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n° 15494Fiche technique40276 caractères40276
Temps de lecture estimé : 24 mn
23/02/13
Résumé:  Flavia est une jeune Romaine, très amoureuse de son fiancé Gaius. Mais les Romains n'étaient pas connus pour leur moralité, et l'un comme l'autre vont l'apprendre à leur dépens.
Critères:  fh jeunes frousses couple extracon grossexe jardin soubrette vengeance fsodo -vengeance -couple
Auteur : Jenny Pirate      Envoi mini-message
Qui bene amat... bene castigat !




Le soleil se couche par-delà les collines à l’Ouest, inondant la plaine du Tibre de ses rayons d’ambre. Le fleuve lui-même prend des teintes flamboyantes, comme s’il se changeait en or pur serpentant entre les collines de Rome, qui commencent elles aussi à se couvrir de petites chandelles, au fur et à mesure que les esclaves allument les torches de l’éclairage public. Et, en cette belle soirée d’été de 44 avant JC, Flavia contemple le spectacle du crépuscule, assise sur un banc de marbre dans le jardin de la villa familiale. Humant le parfum enivrant des fleurs, que les serviteurs entretiennent tous les jours sous le regard vigilant de sa mère, elle écoute le ballet des cigales, qui s’en donnent à cœur joie dans les arbres proches. Mais dans le cœur de Flavia, il ne peut pas encore y avoir de joie, pas tant que Gaius n’est pas là. Gaius, c’est le fils d’une autre riche famille de patricien, vivant non loin de celle de Flavia sur le Mont Palatin ; mais c’est surtout son fiancé et son amant, et elle languit de retrouver ses bras. Certes, ils se sont vus encore la veille, mais que l’attente est longue pour un cœur amoureux ! Ce soir, il lui a promis de la rejoindre sur ce banc, là où ils se donnent toujours rendez-vous, mais, s’il tarde encore un peu, Flavia ne pourra pas profiter du merveilleux coucher de soleil dans les bras de son homme.


Enfin, un sifflement perce à travers le chant des cigales, comme un appel, en deux temps. Aucun oiseau ne siffle comme ça, et un large sourire s’épanouit sur le beau visage de Flavia : c’est Gaius, caché dans un buisson, qui l’invite à venir le chercher. Oh, ce qu’elle aime ces jeux ! Sautant de son banc, elle tourne la tête dans tous les sens, pour localiser l’origine du sifflement. Mais le doux vent d’été et les cigales brouillent tout… Elle se met à fouiller méthodiquement chaque recoin du jardin, scrutant chaque bosquet de ses grands yeux gris. Mais où est donc ce diable de Gaius ? Tout ce qu’elle en perçoit, c’est ce sifflement qui commence à lui faire perdre patience et qui l’exaspère. N’y tenant plus, elle lance :



Flavia se retourne brusquement : cette fois, la voix venait de derrière elle. Elle s’approche silencieusement du massif floral qui longe le mur de la villa, d’une démarche féline qui fait danser sa robe de lin autour d’elle, et soudainement, apercevant les sandales de Gaius, elle bondit comme une chatte sur sa proie. Les deux amants roulent dans les fleurs, riant à s’en étouffer puis s’embrassant fougueusement. Au terme d’une longue étreinte, Flavia se relève et prend son compagnon par la main :



Revenant bras dessus, bras dessous vers le banc de marbre, ils contemplent ensemble les rayons lumineux qui enflamment le Latium, assis et tendrement enlacés. Alors que le ciel tout entier a déjà pris une teinte de bronze, leurs corps se rapprochent encore davantage, et Flavia sent les mains de son homme se glisser sous sa robe. Elle-même commence à s’aventurer sous sa tunique blanche, caressant les muscles secs et bien dessinés de Gaius tandis qu’il pétrit doucement sa poitrine. Leur souffle se fait de plus en plus court à mesure qu’ils explorent le corps de l’autre, les petits seins ronds et fermes de Flavia commençant à pointer tandis qu’une excroissance se forme sous la tunique de Gaius. Se sentant à l’étroit dans leurs vêtements, ils s’en débarrassent vite sur le sol et bien vite ils reprennent leurs attouchements de plus belles, n’épargnant aucune parcelle de peau. De ses lèvres humides, Flavia couvre de baisers passionnés les épaules et la poitrine musclées de son amant ; elle adore la saveur musquée de sa peau et la chaleur de son souffle dans son cou. Tout comme elle adore quand, comme en ce moment, il l’attire à elle pour embrasser ses longs cheveux noirs avec passion, humant le parfum oriental qu’elle a mis tout spécialement pour lui.


Baissant un instant les yeux pour mieux savourer les baisers de son amant, elle aperçoit la virilité dressée de Gaius. Pendant un moment, elle en contemple le mât tendu vers elle, le gland gonflé qui semble l’appeler… elle tend la main, empoignant ce membre qui lui fait tant envie, le caressant de haut en bas avec ferveur. À peine ses doigts délicats sont-ils posés dessus que Gaius émet un soupir rauque, et il renforce la pression de ses mains sur les seins de sa belle. Lui aussi descend son centre d’intérêt, passant aux hanches étroites de Flavia qu’il empoigne fermement. Il s’allonge de tout son long sur le banc de marbre, son sexe toujours dressé vers le ciel, et amène sa compagne à lui.


Se laissant faire, Flavia passe sa jambe par-dessus le banc pour chevaucher son amant ; elle attrape la hampe raide et la guide juste devant son sexe humide, s’y empalant sans la moindre difficulté en poussant un long gémissement de bonheur auquel Gaius répond par un râle sourd. En véritable amazone, Flavia entame un lent va-et-vient au-dessus de son étalon, son bassin remuant en cadence alors qu’il lui malaxe les hanches. De délicieux fourmillements commencent à s’épanouir en elle, partant de son périnée pour remonter vers ses reins et parcourir toute sa colonne vertébrale ; ces sensations lui font peu à peu perdre son contrôle, et elle se met à gémir à nouveau à chacun de ses coups de bassins. Ses cris se mêlent à ceux de Gaius, qui lui aussi devient fou sous les allées et venues de sa cavalière ; déjà il répond à ses mouvements par ses propres coups de reins, et cherche à s’enfoncer toujours plus en elle. Flavia accueille avec joie ce membre qui vient buter contre sa matrice, et abandonne pour de bon le rythme à son partenaire qui, affermissant la pression sur ses hanches, se met à la pilonner de plus en plus fort et de plus en plus vite. Chaque soubresaut arrache un petit cri à Flavia chez qui les fourmillements se sont mués en véritables décharges électriques qui parcourent son ventre. L’extase se fait bientôt sentir, un peu plus proche à chaque instant, et elle doit faire tous les efforts du monde pour que ses cris ne deviennent pas de véritables hurlements, qui pourraient réveiller toute la villa, voire toute la colline.


Soudain, elle se courbe violemment, tous les muscles tendus par l’orgasme ; sa tête rejetée en arrière, elle laisse échapper un long cri suraigu, que cette fois rien n’aurait pu retenir. Dans cette position, sa longue chevelure sombre coule dans son dos jusqu’à ses fesses, ses tétons enflés pointent vers le ciel, et tout au fond de son ventre elle sent la verge de Gaius lui décharger son sperme en longues giclées qui achèvent de lui faire perdre la raison. Au moment où Flavia laisse échapper son dernier soupir d’extase, le dernier rayon de soleil illumine son délicat visage, pour laisser la place à une soudaine obscurité. Revenant à son bel amant, couvert de sueur et visiblement épuisé, elle se laisse tomber sur sa poitrine, posant ses lèvres brûlantes sur les siennes pour échanger un long baiser passionné. Tendrement enlacés, ils restent dans cette position une éternité, alors que les étoiles commencent à briller au-dessus d’eux sur la cité romaine.


Leurs vêtements éparpillés enfilés à nouveau, les deux amants se dirigent vers la villa sous le clair de la lune. Un dernier baiser, et Flavia lui dit :



Et Gaius s’en va dans les ombres de la nuit, laissant là sa compagne si triste de le voir partir. Elle le regarde s’éloigner, admirant la silhouette virile de son compagnon et pleurant intérieurement de le voir partir. Ah, les amours de jeunesse et leur cortège de passions et de douleurs !




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Deux jours ont passé depuis la soirée magique au coucher de soleil. Arpentant les rues du Palatin, Flavia se dirige gaiement vers la demeure de Gaius. Tout apparaît merveilleux à la jeune fille qui part rejoindre son amant, des dalles de marbre blanc pavant les chemins des villas patriciennes aux colonnades où grimpe le lierre et la vigne, du chant des oiseaux dans les arbres à celui de la fontaine de la place principale, qui déverse son eau pure dans un large bassin rehaussé de dorures. C’est tout juste si elle ne sautille pas comme une enfant, et elle a d’ailleurs du mal à ralentir suffisamment son allure et à garder un port digne, ainsi qu’il convient à une fille de haute naissance. Elle traverse la place, s’attardant juste un instant aux vasques emplies de fleurs pour respirer leurs effluves. Puis elle reprend son chemin, vers une imposante villa aux murs blancs qui trône sur le sommet de la colline. Elle adresse le plus charmant des sourires au garde, qui le rend bien volontiers à la magnifique créature qui lui passe devant, vêtue d’une nouvelle robe de lin d’Égypte, douce et légère comme une plume d’oiseau.


Flavia file à travers l’atrium jusqu’à la pièce principale, où elle trouve Lucrecia, la mère de son Gaius, en train de lire sur une couche moelleuse.



Et la jeune fille file aux cuisines, tellement ravie qu’elle se permet enfin de courir, sans prêter attention aux esclaves qu’elle peut croiser sur le trajet, à tel point qu’en quelques minutes à peine, elle traverse presque toute la vaste demeure jusqu’aux cuisines.


Se souvenant du petit manège de son amant l’autre soir, elle choisit de lui rendre la pareille et de s’approcher furtivement de lui. Arrivant à pas de louve près de la porte, elle s’arrête net quand elle se rend compte que Gaius n’est pas seul près des fourneaux ; elle distingue clairement sa voix, sans toutefois entendre ce qu’il dit. Elle décide alors d’ouvrir légèrement la porte de la cuisine pour saisir la conversation. Prenant garde à ne pas faire grincer le battant de bois, elle le pousse délicatement pour avoir une vue sur la scène qui se déroule dans la pièce.


Et là, elle voit Gaius, son Gaius à elle, le dos tourné à la porte, en train de parler à une petite servante des cuisines. Elle a l’air jeune, dans les vingt ans, comme Flavia, mais c’est incroyable comme elle est toute menue. Elle a les cheveux d’un roux intense, et est couverte de taches de rousseur ; probablement une quelconque esclave ramenée du fin fond de la Gaule, là où l’on dit que les femmes ont parfois de telles chevelures. Mais que veut-il à cette petite souillon ? Flavia doit tendre l’oreille pour écouter :



Et, sous les yeux de Flavia qui n’en revient pas, la petite servante repose les plats qu’elle était en train de récurer et se penche en avant, prête à laisser Gaius – son Gaius, son amant, qui lui jurait amour et fidélité quelques jours plus tôt – la toucher, la pénétrer, lui faire des choses qu’il promettait de ne jamais faire à une autre. Déjà Gaius s’est mis à genoux et, relevant la courte jupette qui termine la tunique de l’esclave, il se met à dévorer son intimité à grands coups de langue. Au moins, il n’a pas menti : il fait tout pour que la petite servante apprécie ses efforts ; passée la surprise du contact humide de la bouche de son maître, elle commence à gémir, le visage s’épanouissant peu à peu en un masque de plaisir.



Pendant ce temps, Flavia a repris ses esprits. Elle a vu Gaius poser sa bouche sur l’entrejambe d’une autre femme, lécher le clitoris d’une esclave, cueillir son abricot et en sucer tout le jus… et il a fait ça alors qu’il savait parfaitement que sa fiancée, sa Flavia, devait venir le voir le jour même ! Elle sent une immense rage bouillonner en elle, mais elle hésite encore, peut-être ne trahira-t-il pas jusqu’au bout ? Peut-être n’ira-t-il pas jusqu’à posséder totalement la petite esclave, peut-être était-ce juste une… une mise en bouche ?


Mais si elle espérait le voir en rester là, force est de dire qu’il la déçoit. S’étant placé dans le dos de sa cuisinière, toujours penchée en avant sur l’épaisse table de bois, il défait sa ceinture et dégage les pans de sa tunique, pour libérer sa virilité dressée, ce même puissant membre de chair sur lequel Flavia s’empalait deux jours plus tôt, et se mettre à le promener contre les fesses de la souillon.



La pauvre, se dit Flavia. Elle sait combien son amant est doué de sa langue, elle ne comprend que trop bien l’état dans lequel elle se trouve. D’ailleurs, ce n’est qu’à cet instant qu’elle se rend compte que, si la vision de son homme à genoux prodiguant des soins oraux à une esclave l’a fait bouillir de colère, elle l’a aussi fait bouillir tout court : en changeant de position pour mieux observer, elle s’aperçoit que sa propre intimité à elle aussi est toute trempée. Quel dommage, continue-t-elle à part, d’avoir mis cette robe ! Longue comme elle est, elle ne peut glisser un doigt libérateur entre ses cuisses pour évacuer toute cette tension sexuelle. Elle va devoir supporter tout ce qui va suivre sans pouvoir se soulager !


Et là-bas, dans la cuisine, Gaius cesse de titiller son esclave avec sa queue et, la guidant de sa main, il l’enfonce jusqu’à la garde dans le sexe humide et béant qu’elle lui offre. La jeune cuisinière a un ridicule petit cri de surprise alors qu’il la pénètre, et continue à piailler à chacun des coups de reins qu’il lui assène. Gaius lui-même a le visage crispé par la concentration et le plaisir, allant et venant dans sa jeune servante, sans se douter qu’à quelques mètres, sa fiancée l’observe attentivement. Flavia regrette de plus en plus son choix vestimentaire ; elle est toujours ivre de colère et de haine, mais, suivant les mouvements de bassin de son amant, elle se rend compte qu’elle est aussi excitée au plus haut point de le voir faire son sort à cette rouquine sortie d’un marché aux esclaves.


Alors que cette dernière pousse un long cri rauque et hurle quelques mots incompréhensibles dans sa langue natale, Gaius sort de son vagin pour remonter le bout de son gland entre les fesses de sa partenaire.



Chérie ? Si Flavia n’était pas si mouillée et impatiente de voir les choses menées à leur terme, elle la lui couperait, sa sale queue ! Sa queue… sa queue, fièrement dressée comme un glaive de chair, toute luisante, couverte des sécrétions de la gauloise… rien que cette vision atténue sa rage et attise le brasier qui brûle entre ses reins.



Ses fesses ? Jamais il n’avait pris les fesses de Flavia… certes, il en avait souvent exprimé le désir, mais jamais elle ne l’avait laissé faire, plus par peur que par répulsion. Était-ce pour ça qu’il était allé papillonner près de la fleur de cette petite esclave ?



Écartant l’anneau de chair de ses doigts, ses doigts si agiles, qui ne devaient jamais se poser sur une autre, il place son bout turgescent juste devant et se met à pousser doucement. La servante grimace, c’est visiblement la première fois qu’elle sent une queue essayer de forcer son anus.



Ça y est, l’étroit passage a cédé, et la jeune gauloise a pu savourer la pénétration de la longue verge au plus profond de ses entrailles. Restant un instant immobiles, les deux amants attendent que passe la brûlure de l’entrée, puis, tout doucement, c’est elle qui se met à coulisser le long de la grande lance qui est plantée dans son fondement. Confortablement appuyé sur le dossier d’une chaise derrière lui, Gaius la laisse faire, un sourire ravi sur les lèvres. La petite esclave continue à masser le membre avec ses fesses, descendant jusqu’à ce qu’elles se plaquent contre le bassin de son maître puis remontant presque à la limite, là où le gland menace de ressortir. Si c’est bien sa première fois, se dit Flavia, il faut lui reconnaître qu’elle est bonne élève. Ou alors, peut-être que ses préjugés sur la sodomie sont infondés ? Peut-être est-ce une pratique bien plus naturelle et instinctive pour une femme que ce qu’elle pensait ?


En tout cas, vu le visage de Gaius, elle est vraiment douée. Et en effet, elle serre au maximum son petit trou pour lui faire le plus d’effet possible. Le jeune Romain n’y tient bientôt plus et reprend les choses en main, empoignant les hanches de l’esclave pour s’y enfoncer le plus profondément possible, heurtant ses fesses sans ménagement et lui arrachant de nouvelles exclamations en gaulois. La jeune fille sent la verge lui fouiller les entrailles, elle a l’impression que chaque coup de rein la pousse plus loin en elle, et soudain elle la sent enfler encore davantage, prise de spasmes incontrôlables et enfin lâcher son jus en de puissants traits qu’elle sent gicler au plus profond de son ventre. Gaius, après un ultime râle de taureau, se laisse lentement retomber en arrière, retournant la chaise pour s’y asseoir, tandis que la gauloise, les yeux encore emplis d’extase et de surprise d’avoir tant aimé la sodomie, repose sur la table. C’est son maître qui finalement brise le silence :



Tandis que la servante, après avoir rajusté sa tunique, s’exécute, il lui demande :



Flavia, elle, a déjà filé. Priant les dieux pour que son humidité intime n’ait pas taché sa robe, elle s’est enfuie vers l’atrium, où Lucrecia est toujours occupée à lire, seule.



« Oh oui, pense Flavia alors qu’elle sort de la villa, qu’il va les honorer. Je vais lui apprendre, moi, la valeur d’une promesse ! » Et c’est un sourire diabolique aux lèvres qu’elle prend le chemin de sa demeure.




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À nouveau, le soleil décline sur la plaine du Tibre, mais cette fois Flavia a mieux à faire que de regarder ses rayons enflammer le ciel. Elle attend patiemment dans sa chambre, allongée sur son lit. Pour son amant, elle a revêtu sa plus belle robe, celle qu’elle a achetée à un marchand d’orient sans le dire à ses parents, celle qui est échancrée jusqu’à la hanche et dont le décolleté aurait de quoi affoler un eunuque. Le genre de robe que portent les filles de joies et les actrices, sûrement pas une fille de haute naissance, mais Flavia voulait offrir une belle surprise à Gaius. Pourtant, ce soir, il ne touchera à rien. Il ne fera que regarder, comme elle n’a fait que regarder la veille. Elle a mis toute la journée à préparer sa vengeance, et elle est sûre que son amant comprendra parfaitement le message.



Sans même prendre la peine de frapper, le jeune Romain ouvre la porte et pénètre dans la pièce. Son visage s’éclaire lorsqu’il voit sa fiancée, et plus encore quand il remarque ses atours.



Doucement, elle saisit les mains de son amant pour l’attirer à elle. Elle vient se plaquer contre le torse aux muscles noueux, pour offrir à Gaius le spectacle des deux belles pommes de son corsage. Ce dernier s’en régale des yeux et des mains, attrapant les petits seins de sa compagne avant de l’embrasser goulûment. Mais pour la première fois, la belle se dérobe à son étreinte et s’échappe d’un saut de chat vers le lit.



Il saute sur la couche recouverte de draps rouges et se met à couvrir Flavia de baisers. Ses mains s’aventurent partout sur le corps de sa belle, qui semble enfin lui rendre ses caresses et se laisser faire. Elle va même jusqu’à le retourner pour pouvoir le chevaucher, et c’est avec un grand plaisir qu’il la laisse prendre les choses en mains. Mais il s’en repent vite quand il se rend compte qu’elle a profité d’un long baiser langoureux pour lui attacher les bras aux montants du lit.



Elle se redresse et abandonne là son amant ligoté. Elle achève même de l’attacher en liant aussi ses pieds sur le lit, puis elle défait la boucle de la tunique pour révéler son sexe, qui commence déjà à gonfler. Mais plutôt que de continuer à s’occuper de lui, elle s’éloigne du lit, contemplant un instant son œuvre, et frappe une fois dans ses mains. À ce signal, un immense esclave à la peau cuivrée, probablement perse ou égyptien, jaillit d’un recoin ténébreux de la pièce, entièrement nu et lui aussi en pleine érection.



Flavia l’interrompt d’un geste sec.



Penchée sur le corps ligoté de Gaius, elle se débarrasse de sa robe, dévoilant le peu qu’elle cachait encore. De ses petits doigts habiles, elle descend de ses cheveux jusqu’à ses seins, qu’elle caresse sensuellement avant de passer à son ventre et à sa douce toison intime ; pendant ce temps, son amant s’est enfin mis à bander comme un véritable taureau. Mais Flavia délaisse ce membre impétueux pour s’approcher à nouveau du colosse à la peau de bronze et de son énorme virilité dressée qu’elle se met à caresser doucement. Un instant, elle pense même à se mettre à genoux, ouvrir les lèvres et gober ce grand pieu luisant, tendu vers elle comme s’il l’appelait ; oui, un instant elle songe à répondre à cet appel et à avaler le gland turgescent du bel esclave, puis elle se reprend : quoi qu’ait fait Gaius, ils sont toujours fiancés et promis l’un à l’autre. Malgré toute sa rancœur, elle refuse de lui faire ça, car, malgré tout, elle continue à aimer son bel amant Romain. Donc, plutôt que de céder aux instincts animaux qui s’emparent de son corps, Flavia guide le grand Atep vers le lit en le tenant toujours par la queue ; elle prend place contre le lit, se courbant vers l’avant pour poser ses mains sur le bois de lit. Rivant son regard dans celui, irradiant de colère et de désir, de Gaius toujours ligoté, elle ne donne qu’un seul ordre à son esclave :



Sans faire autant de chichis que Gwendoline la veille, Atep obtempère sans discuter : empoignant d’une main large comme un battoir les hanches cambrées de sa maîtresse, il guide de l’autre sa grande lance droit dans l’intimité de Flavia, la pénétrant d’un ample mouvement de bassin. Pour la première fois de sa vie, Flavia accueille au creux de ses reins la virilité d’un autre homme. Celle-ci, bien plus grande et large que celle de Gaius, écarte tellement le sexe de la jeune Romaine qu’elle lui arrache un grand cri de surprise ; très vite, Flavia se reprend et corrige son expression : elle est là pour faire passer un message à Gaius, pas pour jouer les jeunes filles qui découvrent la vie. Elle plante à nouveau ses prunelles grises dans celles d’ébène de son amant ligoté, et essaye d’y faire passer tout le plaisir qu’elle prend sous les coups de boutoir d’Atep, toute la passion qu’il déchaîne en elle, et toute la colère qui l’habite. Et elle jouit encore davantage de la situation lorsqu’elle voit dans les yeux de son amant la même colère et surtout le même désir charnel. À son tour d’être spectateur de la jouissance de sa moitié…


Et Flavia n’a pas l’intention de perdre la moindre miette du plaisir que lui donne Atep. Elle gémit sous les puissants coups de reins qu’il lui assène entre les cuisses, sentant le grand membre aller et venir dans son intimité. Elle sent les grandes mains chaudes et calleuses lui étreindre les hanches, serrant et pétrissant sa peau avec une force et une sensualité infinies. Elle sent le souffle humide de l’esclave balayer son dos, et sa propre respiration se soumettre au rythme qu’il lui impose. Et face à elle se trouve une autre virilité dressée, plus modeste, mais tout aussi arrogante dans son érection, et tout aussi excitante aux yeux de Flavia. Tout comme l’excite le corps tout entier de son amant, qu’elle contemple longuement, les muscles secs et fins de ses bras et de ses jambes, son torse puissant, sa peau mate de latin, et la riche toison noire qui entoure le mât qu’elle connaît si bien, et qui n’aurait jamais dû en connaître une autre. Gaius peut bien mettre autant de haine qu’il veut dans son regard : il ne peut cacher ni sa queue tendue, ni sa culpabilité.


Soudain, l’énorme organe d’Atep s’échappe de l’entrejambe de Flavia. Elle l’attrape aussitôt pour le remettre en place, mais interrompt son geste ; et si elle rendait la pareille à Gaius jusqu’au bout ? Et si… elle guidait ce gland jusqu’à l’étroit passage de ses fesses pour s’y empaler, comme l’a fait Gwendoline hier ? Poussée par la curiosité, elle amène du bout des doigts le mât devant son œillet, mais la sensation du large membre contre son tout petit trou la fait frémir et vite se raviser : ce n’est pas aujourd’hui qu’un membre d’homme franchira son anus. Elle ramène donc Atep devant ses lèvres, qu’il écarte à nouveau en s’enfonçant dans sa maîtresse, ce qui malgré son état d’excitation lui arrache à nouveau un cri, mais de plaisir cette fois. Il recommence son va-et-vient à la plus grande joie de Flavia, et pour le plus grand malheur de Gaius qui se secoue dans tous les sens pour se libérer de ses liens. Mais ils sont solides, et il est contraint de regarder impuissant sa fiancée gémir sous les assauts du colosse.


Et bientôt les assauts lents et réguliers se muent en furieux coups de bassin et les gémissements de la belle deviennent des cris d’extase. La pression des mains d’Atep devient presque douloureuse, comme s’il voulait broyer les hanches de Flavia ; elle a aussi l’impression que chaque pénétration manque de l’ouvrir en deux, mais loin de la trouver douloureuse, elle se délecte de cette sensation qui se répand dans son ventre comme du feu liquide. Ses doigts se crispent sur le bois de lit, son dos se cambre à l’extrême, elle se sent prête à s’abandonner totalement à la pénétration du grand Africain, quand soudain elle se ressaisit : ce n’est pas une simple partie de sexe, c’est une vengeance ; elle est là pour faire comprendre à Gaius la portée de son acte. D’un coup de fesses en arrière, elle repousse l’esclave qui sort de son intimité, et tombe à genoux devant lui, s’arrangeant pour que son fiancé continue à voir son visage. Elle agrippe le puissant membre dressé, encore tout luisant de ses propres sécrétions, et le masturbe à amples coups de son frêle poignet ; la jouissance n’était pas loin pour Atep non plus, dont la verge ne tarde pas à cracher de longs traits blancs, que Flavia oriente sur sa poitrine, de ses tétons pointant comme deux petites flèches à sa mince gorge, et qui inondent bien vite le buste charmant de la jeune Romaine. Lorsque le colosse a fini de décharger, elle le congédie, non sans un certain trouble en regardant celui qui vient de la posséder comme jamais elle ne l’avait été, s’éloigner en silence.


Elle se relève et se dirige vers Gaius, toujours ligoté sur le lit. Celui-ci, n’y tenant plus, a lui aussi abondamment souillé les draps et son propre torse, alors qu’il ne pouvait pourtant se soulager manuellement. Elle se penche sur son visage toujours bâillonné, lui laissant bien admirer le collier de perles argentées qu’Atep vient de lui offrir du bout du gland, puis entreprend de caresser ce qu’il reste de son érection, avant de lui susurrer à l’oreille d’une voix douce :





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Elle est assise sur un banc de marbre, le même que celui où, plus de vingt ans plus tôt, elle chevauchait Gaius, son futur mari, sous les rayons dorés du crépuscule. Les choses ont changé depuis, l’Empire a remplacé la République, mais sur la douce colline surplombant Rome, le soleil couchant brille toujours avec la même chaleur. Et à côté d’elle se trouve une jeune fille, dix-huit ans à peine, avec les mêmes yeux gris que Flavia et la même chevelure de jais ruisselant sur ses épaules.



Flavia rit, d’un grand éclat de rire mélodieux comme le chant des oiseaux :



Gênée, Gaia n’ose pas rendre son rire à sa mère.



Cette fois, Gaia répond enfin par un sourire.



Profitant de la brise du crépuscule qui mélange les parfums des fleurs de printemps, Flavia regarde sa fille s’éloigner vers la villa de la famille. Puis, quand elle est sûre que plus personne ne peut la voir, elle claque des mains. Surgit alors Atep, le colosse muet à la queue de bronze, d’un recoin du jardin, et s’approche de sa maîtresse qui tend ses bras vers lui.