n° 15504 | Fiche technique | 19700 caractères | 19700Temps de lecture estimé : 13 mn | 05/03/13 |
Résumé: Une femme divorcée, ayant un petit ami, fait la rencontre d'un homme dans le cadre de son travail. Tout de suite une connexion va s'établir entre eux, une attirance très forte. Mais les histoires d'amour ne finissent pas toujours bien. | ||||
Critères: fh hbi extracon hépilé magasin amour pénétratio | ||||
Auteur : Mons (Récit de grosse chatte) |
J’ai une quarantaine d’années ; je suis divorcée et vis seule avec ma fille qui est étudiante à l’université. Elle passe ses week-ends tantôt avec moi, tantôt avec son père ; nous sommes restés bons amis, alors la garde alternée ne pose aucune difficulté.
La solitude ne me pèse pas : j’aime la vie que je mène, partagée entre mon travail, la famille et les amis. J’ai tellement à faire que les journées, les semaines passent très vite. Lorsque mon travail me laisse un peu de temps, je joue au tennis ou pars en randonnée avec les amis et ma fille, ou je retrouve mon petit ami Bruno, un peu plus âgé que moi, avec qui je partage des câlins qui peuvent être aussi torrides que tendres.
Sexuellement, je m’épanouis beaucoup plus qu’avec mon mari ; je suis libérée de toutes les contraintes d’un foyer à tenir. Nous aimons baiser partout où il est possible de le faire, tester des jeux coquins dans l’eau, avec de la nourriture. Il m’a initiée à la sodomie ; au début, j’étais un peu coincée de ce côté-là. Finalement, j’apprécie car ça décuple mon plaisir ; mais il ne faudrait pas que ça devienne la priorité. Moi aussi j’aime jouer avec son petit trou, et vu comment il réagit, je crois bien qu’il adore ça.
Il ne veut pas s’encombrer d’une femme à la maison, et cela me convient parfaitement. Nous avons donc gardé nos appartements respectifs mais, lorsque le manque se fait ressentir, nous pouvons passer un week-end ou des vacances ensemble. Il est un brin jaloux et parfois me fait des scènes lorsqu’on s’intéresse à moi de trop près. On me dit séduisante, des formes là où il faut, surtout une forte poitrine. Il est vrai que je mets des vêtements seyants : alors, je ne passe pas inaperçue.
Lui aussi plaît aux femmes et je ne suis pas sûre que son célibat soit motivé uniquement par des raisons ménagères. Mais je ne lui dis rien. Nous avons choisi de vivre notre relation ainsi, ne prenant et nous offrant que le meilleur de nous-mêmes, loin des tracas de la vie quotidienne. Je crois que sa jalousie me conforte dans l’idée de ne pas vivre avec : je n’aimerais pas entendre ses allusions tous les jours. Il lui arrive de venir me chercher au travail le vendredi soir lorsque je vais passer un week-end chez lui, et il ne manque pas de me faire remarquer que mon patron est un homme, qu’il me reluque et a certainement des envies à mon endroit. Tout cela me fait sourire ; je suis à cent mille lieues de tout ça. Oui, c’est un homme : et alors ? C’est mon patron, un point c’est tout. Même s’il est beau gars, je n’ai aucune envie lubrique le concernant, Bruno me suffit.
Après mon divorce, j’ai quitté la province pour m’installer dans une ville universitaire afin que ma fille ne soit pas éloignée de ses cours, et j’ai trouvé ce travail dans une petite société, qui me plaît énormément. Les tâches sont variées, avec des responsabilités : je rencontre les fournisseurs et les clients lorsque mon patron ne le peut pas. Nous organisons des cérémonies, des séminaires, dans des salles que nous mettons à disposition. Je suis chargée de la convivialité ; je planifie les réservations des salles, donne mon avis sur les propositions de repas, sur la décoration, et puis j’assure aussi une partie de la facturation.
Mon directeur part en vacances pendant trois semaines et il me délègue les commandes en son absence. Je dois justement choisir la décoration florale pour une prochaine cérémonie. Nous travaillons avec un fleuriste installé au coin de notre rue. Il fait des compositions très originales, utilise tous les matériaux qu’il mêle savamment aux fleurs. Chaque fois, sa décoration emporte un immense succès. Nous lui fournissons le thème et ensuite il invente, il crée. Je l’ai déjà rencontré, mais très rapidement ; d’habitude, c’est le patron qui traite avec lui.
Je me rends donc à sa boutique en fin d’après-midi pour lui passer une commande. Il est seul, et quelques clients attendent. Pour patienter, je fais le tour du magasin et admire sa déco de vitrine. Il utilise beaucoup de matériaux qu’il va chercher directement en forêt et ça embaume. C’est un enchantement dès que l’on rentre ; il ne manque plus que le chant des oiseaux. J’aime la nature ; elle me manque, et c’est pour cela que dès que je peux je pars en randonnée dans la montagne avec ma fille et mes amis. Les odeurs d’humus, de résine, de bois, d’herbe me bouleversent. J’ai fait le tour de ses étals et il reste encore un client, alors j’attends patiemment et en profite pour l’observer. Il a un petit air de Georges Clooney, grand, très brun, la peau hâlée, de grands yeux aux longs cils noirs et un sourire ravageur.
Enfin le dernier client s’en va. Nous nous saluons et je lui expose ma demande. Il m’explique la petite idée qu’il a déjà et nous continuons à bavarder de tout et de rien. La discussion n’est plus du tout professionnelle ; il est d’humeur badine aujourd’hui, et naturellement il m’invite à aller boire un verre car il va fermer la boutique. J’accepte volontiers : je suis seule ce soir-là et, pourquoi pas, il est d’agréable compagnie.
Nous partons donc ensemble en voiture dans un bar à tapas quelques rues plus loin. Dès que nous entrons dans ce bar, je suis toute guillerette ; j’aime les tapas, la sensualité, la profondeur de la musique espagnole. Nous nous installons dans un coin un peu à l’écart et commandons un apéritif avec un assortiment de tapas et tortillas. La soirée se passe dans la gaieté, nous nous racontons nos vies ; enfin, une partie.
Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais lorsque je plonge mes yeux dans ses yeux, j’ai l’impression de me retrouver adolescente : je ris bêtement à tout ce qu’il dit, me tortille sur ma chaise et j’ai envie que la soirée ne finisse pas.
Nous consommons plusieurs apéritifs. Il y a quelques danseurs sur la toute petite piste et il se lève pour faire des pas de flamenco. Je l’applaudis ; alors il me tire par la main pour que je danse avec lui. J’ai peine à le suivre car je ne danse pas très bien, mais nous nous amusons comme des fous ; et lorsque la musique devient plus langoureuse, il m’enlace et nous restons ainsi serrés l’un contre l’autre jusqu’à la dernière note.
Il est tard et le bar va fermer ; nous quittons à regret cet endroit. Il me ramène jusqu’à mon domicile et me souhaite une bonne nuit avec un baiser tout doux sur les lèvres. Je suis aux anges, et je m’endors très vite avec le goût de ses lèvres.
—ooOoo—
Le lendemain matin, j’ai les idées un peu plus claires : il est vrai que nous avons bu, et l’alcool plus la musique ont dû contribuer à nous rendre euphoriques. Pourtant… je sens encore sa bouche sur la mienne et j’ai envie de la sentir encore ; d’y penser me provoque des fourmillements dans tout le corps. « Que m’arrive-t-il ? » Je me force de chasser ces idées et m’en vais travailler.
Ce fut un moment agréable, voilà tout, et le dimanche suivant je dois retrouver Bruno : je ne dois donc pas fantasmer sur le fleuriste.
C’est une bonne résolution ; je démarre la journée confiante et de bonne humeur.
Les heures passent ; je liquide plusieurs dossiers, rencontre un client et m’apprête à sortir pour déjeuner lorsque le téléphone sonne. C’est le fleuriste : il veut que l’on déjeune ensemble puisque nous ne sommes pas très loin l’un de l’autre. Les picotements me reprennent rien qu’en entendant sa voix. Oh là là ! L’effet qu’il me fait… Je ne peux résister ; j’oublie ma résolution et accepte.
Il m’attend en bas de l’immeuble où se trouve la société et m’emmène dans une brasserie. En attendant le repas que nous avons commandé, nous reprenons notre discussion comme s’il n’y avait pas eu d’interruption. Ses yeux plongés dans mes yeux, il me prend la main et me caresse les doigts l’un après l’autre tout en bavardant ; la table nous sépare, mais je n’ai qu’une envie : me pencher par-dessus pour l’embrasser.
Sauvée par le gong ou par le serveur !
Je dois résister et je m’efforce de penser à Bruno pour y réussir.
Le repas se termine ; nous avons été sages, mais il veut que je le rejoigne ce soir pour fermer la boutique. J’hésite : j’ai peur car mon corps est irrésistiblement attiré et je ne pourrai me retenir longtemps. L’attraction est trop forte. Après réflexion, j’irai le rejoindre.
—ooOoo—
Le soir venu, je passe chez moi avant d’aller le retrouver. Je me change, et choisis une petite robe noire toute simple mais qui épouse parfaitement mes formes et des sandalettes à talon. Je fais une retouche de mascara et je suis prête. J’arrive à sa boutique et suis un peu inquiète. Il m’a aperçue et me fait signe d’entrer. Il m’accueille avec un large sourire et me serre dans ses bras ; il sent bon et nous sommes entourés d’odeurs printanières. Je me laisse aller, blottie contre lui, et lorsqu’il se penche pour prendre ma bouche, je ne suis plus capable d’aucune pensée raisonnable. Ses lèvres sont si douces, sa langue si curieuse que je m’abandonne à ce baiser si intense.
Je sens mon désir monter ; je veux qu’il me prenne, là ! Maintenant, dans sa boutique, sur la mousse, sur les fougères. Je veux m’imprégner de toutes ces fragrances, je veux m’imprégner de son odeur.
Il soulève ma robe et me la retire puis se recule et me regarde. Je suis un peu gênée par ce regard envoûtant, mais ma gêne est vite dissipée car il enlève son tee-shirt et son pantalon en quelques secondes sans me quitter des yeux. Alors j’enlève mon soutien-gorge et mon slip pendant que lui enlève son caleçon. Nous sommes nus, face à face. Il est magnifique ; son sexe est très long et le prépuce est tout rond. Mais ce qu’il y a de plus étonnant, c’est qu’il est totalement épilé : pas un poil, ni même du duvet, sur le torse, sur les jambes, et rien sur le pubis ; et les couilles sont imberbes également. C’est très beau, malgré que j’aie plutôt une attirance pour les hommes poilus ; ça met en valeur ses muscles et sa peau brune.
Il s’approche à nouveau de moi, me couche sur le sac de mousse et commence une lente caresse. Il n’oublie aucune parcelle de mon corps et sa bouche suit le chemin de ses mains. Je n’ai jamais connu une telle sensualité, une telle douceur ; c’est à en pleurer de bonheur. Je me laisse faire, tellement c’est bon. Il a réussi à ajuster mon désir au sien, à le canaliser pour le faire aller selon son rythme. Lorsqu’il me pénètre, mon corps se tend vers lui, s’ouvre pour lui. Il reste un moment sans bouger, ancré profondément en moi ; je ressens les pulsations de sa verge, et cette étroite proximité me bouleverse. Et, lorsque nos deux corps se sont acceptés, adoptés, lentement il va, il vient, il entre, il sort et répète inlassablement ce mouvement. Je suis comme suspendue dans les airs ; j’ondule avec lui et profite pour faire glisser mes mains sur sa peau si douce. Nous ne faisons plus qu’un, tanguant sur une mer de plaisir. Puis il accélère progressivement pour m’emporter loin, très loin. C’est divin… Nous restons ainsi enlacés longtemps avant de nous séparer et rentrer chacun chez soi.
Maintenant, presque tous les soirs, on se retrouve pour faire l’amour une bonne partie de la nuit. Je ne suis pas fatiguée ; au contraire, je retrouve l’énergie de mes vingt ans. Chaque fois est magique, nous découvrons nos corps avec délice et délicatesse. Langoureusement, les caresses nous envahissent, nous submergent pour nous transporter au-delà de la jouissance, au-delà de l’orgasme, dans une béatitude telle que nous restons collés l’un à l’autre tout le restant de la nuit. C’est comme si nous avions été deux moitiés séparées pendant des années et enfin rassemblées.
Que va-t-il se passer ? Et Bruno ? J’avoue que je suis un peu perdue : je suis en train de m’enticher du fleuriste C. et je ne le connais pas. Je dois être prudente, ne rien dire à Bruno et accommoder ces deux relations.
Quand je raconte mon aventure avec C. à l’une de mes copines, elle n’y croit pas et me met en garde. Elle me dit que ce type n’est pas pour moi : je ne dois pas tomber amoureuse car il n’aime pas les femmes. Je ne comprends pas ; il est si gentil, si attentionné… Comment pourrait-il ne pas aimer les femmes ? Nous faisons l’amour régulièrement, et toujours d’une façon si particulière, si tendre. De toute façon, il est un peu tard : je commence à être sérieusement attachée à lui.
—ooOoo—
Les semaines passent. Mon patron rentre de vacances ; il est en forme et jovial. Par contre, C. semble préoccupé : il n’est plus aussi attentionné ; nous nous voyons toujours, mais peut-être un peu moins souvent.
Un soir où je le rejoins pour la fermeture de la boutique, je m’aperçois que mon patron est en train de parler avec lui. Il fait des grands gestes et parle fort ; C. baisse la tête. J’attends dehors pour ne pas les gêner, et lorsque le patron sort, il me fusille du regard et me jette un « bonne soirée ».
Je rentre dans la boutique mais je me rends compte que C. n’est plus le même ; il me fait un petit bisou sur la bouche sans y mettre du désir. Il s’est passé quelque chose. Nous allons boire un verre dans ce bar à tapas, mais le charme est rompu ; il n’y a plus l’étincelle dans ses yeux : j’y vois plutôt de la tristesse. La soirée ne s’éternise pas, il veut rentrer car se sent fatigué.
J’ai un mauvais pressentiment et, enfin rentrée chez moi, j’appelle ma copine pour lui raconter. Elle me dit que je suis trop naïve : j’ai refusé d’ouvrir les yeux et voilà ce qui arrive. Je ne comprends rien. Alors, agacée, elle m’annonce que C. est l’amant de mon patron depuis déjà plusieurs mois.
Je suis abasourdie… « Non, ce n’est pas possible, pas lui ! »
Je fonds en larmes car, au fond de moi, je sais qu’une femme ne peut pas lutter contre ce genre de relations. J’essaie de les imaginer tous les deux l’un contre l’autre, l’un en l’autre, se disant des mots doux, des mots érotiques. J’imagine C. prenant le sexe de mon patron dans sa bouche, avalant son sperme ou bien l’accueillant dans son derrière. Je n’arrive pas à y croire… Mon rival est un homme !
Pourquoi ? Il aimait pourtant mon corps ; il le goûtait, le mangeait, me disait qu’il aimait boire à la fontaine de ma jouissance cette saveur un peu salée. Il aimait pétrir mes seins et les mordiller et ne se lassait pas de jouir en moi.
Secouée par les sanglots, je m’assoupis enfin.
—ooOoo—
Le lendemain, de retour au travail, je rencontre mon patron ; il me dit à peine bonjour et se montre agressif, cherchant à me prendre en faute sur un dossier.
Il y a une nouvelle commande de fleurs, mais il m’interdit d’y aller et me demande de rester à mon bureau dorénavant.
Le même soir, alors que je m’apprêtais à fermer mon bureau, je m’aperçois qu’il se tient dans l’embrasure de la porte et me toise. Son regard est si noir que j’en ai la chair de poule. La tension est palpable.
Même si je lui ai répondu que ça allait, en mon for intérieur, non, je ne vais pas bien. Heureusement que je suis assise : mes jambes tremblent. Je le sens prêt à me bondir dessus, prêt à m’étriper afin que son amant ne me regarde plus. Les minutes passent, semblent durer une éternité ; je ne baisse pas le regard et il s’en va enfin dans un silence de mort.
Tout s’éclaire. Pas besoin de paroles, ses yeux exprimaient sa bataille. Il ne lâchera pas C. Je ne dois pas rester en travers de son chemin.
J’avais justement rendez-vous ce soir-là avec lui ; je ne sais pas si je vais lui ouvrir la porte. Je ne sais plus. Je prends le téléphone pour lui parler, lui demander des explications, savoir et comprendre ce qu’il se passe. Est-ce vrai, tout ce que l’on dit de lui ?
Il ne répond pas. Je tenterai plus tard.
Enfin il me répond ; sa voix a changé. Il n’est plus enjoué comme à chaque fois qu’il m’appelle, il semble abattu. Il m’annonce que l’on ne pourra pas se voir aujourd’hui ; mais promis, demain il m’explique. Je suis désemparée et prends toute la mesure de mon attachement : sans m’en rendre compte, je suis tombée amoureuse de lui ; je refusais de croire ce que me disaient mes copines.
—ooOoo—
Le jour se lève ; j’ai réussi à dormir un peu, mais ma nuit a été peuplée de rêves érotiques, avec deux hommes. Je prends une douche froide pour me remettre les idées en place et je fais un peu d’assouplissement : j’ai un match amical de tennis ce soir et je dois être en forme.
C. m’appelle ; il me dit qu’il est en bas de chez moi et désire monter pour s’expliquer. Il monte et je lui ouvre la porte. Nous restons l’un en face de l’autre ; j’hésite, je ne sais pas si je dois l’embrasser. C’est lui qui fait le premier pas et me serre dans ses bras. Nous restons ainsi blottis l’un contre l’autre tout le temps qu’il me raconte sa liaison avec mon patron. Il me dit qu’il l’aime, que le choix a été difficile, mais que maintenant il est sûr de lui : il veut vivre avec. J’ai été la seule femme avec qui il a eu envie de tenter quelque chose, mais l’autre a été le plus fort.
Il m’écarte de lui pour me regarder droit dans les yeux ; délicatement, il pose ses lèvres sur les miennes puis s’en va. Je suis anéantie… Je l’aime, j’en suis certaine, et je vais devoir enfouir cet amour au plus profond de moi ; je vais devoir l’oublier. Mais non, je ne vais pas m’effondrer ; je vais être forte, la Terre ne s’arrête pas de tourner parce qu’un amant me plaque. Ma fille a besoin de moi, et puis il y a Bruno et j’ai un match à jouer.
Le soir arrive. Je lâche prise, je suis prête.
Ma partenaire me salue ; je bois un peu d’eau puis vais la rejoindre sur le court.
Je vais jouer, et je vais gagner.
Je suis motivée car il me semble que si je réussis ce match, j’arriverai à oublier C. et tourner la page.
Les échanges sont rapides. J’ai l’impression de voler sur le court ; je frappe la balle très tôt pour la submerger, tout en criant pour libérer ma colère, mon énergie. Je ne lâche rien et suis sur toutes les balles. Tout mon désespoir se transforme en force. Instinctivement, je mets en pratique tous les coups que l’on m’a appris ; je n’ai jamais aussi bien joué, et ne laisse aucune chance à mon adversaire.
Jeu, set et match !