Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15500Fiche technique20264 caractères20264
Temps de lecture estimé : 12 mn
01/03/13
corrigé 10/06/21
Résumé:  Une chaude correspondance amène à l'organisation très détaillée d'un week-end inoubliable.
Critères:  ffh campagne magasin collection hsoumis soubrette travesti jeu lettre -lettres
Auteur : Poussin jaune      
Le rendez-vous est fixé

J’ai hésité mille fois avant de poster cette annonce sur ce site de rendez-vous chauds. Tantôt la raison, tantôt l’envie de laisser parler (hurler serait plus exact) mes sens me poussaient respectivement à retarder ou à avancer le moment que je devinais inéluctable où je laisserais ma sensualité prendre le dessus.


Ce soir, après avoir arpenté de manière erratique Internet, mes doigts ont frappé presque machinalement l’adresse du site. De manière tout aussi hypnotique, j’ai dactylographié le petit mot, préparé depuis plusieurs jours dans mes songes les plus secrets lorsque je laisse ma tête s’enfiévrer à imaginer le scénario de cette aventure. Cela va presque trop vite à écrire. J’y indique dans le même mouvement l’adresse électronique bidon que j’ai constituée pour l’occasion. Mon annonce est prête. Si j’appuie sur la touche « envoyer », je plonge… J’ai du plaisir à postposer, à me torturer l’esprit sur ce qui n’a qu’un minuscule pourcentage de chances d’aboutir. Après tout, je n’ai pas l’intention de mettre une photo et d’ainsi augmenter mes chances. Par ailleurs, les annonces des femmes sur ce site ne renvoient guère qu’à une terne prostitution. J’appuie… Je plonge.








Chère inconnue du bout du web, je vous propose une correspondance chaude et impudique visant à préciser dans les moindres détails notre seule et unique rencontre. Je voudrais que vous comme moi soyons heureux de la possibilité de réaliser ensemble ceux de nos désirs inassouvis les plus tabous. Notre imagination et le respect des limites posées par l’autre seront l’unique limite de ce que nous oserons nous suggérer et réaliser.



Dès le lendemain, après une nuit troublée par ma décision, et alors que j’imagine bien que mon annonce ne sera pas publiée aussi rapidement, je vais voir fiévreusement sur ma boîte mail si, par hasard, j’ai reçu une réponse. Rien. Évidemment. Je réessaie une heure après. Toujours rien. « Allez, me dis-je, interdiction de regarder ma boîte mail avant le lendemain, et pas plus d’un regard par jour… »



Le lendemain, le surlendemain, toujours rien. Trois jours plus tard, je me dis que j’ai bien fait de poster ce mail car cela me donne l’occasion de comprendre l’inanité de ma décision… Le quatrième jour, un bref mail arrive.



Cher vous, votre annonce m’a intriguée. J’ai hésité avant de vous répondre, mais j’ai envie de voir vers où nos chemins vont nous mener. Qu’attendez-vous de moi ? Avez-vous une photo ?



L’adresse ne m’apprend rien. Également, bien évidemment, une adresse de circonstance.

J’ai décidé de plonger ; je nagerai. Et puis, la concision de la réponse, ce « e » délicieux à « intriguée », cet emploi correct du français finissent de me décider.



Chère vous,


Je vous remercie mille fois pour votre réponse.


J’attends de vous que vous me dévoiliez votre part de fantaisie sexuelle, les envies que vous avez eues, mais que vous n’avez peut-être jamais avouées à votre amant, votre compagnon ou votre mari. À titre d’exemples, désireriez-vous vous exhiber devant moi, me faire l’amour dans un lieu public, que je vous peigne nue, que nous nous habillons en vêtements du XVIIIème siècle, que nous rendions dans un club échangiste, que je vous dévore du regard, que je sois votre empereur ou votre chien, essayer toutes les positions du Kâma-Sûtra, que je vous attache, que nous exécutions un rôle à apprendre soigneusement avec des gestes, des paroles calculées, faire du naturisme ?… J’attends de vous que vous me disiez non pour ce dont vous ne voulez pas, et oui pour tout ce dont vous avez envie. J’en ferai de même et vous promets de ne jamais outrepasser vos désirs. J’attends de vous que nous précisions tous les détails de ce contrat coquin, tels que le nom sous lequel vous souhaitez que je vous connaisse, le lieu, le jour et la durée de notre rencontre, notre signe de ralliement, nos vêtements, notre éventuel repas, l’ordre des fantasmes que nous voudrions réaliser, les précautions que vous souhaitez employer si vous souhaitez que nous entretenions un rapport sexuel…


Je vous suggère de nous rencontrer dans trois mois.


A priori, je n’ai pas envie de vous remettre une photo, sauf si cela constituait pour vous une condition sine qua non. J’aurais l’impression de n’être qu’un morceau de viande, alors que je vous offre de connaître une intimité que je n’ai jamais dévoilée à qui que ce soit et de réaliser avec vous des désirs tellement secrets que même moi, je devrai les forcer à s’extraire de ma pudeur naturelle.


Je comprends toutefois que vous souhaitiez en savoir plus sur moi et vous indique que je suis un homme dans la trentaine, que j’ai une allure normale et un visage normalement agréable. Je vous propose, histoire de pimenter notre propos, de vous décrire honnêtement à chacun de mes messages une partie de mon corps afin que, petit à petit, vous vous fassiez une idée de moi. Quant à vous, je me détesterais de vous demander votre âge (cela ne se fait pas) et souhaite juste que vous soyez une femme âgée de plus de 18 ans (je ne suis pas intéressé par les hommes). Je crois que rencontrer une parfaite inconnue m’excite, même si je brûle également d’en connaître plus à vos sujets.


Êtes-vous d’accord ?


Sensuellement vôtre,


Vous



La réponse est arrivée le surlendemain.



Cher vous,


Votre message m’a fait chaud et froid et m’a bouleversé la tête. Seul regret : vous avez omis de commencer la description d’une partie de votre corps.


Rencontrer un homme dont je ne connais que les mots… j’accepte, et cela me rend « toute chose ». Je vous préviens : je refuserai de vous donner un numéro de téléphone. Le seul moyen que nous aurons de communiquer doit être ce médium.


Je veux tout un week-end et espère de vous que vous serez d’accord pour considérer que notre rencontre mérite bien deux jours d’affilée. « Vous » comme manière de vous identifier me plaît, et j’aime votre vouvoiement à mon égard. S’il vous plaît, n’en changez pas.


J’ai envie d’une rencontre dans un lieu un peu exceptionnel. Avez-vous une suggestion ?


Vôtre tout contre vous,


Vous


N.B. : je vous rassure : je suis bien une femme, âgée de plus de 18 ans et j’ai de longs cheveux châtain clair, naturellement légèrement ondulés.



J’ai répondu, immédiatement, dès que j’ai reçu son mail.



Chère Vous (moi aussi j’adore cette manière de vous appeler, aussi ai-je décidé de l’écrire en majuscule),


Je suis tellement émoustillé que vous acceptiez de rentrer dans ce jeu… Encore 1001 mercis.


Tout le week-end est vôtre et sera le premier moment où nous découvrirons la voix, l’allure, le visage, bref tout de l’autre.


Je vous suggère comme lieux un aéroport (avec, qui sait, un avion à nous deux), un petit hôtel avec une grande chambre et une immense baignoire, une plage nudiste, un wagon-lit, chez vous. Choisissez (ou proposez) !


Chère Vous, pouvez-vous me dire s’il y a l’un ou l’autre point que vous n’êtes pas prête à accepter ? Je m’en voudrais de vous irriter, de vous choquer ou de vous attrister. Personnellement, je n’ai aucune envie de rencontrer votre mari ou votre compagnon ou un autre homme, et je ne veux ne pas enfreindre la loi.


De façon plus gaie, quels sont les fantasmes que vous souhaitez absolument réaliser ?


Je vous caresse les cheveux.


Vous


N.B. : j’ai de longues mains fines avec des doigts racés. J’aime beaucoup mes mains.








Cher Vous (essayer la majuscule, c’est l’adopter),


C’est une drogue que cette conversation. J’en redemande, comme de vos caresses.


L’avion ? Cela fait rêver, mais les abords des champs d’aviation sont trop moches et je n’ai pas envie de gaspiller mes secondes avec vous à me promener dans un taxi jusqu’à rejoindre notre lieu de débauche (dont j’ai envie). Le train. Non, cela bouge trop. Le nudisme ? Je n’ai jamais osé, mais pourquoi pas ? Cependant, se rencontrer et ne même pas avoir le plaisir de s’effeuiller, n’est-ce pas perdre une partie de la jouissance de se découvrir ? Non, proposez-moi autre chose. Je suis certaine que vous pouvez faire mieux. Je voudrais un endroit rien qu’à nous (avec du confort et une grande baignoire) où nous n’aurions pas de vis-à-vis, et pas trop loin.


Je vous interdis de me faire mal et d’essayer de recueillir des informations confidentielles à mon sujet. Je souhaite aussi que votre chéri(e) ne soit pas des nôtres et n’ai pas envie de retrouver des images de moi nue sur le web.


J’ai envie de… allez, zut, je suis ici pour la même chose que vous : le sexe ! Alors, entre gros cochons, je vous avoue mes travers les plus inavouables. J’ai envie d’expérimenter les jeux de rôles, de domination, de vous téléguider – que vous soyez un peu ma poupée – et vous faire frissonner en continu de désir. J’ai, à la fois, envie de douceur et d’une queue. C’est bizarre, je sais, mais j’aime le goût du sperme. Idéalement, j’ai envie d’une femme-homme pour qu’elle ne soit pas macho et pour qu’il s’occupe tendrement de moi.


Par ailleurs, ne peut-il aussi y avoir une partie de surprise dans le déroulement de ce week-end ?


Allez, petit tricheur, c’est à vous de vous dévoiler !


Bisous où cela vous fait frissonner !


Vous


N.B. : j’ai des yeux noirs avec de longs cils. Ils sont faits pour vous voir un jour nu.








Chère Vous,


Ahhhhhhhhh ! Ma langue est sèche et mes yeux sortent presque de mes orbites à l’idée de tout ce que nous ferons ensemble… Je ne vous dis même pas l’état de mes nuits… Un vrai loup à la Tex Avery !


J’ai cherché et trouvé le lieu ! Qu’en pensez-vous : un petit chalet pour quatre personnes (même si nous n’y serons qu’à deux) au milieu d’un bois d’un hectare à 30 kilomètres d’ici. Tout confort… Il s’agit d’une location (disponible). Réserverais-je ? Voici l’hyperlien.


Dans ce lieu (arrivée samedi matin, départ dimanche soir), je veux me laisser totalement téléguider. Je ferai tout, absolument tout ce que vous voudrez. Je serai votre poupée-homme-femme dévouée. N’hésitez pas à tester ma soumission, même à l’extrême. J’en ai vraiment très très très envie.


Par ailleurs, oserais-je vous dire que dans tout homme sommeille le désir d’être comblé par deux femmes et d’assister à leurs jeux lesbiens ? Auriez-vous une amie éventuellement intéressée ? Oubliez vite cette suggestion si elle ne vous convient pas.


Vous l’aurez deviné : j’aime les jeux avec enjeux (surtout s’ils sont sexuels). J’ai envie de manger sur vous, de vous dévorer tout le corps de ma langue (habile), de massages et de bains à bulles. J’aimerais vous dessiner (même si je n’ai pas de talent particulier) nue et pleine de désir.


Je respecterai vos interdits.


Lorsqu’à un moment vous serez nue chez vous, je serai là à me perdre dans l’iris sombre de vos yeux.


Vous


N.B. : Mes cheveux bruns et mes yeux verts sont à la disposition de votre imagination…






Cher Vous,


Tout ? Vous avez dit tout ? Vous aimez les jeux… Vous ne savez pas à quoi vous vous engagez…


En fait, mon amie – appelons la « Elle » – connaît notre correspondance. C’est même Elle qui a lancé cette idée ; vous êtes mon cadeau d’anniversaire. Vous devez savoir qu’Elle n’aime que les jolies femmes (moi ;-)). Elle veut que mon plaisir soit extrême. Alors, puisque c’est le commun dénominateur, vous serez une femme durant tout ce week-end de folie. De plus, vous serez docile, soumise, obéissante… Elle sera notre metteur en scène et notre cameraman (les images, vous devez me faire confiance, seront à notre unique usage personnel comme souvenir d’un moment inoubliable).


Toujours d’accord ou vous vous enfuyez ?


Nous nous masturbons en attendant votre réponse… Ne répondez pas trop vite…


Nous


N.B. : Vous est petite et fine. Elle est grande et ronde.






Chères Vous et Elle,


Je serai le cadeau parfait, l’amie qui fera tout pour satisfaire les désirs de la jubilaire et de la généreuse donatrice.


Écrivez le scénario, préparez les impromptus, utilisez-moi.


Vous


N.B. : J’ai un corps normalement musclé et assez poilu.









Vous,


Pour que mon anniversaire soit inoubliable, vous respecterez scrupuleusement le script suivant :


Vous nous attendrez à l’entrée du chalet après avoir préparé notre arrivée (bougies, en-cas – nous voulons des fraises et de la crème fraîche – musique sirupeuse). Nous prendrons notre temps et arriverons en voiture tout près du chalet avec le CD de la voiture à fond et les phares de route allumés. Après un long strip-tease envoûtant sur cette musique, totalement nu, vous nous soulèverez l’une après l’autre et vous nous poserez à l’intérieur délicatement. Sur le trajet, sachant que sous nos jupes, nous n’aurons ni l’une ni l’autre de sous-vêtements, vous vous comporterez en homme, en bête de sexe. Dès que nous aurons touché le sol ou que vous vous appuieriez, vous deviendrez, vis-à-vis de celle qui est posée, notre Conchita, avec la voix de Conchita, avec l’obéissance de Conchita qui ne se permettra aucun geste déplacé envers ses maîtresses vénérées (sauf instruction contraire) même si celles-ci entretiennent, nues, les gestes les plus lascifs devant elle.


Conchita doit être propre. Nous vous récurerons… partout (moi, avec la langue). Elle vous fera un lavement rectal car elle ne veut pas que vous salissiez son précieux gode ventral quand elle vous sodomisera lentement avec un savoir et une douceur dont je me porte garante. Vous veillerez à respecter son rythme pour qu’elle jouisse à son tour.


Conchita doit apprendre son métier. Elle apprendra à embrasser, à caresser, à aimer comme une fille. Elle apprendra aussi à réfléchir comme une fille, à marcher comme une fille… Conchita est une fille ingénue, naïve, pleine de séduction et de mystère, douce et hystérique, une nymphomane lesbienne en puissance.


Conchita doit être bien habillée. Moi et Elle habilleront et maquilleront notre Conchita. Peut-être que pour tout vêtement, notre servante n’aura qu’un maquillage (Elle est experte)… Bas résille, talons hauts, courte jupe noire, tablier blanc, coiffe blanche, perruque, faux seins, maquillage. Notre femme de chambre nous aidera ensuite à nous habiller aussi soigneusement qu’elle l’aura été.


Ainsi parées, nous ferons ensuite les courses au supermarché du coin acheter notre boisson (nous aimons le Chablis bien frais) et nos repas (homard, huîtres, sorbet, bananes, concombre, raisins, oranges, croissants, mousse au chocolat). Nous choisirons la plus jolie des caissières pour passer nos articles sur le tapis roulant. Vous serez évidemment femme jusqu’au bout des ongles (voix, démarche, parfum). Après, nous irons faire une séance d’essayage de sous-vêtements dans le magasin d’une copine large d’esprit et qui aime voir des hommes nus dans ses cabines et dans son magasin. Je crois qu’elle demandera un défilé devant peut-être quelques clientes soigneusement choisies.


Durant les trajets, Elle conduira. Sur la banquette arrière ou à l’arrêt le long de la route, vous tiendrez servilement mes godes, celui de plastique et celui de chair. Je jouirai tout doucement ou avec des grands cris de bête. Elle, j’en suis sûre, se masturbera au volant. Vous, vous n’éjaculerez – pour la première fois du week-end – que dans ma bouche. Je ne veux pas une seule goutte de sperme ailleurs durant tout le week-end.


Rentrées au chalet, vous nous déshabillerez avec des gestes et des mots tendres. Pendant que moi et Elle prendront du plaisir ensemble, vous nous préparerez un délicieux repas. Vous nous le servirez, toujours à moins de 20 centimètres de moi, à ma disposition pour quoi que ce soit. J’ai très envie, par exemple, d’être sucée lentement non-stop durant tout le repas par Conchita à genoux sous la table pendant que je discuterai avec Elle sans doute de mes sujets de mécontentement par rapport à cette salope de Conchita. Je veux que vous enleviez de votre langue experte toute goutte ou miette de repas ou de cyprine que je vous désignerai. Elle demande le même traitement.


Vous aurez interdiction de pisser ou de déféquer durant le week-end et devrez signaler l’imminence d’un accident pour que nous profitions de votre humiliation. Peut-être que nous serons là pour laver la répugnante fille et prendre possession de son slip souillé… Vous nous accompagnerez à la toilette quand nous voudrons. Je pense que je pisserai devant vous… Vous devrez aimer cette sensation, car rien que la seule évocation de ce plaisir me fait mouiller.


Si vous résistez (et même si vous ne résistiez par extraordinaire pas), nous vous punirons, jamais méchamment, mais justement. Nous fournirons des accessoires que vous ne connaissez donc pas… Y aura-t-il des plumes, des boules de geishas, des fouets, des menottes, des cordes, des godemichés ? Peut-être…


Lorsque vous serez trop terrorisée, nous vous cajolerons, vous baiserons, vous allaiterons, vous donnerons à manger de la nourriture prémâchée abandonnée dans les orifices les plus divers. Puis, nous vous langerons, vous talquerons et vous borderons dans notre lit à nos pieds. Vous nous les réchaufferez durant toute la nuit sans bouger.


Comme celle-ci sera longue (pour nous deux), Conchita, nue, nous servira le petit-déjeuner au lit pas trop tôt. Notre bonne servante nous dessinera, nous photographiera, nous mettra en scène à l’intérieur et à l’extérieur du chalet. Elle nous racontera tout de sa vie sexuelle et de ses humiliations. Elle lavera le chalet à genoux en ouvrant bien ses parties intimes pour Elle (et moi). Conchita nous massera aussi l’une après l’autre. Puis, nous nous sucerons à trois une dernière fois le plus longtemps possible.


Enfin, après un long baiser, Conchita se rhabillera en homme et nous ne nous verrons plus jamais.


Alors, cher Vous, satisferez-vous tous mes désirs ?


N.B. : même si, peut-être, nous sommes vieilles et moches ?








Chère Vous,


Oui…