mais pas souvent en définitive. Le problème est que sur la plupart des sites les bonnes femmes suivent une mode imbécile qui consiste à se raser la chatte. Et moi s’il n’y a pas de poils, ça ne m’intéresse pas. Surtout les trucs de jeunes, avec des lèvres serrées, qui ressemblent à des minous glabres de gamine de dix ans. Il doit falloir être un peu pédophile pour être excité. Elles font ça sous prétexte d’encore mieux montrer leur fente, mais c’est vraiment dommage, rien ne vaut un joli triangle frisé qui laisse juste deviner plutôt qu’exhiber, le meilleur est dans le rêve. Vive la foufoune, merde !
- — En tout cas, rêve ou pas rêve, moi, sur les plages, ma foufoune, tu ne la verras plus, car ce maillot, je ne le mettrai plus, c’est clair.
- — Ça, j’en étais sûr. J’aurais dû me taire, on est toujours trop bon, et il n’y a qu’une lettre de différence avec con…
- — Et alors, dis-moi, pour la voisine, tout à l’heure, ça a fait pareil que sur moi, c’est ce que tu attendais, mon cochon ?
- — Exactement. J’étais sorti de l’eau avant elle, pour bien me placer en face de l’échelle, pour quand elle sortirait de l’eau. Et je peux te dire deux choses. D’une part qu’elle a de gros bouts de seins sombres comme je les aime, d’autre part qu’elle a une peau de rousse, mais que c’est une vraie brune. Fournie et frisée, comme je les apprécie aussi.
- — Salaud de voyeur ! Alors toi et tes histoires de poils !
- — Eh bien oui, j’assume mes goûts. Un joli triangle de poils, de préférence sombres, bien taillé sur les bords, je n’aime pas que ça dépasse des dentelles, et qui se prolonge de chaque côté de la mignonne fente brune qui ne demande qu’à s’ouvrir comme une fleur rose…
- — Quelle poète ! Mais c’est vraiment ce que j’appellerais de la poésie de fond de culotte… Et des poils, je suppose qu’il t’en faut aussi jusque dans la raie duc’, mon cochon ?
- — Ah non, surtout pas ! Le petit trou doit être tout nu, lui ! Tu le sais bien, ma cochonne, ça facilite la besogne de la langue…
- — Mouais… Et donc ma copine Chris, elle t’excite parce qu’elle a plus de poitrine et qu’elle est plus poilue que moi, c’est ça ? Ça ne serait pas le syndrome de la femme d’à côté, ça ?
- — Ne sois pas jalouse ! Tu sais bien que j’adore tes jolis petits nichons et ta touffe de vraie blonde !
- — Vas-y, drague donc, rattrape-toi, espèce de macho !
- — Mais être amoureux d’une blonde à petits seins n’empêche pas de fantasmer un peu, par contraste, sur une brune à belle poitrine. Tu sais, toujours ce vieux rêve de branlette espagnole, les Ibériques, c’est ce qu’ils ont inventé de mieux avec l’auberge.
- — Quelle auberge ?
- — La fameuse auberge espagnole, pardi !
- — En tout cas, je tolère tes lubies tant que ça reste dans la catégorie « fantasme non réalisable », comme tu dis.
- — Je te rassure, ma chérie, ce n’est que ça.
- — Mais dis-moi, comme je te connais, vieux cochon, j’y pense, il n’y avait peut-être pas que Madame Beauxnichons qui t’intéressait. La jeune fille qui l’accompagnait, pendant que tu y es, je parie qu’elle t’a donné aussi quelques idées, non ? Allez, accouche, à moi tu peux tout dire, même tes désirs inavouables… Elle est mignonne, la petite, bien brune comme sa mère, donc comme je sais ce qui te plaît, tu as dû te poser des questions sur ce qu’elle cache dans sa culotte, non ?
- — Mais non ! Tu sais bien que je ne suis pas passionné par les adolescentes, un peu trop vertes. Moi, ce que j’aime, ce sont les beaux fruits mûrs, les vraies femmes, comme toi.
- — Oui, je sais, tu aimes les vieilles, c’est un de tes vices. Et le petit jeune homme ? Ne me dis pas que ça ne t’a pas effleuré, en souvenir de tes exploits de jeunesse, que tu aimes tant me raconter ?
- — J’aime te les raconter parce que je sais que ça te plaît de les entendre, ma cochonne ! Et du reste, j’aimerais que toi aussi tu me contes avec force détails tes petites aventures de pensionnat de jeunes filles, un sujet que tu te contentes d’effleurer et qu’il me plairait que tu approfondisses un tantinet, petite cachottière…
- — On verra… Mais tu ne m’as pas répondu, au sujet du garçon. Ne me dis pas que tu n’as pas imaginé des choses, avec des envies de branlette, de sucette, voire de léchette de petit trou. Allez, avoue, vieux cochon !
- — Même pas, juré, j’étais trop occupé à mater la mère…
- — Mais maintenant que je t’en parle, hein ? Les idées te viennent, non ?
- — Mmmm… oui… peut-être…
- — Allez ! Laisse-moi vérifier, laisse-toi faire… ah mais oui, ça vient… on prend de la vigueur là-dedans, attends, je vais m’en occuper…
Comme nous avons fini de dîner et que l’obscurité est tombée sur le jardin, bien échauffés par les sujets abordés, nous pouvons conclure cette conversation sur les matelas de plage disposés au bord de la piscine, après nous être débarrassés à la hâte des quelques vêtements qui nous encombrent.
La seule difficulté serait d’ordre acoustique et résiderait dans la difficulté d’étouffer les gémissements de madame qui sur la fin exprime bruyamment ses plaisirs. Mais de mon côté, hypocritement, je laisse un peu faire, car il ne me déplairait pas que la belle voisine, dont le jardin est contigu, les entende pour nous envier et ranimer sa propre libido. Demain, elle me regarderait d’un autre œil, sachant le bonheur que je peux procurer aux dames, même si on reste dans le domaine des vues de l’esprit…
Ah, oui, désolé, j’avais coupé l’enregistrement du Smartphone, une dernière pudeur. Mais la prochaine fois, promis, je le laisserai tourner…
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Le lendemain, si c’est possible, il fait encore plus chaud, la canicule. Le matin, bien sûr, ma femme a invité la famille d’à côté à venir se baigner l’après-midi, après l’heure chaude de la sieste.
Quand ils arrivent, ils se déshabillent directement sur la pelouse, ils ont tous acheté des maillots et j’ai droit à un charmant strip-tease familial. Tant pis pour le voyeurisme d’hier, plus de maillot transparent, je n’avais qu’à ne rien dire. Mais en y réfléchissant bien, j’ai compris pourquoi j’ai ainsi brisé le charme. Ce qui me plaisait, c’était de raconter à ma compagne le désir que m’avait procuré sa nouvelle copine, de lui exhiber mes envies, en quelque sorte.
La belle voisine déboutonne sa robe qui glisse à terre et elle apparaît dans un maillot deux pièces noir, une couleur qui accentue la blancheur de son corps. Des petits nœuds-nœuds sur les côtés d’une culotte minimaliste et un soutien-gorge ayant du mal à contenir sa poitrine malgré une robuste armature. Elle n’a pas dû avoir grand choix à la boutique du coin. J’ai sous les yeux la confirmation d’une ligne superbe malgré un petit ventre de mère de famille. Il accentue la presque indécence de la mini-culotte, qui ne doit guère monter plus haut que le ras des poils. Et la petite jeune fille ? Eh bien, ce n’est pas si mal à regarder, même pour l’amateur de femmes mûres que je suis ! Je dois avouer que le maillot une pièce rouge qui va bien avec son type de brune, lui fait une silhouette canon. Après tout, il me suffit de me rappeler nos premières années de mariage avec ce souvenir d’un corps mince en forme de liane à la peau douce…
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Plus tard dans la soirée, nous tentons de profiter de la fraîcheur de la nuit qui tombe.
- — Je te vois bien songeur. À qui penses-tu ? À la belle voisine ou à moi ?
- — À vous deux, en fait.
- — Comment ça ? Tu pourrais quand même choisir, dans tes fantasmes de mec.
- — Je vous imagine… toutes les deux…
- — Ah ! D’accord. Je vois. Monsieur est repris par ses démons qui veulent à tout prix me livrer en pâture aux plaisirs saphiques !
- — C’est parce que vous avez une sorte de complémentarité, ou plutôt d’opposition…
- — Qu’est-ce que tu entends par là ?
- — Voilà comment je vous vois : toi, très jolie femme aux yeux verts, mince, petits seins fermes, vraie blonde à chatte châtain, un contraste que j’aime beaucoup, très féminine avec ta voix jeune et cristalline…
- — Houlà ! Que de qualités ! C’est louche… tu as besoin de quelque chose, mon chéri, une petite gâterie, là, tout de suite ?
- — Mais non, attends, je suis sérieux, écoute-moi ! Et de son côté, la voisine : grande brune bien foutue, avec de la poitrine, mais qui malgré ses attributs féminins, avec ses cheveux à la garçonne et sa voix grave, me paraît plus androgyne.
- — C’est quoi, ce truc savant ? C’est comme misogyne ?
- — Non, pas du tout, misogyne exprime l’hostilité vis-à-vis des femmes. Androgyne, ça se dit pour désigner une personne dont on ne sait pas bien à quel sexe elle appartient, pour exprimer une certaine ambiguïté à ce niveau.
- — Merci pour ce cours magistral, Môssieur le professeur ! Eh bien dis donc, elle a beau être androgyne d’après toi, j’ai bien vu que tu la regardais comme une femme, aucun doute là-dessus, surtout dans le décolleté !
- — Bien sûr, je suis normal, moi ! Mais je peux aussi imaginer chez elle une certaine dose de bisexualité, nous en avons tous une, plus ou moins prononcée, tu le sais bien, ma coquine. C’est surtout sa voix, qui m’y a fait penser. Rauque et sensuelle… j’ai imaginé ce qu’on doit entendre quand elle prend son pied…
- — Vraiment obsédé, ce mec…
- — Tu sais, ça me rappelle, l’autre fois à la télé, cette écrivaine, assez mignonne d’ailleurs, qui confessait qu’elle aimait écouter les « bruits de l’amour », une jolie expression. En fait entre nous, ces bruits viennent surtout des femmes, les hommes se contentent de souffler et grogner. Les femmes, ça halète, ça gémit, ça finit par crier comme des bêtes…
- — C’est pour moi que tu dis ça ?
- — Pour toi et pour les autres, tu te souviens à l’hôtel, en Guadeloupe, avec la cloison hyper mince, la musique que nous avait jouée la bonne femme d’à côté ? Tu es d’accord que ça nous avait bien mis en condition, non ?
- — Oui, j’avoue que ça avait été très chaud.
- — Donc, voilà, je fantasme sur vous deux. Car vois-tu, ma petite chérie, je n’ai pas oublié ce que tu m’as déjà évoqué plusieurs fois, tes petites séances avec ta copine de dortoir, au pensionnat…
- — Vieille histoire, il y a prescription, Votre Honneur… Mais là, ça donnerait quoi, comme scénario ?
- — Ah tu vois, ça t’intéresse, tu as envie que je te raconte, c’est ça, hein petite cochonne ?
- — Pourquoi pas, mais je crois que tu en as encore plus envie que moi, non ?
- — Alors voilà. Elle serait venue se baigner, mais seule, ses enfants étant à leur cours de tennis. Moi, je serais allé faire mon tour à vélo, et vous vous seriez donc retrouvées à la piscine dans une certaine intimité.
- — Ça commence comme un vrai roman. J’attends quelle suite ton esprit tordu va pouvoir imaginer…
- — Non, n’exagérons pas, ce n’est qu’une modeste nouvelle. Alors, voyons comment les choses vont se passer. Au bout d’un petit moment, elle t’aurait proposé : « Comme nous ne sommes que toutes les deux, nous pourrions faire du topless, non ? ». Et tu aurais dit « D’accord ». En réalité, tu avais envie de voir comment étaient ses seins, dont je t’avais tellement bassinée.
- — C’est vrai, en plus, j’aimerais voir s’ils sont si bien que ça, après tout…
- — Tu vois, donc c’est très plausible. Aussitôt dit, aussitôt fait, vous dégrafez vos soutiens-gorge et vous vous exhibez mutuellement votre poitrine. Et là, elle s’exclame : « Oh là là, qu’est-ce que vous avez de beaux seins qui se tiennent ! Alors vous, pas de problème pour le test du crayon ! Vous en avez de la chance, moi ils sont trop gros, bien trop lourds ».
- — Ah bon, tu connais ça, le test du crayon (*), toi ?
(*) NDLR : le test du crayon consiste à soulever le sein et placer horizontalement un crayon en dessous, puis relâcher. Le test est réputé bon si le crayon tombe. S’il tient tout seul, ce serait la preuve d’un sein tombant.
- — Culture générale, ma petite.
- — Et donc elle, tu penses qu’elle ne passe pas le test ?
- — Sûr que non, avec sa poitrine remuante. C’est ça qui me plaît, moi j’aime quand ça bouge, quand ça ballotte. Donc vous passez le reste de la baignade comme ça, seins nus, agréablement. Ça te plaît de voir les siens, leur volume et leurs mouvements te fascinent un peu, et de ton côté, tu n’es pas indifférente à ce qu’elle regarde les tiens avec envie… et peut-être désire…
- — Qu’est-ce que tu en sais, que ça me plaît, après tout ?
- — Mmmm… te connaissant, c’est ce que je crois. Et puis, vers la fin de l’après-midi, va se produire le vrai déclic.
- — Oh oh, ça va être quoi le déclic ?
- — Tu lui as gentiment proposé de se rincer dans notre douche après le bain, pour éliminer le chlore de la piscine. Elle t’en remercie et vous vous dirigez vers la maison.
- — Je crois que je sens venir…
- — Oui, car à brûle-pourpoint, elle te dit : « La douche ? On pourrait la prendre ensemble, non, ce serait sympa ? ».
- — Mmm… ça se précise, assez direct dans le genre…
- — Bien sûr ! Le message est encore plus clair que la proposition de topless. Tu sens bien que les choses glissent, et tu ne sais pas si tu dois attendre ou redouter… Ton cœur se met à taper, avec pourquoi pas quelques fourmillements dans la culotte…
- — Et alors là, à ton avis, qu’est-ce que je lui réponds ?
- — Tu as trois solutions. Primo, hésitante : « Euh… on a deux salles de bain, vous savez… ». Deuxio : « Eh bien, après tout… oui, pourquoi pas… ». Tertio : « Oh oui, super ! ». Qu’est-ce que tu choisis ?
- — Disons la deux, pour voir…
- — Donc tu la guides jusqu’à notre salle de bain. Et une fois dans la douche, en te regardant droit dans les yeux, elle commence à baisser sa culotte, tout doucement, tu vois progressivement apparaître ses poils. Voilà, elle enjambe la culotte tombée sur ses chevilles, elle est nue devant toi, impudique avec sa toison de brune, elle te regarde, elle attend que tu fasses de même, pour voir la tienne. Les yeux dans ses yeux, tu commences à ton tour à baisser ton slip, tu ressens les picotements du désir dans la promesse de cette exhibition, ça y est tu es nue, tu vois alors ses yeux s’abaisser sur ton bas-ventre, elle regarde ta foufoune de blonde, et tu te sens rougir, à la fois de pudeur et de désir. Elle prend alors la direction des opérations, elle ouvre le robinet et dès que c’est chaud, elle commence à se rincer, l’eau ruisselle sur ses seins dont les bouts fripent et deviennent de vraies tétines, ça coule sur son ventre, dans ses poils, qui s’allongent comme une petite chevelure… Et là, elle te dit : « Tu viens ? ». Le passage au tutoiement a fait naître entre vous une nouvelle intimité, qui se concrétise par le frôlement de vos corps quand tu viens à côté d’elle sous le jet. Elle décroche la pomme de douche pour s’en servir comme d’une douche téléphone, et après l’avoir passée sur tout son corps, elle te dit : « À toi, maintenant, viens, je vais te rincer ». Tu es face à elle, elle dirige le jet sur toi, elle insiste sur tes seins, qui se mettent aussi à friper. Et là, de sa main libre, elle commence à te frotter, comme pour aider la douche à te rincer, d’abord les bras, les épaules, puis la main descend vers ta poitrine, et tout en continuant à garder ses yeux dans les tiens, pour mieux juger de tes réactions, elle empaume un de tes seins, et commence à le pétrir avec une douce fermeté, puis à en agacer le bout avec le pouce. Toi ? Tu n’es pas vraiment surprise, car au fond de toi, tu t’attendais à ce que ça en arrive là, et peut-être même en le souhaitant. La caresse te fait frémir et frissonner malgré l’eau tiède. Elle a lu ton plaisir et ton désir dans tes yeux et elle décide de continuer. Elle murmure : « Viens, je vais te rincer le dos, tourne-toi ». Et là, sa main frotte ton dos, tes reins, puis descend sur les fesses, les palpe, les presse, et soudain tu sens ses doigts se glisser dans ta raie, l’un d’eux vient titiller ton anus et lubrifié par l’eau qui ruisselle commencerait presque à s’introduire dans ton petit trou. Puis la main passe devant, caresse et malaxe tes seins, puis descend sur le ventre, doucement, petit à petit, tu sens les doigts qui arrivent dans tes poils, puis un peu plus bas, la caresse se fait plus précise et devient délicieuse, en même temps tu te rends compte qu’elle a collé sa bouche à ta nuque, qu’elle la suce et la mordille à te donner des frissons. Dans le couple que vous formez maintenant, c’est elle qui joue le rôle du sexe dominant, toi, tu te sens docile, soumise à son désir. Elle te chuchote à l’oreille : « Ça te plaît, ma chérie ? Tu ne veux pas qu’on aille dans ta chambre ? ». Et là, toi, tu as envie que je continue, que vous alliez dans la chambre ?
- — Oui… vas-y…
- — Comme tu viens de le faire ici, dans un souffle, tu lui murmure : « Oui… allons-y… ». Elle empoigne la serviette et te frotte partout pour te sécher, puis, après s’être séchée rapidement à son tour, elle jette la serviette et te prend dans ses bras. Elle te serre contre elle, vos ventres se plaquent, tu sens ses seins s’écraser contre toi et t’attrapant la nuque, elle colle sa bouche à la tienne et sa langue te fouille furieusement.
- — Mmm… je sens que ça t’excite, ça…
- — Oui, deux femmes qui se roulent des patins, je trouve que c’est un spectacle très érotique.
- — Finalement, c’est pareil qu’entre deux garçons, non ?
- — Pas du tout ! Entre mecs, il y a quelque chose qui me gêne. Les voir se faire une pipe, ça va, mais le baiser, bahah… ça me dégoûte, je ne sais pas pourquoi.
- — Donc tu n’aimerais pas rouler une pelle à un jeune homme avec qui, disons, tu aurais une petite expérience ?
- — Sûrement pas ! Pas à un mec, avec la barbe et tout, beurk… Ou alors il faudrait que ce soit un très jeune ado imberbe, mais en fait je ne suis pas pédophile, donc c’est non, pas envie. Entre filles, ce n’est pas pareil, deux bouches à la peau douce…
- — Et alors, là, tu me laisses en plan, on en est où ? Nous sommes toutes les deux à poil dans la douche en train de faire de la soupe de langue, vas-y continue, comment tu vois les choses, après ?
- — Coquine, tu veux savoir jusqu’où je veux te faire aller… Oui, la chambre est juste à côté, vous y entrez, et elle te pousse sur le lit, tu y tombes sur le dos, elle s’agenouille et se glisse entre tes cuisses qu’elle écarte. Avec une sorte d’avidité, elle colle sa bouche à ta chatte, sa langue en explore les replis, débusque ton petit bouton pour l’aspirer comme une petite sucette, pénètre ton intimité déjà ruisselante. Tu gémis sous la caresse en donnant des petits coups de reins pour aller à la rencontre de sa bouche. Alors elle se relève et monte à son tour sur le lit pour se mettre en soixante-neuf sur toi. Tu vois ses gros seins se balancer, ils touchent ton ventre, tu as au-dessus de ta tête, au milieu de sa toison brune, sa chatte toute ouverte et brillante de désir. En même temps qu’elle se remet à te dévorer délicieusement la fente, elle abaisse son bassin pour que tu puisses lui rendre le même service. Et là, vous vous retrouvez toutes les deux à vous laper la chatte comme des folles… Elle est manifestement aussi excitée que toi, elle mouille beaucoup et ça t’inonde la bouche. Tu te rappelles, tu m’as toujours dit que tu aimes bien le goût de la femme, le tien, quand je te le fais goûter sur mes doigts ou sur ma langue. Tu le préfères au mien qui est plus salé, tu trouves. Là, tu peux te régaler, tu dégustes et tu avales… Ça t’excite, là ?
- — Oui… bien sûr… Vas-y, continue !
- — Elle écarte tes fesses pour accéder à ton autre trésor, et tu sens sa langue qui s’active sur les replis de ton petit trou, qui cherche même à le pénétrer un peu. Puis elle revient sur ta chatte pour sucer ton bouton, l’aspirer et tu cries ta jouissance en écoutant ses propres gémissements de plaisir, car tu lui fais la même chose… Ensuite, elle s’arrache de ton corps pour retomber à côté de toi sur le lit, et elle te prend dans ses bras, sa bouche cherche la tienne, sa langue te fouille, tu sens sa main se plaquer entre tes cuisses que tu écartes à nouveau docilement. Mais merde ! Comment ça s’enlève, ce foutu truc ?
- — Attends, ça se déboutonne, comme ça…
- — Ah, voilà. Et maintenant tu sens qu’elle te doigte à la fois le vagin et l’anus, lubrifié par toute la mouille qui te coule entre les fesses. Au milieu de vos halètements, elle te souffle : « Vas-y, fais-moi pareil, ma chérie… ». Elle pousse un petit cri de satisfaction quand tes doigts la pénètrent et pendant un moment vous vous besognez mutuellement comme des folles, dans les deux trous. À l’instant où l’orgasme te fait crier, tu sens son vagin et son sphincter se contracter sur tes doigts et elle gémit longuement. Mmmm, mais dis donc, ça te plaît hein, mon histoire, tu es trempée, toi…
- — Oui vas-y, caresse-moi…
- — Voilà… comme ça, c’est bien, là ?
- — Et toi… viens que je te la sorte… Oh là là, le cochon excité, déjà bien décalotté et tout coulant…
- — Oui, j’ai envie que tu me suces pendant que je te raconte…
- — Viens là, mon chéri…
- — Oui, c’est pas mal, là. Je continue… Encore essoufflée, elle te dit : « Mmm que c’est bon, ma chérie… Moi j’ai très envie de faire pipi, pas toi ? » Oui, pour toi aussi ça presse, c’est le bain qui te fait toujours cet effet. Elle se lève et te prend par la main pour t’entraîner vers la salle de bain. Là, quand tu te diriges vers les toilettes, elle t’arrête : « Non, pas là, viens dans la douche… ». Intriguée, tu la suis dans la grande douche à l’italienne, et sous tes yeux étonnés, elle se couche sur le carrelage, sur le dos, impudique, cuisses écartées, t’exhibant sa chatte encore toute ouverte. « Viens au-dessus de moi, vas-y, fais sur moi, j’en ai trop envie, je veux que tu me souilles de ta liqueur, viens, ma chérie, fais-le, je t’en prie… ».
- — Oh le vicieux, le cochon… Mais tu m’excites trop…
- — Oui, cochonne, ça te plaît, hein ? Tu es très excitée malgré tes réticences à entrer dans ce jeu pervers, tu l’enjambes et t’accroupis au-dessus d’elle. Comme tu as très envie de faire pipi, malgré l’incongru de la situation, ça vient très vite et tu commences à l’inonder ! « Vas-y, sur mes seins, ouiii…, dans mes poils, dans ma chatte, vas-y, souille-moi, encore, encore… », elle continue à te supplier tant que ça coule, et quand les dernières gouttes arrivent, elle tend la main pour les recueillir puis la porte à sa bouche et la lèche avidement… Puis elle se redresse : « J’ai très envie, moi aussi… Allonge-toi… Tu veux, toi aussi ? ». C’est fou, mais toi aussi, tu en as envie… Elle s’est accroupie au-dessus de toi, le petit jet doré jaillit, et en même temps sa main s’agite frénétiquement au milieu de ses poils, elle se branle le bouton. Tu sens le liquide chaud couler sur tes seins, puis sur ton ventre, ruisseler sur ta foufoune, toi aussi tu te caresses et tu as un deuxième orgasme, encore plus fort, celui-là…
- — Viens sur moi, j’ai trop envie, là…
- — Oui, ma cochonne excitée, j’arrive…
- — Oooohh…que c’est bon quand ça rentre… Vas-y… ouiii… vas-y fort…
- — Ça t’a plu, le pipi, hein, ma salope…
- — Ouiii… oui…
- — Tu m’excites trop…
- — Non ! Ne t’arrête pas ! Continue… ouiii… comme ça… fort…
- — Je peux ? Je peux venir ? ?
- — Ouiii… vas-y, inonde-moi… Aaaahhh…
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Le lendemain de cette soirée très chaude, que nous avions conclue un peu trop rapidement tellement nous étions excités tous les deux, j’ai un rendez-vous professionnel et je m’absente pour l’après-midi. Quand j’arrive chez nous pour le dîner, on se raconte :
- — Ça s’est bien passé, ton rendez-vous ?
- — Pas mal, assez prometteur. Et toi, qu’est-ce que tu as fait ?
- — Eh bien… comme d’habitude, la voisine est venue se baigner… Enfin, non, pas tout à fait comme d’habitude…
- — Ah bon ? Qu’est-ce qui était différent ?
- — Nous avons fait du topless, tu sais, c’est elle qui me l’a proposé…
- — Mmm super ! Et alors ? Ses seins ? Ils sont comment ? Raconte !
- — Pas mal du tout ! Je crois qu’ils t’auraient plu. Lourds et pointus, avec de grosses tétines…
- — Ouah !
- — Mais… je ne t’ai pas encore tout dit. Il y a eu une autre différence avec les autres fois… ça va te plaire…
- — Vas-y, dépêche-toi, dis-moi.
- — Eh bien… elle m’a proposé qu’on se douche ensemble…
Qui a dit qu’un fantasme ne se réalisait pas ?…