Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 15548Fiche technique13543 caractères13543
Temps de lecture estimé : 9 mn
04/04/13
Résumé:  Initiation d'un jeune homme par un homme d'âge mûr, mais...
Critères:  hh hplusag hotel fellation hsodo init
Auteur : Gargentua            Envoi mini-message
Initiation ratée

Il est deux heures du matin ; je rentre à pied en direction de ma piaule au foyer des jeunes travailleurs. Piaule que je partage avec deux individus sans importance.


Je viens de me faire éconduire par une fille, un râteau, en fait. Une soirée mal commencée placée sous le signe de la daube. Un repas entre amis ; je raccompagne la sœur de l’un d’eux sur laquelle j’avais des vues. Mais cet intérêt n’était qu’unidirectionnel. Je devais vite comprendre que ce n’est pas parce que j’avais discuté avec elle une partie de la nuit que ça passerait. Effectivement, me voilà mis gentiment à la porte à deux heures du matin.

Bon, il me faut traverser toute la ville pour me pieuter. J’ai eu la bonne idée d’aller dîner chez mes amis à pied : pas de petites économies ; mais voilà, maintenant faut rentrer…


Il fait frais ; nous sommes en octobre et, à cette heure, ce n’est pas les grandes chaleurs, bien que l’arrière-saison soit douce. Je suis habillé d’un jean pour le bas ; pour le haut, un tee-shirt et un pull, avec un blouson sur le tout, un foulard autour du cou. Pas un gros foulard, un foulard « de fille », en soie rose, un truc que m’a prêté la copine avant de me virer. Pas de honte : à cette heure, qui va le voir ?


Ce n’est pas le tout de boire, aussi faut-il savoir l’évacuer. En clair, une envie de pisser me prend. Pas trop gêné par le voisinage, je me soulage dans le caniveau.


Je m’ennuie et commence à trouver le temps long. Mon côté « exhibe » prend vite le dessus, et je décide de laisser ma queue à l’air. Aussitôt dit, aussitôt fait : me voilà à déambuler en ville avec la bite et les couilles dehors, juste la braguette déboutonnée.

L’excitation augmente quand au loin passent quelques voitures. Je me tire sur la queue, mais le sang est trop dans les jambes ; cette marche à pied n’arrange pas ma bandaison. Mais qu’importe, je tire dessus autant que je peux. II est agréable de se caresser les couilles en plein-air, malaxage et masturbation en ville : hummm, quel plaisir !


J’entends une voiture arriver dans mon dos ; j’arrête mon jeu, trop inquiet de me faire surprendre. Le véhicule passe sans ralentir. Un seul conducteur ; un homme, me semble-t-il. Il ne pouvait pas voir ce qui se passait devant, vu que je lui tournais le dos. Soupir de soulagement. J’ai beau aimer me trimballer le sexe à l’air, je n’en suis pas moins conscient que la situation est quelque peu surprenante. Faudrait pas que je tombe sur une bande d’homophobes ou d’excités du bulbe ; et dieu sait qu’ils sont légion.


Je continue un bout de chemin et je vois la voiture qui m’a dépassé précédemment faire le tour de la place que je longe. Il aurait dû continuer tout droit ; faire le tour signifie obligatoirement qu’il va repasser derrière moi. S’est-on aperçu de quelque chose ? J’hésite quant à la conduite à tenir. Prendre à gauche, courir ? Je n’ai pas le temps de ramasser mon barda : ça se verrait trop et le véhicule vient de ralentir.

C’est certain, c’est pour moi ; il n’y a personne à deux kilomètres à la ronde à part ma pomme. « Assure, mon gars ! Assure ! »

Ça s’arrête à ma hauteur. J’entends la fenêtre se baisser. Les bijoux de famille dehors, je me sens gêné. Les rentrer devant lui, trop risqué. J’opte pour la solution de me baisser, genoux pliés, pour être à la hauteur du chauffeur et cacher mon attirail.

Un homme d’un certain âge, pour ne pas dire d’un âge certain m’interpelle.

Bonsoir de rigueur, amabilités : il recherche un groupe de jeunes gens qui collent des affiches dans la ville.

Pas vu, désolé. Lui, par contre, a dû me voir dans son rétro au premier passage. La discussion s’engage au sujet du groupe d’afficheurs qu’il recherche. Ça sent l’embrouille à plein nez… J’ai peine à croire à son histoire. Mais il ne semble pas agressif ; on poursuit donc sur des banalités. Il en arrive à me proposer de chercher avec lui. Mort de rire intérieur. Pourquoi pas ? Foutu pour foutu, autant passer la soirée avec un mec. Ce sera la première fois, mais il en faut bien une ; et ce n’est pas à cette heure-ci que je vais assouvir mes envies de sexe avec une fille. D’autant qu’il a l’air gentil ; de toute façon, je suis de taille à me défendre au cas où.


Il me propose de monter avec lui. Pourquoi refuser ? Depuis le temps que je rêve de cette situation, voilà qu’elle me tend les bras. J’accepte et fais le tour de la voiture pour entrer côté passager. Je profite de mon passage à l’arrière pour rentrer mes affaires à la place qui est la leur. Je prends donc place côté passager ; la voiture démarre. La discussion s’engage sur ma présence ici. Je lui raconte le repas chez des amis en omettant évidement le râteau pris dans la soirée. Il fait tout de même un petit effort pour me faire croire à son histoire en tournant un peu en ville, mais je vois bien que c’est moi qu’il regarde et pas trop la route.

Je suis jeune, sportif ; 1,80 m pour 75 kg, les cheveux frisés, un foulard rose en soie autour du cou : de quoi en intéresser plus d’un.


Il me propose d’aller prendre un café. Encore une fois j’accepte ; j’ai bien compris que les jeunes colleurs d’affiches, même s’ils existent, viennent de passer subitement au second plan.

Il me monte un plan comme quoi il a les clés d’un bar qu’un ami lui aurait laissées… Peu m’importe ; nous voilà devant un café, fermé, évidemment. Presque trois heures du matin.


Porte ouverte, il se dirige dans la pénombre vers le bar pour constater que la machine à café est éteinte… Pas de café. Pas grave : je ne pense pas que l’on soit ici pour ça. Il s’installe sur un fauteuil et me demande de le rejoindre. Comme c’est la première fois, j’avoue que je ne sais pas quoi faire. Il est assis en face de moi et me dit :



La première chose qui ma passe par la tête, c’est de m’asseoir sur ses genoux, et j’essaie de lui rouler une pelle. Bien sûr, ce n’est pas ce qu’il voulait. C’est un grand moment de solitude. Qu’est-ce que je dois faire ? Une pipe : je pense que c’est ce qu’il veut, bien sûr.


Je me relève et m’excuse pour la bourde. Je me mets à genoux devant lui pour le satisfaire, mais il me demande de me relever et de le suivre. Il y a des chambres à l’étage, et l’une d’elles serait libre. On sera beaucoup plus à l’aise. D’autant que la façade du bar est vitrée et que, bien que ce soit tôt le matin, on n’est pas à l’abri qu’un quidam qui passe. Donc nous montons à l’étage pour nous retrouver dans une chambre d’hôtel. Une chambre tout ce qu’il y a de plus simple ; mais comme je ne suis pas là pour refaire la déco…

D’entrée de jeu, il annonce la couleur :



Je me déshabille ; c’est demandé si gentiment que je ne saurais refuser. Et pourquoi ne pas le faire, maintenant que je suis là ? Difficile de faire marche arrière. C’est trop excitant. Je commence par enlever ce foulard, mais il m’arrête immédiatement.



Surpris, j’obtempère et me voilà dans la tenue d’Adam avec un foulard rose autour du cou… J’espère qu’il n’y a pas de caméra.

Il est nu devant moi ; je m’intéresse peu à son corps, seul son sexe m’importe. Il ne bande pas ; sa bite est petite, une limace. Je suis un peu déçu : je m’attendais à un peu mieux pour « ma première fois ». Moi je trique comme un malade. Je me dirige vers lui et commence à caresser ses testicules. Ma main descend vers le gland que je décalotte. Espoir.

Il m’arrête de nouveau pour se diriger vers le lit.



Je monte à mon tour et me dis que s’il doit bander, c’est maintenant ou jamais : ma bouche va lui servir. Dont acte. Je descends vers son sexe un peu mou ; je le prends et le mets dans ma bouche. Ça a un effet bœuf ; il ne me faut pas longtemps pour avoir un résultat : le petit escargot se durcit assez rapidement pour devenir un sexe « normal » en érection.


Encouragé par ce travail bien fait, j’exécute cette pipe comme une petite besogneuse. Je m’applique, je prends soin de lui. Je monte et descends le long de sa hampe, j’humecte de salive. Je fouille le tour de son gland. Je passe ma langue tout autour. J’essaie de faire entrer la pointe dans son méat. Je tente une gorge profonde et, à ma grande surprise, ça passe. Pas de haut-le-cœur ; son sexe n’est pas suffisamment grand et pas assez gros pour ça : même en érection, il ne doit pas dépasser douze centimètres. J’avale ça sans soucis.


Je ne suis pas un expert en la matière ; c’est la première vraie pipe que je fais. En fait, j’essaie de pallier mon manque d’expérience par la technique que je voudrais que l’on me fasse. Je m’imagine en train de me sucer et je lui prodigue autant de caresses buccales que je peux…

Je dois éprouver autant de plaisir que lui. Je l’entends gémir. Il me tire la tête et me demande d’arrêter un peu. Il se tourne, se met en position de 69 et me suce la queue à son tour. Je craque et reprends mon petit plaisir, car c’est un plaisir que de donner du plaisir.


On se suce allègrement, mais bizarrement je suis tellement concentré sur ma succion que je ne ressens pas vraiment grand-chose. Son plaisir passe avant le mien. Il s’y prend mal, ou bien je deviens insensible. Doté de dix-sept centimètres et d’un bon diamètre, il a du mal à me sucer correctement. Il me masturbe plus qu’il ne suce. Mais bon. Il ne met pas autant d’ardeur que moi au travail… Je fais tant et si bien qu’il m’arrête de nouveau car je vais le faire jouir. Il me demande s’il peut me prendre par derrière, ce sont ses mots. Comment dire non ? C’est ma première sodomie ; il faut bien y passer, et je suis là pour ça.


Me voilà à genoux, sur les coudes, les bras en avant et le cul en l’air, pour recevoir ce brave homme dans mon fondement.


Il se place derrière moi et présente son pénis à l’entrée de mon cul. Je bande comme un sauvage. Rien qu’à l’idée de me faire sodomiser, je vais jouir, je le sens. Il pousse son sexe pour me pénétrer, mais ça ne rentre pas. Il insiste, il jure, mais ça rentre pas. Je le sens bien pousser ; il est au bon endroit, mais ça ne le fait pas. Je l’aide en reculant ; il me demande de me détendre… Je n’ai jamais été aussi détendu : à poil, le cul en l’air avec un foulard rose fuchsia autour du cou, sur un lit d’hôtel où je n’ai jamais mis les pieds, avec un mec à poil aussi qui essaie de m’enculer, et je dois être détendu ? Mort de rire ! Je la veux, cette sodomie ; c’est ma première, et ce serait dommage de passer à côté.


Je pousse, il pousse, mais ça lui fait trop mal ; il cesse sa tentative. Il s’excuse et m’explique que ça le fera pas : avec sa femme, il utilise une pommade ; et là, il n’en a pas.


Je lui demande si je peux essayer de le sodomiser à mon tour, mais ça ne l’enchante pas : ça ne devait pas être inscrit dans son programme. Il me demande de le finir, ce que je fais, contrit. Je sens bien que ce doit être aussi sa première fois. Me faire déniaiser pas plus niais que moi, c’est tout moi, ça !


Enfin, bref, me voilà à genoux devant lui ; sa queue dans la bouche, je ne me sens plus autant concerné que tout à l’heure. Je le gratifie d’une pipe aspirante : finissons-en. Je le branle rapidement et il jouit aussi rapidement. Il ne veut pas jouir dans ma bouche. Il se retire et éjacule à côté de mon visage. Pas un jet puissant, mais un peu de sperme coule. On dirait du lait concentré sucré qui coule d’un tube.


Il ne se sent plus concerné par quoi que ce soit, et se nettoie au lavabo ; moi, je me retrouve seul, la queue en l’air. Je n’ose pas lui demander de me finir. Alors je me branle et j’éjacule aussi rapidement.


Nettoyage au lavabo.

On se rhabille en silence.


Il me propose de me raccompagner ; je ne refuse pas, je suis un peu vanné. On ne se dit plus un mot jusqu’à ce qu’il me laisse sur le parking du foyer.



Putain d’initiation… elle restera gravée dans ma mémoire, cette relation. Gravée au fer rouge, oserais-je dire ! Non seulement, il ne m’a pas sucé avec un minimum syndical, mais je n’ai pas été sodomisé alors que c’était un souhait de ma part. Je ne l’ai pas sodomisé non plus et, pour finir, je me finis à la main…


Heureusement pour moi, par la suite j’ai découvert les lubrifiants et les godes. J’ai aussi continué à rencontrer des hommes. Je n’ai jamais initié quelqu’un. Un blocage ?…