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Temps de lecture estimé : 9 mn
24/02/13
corrigé 10/06/21
Résumé:  Un congrès de la pornographie se tient à Budapest
Critères:  grp collègues grosseins collection humour
Auteur : Samuel            Envoi mini-message
Assemblée Mondiale de la Pornographie Audio-Visuelle

Assemblée Mondiale de la Pornographie Audio-Visuelle


Budapest, février 2013.


Assemblée Mondiale de la Pornographie Audio-Visuelle (A.M.P.A.V.) Tous les intervenants sont arrivés déjà depuis la veille au moins. La situation est grave. Avec Internet et les sites pornos gratuits, la profession est au plus mal. Bien sûr, la Hongrie reste prospère dans le domaine, mais elle est bien la seule à tirer encore son épingle du jeu. Il faut donc prendre des décisions ; tous les professionnels ont la mine grave et le moral dans les chaussettes, au point que les jeunes femmes mises à disposition des délégués n’ont rencontré que peu d’enthousiasme. Juste une petite fellation sous la table pendant le dîner du soir. La jeune Zsuzan (Gode de Cristal à Oslo) s’est même vu refuser une sodomie par le grand manitou du porno canadien qui lui a dit : « Je regrette, mais ça me rappelle trop le boulot. ».


Le Palais de Congrès – Le Hall Patria peut accueillir jusqu’à 2000 personnes.


À l’occasion d’une rénovation en 2005, le centre de conférences fut équipé avec une technique moderne. Aussi, chaque intervenant peut non seulement parler et se faire traduire dans toutes les langues, mais il a à sa disposition un système vidéo performant. Le premier à prendre la parole fut l’Allemand, Hans Weird, dont on connaît le goût pour les films un peu salaces :



La salle s’assombrit et on découvre sur l’écran géant Bertha et Jürgen, étudiants. Bertha est en train de descendre le pantalon de son ami, qui travaille sur l’architecture médiévale. Il continue du reste son étude pendant que la jeune fille entreprend la rituelle fellation d’usage. Quand il a fini son chapitre sur la cathédrale de Cologne, il pousse un peu son ouvrage et soulève la jupe de Bertha qui s’est mise à genoux. Il saisit le gel lubrifiant sur l’étagère et enduit largement l’anus propret. Et pendant la sempiternelle sodomie, elle a ouvert son cahier de langues vivantes et s’est exercée à la prononciation des phrases en mandarin que diffuse son magnétophone. Il est vrai que lorsqu’on est étudiant, il n’y a pas une minute à perdre. Jürgen pose aussi son manuel sur le dos de Bertha et continue ainsi sa pénétration intime du bas du dos et du bas moyen-âge. Puis, il pousse un petit grognement, Bertha se retourne pour prendre sa giclée faciale avec un sourire blasé, typiquement bavarois, comme lors de la clôture de la fête de la Bière à Munich.




Le Français, Jean Dildo, prend alors la parole :



On voit alors un court-métrage durant lequel une marquise se fait gamahucher par sa servante, elle-même empalée par le jardinier et tout cela sous la crinoline, au point qu’on se demande comment on a pu placer la caméra. Le marquis entre dans le salon et ne remarque rien d’anormal. Il bande les yeux de son épouse et lui présente ses testicules à lécher. Pendant que la marquise s’exécute et que ça s’agite sous le jupon rigide, arrive une religieuse qui se fait prendre par le marquis dans la position du Judas dépendu. Un général russe en grand uniforme viendra ensuite fouetter la bonne sœur et lui déchiqueter la cornette avec son sabre.




Akira Toutenku, le célèbre pornographe japonais, se doit de réagir :



C’est ainsi que nous voyons monter ces deux Japonaises. La première élégante comme une épouse de chef d’État à un défilé de mode d’Yves Saint-Laurent et l’autre transformée en rouleau de corde ambulant. On ne distingue que ses yeux, la pointe de ses seins et ses pieds. Le reste du corps est complètement couvert par des liens que l’on soupçonne assez serrés. L’assistante fait tourner et retourner le modèle. Puis, elle libère les cordes qui couvrent la poitrine, faisant apparaître des traces rouge vif sur tout le buste ; la jeune fille respire difficilement. Puis elle coupe les cordages qui cachaient les grandes et les petites lèvres ainsi que le pubis. Aussitôt, monsieur Toutenku place des verres opaques qui dissimulent le sexe à la vision des spectateurs, car vous les savez, au Japon, on ne peut montrer les parties intimes, ce qui indispose l’ensemble des congressistes. En revanche, on voit les fesses striées par un fouet récent et l’anus est encombré d’un rosebud.



Monsieur John Felching prit alors la parole au nom des érotomen anglais :



Le film est à peine commencé qu’une jeune fille vient face à la caméra et explique :


  • — J’ai vraiment l’âge de faire l’amour avec mon amoureux. Mais j’hésite encore. Si j’attrapais un gosse ou une maladie, quel dommage!

C’est alors que le garçon arrive et lui dit :


  • — Mais non, grosse gourde, car je vais mettre une capote anglaise.

La fille :


  • — Ça alors ?! C’est vraiment une bonne idée ! Mais comment faire ?

Le garçon :


  • — Je vais te montrer, charmante idiote. Regarde, c’est comme un ballon de ton enfance. On peut même le gonfler.

La fille :


  • — Mais comment il va tenir ? Je suis sûre que ça va tomber.

Le garçon :


  • — Évidemment parce que je ne suis pas encore en érection. Et comment l’être avec tes réflexions ridicules ?

La fille :


  • — Mais alors quoi faire ?

Le garçon :


  • — Tu vas me sucer. C’est pour cela, tu vois, qu’il faut toujours commencer par faire une pipe au garçon. Sinon, tu risques d’attraper un gosse ou une maladie.

La fille :


  • — Heureusement que tu m’expliques, j’aurais fait une grosse bêtise.

Le garçon :


  • — Tais-toi et suce !

Et c’est sur cette merveilleuse fellation que commence leur idylle, dit le commentaire. Une fois de plus, le garçon avait raison. Son membre devient plus imposant et surtout il pointe vers le haut ; on ne peut donc plus perdre le préservatif. Avec une adresse diabolique, il en couvre son pénis gonflé. La fille n’en croit pas ses yeux. On voit alors la même manœuvre sous un autre angle et au ralenti. On se croirait dans une salle d’Art et d’Essai. Puis, il culbute la fille sur le divan, la fille qui déclare à la caméra :


  • — C’est super ! Et aucun risque d’avoir un gosse ou une maladie !

Le garçon ajoute :


  • — Existe en différentes coloris, vendu dans toutes les bonnes pharmacies.



C’est alors qu’intervient Aldo Maldobaiso, l’importateur de films à petits budgets et grosses poitrines :






C’est le délégué russe qui pose la question.




C’est maintenant l’heure de la conclusion et Florian Hulster, le roi de la porno-connexion hongroise, se devait de mettre un terme aux débats en tant que puissance invitante :




À la sortie du Palais des Congrès, les FEMEN protestaient. Par moins 8 degrés, elles portaient sur leurs poitrines nues un slogan en lettres rouges :


LE SEXE ? VOUS N’Y COMPRENDREZ JAMAIS RIEN !