n° 15537 | Fiche technique | 38538 caractères | 38538Temps de lecture estimé : 22 mn | 30/03/13 corrigé 10/06/21 |
Résumé: Réaliser son fantasme ou le faire réaliser... Ou seulement en rêver. | ||||
Critères: fh fhhh couple couplus cadeau fépilée hotel revede noculotte fmast fellation cunnilingu anulingus pénétratio double sandwich fdanus fsodo yeuxbandés -couple | ||||
Auteur : Be Envoi mini-message |
Valérie rentra de son travail vers 17 h, comme tous les jours depuis un mois. Son travail de cadre dans une PME spécialisée dans les infrastructures réseau l’accaparait beaucoup d’ordinaire, mais la baisse d’activité de ces derniers temps lui permettait de terminer plus tôt. Elle pouvait ainsi profiter des journées plus longues de l’été naissant dans le jardin de leur propriété. Elle flânait ainsi au milieu de la verdure, coupant ici ou là quelques fleurs pour embellir son intérieur. Valérie adorait ce sentiment de perdre son temps après une journée de travail. Parfois, elle s’allongeait sur une chaise longue, et attendait le retour de son homme.
Elle était mariée à Paul depuis bientôt cinq ans. Ils formaient, à trente-deux ans, un beau couple, mais sans enfant. Trop pris par leurs carrières respectives, ils ne s’étaient pas encore senti l’âme de parents. Ils profitaient de cette liberté pour s’octroyer des week-ends de détente dans des endroits très différents, au gré de leur humeur du moment, afin de sortir des contraintes de leurs professions. Ces escapades étaient toujours l’occasion d’étreintes amoureuses passionnées et intenses. Paul adorait ces moments de complicité sexuelle avec Valérie.
Il avait connu beaucoup de femmes avant Valérie. De nature bon vivant, il avait profité de la vie. Ses années d’étudiant l’avaient vu s’amuser avec les filles, quoique toujours respectueux d’elles. Chacune de ses conquêtes lui avait permis d’expérimenter de nouvelles choses.
Bel homme, bien fait, agréable à regarder, vif d’esprit, il avait plu tout de suite à Valérie. Elle adorait le détailler quand il était nu sous la douche, sans qu’il soit au courant. Mater son joli cul l’émoustillait particulièrement et parfois le rejoignait-elle sous la douche, toujours par surprise, pour lui frotter le bas du dos et profiter de ce corps délicatement parfumé.
Elle n’avait pas eu la même vie que Paul avant de le rencontrer. Deux ou trois garçons, quelques relations sexuelles, une première fois d’une banalité navrante. Valérie était pourtant très jolie. Elle ne correspondait pas pour autant aux canons de beauté des magazines, avec ses formes très tôt épanouies. Mais ses traits fins, sa bouche délicatement ourlée, ses yeux verts pétillants d’intelligence et sa poitrine aux proportions parfaites avaient, dès le début, fait tourner la tête des garçons, de ses camarades de collège aux étudiants du campus. Pourtant, Valérie avait toujours privilégié ses études. Étudiante, elle s’accordait de temps en temps une liaison amoureuse, juste pour se conformer à ce qu’elle pensait être la normalité. Son expérience des jeux de l’amour était alors réduite à sa plus simple expression et sa rencontre avec Paul lui avait permis de s’épanouir dans ce domaine.
Ils faisaient l’amour souvent. La chambre était le lieu principal de leurs ébats, mais ils savaient pimenter leur sexualité en s’ébattant dans les autres pièces de la maison ou dans des lieux extérieurs, parfois insolites. Les bosquets du jardin avaient aussi souvent été témoins d’ébats torrides, de jour comme de nuit. Ils ne craignaient pas le regard des voisins, n’ayant aucun vis-à-vis. Valérie adorait ses moments qu’elle initiait la plupart du temps. Elle rejoignait fréquemment Paul lorsqu’il entretenait le jardin. La dernière fois, l’ayant aperçu de la terrasse concentré sur la taille des arbustes, elle avait ôté sa culotte et son soutien-gorge, ne gardant que sa robe longue boutonnée sur le devant, et s’était approchée de lui pieds nus et sans bruit. À deux mètres de lui, elle avait défait deux boutons, dévoilant à peine la naissance de ses seins et, Paul ne l’ayant toujours pas vue, vint se coller à lui, les bras fermement enroulés autour de son torse.
Ils finirent quasiment nus tous les deux, elle complètement dépoitraillée, la robe totalement ouverte et remontée sur les reins, et lui seulement couvert de son chapeau. Il la pénétrait avec autorité par-derrière, Valérie s’appuyant avec ses mains au tronc d’un arbre. Il la tenait alternativement par les hanches et les seins. Tantôt doux, tantôt plus rude, il adorait la prendre ainsi. Son côté voyeur lui permettait de contempler son sexe entrer et sortir de son vagin, alors que juste au-dessus, l’anus de Valérie qu’il n’avait jamais exploré semblait vivre au rythme de ses coups de boutoir. Elle prenait son pied tout autant que lui, appréciant de s’offrir totalement à Paul, impudique et libérée.
Valérie posa ses clés et son sac à main après avoir fermé la porte derrière elle. Elle se dirigea vers leur chambre pour se déshabiller. La journée avait été chaude et le temps lourd de ce mois de juillet avait rendu son corps moite. Elle fut étonnée d’apercevoir sur le lit une enveloppe portant son nom. Elle prit la lettre qu’elle contenait, s’interrogeant sur la nouvelle idée de Paul. Ce dernier était en effet coutumier de ce genre de surprise. De quoi allait-il s’agir ce soir ? Un repas aux chandelles, une sortie dans un restaurant, un défi coquin comme ils les aimaient, ou un jeu de piste avec un petit cadeau au bout ? Valérie réfléchit également que Paul avait dû rentrer avant elle, bien que sa voiture ne soit pas garée dans le jardin, car elle était partie la dernière ce matin, et il n’y avait alors aucune enveloppe sur le lit.
Ma chérie,
Il y a quelque temps, lors d’une soirée bien arrosée, tu as évoqué un fantasme particulier. En est-ce réellement un pour toi ? Je le pense, et même si j’hésite encore au moment où j’écris ces lignes, je voudrais le réaliser ce soir.
Je t’attends à l’hôtel de Paris, chambre 126, pour 19 h. Prends une bonne douche, pomponne-toi et habille-toi avec la tenue que je t’ai préparée dans la salle de bain.
Tu sais que je t’aime comme je n’ai jamais aimé. Je t’attends.
Paul.
Valérie relut le mot deux fois afin d’y déceler un indice. Ce diable de Paul avait toujours su rédiger ses petits mots pour aiguiser sa curiosité. Qu’avait-il encore inventé ? Et quel était ce fantasme ? Valérie s’inquiétait, car elle connaissait sa propension à raconter tout et n’importe quoi lorsqu’elle avait trop bu. Et surtout, elle ne se souvenait de rien pour l’instant. Cependant, Paul ne lui avait jamais fait de mauvaise surprise. À chaque fois, il avait su tomber juste sur ses envies. Ils avaient souvent parlé de leurs vies et de leurs expériences sexuelles passées. Paul n’avait jamais cherché à faire l’amour à Valérie autrement que comme elle le désirait. Ainsi, l’avait-elle déjà sucé, simplement et sans aller jusqu’à sa jouissance. Elle appréciait peu cette pratique, et ne la lui prodiguait que rarement alors qu’elle savait le plaisir que la fellation procurait à Paul. Il ne lui en avait jamais tenu rigueur. Il se contentait de ce qu’elle lui donnait. Et c’était pour elle la plus belle preuve d’amour.
C’est sur ces considérations que Valérie entra dans la douche. Sa décision avait été, au fond, vite prise, trop curieuse de ce que Paul avait pu lui réserver. Elle sentait déjà une chaleur monter au creux de son ventre. Elle passa négligemment sa main sur son pubis finement épilé, poussa jusqu’à ses lèvres totalement glabres, et constata l’humidité de son entrejambe. Elle adorait sentir naître son excitation. Elle avait l’impression de fondre intérieurement. Mais la tension sexuelle reprenait vite le dessus. Et seul l’orgasme, subtil ou puissant, solitaire ou non, la libérait invariablement.
Valérie, repensant à la lettre de Paul, se surprit alors à se caresser. Elle le faisait comme souvent, en douceur, lentement. Ses doigts frôlaient juste le sillon de ses lèvres déjà gonflées, la paume de sa main posée immanquablement sur son pubis. Sa main gauche chercha alors un de ses seins et l’empauma délicatement. La douche allait devoir attendre, et Paul peut-être aussi. Valérie était en train de perdre la notion du temps. Seuls comptaient alors ses doigts et leurs mouvements réguliers. La douceur de sa peau la surprenait à chaque plaisir solitaire qu’elle s’accordait. Son index et son pouce pinçaient son téton et le faisaient rouler doucement. Ses mains ne lui appartenaient plus. Elles lui faisaient l’amour, la caressaient, la découvraient. Ses doigts pénétrèrent lentement son sexe trempé. Le plaisir croissant toujours plus, Valérie appuya doucement sa tête contre la paroi de la douche, l’index et le majeur fichés dans le vagin, tandis que le pouce trouvait le chemin de son clitoris. Un premier frisson l’électrisa alors.
Elle connaissait trop bien son corps pour savoir ce qui l’attendait. Sa main gauche abandonna son sein. Elle descendit doucement sur son flanc pour passer dans son dos. Sûrement, celle-ci se dirigea vers ses fesses tandis que Valérie commençait à se cambrer. Son autre main poursuivait sa danse sur son sexe, le pouce énervant toujours son petit bourgeon. Elle avait dorénavant trois doigts qui fourrageaient son puits d’amour. Sa main gauche, suivant le sillon de ses fesses, atteignit son périnée, humide de ses secrétions. Son index vint chercher un peu de sa mouille puis s’en retourna tranquillement masser son petit trou. Elle fit faire quelques allers et retours à son doigt qui, ainsi lubrifié, s’engageait à chaque fois plus avant dans son anus. Elle n’avait jamais pratiqué la sodomie, mais ces intrusions digitales lui apportaient inévitablement des sensations particulières. Troublée par le mot de Paul, elle avait laissé son majeur audacieux rejoindre l’index dans sa voie étroite.
Valérie ne maîtrisait plus rien. Ses bras commandaient à ses mains. Ses doigts étaient animés d’une vie propre. Son cerveau n’était plus maître de son corps. Il en était désormais le prisonnier. Et il subissait une douce torture. Ses mains s’activaient frénétiquement de chaque côté de son entrejambe, sa main gauche ressortant parfois pour agripper une fesse et la pétrir sans ménagement avant de retourner systématiquement dans son anus désormais détendu et accueillant. Valérie avait écarté largement ses jambes. Elle se baisait elle-même, comme en furie. Son souffle était court, saccadé. La sueur perlait sur ses tempes. Ses seins étaient gonflés. L’orgasme la foudroya. Des spasmes parcoururent tout son corps. Complètement saisie, elle se figea dans un râle silencieux, les yeux clos et la bouche ouverte, ses doigts toujours en elle. L’explosion qui l’avait submergée l’avait laissée à peine consciente. Une fraîche ondée la ramena à la vie quand, s’affalant doucement dans le bac de douche, son bras accrocha le mitigeur.
Ayant repris ses esprits, Valérie se doucha rapidement. Sans maquillage – nature, comme aimait à le dire Paul – et les cheveux encore mouillés, elle passa la robe que Paul avait choisie pour leur soirée. Elle prit juste le temps de passer un de ses plus jolis strings, un de ceux que Paul préférait. Elle laissa en revanche sa poitrine sans soutien. Elle était charmante dans cette robe blanche, fermée dans le dos par un zip discret. Celle-ci laissait une partie de son dos nu et couvrait ses épaules de deux fines bretelles. Elle offrait sur le devant un décolleté bordé d’une délicate dentelle, moins innocent qu’il n’y paraissait, surtout quand elle laissait sa poitrine libre. Elle se détailla dans le grand miroir de leur chambre. La légère transparence du vêtement révélait ses courbes gracieuses et sa quasi-nudité. Elle opta pour ses escarpins blancs préférés. Les talons hauts révélaient les courbes étourdissantes de ses jambes. Elle était simplement sublime. Armée de son sac à main, elle sauta dans sa voiture. La sonnerie de son téléphone retentit légèrement, l’avertissant d’un SMS.
« Ma chérie, j’espère que le choix de ta robe te convient. J’espère également que tu t’en es tenue strictement à celle-ci, et que tu ne portes rien d’autre que tes chaussures. Dans le cas contraire, je souhaiterais que tu ôtes tes dessous. Paul. »
« Mon coquin ! » pensa-t-elle. Et sans réfléchir plus, elle enleva son string qu’elle enfouit dans son sac. Elle démarra rapidement.
Valérie parcourut les quelques kilomètres jusqu’à l’hôtel en pensant à la soirée à venir. Quelle était l’idée de Paul ? Depuis le début, cette question restait sans réponse. Il faut dire que l’épisode de la douche ne l’avait pas aidée. Elle se gara à deux pas de l’hôtel, près du centre-ville. Elle termina tranquillement à pied, goûtant le plaisir simple de la marche. Les regards des passants la caressaient. Elle aimait se sentir regardée, désirée, parfois même envisagée. Elle se sentait alors complètement femme.
Elle entra dans l’hôtel, passa sans s’arrêter devant la réception et emprunta l’escalier de l’hôtel jusqu’au premier étage. L’établissement était d’un luxe appréciable et d’un bon standing. Valérie se fit la réflexion que Paul savait toujours choisir leurs lieux de rendez-vous. Arrivée sans encombre particulière devant la chambre, elle s’apprêtait à frapper, quand un mot accroché sur la porte attira son attention.
Si tu veux toujours que je réalise ton fantasme, entre sans frapper et prononce la phrase suivante : si l’ivoire a ma préférence, j’ai toujours rêvé d’ébène.
« Jolie trouvaille, mon amour ! pensa-t-elle, mais qu’as-tu encore inventé ? » Elle ouvrit la porte sans hésitation. Elle marqua pourtant un court temps d’arrêt devant la pénombre qui régnait derrière la porte, avant de s’avancer, sereine, dans l’entrée de la chambre. Elle prononça alors distinctement la phrase prévue.
La porte se referma instantanément derrière elle. L’obscurité l’enveloppait. À peine pouvait-elle percevoir les dernières lueurs du jour à travers les volets, qui révélaient près de la fenêtre la masse sombre d’un lit. Perdue à chercher des repères, elle ne sentit qu’au dernier moment la main qui entoura délicatement son cou. Elle poussa un petit cri de surprise. Mais déjà la main était remontée sur sa bouche dans un mouvement rapide et doux. Une autre s’appuya sur le haut de son dos, l’invitant à avancer. Puis, dans un geste maîtrisé, celle-ci descendit le zip de sa robe. Deux autres mains se posèrent sur ses épaules et firent glisser prestement ses fines bretelles. Valérie ne comprenait plus rien. Où était-elle ? Qui était là ? D’abord persuadée de la présence de Paul au premier contact, la deuxième paire de mains l’avait mise en état d’alerte. Pour autant, la rapidité d’exécution et l’effet de surprise avaient eu raison d’elle. Elle se retrouvait entièrement nue, juste habillée par la discrète bride de ses chaussures, avec ces deux inconnus. Aucun mot n’avait été échangé depuis qu’elle avait prononcé la phrase prévue.
La main dans le dos descendait jusqu’à ses fesses, dans une caresse délicieuse. Valérie se sentit malgré tout rassurée quand celle sur sa bouche se retira tranquillement, laissant juste l’index barrer verticalement ses lèvres, lui signifiant de garder le silence comme on le fait à un enfant. L’autre paire de mains avait, quant à elle, accompagné le glissement des bretelles sur ses bras, en faisant également preuve d’une extrême douceur.
Valérie ressentit la présence d’un homme de belle stature dans son dos. Elle songea à Paul. Mais qui pouvait être l’autre personne ? Un homme, une femme ? L’homme dans son dos la fit doucement avancer jusque devant le lit de la chambre, laissant la robe en chiffon sur le sol. Trop occupée à chercher à identifier qui s’occupait d’elle, Valérie ne perçut pas la présence d’une personne, enfoncée dans un fauteuil situé dans l’angle de la pièce.
Maintenant, les mains parcouraient son corps, toujours avec douceur. Celles-ci l’exploraient, découvraient monts et collines de son anatomie en caresses légères. L’homme dans son dos la prit par la taille, son souffle chaud dans son cou. Des lèvres inconnues embrassèrent tendrement sa nuque. L’autre paire de mains allait de son cou à son ventre, en évitant soigneusement d’effleurer ses seins. Les doigts étaient légers. Puis doucement, elles remontèrent jusqu’à sa poitrine et une bouche vint se poser sur sa gorge. Elle comprit qu’il s’agissait d’un homme également. Elle se demanda un instant si Paul n’avait pas eu l’idée folle de l’offrir à des inconnus, tel un objet sexuel. Mais la douceur des caresses, leur délicatesse, la tendresse même, déployées jusqu’à présent lui firent comprendre le contraire. Paul lui offrait un soir avec deux hommes pour elle seule.
Une main passait maintenant dans ses cheveux, une autre pétrissait délicatement son sein gauche, une autre partait à la conquête de ses fesses, quand la dernière caressait ses cuisses. Valérie se laissait maintenant porter par les événements. Elle n’était pas certaine que l’homme qui lui faisait face était Paul. Malgré tout, une douce chaleur s’éveillait dans son ventre. Le silence régnait toujours dans la pièce. Seul son souffle, encore régulier à cet instant, troublait la sérénité des lieux. À peine percevait-elle celui de ses délicats assaillants. Sa peau n’était plus que frissons.
Le souffle de Valérie se fit alors plus fort. Comme un signal pour ses amants, les caresses s’appuyèrent un peu plus. Les mains se firent puissantes. Son dos était fermement massé tandis qu’un doigt s’amusait dans le sillon de son cul. Il s’emparait d’une fesse pour l’écarter doucement, puis allait masser avec précaution son anus. L’homme devant avait repris ses seins en bouche. Ses mains, quant à elles, lui tenaient la taille. Puis l’une d’elles descendit tranquillement jusqu’à son pubis. Valérie ne savait plus où elle en était. Elle sentait ses tétons agacés par une langue volontaire, mordillés et sucés. La bouche semblait même vouloir gober ses seins, dans une aspiration délicieuse. Son sexe était déjà plus qu’humide.
Elle mit sa main droite sur la tête de l’homme devant elle, tandis que l’autre main partit à la recherche de celle du deuxième homme. Ce mouvement eut pour effet de l’offrir encore plus aux assauts de ses partenaires. L’homme dans son dos se colla alors à elle, révélant une belle érection contre ses fesses. Son corps était musclé. Il se frottait à elle sans pudeur mais avec douceur. Il la caressait de tout son corps. L’homme devant elle agaçait toujours ses seins. Cet acharnement les faisait gonfler jusqu’à en être douloureux. Une de ses mains, elle n’aurait su dire laquelle, descendait lentement sur son ventre. Elle se doutait de sa destination. Elle attendait qu’elle atteigne son entrejambe avec l’angoisse de se révéler totalement offerte à ces deux inconnus, démunie, trahie par sa mouille maintenant abondante. Elle avait commencé à perdre pied. Elle avait lâché prise. Elle était totalement abandonnée à ces inconnus.
Elle sentit deux doigts effleurer son clitoris, doucement. Ils exerçaient de brèves pressions, comme un pianiste jouant dolcissimo. Les deux hommes jouaient avec elle, jouaient de son corps. La légèreté des caresses du début avait laissé la place à des attouchements plus appuyés, plus fermes, mais toujours doux. Rien ne lui appartenait plus, ni son corps, ni son cerveau. Plus rien en elle ne répondait à sa volonté. Elle avait de toute façon abandonné toute idée de se rebeller depuis longtemps, si cette idée avait même traversé son esprit. L’ivresse des sens la rendait soûle.
C’est alors que l’individu derrière elle, d’un geste rapide et précis, lui banda les yeux avec ce qui lui parut être un foulard. Celui de devant lui avait tenu les poignets pendant ce temps. Pourtant, elle n’eut pas peur. Elle ne s’inquiéta même pas quand elle perçut la présence d’une troisième personne à côté d’elle. Elle frémit quand une cinquième main vint effleurer sa peau, divaguer sur son corps et s’arroger des droits dans son intimité. Il y avait maintenant deux mains qui jouaient sur son clitoris, de deux hommes différents. Elle n’était plus qu’un objet, maintenu debout par ces trois inconnus. Ils faisaient d’elle ce qu’ils voulaient. Elle était leur marionnette. Ils l’entraînaient dans une danse incontrôlée, sans dire un mot, telle une chorégraphie maintes fois répétée.
Ses jambes s’écartèrent alors au passage de trois doigts sur les lèvres de son sexe. Derrière, une autre main avait tracé son chemin sur son dos, descendant inexorablement sur la raie de son cul cambré, et rejoint son entrejambe. Elle sentit les doigts des deux hommes se retrouver entre ses jambes. Poupée de chiffon, elle n’opposa aucune résistance quand son vagin s’ouvrit sous leur pression. Ils la pénétraient alternativement, doublement, chacun de deux doigts. La sensation était exquise. L’autre homme parcourait son corps, ses bras, ses seins, son ventre. Il n’épargnait aucune zone. L’homme derrière la tenait maintenant fermement par les cheveux. Sans bestialité mais lui faisant comprendre qu’elle ne s’échapperait pas, qu’elle ne pouvait pas. Son autre main accompagnait sa complice en elle, et l’écartait toujours plus. Elles s’agitaient de plus en plus vite.
Des vagues commençaient à remonter de son entrejambe, irradiant au passage son ventre creusé par toute la tension sexuelle accumulée. Les mains l’écartelaient maintenant, déclenchant des ondes de plaisir intense.
Le troisième homme s’empara d’un sein et le massa fermement. Il s’attardait sur le téton qu’il s’ingéniait à faire durcir le plus possible. Puis sa langue agile l’excitait, sa bouche le mordillait. Douce torture pour Valérie. L’homme derrière elle retira sa main de son vagin, la laissant entièrement à son compère de devant. Pour autant, l’espace laissé libre fut rapidement comblé par les autres doigts de la main solitaire. Ils la prenaient, l’envahissaient littéralement. Seul le pouce restait en dehors, excitant frénétiquement son petit bouton. C’était l’extase pour Valérie. Sa cyprine dégoulinait le long de ses jambes.
D’un coup, toutes les mains s’arrêtèrent, se retirèrent. Valérie en fut presque déçue. Seul l’homme sur le côté s’occupait d’elle, la caressait et la maintenait debout. Des frissons parcouraient son corps entier. Deux langues s’attaquèrent alors à son entrejambe, une devant et l’autre derrière. Ce contact la surprit, tellement inattendu. L’une sur son clitoris gonflé, l’autre dans sa raie, sur sa rosette. Et elle en jouit immédiatement, libérant toute la tension accumulée par ces caresses. Une jouissance superbe dans un râle profond d’abandon. Elle sentit les premières perles de sueur perler sur ses tempes et dans son cou. Le troisième homme entreprit de les lécher. Ils la faisaient jouir tous les trois. Ils s’activaient pour elle, sans s’être autorisés à la pénétrer de leurs sexes.
Cette jouissance la fit s’ouvrir encore plus, et les doigts inquisiteurs reprirent leurs explorations. Son vagin était à nouveau comblé, pistonné allègrement et profondément. De nouvelles ondes bien connues irradiaient déjà son bas-ventre. Elle devenait folle.
C’est alors que son cul fut pénétré. Deux doigts au premier assaut, puis un troisième suivit immédiatement. Elle n’eut aucun mouvement de résistance, bien que n’ayant jamais été visitée par tant de phalanges à la fois. Mais son corps abandonné laissait tous ses orifices grands ouverts et accueillants. D’autres doigts investissaient sa bouche dans le même temps. Elle était comblée. Elle n’en pouvait plus. Ses mains caressaient les têtes des deux inconnus accroupis qui la léchaient. Elle se surprenait même, dans des instants brefs de lucidité, à appuyer encore plus leurs têtes contre elle. Elle sentait dans son ventre les allers-retours des doigts, devant, derrière, leur rencontre en elle. Elle était leur jouet, leur poupée de chiffon.
Puis les deux hommes se relevèrent. Ils la guidèrent tous les trois vers le lit. Ils lui firent prendre appui sur le bord du matelas avec ses mains, bras tendus et debout. Sans avoir le temps de réaliser ce qui se passait, sa bouche fut pénétrée par le sexe d’un des hommes monté sur le lit. Commençant à peine à apprécier ce phallus intrusif, elle sentit son anus s’écarter et laisser entrer, pour la première fois de sa vie, un sexe d’homme. Une sensation nouvelle et inattendue. Sans douleur, tellement ouverte par les caresses précédentes. Ses yeux bandés, le fait de ne rien voir décuplait les sensations. Ils l’avaient fait jouir intensément, ils prenaient désormais leur plaisir. Et elle l’acceptait totalement. Elle s’offrait complètement, se donnant même encore plus à eux qu’ils ne l’exigeaient.
Elle entreprit une fellation énergique, aspirant avidement le sexe dans sa bouche. Sa langue jouait avec le gland, soulignait délicatement le frein, puis s’aventurait vers les couilles sans cesser de lécher le beau morceau de chair. Elle n’avait jamais autant pris de plaisir à prodiguer une fellation. Plus rien ne semblait l’arrêter. Pire même, la sodomie que le second lui prodiguait semblait inhiber ses tabous, décupler ses performances. Le rythme soutenu sur ses fesses, le claquement mécanique et obscène rythmait tout son corps.
Ils étaient tous les trois synchronisés. Le troisième homme ne la touchait plus maintenant. Il devait l’observer, pensa-t-elle un instant, avant de se concentrer à nouveau sur ses deux amants formidables. La chaleur montait dans son corps. Les va-et-vient des deux sexes dans ses orifices la secouaient, comme un pantin. Pourtant, Valérie prenait un pied phénoménal. Jamais elle ne se serait crue capable de cela, se livrer complètement, ne pas résister, à aucun moment, se laisser guider par les événements, et être à la merci de ses partenaires. Que Paul soit à l’origine de ce moment incroyable l’avait certainement mise en totale confiance, au point de ne pas réfléchir, de ne rien refuser de son corps.
Ses amants la besognaient plus vite maintenant. Le piston dans sa bouche la faisait baver. Sa salive s’écoulait le long de la hampe raide. Elle sentait le sexe commencer à se tendre, parcouru de petits tressautements annonciateurs. Elle n’avait jamais offert à Paul le plaisir de jouir dans sa bouche. Même si elle avait bien senti une petite déception de sa part, il ne lui avait jamais reproché, ni même demandé. Et maintenant, chienne qu’elle se sentait devenir, l’envie de recevoir cette semence dans sa bouche se révélait évidente, dans son esprit. L’explosion allait la combler, comme l’autre comblait son fondement. Le temps semblait ralentir, son impatience grandissait. Elle voulait. De ses mains, elle tirait sur le sexe, le branlant frénétiquement, l’agitant avec méthode, pétrissait les couilles gonflées. Elle ne voulait rien perdre de cette promesse gourmande.
Au moment où elle s’attendait à recevoir l’offrande, l’individu se retira, totalement maître de lui. Il lui tenait la tête à distance de son sexe pour qu’elle ne puisse plus le sucer. L’autre derrière elle la tenait toujours fermement par les hanches, agrippant parfois ses fesses pour les écarter. Une main vint alors sur sa vulve. Elle excita le clitoris du pouce et introduisit trois doigts dans son vagin, cherchant à toucher à travers sa fine membrane interne le sexe en elle. L’effet fut immédiat. Elle n’eut plus le temps de regretter l’explosion avortée dans sa bouche. L’orgasme lui transperça le ventre, fulgurance extraordinaire. Les vagues de plaisir montaient en elles, dans un ressac infini et puissant. Ses bras se dérobèrent. Valérie se retrouva la tête sur le matelas, la bouche grande ouverte, cherchant sa respiration. Des orgasmes d’une telle puissance étaient rares. À chaque fois, elle manquait de perdre conscience. Elle ne bascula pas cette fois-ci. Elle resta sur le fil tout le temps de sa jouissance qui semblait ne jamais s’arrêter. Les doigts fouillaient toujours son sexe, accéléraient leur mouvement, excitaient son bouton sensible. Des râles rauques sortaient de la gorge de Valérie. L’homme se retira de son cul. Seuls les doigts s’amusaient encore en elle. Le foulard sur ses yeux avait glissé. Mais son état l’empêchait de voir. Son cerveau submergé ne recevait plus aucune information de ses sens. Seul le plaisir comptait.
Ils ne lui laissèrent pas de répit. Elle sentit deux mains lui prendre la tête délicatement. L’homme devant elle s’était assis sur le lit, ses jambes tendues encadrant désormais Valérie. Il l’invita à aller plus avant sur la couche. Elle pouvait voir que l’homme était noir. Bel homme, musclé mais sans excès. Elle aperçut un sourire discret au coin de ses lèvres. Une jolie lueur brillait dans ses yeux. Tout en l’homme reflétait le plaisir d’être là, d’en donner tendrement, et aussi de l’admiration pour Valérie. La jeune femme se retrouva bientôt au-dessus de lui qui, l’accompagnant dans son avancée sur le lit, était désormais couché. Elle sentit son sexe entre ses jambes. Les doigts qui ne l’avaient pas quittée lui écartèrent les lèvres pour faire entrer le phallus. Elle s’empala avec autorité, en le fixant dans les yeux. Une main appuya alors sur sa nuque, et elle sentit à nouveau un sexe à l’entrée de son cul. Elle qui n’avait jamais pratiqué la sodomie jusqu’à présent se voyait maintenant doublement prise. Ce fut la seule fois où elle hésita, un petit « NON » timide sortant de sa bouche. Elle tenta vainement de tourner la tête pour voir l’homme, lui montrer sa peur naissante, demander grâce devant cette double pénétration. Mais la main sur sa nuque l’en empêcha. Le sexe entra en elle, sans hésiter, lentement. Elle le sentit sur toute sa longueur, au point de pouvoir en détailler les reliefs. Seul le claquement du bas-ventre de l’inconnu sur ses fesses stoppa le mouvement.
Valérie souffla doucement, la bouche entrouverte. Cette sensation était totalement nouvelle. Elle avait perçu jusqu’au plus infime mouvement de ses chairs. Elle était prise entre les deux hommes qui ne bougeaient pas. Ils paraissaient attendre. Elle était immobile. Toute idée de rébellion, de refus d’être ainsi prise, avait disparu. Elle ferma les yeux. Elle pouvait percevoir l’influx sanguin dans les deux sexes. Puis comme un train qui s’ébranle au départ, ses partenaires commencèrent à onduler doucement. Le corps de Valérie réagit instantanément. Il se révélait fait pour ça. Il répondait à la moindre sollicitation. L’homme en dessous d’elle avait empaumé ses seins. Il jouait à nouveau avec ses tétons, les pinçant, les étirant, les agaçant.
Un sexe se posa sur ses lèvres. Elle ouvrit la bouche dans un réflexe, restant concentrée sur les sexes dans son ventre. Le sexe la pénétrait simplement, mais décidé. L’homme la possédait lui aussi, à sa façon. Elle sentait ses mains dans ses cheveux. Elle sentait les mains dans son dos, sur ses fesses, sur ses seins. Elle eut l’impression d’une foule qui abusait d’elle. Elle fut prise d’un vertige, d’une dernière conscience. Que faisait-elle ? Que lui arrivait-il ? Elle n’avait rien refusé ! Rien objecté. Telle une fille facile, telle la dernière des filles de joie…
Elle leva la tête pour découvrir ce troisième assaillant. Paul, au-dessus d’elle, lui adressa un grand sourire. Elle lut sur ses lèvres un « je t’aime » silencieux. C’était donc lui le troisième homme ! Il avait pu l’observer, la contempler se livrer aux deux hommes en toute confiance, être prise comme une poupée obéissante. Il ne lui laissa pourtant aucune initiative. Il appuya sur sa tête avec ses deux mains pour reprendre la fellation. Son sexe s’enfonça profondément et accéléra ses mouvements, dictant la cadence aux deux autres.
Valérie perdit définitivement pied. Elle agrippa le sexe de Paul d’une main, passa l’autre sur son périnée jusqu’à son anus. Elle insinua doucement son index en lui, montrant à Paul qu’elle aussi était active et maître du jeu. L’effet fut immédiat. La furie s’empara de la troupe. Le lit devint une mer en pleine tempête. Des creux énormes agitaient la surface du lit. Valérie, coincée entre les trois hommes, subissait leurs assauts. Elle branlait son homme avec la dernière énergie. Elle sentit une première décharge dans son cul. Une chaleur se diffusa dans son ventre. La semence l’envahit totalement. L’homme dans son vagin explosa à son tour. Ils déchargeaient sans discontinuer en elle, libérant toute la tension accumulée. Valérie n’avait jamais connu ça. Tout son corps brûlait. Son ventre était le centre du monde.
Elle leva les yeux vers Paul. Le « merci » qu’il y lut le fit jouir immédiatement. Valérie reçut les jets puissants dans sa bouche. Elle explosa instantanément, jouissant comme jamais. Le sexe dans sa bouche la noyait, l’empêchait de crier librement son plaisir. Des sons sourds et bestiaux sortaient de sa gorge. Elle avalait tout ce qu’elle pouvait de son homme. C’était son cadeau à elle pour le remercier de ce moment inoubliable. Les deux hommes continuaient quant à eux de la prendre. Leurs mouvements étaient devenus plus sauvages. Plus personne ne contrôlait la situation, chacun s’excitant de la jouissance de l’autre.
Les sexes entraient et sortaient de tous ses orifices. Personne n’aurait pu dire quand cela allait s’arrêter. Les mains parcouraient son corps, l’usant de caresses. Ses seins gonflés de plaisir étaient désormais durs. Valérie avait les oreilles qui bourdonnaient. Elle ne voulait pas perdre conscience, rater ne serait-ce qu’une seconde de sa jouissance extraordinaire. Son corps vibrait totalement…
Valérie ouvrit les yeux. La lumière de ce matin d’été au travers des volets découvrait leur chambre. Elle prit un peu de temps pour réaliser où elle se trouvait. La jeune femme se redressa légèrement. Sa fine nuisette de dentelle laissa sortir un sein. Valérie chercha autour d’elle les deux blacks. Personne.
Dans cette position, Paul avait une vue imprenable sur son décolleté qui dévoilait ces seins qu’il aimait tant. Il passa son bras autour de son épaule et déposa un baiser dans ses cheveux. Valérie se tourna un peu plus et vint se coucher sur lui, langoureuse.
Elle embrassa Paul, qui se déroba rapidement.
Valérie sentit un frisson la parcourir. Elle fixa son mari, incrédule, puis se tourna vers son meuble de nuit. Elle ouvrit doucement le tiroir qui révéla un joli paquet cadeau. Elle entreprit de l’ouvrir entre eux sur le lit, inquiète et curieuse de la surprise de son homme. Le rêve repassait dans sa tête en accéléré. De quoi lui parlait Paul ? Comment était-ce possible ? Le nœud du cadeau ne résista pas longtemps. Elle ouvrit la jolie boîte avec un peu d’hésitation en scrutant les réactions sur le visage de Paul. Lui gardait un sourire assuré et sûr de son coup. Elle tourna doucement la tête vers le paquet grand ouvert. Un petit « Oh ! » s’échappa de sa bouche.
Valérie ne sut rien répondre. Son cœur battait la chamade en contemplant les deux godemichés noirs au fond de la boîte.
Elle s’empara de ses nouveaux jouets, un dans chaque main, et se rua sur Paul.