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n° 15492Fiche technique40656 caractères40656
Temps de lecture estimé : 25 mn
22/02/13
Résumé:  Des dialogues avec ma femme où nous fantasmons sur la voisine.
Critères:  fh ff poilu(e)s lunettes vacances piscine douche cérébral revede voir exhib cunnilingu anulingus 69 uro confession -couple
Auteur : Lacan
La voisine





Ma petite chérie a raison. Comme d’habitude allais-je dire. Mais après tout, je n’ai rien demandé, c’est elle qui avait invité la voisine à prendre l’apéritif.


Cet été-là, nous avons loué une maison dans ce Lubéron, très touristique certes, mais éloigné de la cohue aoûtienne du bord de mer que je ne supporte plus. Une résidence d’une dizaine de villas, où la nôtre possède un jardin privatif, entouré de murs et de haies, où le soleil tape dur mais avec le refuge de la fraîcheur d’une piscine.

La voisine ? Le jour de notre arrivée, elle aussi a pris possession de la petite maison d’à côté, avec ses deux grands enfants, une fille et un garçon. Pendant que je m’épuisais au supermarché du coin dans la chaleur caniculaire de l’après-midi, ma femme avait déjà fait connaissance.



Suant à grosses gouttes avec mes cartons de bouteilles, j’ai trop chaud pour me rappeler de qui que ce soit, et quant au divorce, on est dans la banalité affligeante, un couple sur deux.



Bof, pourquoi pas, mais une prof, de math qui plus est, ça ne promettait pas une soirée très sexy. Mais bon, après tout on est en vacances, il faut prendre le rythme.



Une chose était certaine, j’avais changé d’avis quand elle était arrivée, avec son saladier d’olives cassées, faites maison, promis. Une belle femme, grande et bien foutue, brune aux cheveux courts, avec des lunettes d’écaille lui donnant l’air intello que l’on imagine pour une enseignante. Je ne sais pas pourquoi, c’est une idée qui m’est venue dès que je l’ai vue. Et aussi en entendant sa voix un peu rauque, très sensuelle, permettant à l’obsédé que je suis d’imaginer le son de ses soupirs. J’ai pensé au fameux proverbe, bien sûr, femme à lunettes, femme à quiquette. Et derrière ces verres de myope, des yeux bleu clair, des yeux de chat, assez fascinants. À y regarder de près, elle n’était pas vraiment jolie, malgré ses yeux pâles et une bouche gourmande. Dans cette tranche d’âge, pas si loin de la nôtre à l’époque, entre quarante et cinquante, où l’on n’est plus vraiment jeune, mais pas encore vieux, et où il est difficile de donner un âge aux femmes. Celle-ci était bien balancée, mince dans son jean collant, avec une magnifique poitrine, révélée par un tee-shirt assez déboutonné pour afficher un décolleté aux profondeurs abyssales. Elle avait ce type de brune à la peau claire, par endroits constellée de discrètes taches de rousseur et de grains de beauté, contrastant avec ses cheveux sombres, et elle dégageait une impression de sensualité. Alors, brune ou bien rousse ? Bien sûr, je m’étais tout de suite posé la question, celle qui me préoccupe quand je vois une femme désirable. Au sujet de sa toison intime, comment pouvait bien être son triangle de poils ? Ses beaux sourcils noirs me faisaient quand même pencher pour une vraie brune, malgré la presque rousseur de sa peau.





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Le lendemain, il fait chaud, avec une sorte de siroco brûlant à dessécher n’importe quelle éponge. Dans la matinée, ma petite chérie s’amuse à me défier :





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Vers dix-huit heures, elle arrive, accompagnée de ses rejetons, qui affichent un air intimidé. Une grande fille brune, un peu plate et maigrichonne, à qui je donne dix-sept ans à tout casser, plutôt mignonne, avec de grands cheveux. Je lui trouve des bras un peu minces mais sa courte robe d’été dévoile de jolies jambes. Son frère est un blondinet dans les quinze ans, assez joli garçon aussi. Les gamins s’installent, assis dans l’herbe du seul coin d’ombre du jardin, ils restent habillés, n’ayant pas non plus de maillot, pendant que les femmes entrent dans la maison pour se changer. Assis les pieds dans l’eau pour me rafraîchir, bien qu’elle soit à près de trente degrés, j’attends avec impatience la sortie des naïades en tenue légère.


Les voilà, elles sont superbes toutes les deux, je dois le reconnaître. Ma moitié, toute blonde, mince dans son bikini deux pièces, et la voisine, un peu plus grande, sanglée dans le fameux maillot en lycra blanc. Assez échancré en bas, il lui fait de longues jambes et découvre des fesses dont le tremblotement quand elle marche me donne des fourmis dans le maillot. Et dans le haut, le tissu bien tendu moule ses seins qui remuent de manière suggestive, laissant deviner le relief des tétines. Avec de petits cris de joie, elles se jettent à l’eau et je passe une agréable fin d’après-midi, agrémentée par la vue de ces charmes féminins.




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Le soir, nous dînons en amoureux sur la terrasse où la température est enfin tombée pour donner une illusion de fraîcheur.

Mais je vous dois une confidence. Les Smartphones ont maintenant une appli enregistrement qui leur permet de faire dictaphone. Au cours de la discussion qui a suivi, il m’est venu l’idée un peu perverse d’enregistrer discrètement notre conversation dès qu’elle a commencé à devenir chaude. Ma tendre épouse n’en sait rien, mais par la suite, il ne m’a pas été nécessaire de faire de gros efforts d’écrivain pour raconter ce piquant souvenir. Il a suffi d’écouter et taper sous la dictée, j’en demande pardon à l’avance au lecteur.



Comme nous avons fini de dîner et que l’obscurité est tombée sur le jardin, bien échauffés par les sujets abordés, nous pouvons conclure cette conversation sur les matelas de plage disposés au bord de la piscine, après nous être débarrassés à la hâte des quelques vêtements qui nous encombrent.

La seule difficulté serait d’ordre acoustique et résiderait dans la difficulté d’étouffer les gémissements de madame qui sur la fin exprime bruyamment ses plaisirs. Mais de mon côté, hypocritement, je laisse un peu faire, car il ne me déplairait pas que la belle voisine, dont le jardin est contigu, les entende pour nous envier et ranimer sa propre libido. Demain, elle me regarderait d’un autre œil, sachant le bonheur que je peux procurer aux dames, même si on reste dans le domaine des vues de l’esprit…


Ah, oui, désolé, j’avais coupé l’enregistrement du Smartphone, une dernière pudeur. Mais la prochaine fois, promis, je le laisserai tourner…




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Le lendemain, si c’est possible, il fait encore plus chaud, la canicule. Le matin, bien sûr, ma femme a invité la famille d’à côté à venir se baigner l’après-midi, après l’heure chaude de la sieste.


Quand ils arrivent, ils se déshabillent directement sur la pelouse, ils ont tous acheté des maillots et j’ai droit à un charmant strip-tease familial. Tant pis pour le voyeurisme d’hier, plus de maillot transparent, je n’avais qu’à ne rien dire. Mais en y réfléchissant bien, j’ai compris pourquoi j’ai ainsi brisé le charme. Ce qui me plaisait, c’était de raconter à ma compagne le désir que m’avait procuré sa nouvelle copine, de lui exhiber mes envies, en quelque sorte.


La belle voisine déboutonne sa robe qui glisse à terre et elle apparaît dans un maillot deux pièces noir, une couleur qui accentue la blancheur de son corps. Des petits nœuds-nœuds sur les côtés d’une culotte minimaliste et un soutien-gorge ayant du mal à contenir sa poitrine malgré une robuste armature. Elle n’a pas dû avoir grand choix à la boutique du coin. J’ai sous les yeux la confirmation d’une ligne superbe malgré un petit ventre de mère de famille. Il accentue la presque indécence de la mini-culotte, qui ne doit guère monter plus haut que le ras des poils. Et la petite jeune fille ? Eh bien, ce n’est pas si mal à regarder, même pour l’amateur de femmes mûres que je suis ! Je dois avouer que le maillot une pièce rouge qui va bien avec son type de brune, lui fait une silhouette canon. Après tout, il me suffit de me rappeler nos premières années de mariage avec ce souvenir d’un corps mince en forme de liane à la peau douce…




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Plus tard dans la soirée, nous tentons de profiter de la fraîcheur de la nuit qui tombe.



(*) NDLR : le test du crayon consiste à soulever le sein et placer horizontalement un crayon en dessous, puis relâcher. Le test est réputé bon si le crayon tombe. S’il tient tout seul, ce serait la preuve d’un sein tombant.





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Le lendemain de cette soirée très chaude, que nous avions conclue un peu trop rapidement tellement nous étions excités tous les deux, j’ai un rendez-vous professionnel et je m’absente pour l’après-midi. Quand j’arrive chez nous pour le dîner, on se raconte :




Qui a dit qu’un fantasme ne se réalisait pas ?…